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Tout ce qui a été posté par sirielle
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J'ai très souvent abordé ce sujet avec lui. Il n'est pas en couple mais souhaiterait que nous en reformions un ensemble. Ce qui a favorisé leurs comportements dans mon cas c'est ma vulnérabilité (souvent seule et sans moyen de défense ou peu).
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J'ai été justement en couple dernièrement avec un homme particulièrement jaloux. Et ma réaction au départ était de lui prouver par tous les moyens en ma possibilité qu'il n'avait pas de raison de l'être. Il portait d'ailleurs toutes sortes d'accusations calomnieuses à ce sujet, me harcelait et me séquestrait pour me faire avouer ce dont j'étais innocente, y compris par des maltraitances physiques, des menaces et la destruction du matériel. Cette situation dans laquelle j'étais prise au piège pour différentes raisons pendant un certain temps m'était effectivement insupportable, à en comprendre ce que l'expression "être poussé au suicide" peut signifier. Mais bien que je souhaitais que cette situation cesse au plus vite je ne lui ai jamais vraiment voulu de mal. Ce que je voulais surtout, c'est retrouver ma tranquillité. J'ai porté plainte plusieurs fois et nous nous sommes finalement séparés, et sommes à présent amis. Mais ce n'est pas le seul homme violent auquel j'ai été confrontée. Et il y a eu aussi dans mon entourage d'autres femmes victimes de violences conjugales dont une en est morte après avoir quitté son conjoint. Je connais donc aussi un peu le sujet de près subjectivement.
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Si notre conjoint nous déplait par ses agissements, on peut généralement le quitter ou, le cas échéant, avoir recours à la justice ou à la médiation mais on n'a généralement pas besoin de le brutaliser. La plupart du temps les violences conjugales s'apparentent à un comportement passionnel. Et elles servent souvent davantage à avoir sous son contrôle une personne à qui on tient et que l'on veut posséder et soumettre, qu'à exprimer un mépris. Mais effectivement, les circonstances atténuantes sont prises en compte par la justice. Et certains coupables de violences conjugales, voire même d'homicide, peuvent être acquittés s'il s'agit de légitime défense. Ou leur peine peut être amoindrie en fonction du contexte et de ce qu'ils étaient contraints à subir de la victime. Le problème des affaires de violences conjugales en justice résident souvent dans la difficultés à prouver les faits, sur le long terme entre autres, d'autant plus que la victime est souvent isolée socialement. Et les condamnations ne concernent souvent donc qu'une petite partie des faits, celle qui est prouvable.
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Les sanctions judiciaires concernant les violences conjugales incluent souvent un suivi psychologique temporaire. Et il existe des médiateurs familiaux et psychologues de couple entre autres. Mais pour qu'un coupable de telles violences aille de sa propre initiative consulter un psychiatre ou un psychologue, encore faut-il qu'il ait à la fois suffisamment de scrupules pour cela (Le conjoint maltraitant s'estime souvent abusivement en état de légitime défense ou d'autorité légitime.) mais aussi qu'il se juge incapable dans ce cas de se maîtriser sans aide psychique sociale, qu'il pense que cette méthode de self control peut être efficace (Car elle ne l'est pas systématiquement et il existe d'autres moyens de développer la maîtrise de soi.) et qu'il prenne le risque en avouant sa maltraitance socialement d'être sanctionné, voire même d'être interné et soumis à une camisole chimique. Et quand bien même les soins psychiques ont pu prouver souvent une certaine efficacité, c'est généralement dans de tels cas un travail sur le long terme. Nombreuses sont les personnes violentes ayant reçu des soins psychiatriques ou psychologiques et n'étant pas pour autant devenues vraiment inoffensives même si ces soins ont pu leur être utiles.
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Je pense que l'opinion publique devrait cesser de considérer aussi systématiquement la fin d'une liaison amoureuse comme un échec, une cause de traumatisme, un abandon ou une faiblesse relationnelle. C'est plutôt ce qui l'accompagne, par son dénigrement entre autres, qui peut l'être à mon avis, quel que soit ce qui a conduit à cette situation, qui peut n'être pas lié aux défauts de l'un ou de l'autre mais seulement à la relation qui les lie. Ainsi que le logement commun comme une étape essentielle à toute liaison importante. Et ce, même s'il y a des enfants. La plupart des gens connaissent naturellement au cours de leur existence plusieurs liaisons (ne serait-ce parfois que fantasmatiquement) sans que ce soit immoral dans l'absolu. L'importance des durées de ces liaisons ou le classicisme de leurs conditions de proximité n'est pas forcément l'essentiel pour juger de la qualité relationnelle bien que ceux qui sont en couple devraient l'être autant qu'ils le souhaitent et le peuvent communément. La possessivité abusive est une des causes principales de la violence conjugale. Ainsi que les organisations financières et matérielles de couple ou ex-couple favorisant certaines dépendances superflues au conjoint ou ex-conjoint. source statistiques françaises
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Vous contredisez mon avis au sujet du titre. Il s'agit d'un détail que j'ai remarqué moi aussi dès la première lecture, c'est une question de cohérence littéraire, mais ça explique à mon avis les causes de la polémique de départ que l'auteur aurait pu éviter. Je considère que le titre ne correspond pas vraiment à l'ensemble de l'article même s'il y est un peu question de viol. Mais effectivement il est quand même facile de comprendre les raisons de ce choix, qui, comme vous pouvez le constater a des inconvénients. Quant au tabou, je pense que cela fait allusion aussi au classique et fréquent silence des victimes faisant de ce sujet un problème peu connu, le personnel naviguant réagissant selon ses possibilités, en changeant de place les personnes, en tentant de rassurer les victimes sans créer d'effet de panique chez les autres passagers et en prévenant le pilote et les autorités si ils le jugent nécessaire. Il est quand même formé à réagir aux comportements agressifs bien que pas spécifiquement en effet aux agressions sexuelles, ce qui pourrait s'avérer pourtant utile.
