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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Il est courant de distinguer le corps de l'esprit, ou le physique du psychisme. J'en ai bien conscience, ainsi que de l'existence des pouvoirs liés à l'imaginaire et à la divination, utiles au réalisme et à la connaissance. Au-delà des croyances concernant seulement l'immatérialité, je souligne que le physique a justement naturellement pour objectif de servir le psychisme grâce aux facultés perceptives de ses sens ainsi qu'à ses aptitudes motrices, organiques et communicatives entre autres (donc relationnelles) et de contribuer à sa liberté, que les handicaps physiques peuvent en revanche restreindre. Je suggère par là que l'amour à l'égard du psychisme ne conduit pas forcément au mépris du physique, au contraire.
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Souhaiter quitter ses yeux et ses oreilles par espoir d'acquérir une vue et une ouïe illimitées me paraît contradictoire et déraisonnable. Les éclipses et le silence sont des limites aux qualités indéniables contribuant à la valeur de ces sens auxquels la modération est une alliée.
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Le temps est selon moi une mesure inactive.
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Les deux le peuvent. Je suis d'avis que ton scepticisme révèle probablement une souffrance importante.
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Il s'agissait d'une vérité objective dont la simplicité n'englobe pas toute la subjectivité de l'expérience corporelle. Elle n'est d'ailleurs qu'une infime part de ce que peut être sa vérité.
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Etrange, pour moi, les corps sont une matière extrêmement précieuse et riche, dont la sensibilité n'est vraiment lasse que lorsqu'elle est torturée à en perdre la raison et dont la conscience incite et conduit à l'honnêteté, à la sincérité, à l'amour et à la liberté.
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Pour compléter ma réponse j'ai l'impression que tu as jugé qu'en opposant les questions classiques représentatives socialement aux siennes l'auteure les dénigrait. Mais je crois plutôt qu'elle soulignait vouloir aller directement à d'autres informations personnelles d'ordre psychologique, ce qui l'intéressait elle, sans que cela signifie que celles-ci soient davantage dignes d'intérêt objectivement, de valeur supérieure ni qu'elles reflètent davantage qui l'on est, simplement qu'elle revendiquait cette originalité dans le cadre d'une ébauche communicative. Puisque la société nous réunit, il est courant de s'identifier à travers elle, sans que ce soit forcément discriminant, la psychologie étant un domaine plus personnel et privé, elle ne vient généralement qu'après. Mais il possible de concevoir que les questions sociales sont inutiles ou superflues dans certains contextes relationnels, pas dans tous en revanche.
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Je pense par exemple que les intérêts personnels que suscite ou motive une relation peuvent contribuer à sa justesse, ils lui sont même nécessaires. L'auteure s'intéresse dans ce texte à des aptitudes relevant de l'ambition, de l'amour-propre, de la résilience, du courage, de la révolte et de la fiabilité.
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Je répondais au départ seulement à ce que tu écrivais, pas au texte cité. Je crois que pour pouvoir aller au-delà de la superficialité d'une relation il faut d'abord savoir s'en contenter sans trop la dénigrer. Au sujet de ta perception, c'est peut-être que nous avons abordé le texte très différemment.
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Son questionnement ne s'intéresse qu'à une part de ce que nous sommes, elle le souligne bien. Et ce sont des questions pour la plupart auxquelles on peut répondre simplement par oui ou par non. Cela ressemble à un prêche d'église américaine cherchant à évoquer une souffrance banale mêlée d'espoir et de courage pour que ses lecteurs aient la sensation d'y avoir personnellement leurs places. Ou encore à une pub de coaching. Mais ses idées sont parfois niaises malgré leur poésie.
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Je trouve au contraire que son questionnement ne reflète pas ou peu la réalité des gens tels qu'ils sont généralement. Mais qu'elle veut surtout les connaître à travers des faiblesses et une médiocrité qu'elle imagine ou insinue sous une forme légèrement défiante.
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Je crois que la justesse relationnelle peut à la fois se trouver dans les apparences, la séduction, ce qu'elles représentent et dans ce que l'on en comprend en tenant compte des artifices utilisés et aussi de la discrétion. Ce que l'on décide d'exprimer, y compris à travers l'environnement, ou d'éclipser pour autrui dépend surtout de notre propre jugement et est à mon avis une part relationnelle essentielle reflétant d'autant plus ce que l'on est réellement. Inutile et ingrat pour une "relation juste" de violer sa propre intimité et sa vie privée ou celles d'autrui par avidité de vérité et curiosité intellectuelle, voire par paranoïa. En tout cas la sincérité relationnelle n'en dépend pas.
