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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Tous les paramètres sont à prendre en compte, le mini-camion certes, il peut avoir beaucoup de valeur sentimentale, être très très joli et tout et tout, cela dit les autres enfants peuvent avoir certaines qualités aussi et mériter au moins un minimum de considération. Non seulement l'hypothèse selon laquelle les enfants auraient cassé en quelques instants le camion me paraît tirée par les cheveux même si ce n'est pas tout à fait impossible, et dans ce cas la copine attendue aurait pu le faire aussi. Mais encore une fois il y a dire non et dire non. Quand un enfant inconnu vient t'exprimer sa peine, peu importe sa cause, la moindre des choses est de faire preuve de gentillesse, de montrer que tu le comprends, quand bien même tu n'exauces pas forcément son souhait, alors tu lui en expliques la raison. C'est un enfant inconnu, tu es un adulte, il se plaint à toi, tu prends le temps de le rassurer, et ne te contentes pas de seulement le rabrouer.
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On parle de vouloir jouer ensemble avec un mini camion...
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A mes yeux les réactions réprobatrices évoquées des autres parents étaient simplement des réactions spontanées, des réactions émotionnelles. Et personne ne les a sollicités, rien n'exigeait leur intervention dans un contexte assez paisible. Les enfants, s'ils sollicitent un parent qui n'est pas le leur dans un désaccord (bénin) entre enfants (ce qui est courant, les enfants sont souvent très sociables), c'est lui vouer leur confiance. Or elle les a méprisés (peut-être qu'un peu certes) dans leur attention (probablement fort innocente) pour son fils et ses jouets, mais les enfants ressentent, et les parents aussi, attentifs qu'ils sont au respect dû à leur progéniture. On peut avoir le droit de dire non c'est vrai, ce peut être tout à fait justifié, mais il y a l'art et la manière révélant si l'on respecte assez ou pas celui à qui on dit non. Un peu comme il y a être exagérément hautain, et il y a ne pas l'être.
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Etre considéré(e) comme un morceau de viande
sirielle a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Amour et Séduction
Pour ma part j'ai comparé le marché à l'approche de certains hommes, car j'ai précisé à plusieurs reprises que pour moi cette expression évoquait la configuration relationnelle consommateur/consommé. Or sur un marché on observe les produits et on se sert selon ses goûts, sans que le produit lui n'ait à juger ni à choisir l'éventuel consommateur. Je ne faisais pas pour autant particulièrement allusion aux relations tarifées même si pour une relation il faut toujours être assez compétitif, "on n'a rien sans rien". -
Etre considéré(e) comme un morceau de viande
sirielle a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Amour et Séduction
https://voca.ro/1aKe6FbUOQ2u -
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Etre considéré(e) comme un morceau de viande
sirielle a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Amour et Séduction
https://voca.ro/1cVyQ6stE7dM -
Pour ma part, j'apprécie l'esthétique assez moderne, travailler son corps en fonction de la mode et de l'évolution humaine. Sinon j'avoue quand-même que le charme des poils qui sortent du nez ou des oreilles entre autres c'est "dans le vent" également (Et en plus ça vaut bien quelques vents à l'occasion.). (Je me souviens à ce propos d'une brune particulièrement poilue qui avait décoloré sa moustache en blond pour la rendre plus discrète, à éviter absolument.)
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Pour ce qui me concerne, j'ai un très bon contact avec les enfants. Associer à l'autorité l'estime fondée pour eux est essentiel avec eux. L'un ne va pas sans l'autre. Dans le cas contraire on leur fait abusivement perdre confiance en eux, on les perd.
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Pour ma part la victimisation outrancière me désole, dont celle de cette mère. Et celle que tu soulèves aussi. Oui, les jeunes enfants peuvent éventuellement être des agresseurs, ici, rien ne laisse penser que ce fut vraiment le cas. Elle revendique simplement le droit de ne pas partager pour un enfant. Or ce droit existe déjà et est fortement présent dans l'esprit collectif. Seulement comprendre l'esprit de groupe et de partage des enfants, aussi maladroit puisse-t-il être, n'est pas à la portée de tout le monde semble-t-il. Les enfants avaient à mon avis seulement besoin d'être rassurés, aussi bien l'enfant en question que le groupe de six, sur ce qui pouvait les rassembler et jusqu'à quelles limites. Bien souvent de tels très jeunes enfants demandent à jouer avec d'autres, et à partager les jouets des autres, non par vénalité mais par esprit de groupe, ils sont insultés ici par la mesquinerie de ceux qui s'imaginent que dans une telle situation il faut avant tout protéger ses playmobils. L'amitié et la sociabilité sont alors secondaires. L'apologie de la misanthropie en l'illustrant avec de pauvres gamins voulant jouer eux aussi avec un camion et des figurines. Oui des agresseurs oui, des monstres même... (La preuve, ils sont allés voir Maman.) Que dis-je, une cohorte de diablotins sans foi ni loi armée de parents stupides. Qui y croit vraiment? Il suffisait simplement d'un peu plus d'empathie, ne serait-ce qu'en parole, et les autres parents n'auraient été aucunement contrariés.