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En tout cas on peut se faire une petite idée ici duquel aura probablement le plus de succès entre celui de Valérie Damidot et celui de Flavie Flament.
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Je me suis fait mon avis sur les différents commentaires et à vrai dire je ne suis pas étonnée de ce problème dans les avions car c'est un problème fréquent dans de nombreux contextes incluant tous les transports en commun entre autres à la différence qu'ici les victimes ont généralement pris une substance alourdissant leur sommeil ou favorisant leur absence de réaction. Je suppose donc que la plupart des gens connaissent plus ou moins le sujet et savent que les agressions sexuelles sont répréhensibles, même ceux qui les relativisent. Quant aux poursuites judiciaires sociales, malheureusement en l'absence de preuves suffisantes elles sont compliquées quel que soit le délit ou crime, pas seulement quand il s'agit d'agressions sexuelles. Et comme c'est évoqué la législation est différente selon les pays. En tous cas je pense que cet article peut au moins avoir un rôle préventif.
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Apparemment vous me répondez sans avoir vraiment lu ce que j'ai écrit. Je ne minimise absolument pas les faits, vous déformez mes propos. Au contraire je considère que toutes formes d'agressions sexuelles doivent être prises en compte, y compris celles qui sont évoquées dans les témoignages de l'article, et pas seulement les viols, bien qu'ils doivent aussi être pris en considération (cependant ils sont peu évoqués dans l'article). Je vous rappelle à ce sujet, comme je l'avais précisé auparavant, qu'une agression sexuelle n'est d'ailleurs pas forcément moins grave qu'un viol, qui est lui-même une agression sexuelle. L'intérêt de cet article est avant tout de dénoncer toutes les agressions sexuelles profitant du sommeil de la victime et du fait qu'elle soit très proche durant les vols de nuit comme les attouchements (pouvant aller jusqu'au viol mais pouvant aussi s'exprimer différemment) et le harcèlement. Car en dormant il n'est pas possible d'alerter qui que ce soit et certains prennent des somnifères ou tranquillisants.
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C'est votre conclusion qui n'engage que vous. Pour ma part j'ai traité prioritairement dans ce sujet le contenu de l'article, et seulement ensuite son titre, qui a lui aussi son intérêt. D'ailleurs malheureusement, prêtant à confusion il génère une polémique depuis le départ, révélatrice selon moi de l'importance que l'on veut bien parfois accorder aux agressions sexuelles par le raccourci très réducteur qu'il se permet pour attirer les lecteurs.
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Le titre si, puisqu'il résume le sujet aux viols en avion, alors que la quasi-totalité de l'article, incluant les témoignages, évoque des agressions sexuelles qui ne sont pas des viols. Et elles n'en sont pas pour autant sans importance. Le titre d'un article est censé cibler ce qu'il évoque en priorité.
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C'est clairement un jeu de mots à mon avis puisque l'article dénonce en grande majorité des agressions sexuelles qui ne sont pas des viols, il emploie d'ailleurs très souvent le terme "agression", ce qui explique en partie que généralement dans ces cas-là il n'y a pas ou peu de poursuites judiciaires faute de preuves suffisantes. Je pense qu'il est important pour un tel article de ne pas laisser insinuer que parmi les agressions sexuelles, seuls les viols sont vraiment dignes d'intérêt.
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Justement, c'est un peu prendre les lecteurs pour des imbéciles et faire un jeu de mots bancal sur un sujet sérieux, une erreur de la part du journaliste malgré l'intérêt de son article à mon avis, qui traitait avant tout de toutes sortes d'agressions sexuelles en avion.
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En même temps, un journaliste qui joue abusivement avec les mots "viol" et "vol" d'une manière racoleuse, ce n'est pas génial. Et ça peut être justement parce qu'on a conscience de la gravité de n'importe quelle agression sexuelle, qu'on ne ressent pas le besoin de les nommer uniquement "viols".
