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Tout ce qui a été posté par Loghan
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On ne parle pas de la démographie car il y a de ce point de vue un TABOU ! Il a une deux causes : - L'être humain ne l'est qu'à 0.01 % Essentiellement, c'est un animal qui veut, voire ne peut s'empêcher de se reproduire. Du fait de stratégies aussi bien sociales que physiologiques, il peut réduire un peu cette reproduction, mais beaucoup de revenus élevés ont une importante progéniture. Une meilleure répartition des ressources pourrait tout à fait relativiser la transition démographique déjà opérée dans les pays occidentaux. Mais il ne FAUT PAS en parler, car on est alors anti-humain, donc facho, nazi etc. (sous prétexte d'eugénisme, alors que ces régimes avaient pour vocation le natalisme). - La croissance s'opère essentiellement par trois moyens : innovation, compétition, démographie. La croissance démographique reste le meilleur apport de consommateur, le moins coûteux à court terme. Il n'y a aucune certitude sur le ralentissement de la croissance démographique. Ni sur la baisse de la population. Pour l'instant, au contraire, lorsque des journalistes ou politiques parlent de démographie, "bonne nouvelle" signifie hausse et "mauvaise nouvelle" signifie baisse (même relative). Je ne vois pas bien pourquoi ni comment cette idéologie changerait chez eux, et donc il s'agira d'augmenter les aides pour soutenir la démographie, pour soutenir la consommation et les retraites... Et ceci dans un découplage aveugle (mais calculé) entre empreinte humaine sur les ressources et niveau de population. La population pourrait croître jusqu'à 15 milliards vers 2080, surtout en réduisant "certaines" consommations, pour favoriser la consommation globale. Mais à quoi donc auront servi ces réductions en qualité si c'est pour les multiplier ? Duperie, cynisme, politique théâtrale... On comprend pourquoi les présidents sont avec des actrices, des chanteuses... (non, je plaisante)
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Je n'aime pas Soral mais il a parfois des analyses utiles, même si dans une formulation vulgaire et ampoulée. De toute façon, se passer des avis intéressants, de qui que ce soit, est dommageable, et montre une moindre capacité critique, distinctive. Je l'ai dit ailleurs, ce que craignent les partis de gouvernements, c'est plutôt l'échec du FN qui imposera une nouvelle donne... Car vers quoi se retourneront ses électeurs à nouveau déçus ? Tant qu'ils ont un espoir, illusoire, une catharsis jamais résolue, tout va bien, enfin si l'on peut dire. Mais si celle-ci disparaît ? Le PS, LR, etc. savent ce qu'ils ont avec le FN, mais après ? Outre leur effondrement, que surgira-t-il ? Enfin, sur le fond. Que des journaux, de grands médias d'informations, deviennent des organes de propagandes anti-FN, ou pro-PS ou Lr ou autre, est une dérive qui n'est pas complètement nouvelle mais qui parle aussi de la presse, dans deux registres : - sa collusion au pouvoir par ses filières de formations, ses réseaux, ses reproductions sociales - ses modèles économiques et justifications sociales à l'heure de l'hyper médiatisation et de l'information décentralisée, ouverte, multiforme. Beaucoup d'agitations et d'erreur, de glissement et de laisser aller, d'opportunisme et de marketing, de populisme, etc.
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On peut voter en étant handicapé mental, et même en état d’Alzheimer... Le vote ne représente donc aucunement une réelle expression. C'est un geste symbolique pour de nombreux français qui, lorsqu'on les interroge, de droite comme de gauche, veulent avant tout qu'on ne leur "prenne pas la tête", qu'on les laisse au sport, aux jeux video, aux émissions de télé réalité, peinard, et avec moins d'impôt mais plus d'allocations et de sécurité ! C'est bien ce qui disqualifie l'idée même de démocratie (pouvoir du peuple, et non pouvoir d'une élite par délégation du peuple). Seul le tirage au sort, l'obligation pour tout un chacun de s'informer, de participer, de se préparer à des fonctions fait d'un citoyen un citoyen. Ne pas voter, revient à refuser ce jeu de dupe, ce foutage de gueule, cette hypocrisie feignante du plus grand nombre. Et le vote blanc ne sert à rien puisque non pris en compte par les médias.
