sirielle

Soit il est possible d'éviter le genre opposé pour que son conjoint fasse de même et qu'on en soit rassuré au point de vue rivalité, soit il est possible d'éviter le genre opposé parce que notre conjoint nous met la pression et qu'on veut éviter les ennuis. Et effectivement, si on l'évite pour ne pas être tenté, c'est que rien que l'idée nous tente, bien qu'on ne veuille pas y céder. Donc les couples sont fragiles dans ces 3 cas. S'il ne s'agit que d'éviter les dragueurs, ça peut se comprendre quand on n'est pas intéressé, mais c'est une autre histoire puisqu'il ne s'agit que de certaines personnes et qu'il n'est parfois possible de les éviter qu'au dernier moment, au cas par cas, sans avoir pu anticiper.

Il y a des milieux où certains se vantent d'avoir couché avec des personnes alors que ce n'est pas le cas et ça crée des problèmes. De là à éviter totalement le genre opposé, au bout du compte c'est encore beaucoup plus problématique. Mais il peut être utile d'être prévenu.

En ce qui me concerne, en couple, la question d'avoir confiance ou pas s'est rarement posée pour moi, seulement lors de situations particulières. Quand les couples sont basés avant tout sur une attirance réciproque possiblement temporaire et pas sur d'autres intérêts, ni sur un contrat qui les lie, même tacite, la franchise peut s'acquérir assez facilement.

(Pour ma part c'est aussi une façon d'expliquer pourquoi je n'en ai pas moi-même. Il ne risque pas ainsi de penser que c'est de la pingrerie mais connaît la véritable raison du refus même si c'est faire une réflexion sur le fait de fumer. Et puis c'est aussi simplement une façon de plaisanter sur la demande de faire une telle réflexion justement.)

Pour ma part je n'ai jamais eu affaire à des "donneurs de leçons" abusifs dans le cadre évoqué. Par contre au comportement de personnes méprisant le civisme, les règles communautaires ou ayant tout simplement un comportement critiquable socialement, extrêmement souvent, que ce soit concernant les véhicules, la politesse, la propreté, etc... Dans ce cas pour ma part je ne m'adresse pas forcément à eux, bien que ça me soit déjà arrivé comme je l'ai raconté au sujet des enfants par exemple ou si j'en ai l'occasion au cours de discussions. Et de faire une réflexion, poliment, et sans animosité, je peux aussi trouver que c'est parfois plus adapté effectivement que d'appeler un "agent ayant autorité" qui n'est généralement adapté que dans des cas particuliers et graves. Mais en sachant quand même que certaines personnes peuvent mal prendre les réflexions, qu'en plus ça prend du temps, et que donc il vaut mieux parfois être prudent et ne pas réagir simplement dans certains cas quand ce n'est pas grave pour éviter une altercation inutile, n'ayant pas l'effet escompté. Donc à mon avis c'est un peu aussi selon la sociabilité de la personne concernée.

Dans l'anecdote des cigarettes que j'ai évoquée, j'ai clairement précisé plusieurs fois que la réflexion (cordiale) s'adressait à des personnes m'ayant elles-mêmes abordées à ce sujet, en me demandant une cigarette. (Et qu'évidemment je n'avais pas moi-même de cigarettes pour la même raison)

Je n'ai jamais prétendu que j'étais le centre du monde. Et l'anecdote des cigarettes à laquelle vous vous référez fréquemment vient de moi et de mon attitude, que vous avez maintes fois critiquée, ainsi que ma remarque au sujet de la liberté d'expression. J'ai donc bien reçu votre opinion à ce sujet, et vous pouvez bien entendu vous exprimer aussi à d'autres propos, ne me concernant pas particulièrement, dans ce sujet.

Vous êtes inlassables... Au départ j'ai utilisé cette illustration bien qu'elle ne fasse pas l'unanimité car il s'agit bien selon moi d'une réflexion. Et m'arrêter pour me demander une cigarette revient à mon sens à me parler du tabac. Ce à quoi je me laisse la liberté de répondre en souriant "Je n'en ai pas mais tant mieux puisque fumer est mauvais pour la santé." par exemple. Que vous pensiez que personne n'a le droit de vous parler ainsi, c'est votre point de vue, auquel vous avez droit.

En réalité c'est vous qui vous êtes adressée à moi pour contester avec insistance mon point de vue. Mais nous nous rejoignons sur l'idée que chacun peut avoir une opinion différente de celle des autres sur le sujet.

Vous n'avez toujours pas compris, les rares personnes à qui j'ai fait cette réflexion se sont permises de m'aborder et de me parler du tabac de leur initiative. Elle m'ont tendu la perche, au risque ou dans l'espoir de recevoir une réponse, réponse que j'applique pour ma part à être respectueuse et cordiale, mais qui est la mienne avec mon propre ressenti, qu'elle soit ou non à votre goût.

Je l'ai marqué en rouge pour que vous remarquiez que contrairement à ce que vous semblez pensez, pour moi la liberté d'expression a des limites, entre autres celle de la modération. Et pour ce qui me concerne, les personnes qui me sont inconnues ont aussi droit à une certaine liberté d'expression vis-à-vis de moi, bien qu'elle puisse être différente de celle de mon entourage proche. Cela n'engage que moi et j'ai bien perçu l'opinion que vous m'avez exprimé avec insistance à ce sujet pour ce qui vous concerne.

