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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Je pense pour ma part qu'au contraire l'amour inconditionnel appartient à la nature humaine sans exception, mais qu'il n'est qu'une facette de celle-ci. C'est pourquoi il est possible à mon avis à la fois d'aimer inconditionnellement, de haïr, d'être indifférent et de n'apprécier qu'un peu une même personne car justement cette personne a de nombreuses facettes. Je crois aussi que l'amour inconditionnel peut être inconscient.
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L'exclusivité est un schéma naturel, au moins temporairement, mais il n'est pas le seul. Effectivement d'autres cas de figure peuvent être tout aussi naturels. C'est pourquoi j'ai évoqué l'excès et la rigidité de cette exclusivité dans la manière dont elle a pu parfois être cultivée, au détriment de schémas plus adaptés et moraux. Concernant la possession conjugale, elle est souvent associée à l'emprise, l'abus de pouvoir et elle aussi à l'excès. Modérément elle consiste davantage à des repères incluant parfois des responsabilités qu'à des droits supplémentaires sur l'autre. Bonne nuit chapati.
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Pas forcément à mon avis. Autant il peut y avoir du machisme dans un tel schéma, autant celui-ci n'en dépend pas. D'après moi les concepts naturels de possession et d'exclusivité sont empreints culturellement entre autres d'excès, de rigidité, et de tabou. C'est d'ailleurs ce qui explique certaines dérives conjugales dramatiques. D'autant plus que l'extrémisme entraîne souvent l'extrémisme opposé car les règles morales sont floues pour certains et caricaturées.
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La possession, c'est discutable. La possessivité et la jalousie sont à mes yeux des tares mais elles n'en restent pas moins parmi les causes principales des disputes de couples de longue durée et leurs violences conjugales bien qu'il y ait d'autres causes. Mais les couples classiques fidèles ne sont pas forcément jaloux et possessifs.
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Si les deux parties acceptent l'infidélité? La plupart des hommes ne veulent pas partager leur femme. Et inversement. Sauf les libertins.
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Je ne sais pas ce qui vous fait penser le contraire mais la jalousie reste une cause très classique des violences conjugales, même parfois des pires allant jusqu'à l'homicide. La rupture et la jalousie. La possessivité.
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Il existe des machos qui sont violents. Mais personnellement j'évoquais des hommes violents, que ce soit avec les hommes comme avec les femmes, qui n'ont pas particulièrement d'idéologie machiste mais qui n'hésitent pas à utiliser la violence si ça peut servir leurs intérêts à leurs yeux. Or les cibles principales de ces hommes sont souvent leurs liaisons puisqu'ils les côtoient de près, qu'ils ont des attentes à leur égard et que ce sont les cibles les plus vulnérables.
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Pour ma part je n'évoquais pas particulièrement le machisme mais seulement la violence égocentrique, sans réelle moralité si ce n'est des principes de façade, servant surtout de prétexte à l'égoïsme, pouvant exister aussi chez les femmes si le contexte le leur permet, ainsi qu'hors cadre conjugal.
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La violence par jalousie est plutôt dans les relations de longue durée pour s'assurer de posséder exclusivement son conjoint mais elle ne se cantonne pas dans ce cas à cette jalousie et celle-ci est liée quelque part aussi à la sexualité, qui est généralement une des motivations importante dans un couple.
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Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ils imposent des actes sexuels par la violence. Mais effectivement, ce sont des tyrans dans l'ensemble dans n'importe quel contexte, au moins privé, si ils estiment que c'est dans leur intérêt personnel.
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Pour leur sexualité le plus souvent.
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J'ai toujours pensé qu'un homme avait tout à fait le droit d'être intéressé par plusieurs femmes (et inversement) du moment qu'il l'assume et n'essaie pas de faire croire le contraire. Mais il me semble qu'un homme violent ne l'est généralement pas que par jalousie, c'est plus une question d'immoralité générale et égocentrique à mon avis, ceux que j'ai rencontrés ne l'étaient d'ailleurs pour la plupart pas par jalousie.
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Je pense que beaucoup d'hommes considèrent les femmes comme des produits de consommation à soumettre à leurs exigences, que ce soit par la séduction, l'argent ou la violence. Je suis effectivement sociable, ce qui m'a amenée à fréquenter toutes sortes de personnes, mais en revanche je suis plutôt solitaire et donc peu entourée de proches.