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Et c'est bien pourquoi il faut les laisser exercer le pouvoir, conformément au vote citoyen s'il tient à tester cette proposition. Il me semble que c'est même le seul moyen de voir se dégonfler cette baudruche. En revanche, tout de suite après se pose la vrai question qui n'est jamais posée : Quand le FN aura montré son impéritie, que restera-t-il à faire ? N'est-ce pas ce que craignent réellement les partis actuels de gouvernement ? Une montée nouvelle d'une ultra gauche ? peu probable du fait de la connotation négative du communisme et par extension de la gauche gauche pour une très large majorité, même si infondée sur le fond. Un avènement de l'écologie politique ? J'aimerais mais je ne suis pas naïf. Un replis communautaire ? régional ? Des révoltes, une révolution ? Un parti nouveau, réellement dangereux... ?
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Slanny a proposé un graphique. Et l'article de Wikipédia repose sur des articles scientifiques et rapports internationaux mentionnés. Quelles sont vos données ? Sur la pauvreté je vous suis, mais sur l'accès à l'éducation (on ne parle pas du contenu n'est-ce pas ?), là je suis plus septique. D'où tenez-vous ça ? Et pour quels pays ?
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A quoi sert ce genre de bon mot ? Vous devriez voyager aux états unis. Il n'y a pas tant d'armes que ça, et beaucoup plus de QI que vous ne vous y attendez visiblement Et le manque d'anticipation, un fléau, une sérénité, de l'intelligence ?
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S'il ne vous restent que cela... :D Montrer votre incapacité à comprendre, effectivement !
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Le blog d'une professeur émérite de philo de l'université Paris III, qui accueil les textes de nombreux chercheurs et enseignants... Au lieu de vous exciter, lisez, apprenez ! Mais le texte était trop long peut-être ? Désolé, je n'ai pas utilisé de wiki mais l'express, à votre différence... C'est votre culture de nénette visiblement qui s'étale !
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De très nombreux ouvrages sont discutés, et assez vivement chaque année en Histoire... Mais nous avons bien compris que vous n'en pouvez rien savoir ! Et ce que je vous tente de vous faire comprendre, justement, c'est que Le Goff lit bien le texte que vous avez posté par exemple pour ce qu'il est : un brûlot sans aucune matière, de l'idéologie, du torchon à jeter... Vous ne frisez pas le troll, mais vous manifestez clairement une simple méconnaissance d'un sujet et du milieu universitaire qui s'y rattache. Ubuesque ? Quand vous comparez une bousculade à des appels au meurtre de masse ? Fichtre, ce n'est plus le ridicule que vous ne craigniez pas, c'est la farce morbide...
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Elle est resté fidèle au nazisme sans se renier. Et si vous ne connaissez pas les relations entre nazisme et islam, nous ne pourrons pas beaucoup discuter. Vous en savez finalement trop peu... Hunke une référence universitaire ? Redites moi où vous avez fait votre histoire déjà ? Encore ? Décidément vous n'avez que vos pauvres marchands bousculés... Mais quelle horreur ce jésus, quel tueur en série, quel guerrier conquérant et sanglant !!! Puisque vous insistez sur le mot ânerie, j'insisterai sur votre ridicule ...
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"Franchement, vous vous fichez du monde !" Humm, ca commence bien ! "On sait très bien que les croisés (la troupe) se composaient aussi de brigands notoires qui partaient pour s'enrichir, pas besoin d'ordre pour piller, massacrer, violer, ça allait de soi dans toutes les armées de ces époques !" Les chevaliers de ces ordres n'accueillaient pas de criminels notoires, puisque recherchés, non. En revanche ils accueillaient parfois des hommes qui avaient un "passé", et en vertu du repentir, sur lequel ils étaient vigilant. Les chevaliers s'engageaient dans des vœux qui n'avaient rien à voir, effectivement, avec ceux que formulent les islamistes actuels. "Ce ne serait donc plus le cas aujourd'hui, j'ai 66 ans et la guerre, je n'ai connu que ça, heureusement j'y ai échappé !" En étant né en 49 donc... Je ne vois pas à quelle guerre, sur notre sol, vous auriez pu participer... Vous n'avez donc rien connu de ce point de vue, si ce n'est par les média... Je me passerai de vous expliquer la différence entre ces deux époques si elle ne vous sautent pas aux yeux ! "Toutes le religions parlent de paix et toutes font la guerre pour conquérir et asseoir leur pouvoirs despotiques, le message de "paix" c'est pour les cons ! Mais les religions ne parlent pas QUE de paix. Et la chrétienté a dévoyé, longtemps durant, son texte originel, en particulier sous le triste patronage de sa romanisation par Constantin. Pour l'Islam, le travail est à peu près inverse, d'où la difficulté alors même qu'il n'y a pas d'instances, d'autorités, indiscutables, ce qui peut-être un bien autant que se révéler un handicap comme dans le cadre actuel "Les écrits religieux ou ce que pensaient St-Bernard ou Luc, m’indiffère, ce qui compte ce sont les faits !" Ce sont aux textes que se fabriquent nombre de faits... "Sans les endoctrinements, les guerres, les terreurs, les massacres, les conquêtes, les dictatures; pas plus le christianisme que l'islam existeraient encore aujourd'hui ! Ce ne sont pas les beaux discours naïfs qui permettent de créer des empires religieux, mais bien l'épée !" Vous sous-estimez gravement le pouvoir des mots, de ce à quoi parfois se raccroche les gens. Mais vous pourrez toujours penser que je le surestime...
