sirielle

C'est selon la valeur qu'on accorde au mariage, selon son déroulement, les raisons qui l'ont motivé, voire les raisons empêchant un éventuel divorce (ne serait-ce que temporairement). Par exemple l'immoralité qu'il y a à ne pas respecter un serment dépend du serment en question et de sa légitimité. (D'ailleurs la législation concernant les mariages diffèrent selon les pays et les cultures et est plus ou moins contraignante pour les époux. Et un même mariage peut être jugé moral ou immoral selon les différentes "sociétés", qu'il s'agisse de la société française ou autre. Or la morale est censée servir la justice, elle n'y a donc pas tout-à-fait rien à voir.) Si le serment a des failles, au moins pour un ou quelques cas en particulier, il pourrait être immoral également de s'y tenir, au moins totalement, même si on s'y est engagé. Et c'est également vrai pour les divorces, dont la moralité ou l'immoralité dépendent du contexte et des conséquences qu'ils impliqueraient. Moi qui ai eu une liaison avec un homme marié hier (entre autres), auriez vous préféré que je m'abstienne, et si oui pour quelle(s) raison(s)? Et quels en sont selon vous les dommages occasionnés dont je serais "complice"?

Déjà il y a une différence entre "montrer" ses émotions et "ne pas les dissimuler", ou les "exprimer" ou encore les "exacerber". Il n'est utile de les montrer à mon avis que si on veut les partager (ou au moins si on accepte de les partager). Donc c'est une question de stratégie de communication. Quoi qu'il en soit il me paraît important qu'on veuille ou non les partager de faire assez bonne figure, c'est-à-dire de tenir suffisamment compte des conséquences à dévoiler tel ou tel état d'âme et à qui, et d'adapter donc au mieux son attitude à son entourage (selon son propre choix car différentes stratégies peuvent convenir, bien que plus ou moins en fonction des cultures).

J'ai la conscience tranquille car je ne commets aucun délit pour ma part, aussi infime soit-il. Et au-delà des lois socialement admises la morale est propre à chacun. Quant à la légitimité du mariage de ces hommes, ce n'est pas à moi d'en juger. Merci, et bon courage à vous aussi.

C'est votre avis, merci de l'avoir partagé avec moi. Pour ma part j'ai plusieurs fois eu des liaisons avec des hommes mariés (de leurs propres initiatives), même encore très récemment. Et j'estime que leurs choix leur appartiennent à ce sujet. Chacun son libre arbitre. J'ai des liaisons avec les hommes qui me plaisent réciproquement, tout simplement. Quant à vous je vous souhaite que votre vie sentimentale soit à l'image de ce que vous aimez.

L'ironie peut aussi se passer de prendre les gens de haut et gagner alors en subtilité. Mais effectivement, il me semble que vous n'aviez pas tout-à-fait compris ma réponse (un peu ambigüe) à propos des "séducteurs". C'est pourquoi il y a eu un léger quiproquo. Quand j'ai précisé ne pas être une séductrice, ça ne signifiait pas que j'étais exigeante, mais qu'il n'est pas dans mon tempérament de draguer les hommes. J'essaie d'être une femme bien pour celui avec qui je suis bien sûr, mais ce n'est pas ce que j'appellerais être une séductrice, plutôt être attentionnée vis-à-vis de ceux que je côtoie. Les mariages ont différentes raisons d'être, qui n'ont parfois pas grand chose à voir avec les sentiments amoureux ou la sexualité. Et il existe aussi des personnes à la fois mariées et libertines. Dans de nombreux cas de figure il est possible qu'aucun des deux ne souffre de l'adultère au bout du compte. En tout cas il est important d'être assez autonome, et de ne pas obliger qui que ce soit, même pas par chantage affectif évidemment, à avoir une liaison avec soi ou qu'avec soi. Si quelqu'un n'a une liaison qu'avec soi, marié ou pas, ça doit être avant tout parce qu'il le veut bien. Le devoir conjugal n'a rien à y changer à mon avis. C'est pourquoi pour ma part je n'attends pas de l'homme avec qui je suis qu'il soit fidèle, il l'est s'il le veut simplement. Et par rapport à la transparence j'évoquais plutôt la surpossessivité liberticide. Vous avez probablement déjà entendu parler de ces couples où la possessivité peut devenir violente. La violence conjugale reste malheureusement relativement courante. Et si une personne, malgré les menaces dont elle est la cible par exemple, en arrive à fréquenter quelqu'un d'autre bien qu'elle n'ait pas eu la possibilité de rompre, elle pourrait courir un risque considérable à se confier à son(sa) conjoint(e). (D'ailleurs dans certains cas il peut aussi être dangereux de s'afficher (même sans le vouloir) avec une nouvelle liaison devant son ex.) La confiance se mérite, et on n'a pas à avoir l'obligation de se mettre en danger par soucis de rendre des compte à quelqu'un de potentiellement dangereux, même si on a une liaison avec lui. D'autant plus quand on a rien promis, mais pas seulement. Toute vérité n'est pas bonne à dire, et ce, même par honnêteté. (Et pour parer aux éventuels baratineurs, il vaut mieux ne croire tout-à-fait que ce dont on a la preuve.)

