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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Il existe effectivement à mon avis des métiers honteux. Mais la véritable honte provient de la culpabilité donc les métiers honteux sont les métiers coupables. Chacun peut juger de la légitimité de chaque métier (ainsi que de ses particularités dans le détail) en fonction de son éthique. Et les métiers sont différemment jugés selon les pays. Donc il est logique que l'opinion sociale couramment répandue considère que tout métier légal est utile et justifié puisqu'ils sont autorisés en fonction de la morale politique et sociale. Cependant les différences des lois internationales dans ce domaine prouvent bien les contradictions au sein de cette morale. Et au-delà de ces contradictions évidentes les métiers légaux nationaux eux aussi peuvent avoir des éthiques contradictoires.
  2. La spiritualité s'acquiert pour une part aussi. Et il ne s'agissait pas pour moi de cantonner l'altruisme à la richesse (y compris spirituelle), mais d'évoquer aussi cette facette la qui n'est pas négligeable à mon avis. L'amour a de nombreuses manières de s'exprimer, il ne se cantonne pas forcément au ressenti spirituel, il peut aussi être dans les actes, encore faut-il le pouvoir. L'altruisme dépend de l'amour ressenti mais ce ressenti ne suffit pas pour être altruiste.
  3. Bien sûr qu'on répond à une part de nos besoins en donnant de soi aux autres. Mais on ne peut pas offrir ce qu'on n'a pas soi-même. Et ce, même spirituellement ou physiquement. C'est pourquoi j'ai précisé "suffisamment" car l'altruisme va plus loin que le simple fait de ressentir de l'amour pour les autres. Et, qu'on le veuille ou non, on n'a pas forcément le pouvoir de faire tout ce qu'on aimerait faire pour les autres, d'autant plus gratuitement. Or ce pouvoir peut se favoriser ou pas en fonction des choix qu'on fait pour soi-même et de ce qu'on reçoit des autres. Ce qui ne signifie pas qu'il faille se faire passer soi-même en priorité, mais que pour donner il faut le pouvoir, ce qui peut sembler facile dans certains cas, mais qui peut l'être beaucoup moins dans d'autres.
  4. En même temps l'altruisme ne dépend pas de la souffrance. Si l'amour revient à accepter alors cet acceptation doit être méritée et pas inconditionnelle. Et ce mérite peut partiellement s'obtenir par l'altruisme en contribuant à l'épanouissement environnemental et personnel. Mais au-delà d'aimer les autres, ce qui est naturel consciemment ou pas, il faut pouvoir leur être utile, et avoir pour ça suffisamment bien répondu à ses propres besoins.
  5. Généralement ceux qui sont trop influençables vis-à-vis de certains, sont en revanche trop fermés avec les personnes qu'ils n'idéalisent pas, peu capables donc d'un véritable altruisme faute d'humilité.
  6. Chacun interprète sa sensibilité différemment. Lorsque le raisonnement est contre-nature, il est faussé. Développer ou critiquer une idée ne venant pas de soi, c'est déjà donner de soi et d'autres idées en émergent. Cette réflexion m'évoque surtout la désinformation par excès d'influençabilité, le fait d'accepter une idée sans soi-même la juger suffisamment parce qu'elle viendrait d'un esprit reconnu brillant socialement ou idéalisé, et baser ensuite une réflexion sur parfois de mauvaises bases. La différence peut être importante entre réciter une idée comprise et exprimer son avis. Or la désinformation, comme toute autre pensée, peut beaucoup influencer le comportement, y compris donc l'altruisme.
  7. D'autant plus que l'altruisme revient entre autres à s'aimer suffisamment pour agir pour les autres même au risque d'être, ou tout en étant soi-même, confronté à une ingratitude blessante, ce qui nécessite une forte confiance en soi à long terme pour pouvoir persévérer dans ce sens, voire une éthique inébranlable.
  8. L'intellect est guidé par les émotions et les sentiments. La justice ou l'injustice guidant la morale ne font pas que se réfléchir, elles se ressentent autant qu'elles peuvent s'expliquer, sinon plus. L'altruisme est basé sur l'amour voué aux autres, qui lui-même est lié à l'amour-propre, car pour donner de soi par amour des autres il faut s'aimer soi.
  9. Selon moi la morale et l'intellect se basent entre autres sur l'affectif.
  10. A mon avis l'altruisme consiste surtout à considérer l'autre comme soi-même, à penser collectif, et à agir par amour pour les autres. Donc sans privilégier ses propres intérêts par rapport à ceux des autres dans l'absolu, ce qu'est l'égoïsme. Et ce, aussi objectivement.
  11. A mes yeux l'altruisme ne consiste pas à servir les autres en n'y ayant aucun intérêt, mais à servir les autres avant tout pour eux, et pas pour le bénéfice qu'on en retirera. Car évidemment logiquement, en étant utile aux autres, on l'est aussi quelque part indirectement à soi-même. Mais ce n'est pas ce qui motive principalement la démarche altruiste. Et agir avant tout pour soi n'est égoïste que si c'est au détriment de quelqu'un d'autre.
  12. Le rire n'est pas forcément un signe de joie. Il ne faut pas confondre rire et être content. Mais effectivement le tact implique parfois d'avoir de la retenue concernant l'expression des émotions. Par contre l'humour ne vise pas toujours quelqu'un en particulier. Et tes exemples n'évoquent pas vraiment l'humour, puisque l'humour est le fait de provoquer volontairement le rire. Mais si on rit, on peut aussi provoquer le rire en sachant ce qui peut le déclencher. Si quelqu'un cherche à provoquer les larmes par exemple, la tristesse, qui est une autre expression émotive, c'est généralement pour faire passer un message, et pas par sadisme.
  13. Je comprends, mais selon moi, ce que tu dénonces n'est pas véritablement l'humour, c'est plutôt l'humiliation. On peut à la fois avoir de l'humour et être attentionné. Et je pense que si tu ris de comportements grotesques par exemple, c'est que tu as de l'humour, l'humour est une forme de lucidité, mais pas une joie se complaisant dans le ridicule ou le mépris. Si on est humble on ne prend pas de haut ceux qui sont ridicules l'espace d'un instant, et on peut aussi rire de soi à l'occasion.
  14. Selon moi, l'important c'est surtout de comprendre le principe de l'humour, et donc d'être conscient du ridicule par exemple de certaines situations. Et je pense que chacun peut en avoir. Pas forcément pour autant un humour grand public, ni très fréquent, ni provoquant l'hilarité cependant. Je peux comprendre qu'on puisse déplorer certaines formes d'humour (mais l'humour ne dépend pas des déviances faites en son nom, comme les tentatives d'humiliations par exemple, qui d'ailleurs ne sont qu'illusoirement drôles quand elles le sont), et qu'on puisse, et même qu'on doive s'en passer souvent mais je crois quand même qu'il a une certaine valeur au point de vue de la liberté d'expression et de la lucidité entre autres dans le cadre du respect d'autrui et de soi-même.
  15. L'excès de conformisme face aux femmes ou autres favorise l'inhibition.
  16. A mes yeux, l'homme idéal, et donc les hommes que j'ai fréquentés le plus souvent, ressemblent un peu à ça. Ce qui représente pour moi un homme qui a du cœur et qui conserve ses valeurs morales face à l'adversité et au politiquement correct.
  17. A mon avis l'humour est important. Certes, quand il est de mauvais goût entre autres il ne prête pas forcément à rire, il peut aussi être insultant, grossier, idiot, affligeant, etc... Mais comme d'autres formes d'expression. Il existe bien des chansons insultantes, grossières, idiotes, ou simplement désagréables, je pense qu'il est quand même important d'être sensible à la musique pour ce qu'elle a de bien, modérément du moins, même si on ne chante pas ou ne joue pas d'instrument de musique soi-même, par comparaison avec l'humour.
  18. Les femmes ne sont pas attirées forcément par les mêmes hommes. Les mêmes défauts peuvent les rebuter, et les mêmes qualités leur plaire, mais au-delà de ces évidences, les personnalités doivent pouvoir correspondre. Ma sœur et moi par exemple sommes attirées chacune par des hommes très différents généralement, pourtant les uns ou les autres ne sont pas mieux ou moins bien dans l'absolu.
  19. Je ne vais pas sur les sites de rencontres, mais dans d'autres contextes donc, je pense être assez facilement abordable parce que je suis sociable, par contre je ne m'engage pas pour autant "facilement" dans une relation de couple.
  20. Etre un français moyen c'est avoir l'attitude de la majorité française. Donc effectivement par exemple prétendre que le français moyen est un beauf, un réactionnaire ou un raciste, revient à considérer que c'est l'état d'esprit français majoritaire parmi les personnes ayant la nationalité française (quelles que soient leurs origines). français moyen En même temps, ce n'est pas vraiment ce qui est écrit dans le Larousse, ce qui est écrit c'est que le beauf est un français moyen, et donc qu'il ressemble à la majorité des français, mais pas que le français moyen est forcément un beauf par contre.
  21. sirielle