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J'ai très souvent abordé ce sujet avec lui. Il n'est pas en couple mais souhaiterait que nous en reformions un ensemble. Ce qui a favorisé leurs comportements dans mon cas c'est ma vulnérabilité (souvent seule et sans moyen de défense ou peu).
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J'ai été justement en couple dernièrement avec un homme particulièrement jaloux. Et ma réaction au départ était de lui prouver par tous les moyens en ma possibilité qu'il n'avait pas de raison de l'être. Il portait d'ailleurs toutes sortes d'accusations calomnieuses à ce sujet, me harcelait et me séquestrait pour me faire avouer ce dont j'étais innocente, y compris par des maltraitances physiques, des menaces et la destruction du matériel. Cette situation dans laquelle j'étais prise au piège pour différentes raisons pendant un certain temps m'était effectivement insupportable, à en comprendre ce que l'expression "être poussé au suicide" peut signifier. Mais bien que je souhaitais que cette situation cesse au plus vite je ne lui ai jamais vraiment voulu de mal. Ce que je voulais surtout, c'est retrouver ma tranquillité. J'ai porté plainte plusieurs fois et nous nous sommes finalement séparés, et sommes à présent amis. Mais ce n'est pas le seul homme violent auquel j'ai été confrontée. Et il y a eu aussi dans mon entourage d'autres femmes victimes de violences conjugales dont une en est morte après avoir quitté son conjoint. Je connais donc aussi un peu le sujet de près subjectivement.
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Si notre conjoint nous déplait par ses agissements, on peut généralement le quitter ou, le cas échéant, avoir recours à la justice ou à la médiation mais on n'a généralement pas besoin de le brutaliser. La plupart du temps les violences conjugales s'apparentent à un comportement passionnel. Et elles servent souvent davantage à avoir sous son contrôle une personne à qui on tient et que l'on veut posséder et soumettre, qu'à exprimer un mépris. Mais effectivement, les circonstances atténuantes sont prises en compte par la justice. Et certains coupables de violences conjugales, voire même d'homicide, peuvent être acquittés s'il s'agit de légitime défense. Ou leur peine peut être amoindrie en fonction du contexte et de ce qu'ils étaient contraints à subir de la victime. Le problème des affaires de violences conjugales en justice résident souvent dans la difficultés à prouver les faits, sur le long terme entre autres, d'autant plus que la victime est souvent isolée socialement. Et les condamnations ne concernent souvent donc qu'une petite partie des faits, celle qui est prouvable.
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Les sanctions judiciaires concernant les violences conjugales incluent souvent un suivi psychologique temporaire. Et il existe des médiateurs familiaux et psychologues de couple entre autres. Mais pour qu'un coupable de telles violences aille de sa propre initiative consulter un psychiatre ou un psychologue, encore faut-il qu'il ait à la fois suffisamment de scrupules pour cela (Le conjoint maltraitant s'estime souvent abusivement en état de légitime défense ou d'autorité légitime.) mais aussi qu'il se juge incapable dans ce cas de se maîtriser sans aide psychique sociale, qu'il pense que cette méthode de self control peut être efficace (Car elle ne l'est pas systématiquement et il existe d'autres moyens de développer la maîtrise de soi.) et qu'il prenne le risque en avouant sa maltraitance socialement d'être sanctionné, voire même d'être interné et soumis à une camisole chimique. Et quand bien même les soins psychiques ont pu prouver souvent une certaine efficacité, c'est généralement dans de tels cas un travail sur le long terme. Nombreuses sont les personnes violentes ayant reçu des soins psychiatriques ou psychologiques et n'étant pas pour autant devenues vraiment inoffensives même si ces soins ont pu leur être utiles.