Bonjour Promethee_Hades, réciproquement. Oui cet homme n'était pas toujours très sympathique et m'inquiétait un peu bien que la somme proposée était importante. L'homme avec qui j'étais, lorsqu'ils se sont rencontrés sans le vouloir, l'a finalement fait renoncer à insister davantage.

Totalement rigide selon vous en plus de quoi encore? A quelle décapitation potentielle faites-vous allusion, et pour quelle raison? La "créativité" doit elle aussi avoir ses limites, cf le règlement, et ceci pour favoriser une bonne ambiance. Et ainsi chacun "crée" décemment. On peut être fidèle sans être exigeant, et infidèle en étant exigeant ou inversement, qu'on soit ou non un séducteur. Et être trop exigeant n'est pas mieux ni plus valorisant que ne pas l'être assez dans l'absolu. Au final l'essentiel à mes yeux n'est ni d'avoir le moins ni le plus d'amants possible mais d'avoir une ou des relations de qualité. Bien sûr qu'on peut être "pinko" si vous le souhaitez, merci d'y avoir pensé. (J'ajoute au passage pour ceux pour qui la transparence par rapport à l'infidélité est un devoir en couple que certaines possessivités outrancières empiètent sur la liberté individuelle ainsi que sur le droit de rompre, ne serait-ce que temporairement, et qu'un aveu d'infidélité peut dans certains cas représenter un risque de représailles réellement inacceptables.)

Vous m'avez qualifiée de "séductrice dans l'âme", "amoureuse de l'amour", non "romantique", mots pour mots. J'ai rectifié seulement à ce sujet et sans plus car vous vous êtes trompée sur qui je suis et j'ai argumenté concisément pour vous l'expliquer poliment et sans animosité. Pour ma part je ne me permettrais pas de juger votre vie amoureuse ni vos sentiments sans savoir, même si vous vous êtes un peu exprimée sur le sujet, car je tiens à respecter ceux à qui je m'adresse ici même s'ils ont un point de vue différent du mien. Quant à votre histoire de poney, de samu social et de spa, sachez que le trollage est interdit ici. Veuillez donc je vous prie cesser vos attaques personnelles. Ce n'est pas bien grave quoi qu'il en soit, pas de soucis. Mais à présent si vous voulez m'écrire, préférez s'il vous plaît vous en tenir au sujet.

Peu m'importe d'être jugée romantique ou non, ce n'est pas forcément flatteur à mon sens. Si je crois l'être c'est que je suis très à l'écoute de mon cœur et de mes sentiments pour mes liaisons quoi que vous puissiez en penser. Et c'est entre autres ce qui peut être jugé romantique en tout cas pour beaucoup de gens.

Je ne suis ni une séductrice tel qu'on l'entend habituellement, dans le sens où je me contente d'accepter ou non les avances qu'on me fait, ni une amoureuse de l'amour. Juste une femme avec ses propres sentiments amoureux, que vous ne connaissez pas assez pour pouvoir les juger romantiques ou non.