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Puisque la réaction marque la confusion, plus simplement, répondre à des enfants: "Si mon fils veut pas, il veut pas, ne vous en déplaise." est une réaction impolie manquant de tact, surtout vis-à-vis de jeunes enfants. Bien d'autres réponses plus respectueuses sont possibles, quand-bien même le partage serait exclu.
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Plutôt que de se contenter de considérer dans ce désaccord que son fils était simplement dans son bon droit, elle aurait dû favoriser la conciliation entre ces enfants, soit en trouvant un compromis, soit en se faisant médiatrice équitable, ou en tout cas plus compréhensive, y compris donc en tenant compte de la légitimité des autres enfants de se permettre d'entrer en interaction avec son fils en ce lieu, de tenter le contact et le partage.
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Bien sûr mais d'après moi la réprobation des parents n'est probablement pas due à une supposée obligation inconditionnelle de partager, mais plutôt au manque de tact de la mère.
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L'attitude de l'enfant dans cette situation peut être compréhensible s'il souhaitait réserver ses jouets à son amie et avait peur d'avoir des difficultés à les récupérer à temps. C'est l'attitude de la mère qui est inappropriée vis-à-vis des autres enfants, en leur répondant que c'est lui qui décide. C'est une réponse grossière pour des enfants qui s'étonnent qu'un autre préfère rester seul que jouer avec eux. Elle ne leur permet pas de comprendre ni n'envisage de solution, elle réitère simplement le refus de son jeune fils.
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La plupart des jeunes enfants sont heureux de faire de nouvelles connaissances et de se lier d'amitié, ne serait-ce que pour 5 minutes. Le comportement inverse est davantage potentiellement inquiétant, sauf raison particulière. La mère prétendait avoir du mal à dire non et à fixer des limites, or estimer que le choix de son jeune enfant dans ce contexte est indiscutable, tend à le confirmer.
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Il n'est pas question de forcer l'enfant à jouer avec les autres mais de trouver un terrain d'entente entre des enfants partageant un terrain de jeux. L'erreur dans le comportement de la mère consiste à se cantonner à considérer que la décision de son fils est indiscutable, plutôt que de par exemple, soit expliquer la raison aux jeunes enfants, soit de discuter avec son fils pour qu'il exprime ses raisons lui-même, quitte à éventuellement le conseiller dans son choix, le rassurer, car parfois les peurs sociales des enfants sont irrationnelles. En clair, alors que des enfants viennent la solliciter au sujet de son fils, plutôt que d'intervenir pour que les enfants se comprennent entre eux, se réconcilient, elle balaie leur tentative d'approche d'un revers de main. C'est la raison pour laquelle la réaction des autres parents ne me surprend pas.
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Savoir partager peut parfois constituer un devoir dans le cadre des relations humaines, partager un repas, partager un livre en classe, partager les jouets dans la cour de récréation, ou lorsqu'un ami est invité, etc... La notion de partage ne relève pas systématiquement du choix. Et pour les jeunes enfants elle doit être cadrée et expliquée par les parents ou autres adultes responsables.
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La façon dont la situation est expliquée le suppose. Puisqu'il s'agit d'une plainte exprimée par la mère concernant la réaction des autres parents, si l'attitude des autres enfants avait été vraiment incorrecte, elle n'aurait pas manqué de le préciser.
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Je travaille avec des enfants.
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Là il ne s'agit pas de chapardage d'après ce qui est dit. Mais quand-bien même, la réponse de la mère est inappropriée, impolie. Et personnellement il ne me semble pas que la société incite au partage à tout prix, au contraire elle invite couramment à la prudence, à protéger ses biens, y compris pour les enfants. Mais ici la réaction de la mère manque de pédagogie en faisant directement référence au droit dans un lieu où le partage et les jeux collectifs entre enfants sont de mise.
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Le parent de l'enfant, surtout si jeune, est censé surveiller ses affaires et intervenir si nécessaire... Ainsi que veiller à ce que ses interactions avec les autres enfants se passent bien, d'autant plus dans un lieu prévu pour qu'ils puissent jouer ensemble. Normalement lorsqu'un adulte côtoie des enfants il se doit de faire preuve d'assez de douceur avec l'ensemble des enfants, et pas uniquement avec celui qu'il accompagne.
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Parfois oui parfois non. La politesse demande de savoir s'adapter au contexte. Mais encore une fois, si les états d'âme des enfants ainsi rabroués sans ménagement n'ont pas d'importance, alors les états d'âme de cette femme face aux regards réprobateurs n'en ont pas non plus.