Vous déformez mes propos, je n'ai jamais prétendu que vous étiez obligée d'écouter tout et tout-le monde. C'est bien pourquoi j'ai évoqué la modération et la tranquillité. Et si, un inconnu peut être aussi "l'entourage".

La liberté d'expression peut concerner aussi "les inconnus". "Notre entourage", c'est tous ceux qui nous entourent, pas seulement nos proches. Mais encore une fois cette liberté dépend de la qualité de l'expression et de sa modération.

Mais bien sûr la liberté consiste aussi à avoir droit à une certaine tranquillité, évidemment.

Je ne le fais pas systématiquement mais je comprends votre démarche. Une telle demande peut inciter logiquement à ça. C'est possiblement aussi une façon de jauger gentiment la personne qui nous aborde. Dernièrement c'est la réflexion que j'ai faite à un homme qui me suivait depuis un certain temps. Je me suis arrêtée, et il m'a demandé une cigarette. En lui répondant ainsi cela me permettait de le regarder en face avec aplomb.

C'est légitime pour vous, je le conçois. C'est votre vision de la liberté. Pour ce qui me concerne j'accepte d'écouter les inconnus jusqu'à certaines limites. Nous pouvons avoir des tolérances différentes concernant la liberté d'expression d'autrui vis-à-vis de nous-mêmes.

Si une personne refuse toutes réflexions, quelles que soient leurs qualités et modération, il s'agit bien d'une liberté d'expression qu'elle refuse.

C'est bien une des raisons pour lesquelles j'ai précisé que leur acceptation dépendait de la qualité des réflexions, de leur modération et de la liberté d'expression.

La réflexion, à la base, c'est l'action de réfléchir, et donc aussi de juger et de critiquer. Faire une réflexion c'est exprimer sa pensée, son avis. Donc l'acceptation des réflexions dépend de la qualité de celles-ci, de leur modération, mais aussi subjectivement, des limites que chacun donne à la liberté d'expression d'autrui et à la sienne.

Le plus important, c'est de se faire confiance sur l'essentiel, pour être suffisamment bien ensemble, à part ça, la confiance, comme la connaissance de l'autre évolue quotidiennement.

Avoir confiance en quelqu'un ou en soi-même, c'est se fier à ses qualités, ses facultés ou ses aptitudes à réussir. Il faut donc les connaître ou en avoir conscience mais ces aptitudes ne sont pas toutes innées, donc une part de confiance ne peut s'acquérir que par le mérite, y compris pour soi-même. Par exemple pour avoir confiance en soi au moment d'un examen il peut être nécessaire entre autres d'avoir suffisamment étudié. On ne peut quand même pas dans ce cas être tout à fait certain de réussir l'examen par avance, mais on peut avoir confiance dans sa connaissance du sujet essentielle à cette réussite. Il est donc possible d'avoir confiance en quelqu'un dans un domaine où il est doué sans avoir cette même confiance vis-à-vis de soi-même. Mais pour avoir confiance concernant les qualités innées propres à tous, il faut donc avoir aussi conscience des siennes, de ses qualités propres à la nature humaine, ou naturelles dans un sens plus large par exemple. Il est en conséquences possible de donner confiance à une personne en faisant confiance, et ainsi en lui faisant prendre conscience de qualités qu'elle n'avait pas particulièrement remarquées en elle-même ou chez d'autres. Mais aussi de développer la précision de sa confiance, en aiguisant sa conscience de ce sentiment et de ce qui le cause, ce qui peut éviter que la confiance ne dérive en naïveté ou en surestimation entre autres.

Les personnes s'étaient adressées à moi, je leur ai répondu en plaisantant sur le sujet. Je ne fais pas des réflexions à tous les fumeurs que je croise ni même à tous ceux qui me demandent une cigarette, seulement ceux qui semblent avenants à mon égard, qui semblent s'intéresser à moi. J'ai d'ailleurs été en couple avec des fumeurs sans pour autant les importuner à ce sujet.

Se valoriser avec une réflexion à contre-courant ... Je crois plutôt en ce qui me concerne qu'il s'agit d'oser être vrai avec quelqu'un avec tact. Par contre il est important dans ce cas de préserver le libre-arbitre, la vie privée et la tranquillité de chacun. Une fois une femme m'a dit au supermarché de placer mon sac différemment pour éviter les vols, tout en se confondant en excuses d'oser me donner son avis, pourtant j'ai trouvé sa remarque attentionnée, et je trouve dommage qu'il y ait un tel climat de peur entre les gens, bien que ce puisse être justifié.

Bien sûr, c'est pourquoi je pense que le problème n'est pas de faire des réflexions même quand on n'a pas vraiment l'autorité requise globalement, mais dans la teneur de ces réflexions au cas par cas.

@ fx " il y a 3 minutes, sirielle a dit : Je ne fais que parler de moi " Vous allez jusqu'à m'inventer des répliques? Pensez au sujet, ce serait amplement suffisant ici il me semble.