Rien ne vous y oblige. L'essentiel du débat à mes yeux n'est pas dans l'importance des affinités ou inimitiés entre les uns et les autres. Tout le monde n'est pas totalement fait pour n'importe qui, c'est ainsi. Que moi je puisse trouver des qualités à l'infidélité (et non pas à toute infidélité quelle qu'elle soit) n'engage que moi et pas toutes les femmes, dont celles que vous pourriez fréquenter. D'autres hommes apprécient et ont apprécié mon point de vue, voire me l'ont en partie inspiré. Or ce n'est pas à vous de juger si j'ai bien fait de coucher ou non avec tel ou tel homme, ni de la valeur de mes sentiments pour eux, car vous n'en savez pas assez pour ça. Et ma moralité propre ne m'empêche pas d'accorder de la valeur à l'honnêteté en couple et à la modération sexuelle. Pour ma part je ne condamne pas non plus radicalement la fidélité du moment qu'elle aussi reste modérée. Car être fidèle à des valeurs morales respectueuses des autres et de soi-même vaut mieux qu'être fidèle à quelqu'un à n'importe quel prix.

Je connais des personnes dont l'attachement est très solide et pour qui une rupture est inenvisageable, quelles que soient les circonstances. De plus avoir acquis quelqu'un peut signifier aussi l'avoir (eu) pour soi au moment passé ou présent, quoi que l'avenir réserve. (Vous écrivez vous-même "rester sur ses acquis"). Et ce n'est pas toujours qu'un avantage car il peut être extrêmement compliqué de se séparer de ces personnes si on le souhaite. Quant à moi, je crois de toute façon que le désir et l'amour se provoquent, volontairement ou non, et qu'ils ont des causes cultivables. J'aime moi aussi être agréable même à ceux qui ne me le sont pas ainsi que pour ceux avec qui notre relation est déjà solide. Et quand j'écris "aimer" pour une liaison, il s'agit de sentiments amoureux et pas seulement amicaux. Effectivement, j'ai été bercée par le romantisme et la poésie tout au long de mon enfance et de mon adolescence, et plus particulièrement par Pierre de Ronsard, Gérard de Nerval, Louis Aragon, et Andrée Chedid dont les écrits ont beaucoup contribué à mon éducation et à ma vision de l'amour.

En effet, "sans-papier" signifie seulement ici en situation irrégulière, sans titre de séjour donc.

Oui et non mais effectivement je ne sais pas précisément quelle était sa situation et elle était peut-être très différente de celle de l'homme avec qui vous vivez. https://www.jurifiable.com/conseil-juridique/droit-des-etrangers/mariage-avec-un-sans-papier

On m'a proposé un mariage blanc contre rémunération incluant la vie commune au moins momentanée mais j'ai refusé.

Cette comparaison servait simplement à expliquer qu'on peut aimer plusieurs personnes à la fois sans que l'une d'elle ne nous ait déçu(e) ni ne soit "insuffisamment séduisante". La comparaison s'arrêtait là. Mais pouvoir être séduit par plusieurs personnes, ne veut pas forcément dire par n'importe qui, ni dans n'importe quel contexte bien sûr, loin de là.

Parfois quand-même quelqu'un est acquis, même si l'avenir peut être plus ou moins incertain. Mais qu'il le soit ou non s'efforcer d'être agréable compte quand même évidemment. Quoi qu'il en soit, il est possible d'être infidèle même en étant vraiment bien dans son couple. Simplement parce que nombreux sont ceux ayant des liaisons en fonction de leurs différents coups de cœur, sans que leurs autres liaisons y aient quoi que ce soit à voir. Par exemple si on alterne deux livres à la fois, ça peut être parce que les deux nous intéressent au même moment et ont leurs propres qualités, et pas parce qu'on ne les aime pas beaucoup, ni par déception. (Tout en pouvant aussi éventuellement ne lire qu'un livre à la fois.) Et en réalité des liaisons peuvent durer longtemps comme ça aussi, l'essentiel étant effectivement l'attrait réciproque.

Il m'est arrivé de l'accepter parfois. Mais aussi de le refuser.

Normal, dans certains milieux oui, et dans d'autres non. Si ça peut vous rassurer, on n'est pas forcément obligé(e) d'accepter (ou alors il s'agit de criminalité et plus d'infidélité).

Certains hommes considèrent que s'ils apprécient une femme, ils doivent la partager avec certains de leurs amis par exemple.