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Le grand historien Jacques Le Goff a été outré par les attaques contre Sylvain Gouguenheim et son livre Aristote au Mont-Saint-Michel (Seuil). S'il juge « intéressante mais discutable » la thèse de ce livre, qui minimise le rôle des Arabes dans la transmission du savoir grec, il déplore la « véhémence » des critiques - l'auteur a même été accusé de sympathies pour l'extrême droite - et relève que « peu des principaux médiévistes » ont signé la pétition anti-Gouguenheim. En témoignage de soutien, Jacques Le Goff envisage de consacrer l'un de ses prochains Lundis de l'Histoire, sur France Culture, à un autre ouvrage de Gouguenheim, Les Chevaliers Teutoniques (Tallandier). Et on voit le rapprochement assez lamentable et totalement idéologique qui consiste à vous condamner à travers certains lecteurs qui vous apprécient. Une méthode proprement et distinctement fasciste pour le coup, qui n'a rien à voir avec le contenu du travail puisqu'elle ne concerne même pas son auteur ! J'ajouterais un texte que je ne retrouvais pas tout de suite : http://philo.pourtous.free.fr/Articles/A.Perrin/medievisteetinquisiteurs.htm
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Sigrid Hunke... SurtoutAyant adopté les idées nazies, elle a travaillé pour l'Ahnenerbe avant de se faire connues pour son engagement nazie, qu'elle n'a jamais reniée. Son but avec l'islam n'était pas tant de le valoriser que de détruire le christianisme au profit du neopaganisme germanique, qui se cherchait pour cela des alliés dans des reconstructions indo-européennes parfois singulières, comme celle-ci. Elle est, heureusement, bien dépassée. Les évolutions techniques par exemple, n'ont aucun liens avec l'Islam, et la plupart des évolutions techniques occidentales n'en ont pas plus avec le christianisme ! Confondre religion et technique n'est pas opérant. Très valable, mais j'ai expliqué en quoi... Allez trouvez-moi une citation du NT qui appelle au meurtre ou à la guerre. Nous attendons... Et les historiens cités? des marchands du temple peut être? Des anneries ? L'insulte quand vous ne savez plus quoi dire ? J'attends votre lecture de l'histoire des ordres... Allez, au boulot plutôt que dans l'invective aussi creuse que gênée. Des problèmes de régression ? Je m'interroge sur la guerre sainte dont la terminologie de Bernard se juxtapose à celle de Djihad, alors même que son contradicteur, mais ami Pierre le vénérable avait justement fait traduire depuis peu le Coran pour l'étudier et le déconstruire par le débat plus que par les armes (une de leur opposition). Mais que connaissez-vous vraiment à l'Histoire en fait ? Vous mettez sur le même plan un appel au meurtre de masse et le fait de bousculer des marchands dans un temple ? Vous rendez-vous compte de l'énormité d'un tel rapprochement ?