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Pourquoi croit-on toujours au Prince Charmant ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de Kira dans Amour et Séduction
J'ai lu et vu de nombreuses histoires de "Prince Charmant" dans mon enfance et ce que j'en ai retenu surtout c'est qu'il était possible de rencontrer et d'avoir une histoire avec un homme sympa et séduisant si on était soi-même aussi apte à lui plaire et qu'il pouvait être un allié important. Quant à la partie concernant la construction familiale, elle était à peine évoquée à la fin et n'était pas l'essentiel de l'histoire. Mais je n'ai jamais eu l'impression qu'il s'agissait de "l'homme idéal" ni qu'il permettait de se séparer de son père plus facilement. D'ailleurs je ne crois pas avoir déjà rencontré de femmes attendant réellement "l'homme idéal" pour pouvoir quitter leur père et accéder au bonheur "pour toujours". Mais j'imagine que la plupart des femmes s'accordent à penser qu'il y a une juste mesure entre attendre l'homme idéal et coucher avec "le premier venu". -
Chacun pour sa gueule... Pas surprenant finalement...
sirielle a répondu à un(e) sujet de pep-psy dans Amour et Séduction
L'amitié dépend souvent de l'intérêt qu'elle peut avoir, dont parfois la gratitude, y compris pour soi-même. Et la fidélité en amitié comme ailleurs, hors domaines commercial et animalier, est une notion devenue ringarde et obsolète pour beaucoup. Le sacrifice qu'on peut faire en son honneur, si elle ne nous en rend pas bénéficiaire, la dessert plus qu'il ne la sert. Il vaut mieux donc être bon stratège pour pouvoir sûrement miser sur elle. -
Je n'ai pas omis de préciser que la société (naturellement parlant) a elle aussi des devoirs à l'égard des individus la composant, et j'ajoute logiquement, d'autant plus si elle doit s'amender des nuisances dont elle est responsable. Mais la société n'est certainement pas la seule responsable des suicides. Et quand bien même ce serait le cas, on peut la changer, mais on ne peut pas s'en passer vraiment. Elle est avant tout une chance, pas dans le sens de ce qu'elle est mais de ce qu'elle représente, un ensemble d'individus unis pour une justice commune, quels que soient les défauts ayant pu se développer en son sein et dont j'ai bien conscience. Aucune faute n'en justifie vraiment une autre et tu te trompes lourdement si tu imagines à travers mes écrits que la société française par exemple est à mes yeux parfaite ou même uniquement bénéfique car je la juge malgré sa nécessité très nocive, cependant je crois qu'elle suit des objectifs très constructifs et utiles. ("L'enfer est pavé de bonnes intentions".) Quoi qu'il en soit et quoi qu'on veuille, œuvrer justement pour soi-même est bénéfique à la société et l'inverse est vrai aussi. Et tu peux à peu près autant te passer d'elle, dans l'état dans lequel elle est, que tu peux te passer de l'air pollué que tu respires et qui te rend malade. Si cet air te fait mourir, un de ses rôles n'en reste pas moins de te faire vivre et tu peux lui en être reconnaissant. Chaque individu est relié aux autres qu'il le veuille ou non, et ensemble ils forment une autre unité, et cette unité possède elle aussi un instinct de survie même si certains de ses individus l'ont plus ou moins perdu. Cette unité a l'instinct de protéger chacun de ses membres si la situation le nécessite et ceux-ci peuvent lui en être reconnaissants. Plus ceux la composant ont l'instinct de survie, et plus celui de l'unité qu'ils forment est développé. Et ce, même si cette unité est malade, et qu'en conséquence elle infecte un peu chacun de ceux la composant, peux les mettre en danger et parfois les tuer. Pour répondre brièvement à ta vaste et vague question concernant l'enfance malheureuse nombreux sont les êtres vivants pouvant apporter gratuitement ou pas réconfort et tendresse si l'occasion leur en est donnée, (la société n'a pas qu'un seul visage, elle en a beaucoup), et chacun d'eux peuvent aussi trouver cela partiellement au moins en eux-mêmes. Au sujet d'une planète inhospitalière et délétère, pour faire simple il y a deux solutions possibles, tenter d'améliorer la situation sur place et trouver si possible un autre lieu de vie.
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Pour préciser ma pensée suite à ta modification, s'appartenir ne dispense pas de la justice que l'on doit aux autres et à soi-même. S'il y a ce sujet un sacrifice à faire, c'est celui de ce pouvant nuire à celle-ci. Posséder ne signifie pas priver de liberté, mais simplement avoir (seulement un peu parfois) à soi, ce qui n'est pas une atteinte à la liberté s'il n'y a pas d'abus.
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Hors Sujet
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Je me souviens de ce que je t'ai reproché, je l'assume et considère que c'était justifié. J'assume aussi ce que j'ai écrit ici, que je pense correctement exprimé.
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A quel sujet en ai-je abusé? Si tu ne comprends pas ce que j'ai exprimé, sois plus précise. Car il ne s'agissait pas dans ma critique à ton égard, d'interdire l'emploi du nous et du on mais de pouvoir définir clairement ce qu'ils désignent quand on les emploie. Donc me mimer dans cet autre contexte semble injustifié.