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Je pense que l'opinion publique devrait cesser de considérer aussi systématiquement la fin d'une liaison amoureuse comme un échec, une cause de traumatisme, un abandon ou une faiblesse relationnelle. C'est plutôt ce qui l'accompagne, par son dénigrement entre autres, qui peut l'être à mon avis, quel que soit ce qui a conduit à cette situation, qui peut n'être pas lié aux défauts de l'un ou de l'autre mais seulement à la relation qui les lie. Ainsi que le logement commun comme une étape essentielle à toute liaison importante. Et ce, même s'il y a des enfants. La plupart des gens connaissent naturellement au cours de leur existence plusieurs liaisons (ne serait-ce parfois que fantasmatiquement) sans que ce soit immoral dans l'absolu. L'importance des durées de ces liaisons ou le classicisme de leurs conditions de proximité n'est pas forcément l'essentiel pour juger de la qualité relationnelle bien que ceux qui sont en couple devraient l'être autant qu'ils le souhaitent et le peuvent communément. La possessivité abusive est une des causes principales de la violence conjugale. Ainsi que les organisations financières et matérielles de couple ou ex-couple favorisant certaines dépendances superflues au conjoint ou ex-conjoint. source statistiques françaises
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Vous contredisez mon avis au sujet du titre. Il s'agit d'un détail que j'ai remarqué moi aussi dès la première lecture, c'est une question de cohérence littéraire, mais ça explique à mon avis les causes de la polémique de départ que l'auteur aurait pu éviter. Je considère que le titre ne correspond pas vraiment à l'ensemble de l'article même s'il y est un peu question de viol. Mais effectivement il est quand même facile de comprendre les raisons de ce choix, qui, comme vous pouvez le constater a des inconvénients. Quant au tabou, je pense que cela fait allusion aussi au classique et fréquent silence des victimes faisant de ce sujet un problème peu connu, le personnel naviguant réagissant selon ses possibilités, en changeant de place les personnes, en tentant de rassurer les victimes sans créer d'effet de panique chez les autres passagers et en prévenant le pilote et les autorités si ils le jugent nécessaire. Il est quand même formé à réagir aux comportements agressifs bien que pas spécifiquement en effet aux agressions sexuelles, ce qui pourrait s'avérer pourtant utile.
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En tout cas on peut se faire une petite idée ici duquel aura probablement le plus de succès entre celui de Valérie Damidot et celui de Flavie Flament.
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Je me suis fait mon avis sur les différents commentaires et à vrai dire je ne suis pas étonnée de ce problème dans les avions car c'est un problème fréquent dans de nombreux contextes incluant tous les transports en commun entre autres à la différence qu'ici les victimes ont généralement pris une substance alourdissant leur sommeil ou favorisant leur absence de réaction. Je suppose donc que la plupart des gens connaissent plus ou moins le sujet et savent que les agressions sexuelles sont répréhensibles, même ceux qui les relativisent. Quant aux poursuites judiciaires sociales, malheureusement en l'absence de preuves suffisantes elles sont compliquées quel que soit le délit ou crime, pas seulement quand il s'agit d'agressions sexuelles. Et comme c'est évoqué la législation est différente selon les pays. En tous cas je pense que cet article peut au moins avoir un rôle préventif.
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Apparemment vous me répondez sans avoir vraiment lu ce que j'ai écrit. Je ne minimise absolument pas les faits, vous déformez mes propos. Au contraire je considère que toutes formes d'agressions sexuelles doivent être prises en compte, y compris celles qui sont évoquées dans les témoignages de l'article, et pas seulement les viols, bien qu'ils doivent aussi être pris en considération (cependant ils sont peu évoqués dans l'article). Je vous rappelle à ce sujet, comme je l'avais précisé auparavant, qu'une agression sexuelle n'est d'ailleurs pas forcément moins grave qu'un viol, qui est lui-même une agression sexuelle. L'intérêt de cet article est avant tout de dénoncer toutes les agressions sexuelles profitant du sommeil de la victime et du fait qu'elle soit très proche durant les vols de nuit comme les attouchements (pouvant aller jusqu'au viol mais pouvant aussi s'exprimer différemment) et le harcèlement. Car en dormant il n'est pas possible d'alerter qui que ce soit et certains prennent des somnifères ou tranquillisants.
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C'est votre conclusion qui n'engage que vous. Pour ma part j'ai traité prioritairement dans ce sujet le contenu de l'article, et seulement ensuite son titre, qui a lui aussi son intérêt. D'ailleurs malheureusement, prêtant à confusion il génère une polémique depuis le départ, révélatrice selon moi de l'importance que l'on veut bien parfois accorder aux agressions sexuelles par le raccourci très réducteur qu'il se permet pour attirer les lecteurs.
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Le titre si, puisqu'il résume le sujet aux viols en avion, alors que la quasi-totalité de l'article, incluant les témoignages, évoque des agressions sexuelles qui ne sont pas des viols. Et elles n'en sont pas pour autant sans importance. Le titre d'un article est censé cibler ce qu'il évoque en priorité.