Déjà, à mon sens il est possible par exemple de se mettre en couple pour une soirée simplement, ou de temps en temps occasionnellement. Ainsi que de se mettre en couple avec quelqu'un déjà en couple ou marié. Ensuite si quelqu'un nous plaît, il est possible d'avoir une liaison suivie avec lui, mais fréquenter aussi quelqu'un d'autre nous plaisant, et vivre aussi une liaison avec lui, suivie ou pas, etc... Et être amoureux(se) de plusieurs personnes, que ça dure ou pas. Et puis dans certains cas c'est la personne avec qui on est en couple qui nous demande de nous mettre aussi en couple avec un ou des autres. Donc ces autres relations sont alors liées au couple de base. Au final, mon principe à moi n'est pas d'avoir quelqu'un "comblant toutes mes attentes", mais d'écouter mon cœur.

Effectivement l'infidélité (et la fidélité) ont de multiples définitions, et d'autant plus en fonction des différentes sources qui en ont chacune leurs interprétations. Mais dans le langage courant elle représente souvent (entre autres) le fait de cumuler plusieurs relations de couple à la fois (qu'elles soient brèves ou de longues durées), d'être inconstant. Car le terme "infidèle" est fréquemment utilisé par extension même pour les couples non-mariés ou non engagés à l'exclusivité, et peut être considéré synonyme du terme "volage".

Cumuler plusieurs relations peut être très bien vécu de part et d'autre(s). Moi qui ai été en couple fidèle et en couple infidèle, j'estime qu'on ne s'en plaît pas forcément moins dans un cas comme dans l'autre. Et idem pour la droiture et le bien-être respectifs. Il peut être question simplement de souplesse relationnelle, car chaque relation est différente et nécessite donc des comportements qui lui sont adaptés spécifiquement.

Je déplore moi aussi les fautes d'orthographe sauf si elles sont favorables à une évolution positive de l'écriture. L'orthographe, l'étymologie et plus globalement la linguistique ont de la valeur à mes yeux. Ceux perdant une certaine crédibilité pour moi en cas de faute sont les professionnels de l'écriture avant tout dont je pourrais considérer le travail négligé. Pour les autres, je le tolère normalement plutôt facilement. Et je crois que tant mieux que ceux étant peu doués en orthographe puissent oser écrire quand même, d'autant plus qu'il n'y pas toujours le temps de vérifier l'orthographe ni de corriger. Il y a d'ailleurs dans mon entourage proche (par choix) un adulte ayant été scolarisé en France lors de son enfance ne sachant pourtant quasiment ni lire ni écrire et ce qu'il peut dire n'en a pas moins de valeur pour moi. Je crois qu'il y a de nombreuses façons de se cultiver et d'apprendre, et forcément lorsqu'on se consacre à l'une, on en ignore bien d'autres. Or chacun a ses domaines de prédilection.

On peut aimer une personne même en sachant peu d'elle, en étant sensible à son charme au premier regard par exemple. Personnellement il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir un coup de foudre, et il s'agissait d'un amour véritable ayant mené parfois à de longues relations de couple ainsi qu'à la vie commune, ou alors à des relations plus brèves. Concernant le désir et l'amour (dans le sens amoureux), il s'agissait de mon point de vue personnel, car je ne désire généralement pour ma part que quelqu'un que j'aime, dans le sens qui me plaît assez pour ça dans sa façon d'être (que ce soit en le connaissant beaucoup ou pas). Je sais cependant qu'il est possible d'avoir volontairement des relations sexuelles avec quelqu'un un peu à contre cœur, que ce soit avec quelqu'un qu'on connaît beaucoup ou pas, et c'est parmi ce qui me paraît contre-nature malgré les avantages que ça peut éventuellement impliquer. Et je crois aussi que le désir pour une même personne peut être encore présent après plusieurs années (ou pas). A mon sens la sexualité est à l'origine du sentiment amoureux (mais pas forcément inversement). En revanche pour ce qui concerne l'amitié, l'affection ou l'attachement ça peut être différent évidemment. Bien sûr je peux comprendre que vous ayez un point de vue différent du mien, d'autant plus que le désir et l'amour ont parfois des définitions plus ou moins subjectives.