    Je suis un vilain !

    Merci, j'espère que le forum sera à la hauteur de tes attentes si tu décides en fin de compte d'y consacrer de ton temps.
  22. sirielle

    Je suis un vilain !

    Bonne soirée Sviatoslav.
  23. Je n'ai jamais utilisé le terme "beauf" mais il m'a parfois fait rire au travers des humoristes qui en ont fait souvent un personnage un peu simplet et ringard. Mes beaux-frères ne lui ont jamais vraiment ressemblé donc pour moi le beauf est avant tout un personnage caricatural de fiction bien qu'il s'inspire de la réalité.
  24. A mon avis il ne s'agit pas de fliquer son conjoint par rapport au genre opposé mais seulement, par respect pour lui, de ne pas aller trop loin dans les confidences qu'on fait à son sujet entre autres qu'il les surveille ou pas. Pour illustrer, souvent quand un homme me drague, il me demande comment ça s'est passé avec mes ex ou avec l'homme avec qui je suis le cas échéant. Même si ces derniers ne me surveillent pas, je peux en parler, mais je vais essayer de ne pas trop rentrer dans les détails et je vais faire attention à ce que je dis d'eux par respect pour eux, et idem s'il me parle de sa femme ou de ses ex.
  25. C'est vrai mais ce n'est pas vraiment là où je voulais en venir. Pep-psy écrivait qu'il se faisait des confidences avec des femmes, et qu'il se demandait parfois si ça ne pourrait pas déranger sa copine. A partir du moment où il parle d'elle par exemple, je peux comprendre qu'il se demande si ça peut la déranger ou pas. Je peux me permettre dans certains cas de parler à un homme s'intéressant à moi d'un homme avec qui je suis ou avec qui j'ai été en couple, voire de sa femme à lui ou de son ex, mais je fais attention à ce que je dis par respect pour eux et leur vie privée par contre dans ce cas, j'essaie de ne pas déborder.
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