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Selon le contexte, soi-même, l'humanité, les êtres vivants.
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Une possession peut avoir plusieurs propriétaires. Ces propriétaires n'ont pas forcément pour autant "tous" les droits sur celle-ci, ni même tous les mêmes droits, mais ils en ont certains. Si une entreprise emploie quelqu'un, celui-ci lui appartient un peu par le contrat qui les lie. Elle peut lui demander des comptes à ce sujet mais il conserve quand même ses droits, cependant il peut ne pas avoir celui de décider de cesser le travail sans prévenir par exemple. Mais il a beau appartenir à cette entreprise en étant son employé, il ne s'en appartient pas moins. Il peut quitter l'entreprise sous certaines conditions mais il ne peut pas quitter la collectivité à laquelle il appartient dès la naissance. Celle-ci a des règles selon lesquelles en aucun cas on ne doit faire abstraction totale des inconvénients qu'elle pourrait subir par notre comportement pour que la place de chacun puisse être respectée et grâce à la conscience des conséquences possibles de nos actes et réciproquement. On doit donc lorsqu'on prend une décision, même pour soi-même, tenir compte des conséquences que cela pourrait avoir sur les autres pour assumer pleinement ses responsabilités à l'égard de nous-même et de la collectivité. Et d'autres peuvent aussi devoir décider pour nous et notre avenir dans un certain cadre (comme notre employeur par exemple) en devant là aussi en assumer les responsabilités sur nous-même (et l'entreprise par exemple) entre autres.
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Il faut savoir que les possessions peuvent avoir des droits et les possesseurs des devoirs. Posséder entraîne une responsabilité sur ce que l'on possède, mais en aucun cas, cela ne dispense de justice. Bien que nous nous appartenons, nous appartenons aussi à la société, qui est elle aussi partiellement responsable de nous.
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Je ne crois pas que la mort soit un but, ni même qu'elle soit inéluctable, car il est possible de sauver des vies, ça peut même être un devoir. La mortalité ne contredit pas la vie, elle lui donne des limites. Comme la fin d'un livre ou sa possible fin ne sont pas le contraire d'un livre. Et pourtant ce même livre peut avoir du sens et de la valeur, être sacré. On peut concevoir la vie éternelle en ayant conscience quand même de la mortalité, comme pour tous les idéaux, elle ne dépend pas que de la volonté mais pourtant elle existe, au moins dans l'imaginaire. Et cet imaginaire pourrait d'ailleurs concevoir une vie à la fois éternelle et mortelle. L'éternité étant différente de l'immortalité. La dégénérescence et le dépérissement n'entraînent pas forcément plus de souffrance que de plaisir, bien qu'ils causent de la souffrance. Et ils ne sont pas toujours eux non plus inéluctables. Comme je l'avais déjà écrit, un suicide ne concerne pas que le suicidaire, il concerne aussi la société dont il fait partie, puisqu'en se suicidant il suicide une part de cette même société. Mais je pense aussi que le suicide n'est pas toujours vraiment un choix, on peut y être plus ou moins contraint par le contexte, sans que ce soit pour autant une bonne chose.
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La mortalité ne rend pas la vie absurde, au contraire, elle est elle-même sensée. Elle représente la limite du supportable pour un corps, au-delà de cette limite la vie de celui-ci ne vaut plus la peine d'être vécue, car il n'en est plus capable physiquement. Serait il moins absurde de vouloir continuer à utiliser comme tel un ordinateur en miettes? Ces miettes là justement peuvent toujours trouver un rôle acceptable même s'il est différent. Il existe quand même de nombreuses façons d'agir pour la sécurité et la santé de chacun. Mais l'instinct de survie a lui aussi des limites, le suicide le prouve d'ailleurs, car la mort a aussi du sens. Le suicide est une violence, quelles que soient ses motivations. Il serait peu ambitieux de s'en contenter idéalement, et même si certains y ont été acculé dans certains contextes, je ne crois pas qu'il faille pour autant s'y complaire. Défendre un suicidaire ou un suicidé est très différent de défendre le suicide. Comme défendre un accidenté (qu'il soit responsable ou pas de cet accident) est très différent de défendre l'accident, qu'il ait été évitable ou pas sur le moment. C'est défendre une personne, en tenant compte de ce pouvant expliquer ses choix (y compris si ceux-ci sont violents), ce à quoi elle a pu être acculée aussi, ou défendre la violence. Vous semblez penser qu'au cours d'une existence on souffre forcément plus qu'on est heureux. Or l'inverse est possible, et peut-être même courant. (En tous cas moi j'ai été dans l'ensemble bien plus heureuse que malheureuse.) Et à ce sujet aussi, il y a de nombreux moyens d'agir en ce sens.