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L'essentiel du sujet consiste effectivement à dénoncer le risque d'agression sexuelle dans les avions. Mais s'il y a agression sexuelle il n'y a pas forcément tentative de viol, bien que ce soit possible aussi. Il est important à mon avis lorsqu'on écrit un tel article, et donc en tant que journaliste censé assurer la qualité de ses informations, de différencier le viol de toutes sortes d'agressions sexuelles (Bien que le viol ne soit pas forcément dans tous les cas d'agressions sexuelles ce qu'il y a de plus grave). Même si le journaliste souhaitait préciser clairement que les agressions pouvaient aller jusqu'au viol, il me semble qu'il aurait mieux fait effectivement d'utiliser les termes "agression sexuelle" dans son titre pour mieux décrire l'ensemble de ce qu'il dénonçait, y compris à travers le témoignage servant d'illustration représentant une part importante de l'article, pour plus de cohérence avec le contenu total de celui-ci.
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La promiscuité avec des inconnus peut contribuer à ces abus malgré la fréquentation du lieu à cause des agissements profitant du sommeil des victimes. En clair il vaut mieux éviter les somnifères quand on voyage seul en avion et être averti pour favoriser les mesures de précautions envisageables. D'autant plus que de simples attouchements peuvent s'avérer difficilement prouvables. Des caméras de sécurité peuvent être une solution à ce sujet.
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Ecrire un livre représente généralement un travail considérable, dont on n'est jamais vraiment certain qu'il aura beaucoup de succès. Et comme il s'agit d'une autobiographie dans laquelle Valérie Damidot se présente en position de faiblesse alors que ses revenus dépendent de son succès, elle prend un risque pour la cause qu'elle défend. Les personnes victimes de violences conjugales, bien qu'elles inspirent souvent la pitié, sont fréquemment jugées abusivement comme des personnes faibles mentalement, naïves, soumises et facilement manipulables, (voire aussi ayant tendance à se victimiser sans réagir vraiment par elles-mêmes ou possiblement énervantes). En sachant que personne n'est obligé d'acheter ce livre, je trouve qu'il est honnête qu'elle puisse recevoir un peu d'argent par ceux qui l'achètent. Et je pense que, comme c'est encore grandement nécessaire, il peut peut-être contribuer à lutter contre de nombreux préjugés à la fois simplistes et courants à ce sujet.
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Les gens ne savent t'ils plus penser par eux mêmes ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de eclipsepartielle dans Quotidien
A mon avis les liens ou citations ne doivent pas remplacer l'opinion personnelle dans une discussion, même s'ils concordent avec elle, mais peuvent la compléter ou l'illustrer à titre d'information ou de référence. Je pense d'ailleurs que le fait qu'un auteur ait bonne réputation, soit considéré comme un intellectuel ou un spécialiste ne garantit pas la qualité ou totale qualité de ses écrits ou de ses idées. Et que dans un forum de discussions il faut faire concis dans la mesure du possible, y compris en tenant compte des citations. -
Il est normal d'être fou mais il faut être fou pour être normal
sirielle a répondu à un(e) sujet de Plumoo dans Philosophie
C'est discerner la raison à travers la folie et la vérité à travers le mensonge, orienter favorablement le contexte en le cadrant. -
Il est normal d'être fou mais il faut être fou pour être normal
sirielle a répondu à un(e) sujet de Plumoo dans Philosophie
Il ne s'agissait pas selon moi de faire semblant mais d'aptitude à s'adapter positivement au contexte. -
Il est normal d'être fou mais il faut être fou pour être normal
sirielle a répondu à un(e) sujet de Plumoo dans Philosophie
La subtilité consiste à mon sens à savoir s'adapter aux normes pour favoriser la cohésion et la conformité sans y sacrifier sa liberté ni sa personnalité. -
Il est normal d'être fou mais il faut être fou pour être normal
sirielle a répondu à un(e) sujet de Plumoo dans Philosophie
Pour ma part, c'est en découvrant l'utilité des normes que j'ai pu plus facilement m'éloigner des traditions et coutumes sociales superflues en sachant mieux les différencier. La raison est une faculté dans laquelle je m'épanouis. Pourtant, mon mode de vie peut sembler souvent différent de celui de la majorité, mais il ne s'écarte pas pour autant des aptitudes au social, au relationnel, au sens, à la logique et à la compréhension. Finalement, je pense que c'est en en connaissant clairement les limites qu'on découvre vraiment l'ampleur de la liberté sans la confondre avec le seul pouvoir, par la maîtrise de soi. -
On s'y croirait presque.
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Bonjour Lily.A je vous souhaite une bonne continuation sur ce forum. Je suppose que vous avez créé ce topic pour y être ré-accueillie uniquement par les personnes qui y apprécient votre présence. Cependant vous vous êtes ainsi livrée au jugement populaire en en étant intégralement le sujet. Bon courage.
