sirielle

En effet, le terme a plusieurs sens. A mon avis dans un couple bien souvent l'un et l'autre prennent plus ou moins le dessus alternativement. Dans une certaine mesure il faut alors savoir être bon joueur.

Pour ou contre le féminisme me paraît trop binaire comme raisonnement. Il y a à prendre et à jeter dans le féminisme. Mais le condamner radicalement lorsque l'on sait à quel point la condition féminine est difficile particulièrement dans certains pays est dangereux. Quant à être maîtresse, s'il est question d'adultère, tout mariage n'est pas mariage d'amour. Il existe de telles unions pour d'autres raisons. C'est l'une des différentes situations pouvant éventuellement justifier une liaison amoureuse en parallèle d'un mariage.

Tu es chanceux si les femmes de ton entourage sont assez aimables pour toi. Ce n'est pas toujours ainsi pour tout le monde. Quoi qu'il en soit l'intérêt vis-à-vis de quelqu'un ou quelque chose peut aussi être motivé par d'autres raisons que l'amour qu'on lui porte. On dit bien par exemple "Connais ton ennemi" Sun Tzu. Les femmes il y a les connaître un peu, les connaître beaucoup, connaître plus ou moins certaines d'entre elles... Les connaître n'est pas forcément tout connaître d'elles bien sûr, d'autant plus que chacune d'elle évolue avec le temps de son vivant. Connaître quelqu'un renvoie aussi à l'idée selon laquelle plus on en sait, plus on est conscient de l'ampleur de son ignorance (ignorance parfois louable).

Nourrir des préjugés n'est pas un problème en soi du moment qu'ils sont assez nuancés et correctement employés. Le tort est dans l'abus de préjugé.

Si tu véhicules l'idée que pleurer est féminin et non masculin dans l'absolu, c'est que tu joues de la naïveté. Mais j'ose dans ton cas supposer que tu n'adhères pas réellement aussi radicalement à ce stéréotype. Ou alors pleurer pour un homme serait "revendiquer sa féminité", amusant... Et monter une étagère pour une femme serait alors "revendiquer sa virilité"... J'espère pour toi que tu plaisantes. Quoi qu'il en soit j'aime être assez intolérante, j'ai le goût de l'autorité juste, et de la discipline qui en découle.

Je conçois la sexualité différemment. Pour moi une femme doit valoriser sa féminité et un homme sa virilité (et non l'inverse), quelles que soient leurs pratiques sexuelles. Là est leur épanouissement naturel. Sachant cependant que les clichés sexués peuvent pour certains être simplistes et non exclusivement propres au féminin ou au masculin même si des tendances possiblement temporaires peuvent faire illusion du contraire. D'autre part la fusion des corps est à mon sens une des concrétisations de la fusion des âmes, quand-bien même cette dernière serait infime.

Je suis pourtant fière d'être, entre autres, une femme. Et ne considère aucunement un homme comme de valeur supérieure ou inférieure à moi dans l'absolu. Quant à vouloir jouer dans la cour des hommes, en tant que femme je suis plus ou moins destinée à en fréquenter, mais c'est aussi parfois à mes dépens, donc je m'efforce de ne pas en abuser.

Ma pensée peut être trop complexe à tes yeux mais elle est destinée à un forum public, donc à un ensemble d'éventuels lecteurs même si elle est en réponse à ce que tu m'as écrit. Et je ne peux que peu la personnaliser aussi parce que je ne te connais que peu. Soit tu as des préjugés erronés sur ma personne et mon mode de pensée, soit lorsque tu emploies la seconde personne du pluriel tu cibles éventuellement d'autres personnes que moi.

La virilité culturelle est faite de clichés. La force musculaire ne sert pas qu'à se battre. Mais hommes et femmes sont naturellement censés être combatifs dans certaines circonstances. Or on choisit plus moins son orientation en fonction de ses capacités donc les hommes sont davantage enclins au combat physique que les femmes, mais surtout en conséquence de la condition maternelle de ces dernières. Quant à l'utilisation de la domination physique masculine des hommes sur les femmes, propre entre autres au machisme, elle n'enlève pas les formes de dominations féminines (y compris par rapport à des atouts et savoir-faire physiques, et pas uniquement psychiques) des femmes sur les hommes. L'intelligence se trouve alors dans la mesure. L'emploi modéré ou immodéré que l'on fait de sa supériorité dans un domaine ou un autre. Et bien évidemment la force musculaire se cultive ou non (comme bien d'autres aptitudes), le potentiel seul n'implique pas forcément son idéal développement. A mes yeux il est plus facile d'être intelligent que d'être idiot en définitive, ce qui contribue à nourrir raisonnablement le goût de l'effort. L'excès de facilité entraînant son lot de difficultés à assumer. Ainsi par exemple rater sa scolarité par négligence complique davantage la vie qu'elle ne la facilite. En guise d'illustration je soutiens donc l'idée selon laquelle "Le crime ne paie pas." Or le crime c'est bien souvent justement la "solution de facilité", ou autrement dit "la fin justifie les moyens". Seulement à employer des moyens trop immoraux, trop sacrificiels, on doit en assumer aussi les inconvénients, et pas uniquement les avantages. Concernant la théorie de l'évolution, une évolution optimalement profitable dépend de bien des paramètres, d'une sexualité assez riche et saine, etc... mais aussi parfois de sacrifices nécessaires. L'amour inconditionnel est seulement l'une des facettes de l'amour qui est un sentiment pluriel, représentant les sensations positives. N'avoir que des sentiments positifs, y compris inconsciemment, à l'égard de quelqu'un, nécessite sa perfection. Avoir des sentiments positifs invariables mêlés à des sentiments positifs conditionnels, ainsi qu'à des sentiments négatifs implique entre autres que l'on aime toujours naturellement les individus malgré leurs éventuels défauts. Seulement si les sentiments négatifs surpassent les positifs, l'amour inconditionnel est toujours là mais insuffisant à la valeur relationnelle.

L'intelligence est davantage dans l'optimisation des connaissances que dans leur accumulation hasardeuse. Aimer les liaisons amoureuses et "aimer les femmes" demandent de savoir faire la part des choses. Autrement c'est de la sursexualisation (potentiellement contreproductive). La virilité corporelle ne se réduit évidemment pas à donner un coup de poing, fort heureusement. Laisser entendre le contraire est sacrément culotté, même ironiquement. Bonne chance en tout cas.

Les tournesols

Ils font les adorateurs offusqués mais ils les bouffent à la pelle... L'art c'est l'expression, qu'est-ce que l'expression si elle est vide de sens? De la fausse sensibilité.

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