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De ce type ? Autant que vous voulez ! Je vous renvoie à Aristote au mont Saint-Michel : Les racines grecques de l'Europe chrétienne de Sylvain Gouguenheim, que je suis sur beaucoup de point même si je le trouve parfois excessif, en réduisant trop l'apport de certains penseurs comme Averroès. Mais dont, justement, on voit bien comment l'islam l'a traité : exilé pour hérésie, ses ouvrages brûlés et interdits... Avicenne, un siècle avant avait été accusé lui d'incroyance et de blasphème. Et encore faudrait-il entrer de le détail des courants de l'Islam et de sa diffusion dans des cultures (en particulier les perses) qui continuaient leurs parcours intellectuels et culturels et ne le devaient pas à l'Islam, bien au contraire. D'autre part, il semble que le moyen âge passe encore chez certains pour un âge obscur... Il faut décidément lire et relire pour en finir avec le moyen âge de Régine Pernoud ou Le moyen-âge : une imposture de Jacques Heers. Il y a eu, longtemps, beaucoup d'idéologie et de manipulation sur ces sujets. Les travaux récents et l'archéologie a modifié les perspectives. Pour autant la science n'est pas une valeur ! Et si l'échange entre des penseurs d'occident et d'orient reste pour moi une réalité de l'époque, elle ne le doit en rien à l'Islam, ou parfois a contrario parce que des textes latins et grecs revenaient en Europe pour ne pas être détruits (ce qui n'était pas toujours une garantie d'ailleurs...) Ces échanges, ont certes nourrit une rationalité qui s'exprimait déjà sans cela, dans l'importante querelle du réalisme et du nominalisme qui a été beaucoup plus fondamentale pour l’avènement de la tabula rasa cartésienne...
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Non, Daech n'a rien à voir avec les templiers, les hospitaliers, etc. Aucun des ordres de moines soldats ne se donnaient pour "mission" de violer, d'égorger, de tuer des civils, même si occasionnellement certains chevaliers ont eu des comportements ignobles, pour lesquels ils ont été sanctionnés par leur ordre. Et l'époque n'était pas la même, la guerre était perpétuelle. Ajoutons qu'il a fallu à Saint Bernard tordre particulièrement le cou aux écritures pour accoucher d'une logique de guerre sainte dans son De laude nove militie (il serait d'ailleurs intéressant de se replonger dans sa construction pour voir si, réellement, des sources coraniques ne se seraient pas invitées là), alors que le nouveau testament ne cesse d'inviter à la paix et au désarmement, à tendre l'autre joue et au péché que représente le fait de tuer . Pour rebondir sur luc qui était cité avant... Chasser les marchands du temple n'a aucun rapport avec une mise à mort froide pour cause d'incroyance.
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Euh... que lisez-vous en luc 19 ?
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Vous l'avez vraiment lu et écouté ? En quoi est-ce retourner sa veste que de dire que le Coran est un livre qui ouvre à la violence ? C'est une observation factuelle, littérale et malheureusement sensible, réelle, avec le terrorisme qui s'appui sur le texte, sur sa littéralité... Onfray ne dit rien d'autre... Et que les pays occidentaux aient jeté de l'huile sur le feu en voulant contrôler un région pour des raisons économiques (pétrole), ou géostratégique (us/chine, us/russie, etc.) est une réalité, conjointe. Mais où donc et avec quelle étrange lecture (quoique vous semblez plus regarder les videos que prendre la peine de lire...) voyez-vous du retournement de veste ? Votre accusation est grave... et par sa démesure, elle montre surtout une agitation agressive sous-jacente, bien au-delà du sujet et de la volonté de discuter. L'islam est violent dans son texte, vous tronquez le sens à dessein, un dessein très malsain. Daech ne pratique pas de dérive mais au contraire une littéralité qui remet en cause la dérive utile et nécessaire qui a prévalu pour beaucoup de musulmans et qui continue pour certains. Les valeurs d'égalité des femmes par exemple seraient sourcées à la confrontation avec l'islam ? Alors qu'elles se sont définies durant les 4 derniers siècles... Quels historiens ? Sur quelles valeurs, quand, par quoi ? Allons-y s'il vous plait...
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Pourquoi faudrait-il penser un parti comme soit à droite, soit à gauche ? Quel étrange limitation mentale que de devoir ainsi situer spatialement, presque biologiquement, les propositions politiques. Alors les écologistes ne peuvent qu'être que de gauche ? Et de vrais écolos à la condition d'être à l’extrémité de la gauche ? Et les monarchistes ? Où sont-ils ? (à part dans les choux) Non, mais réellement ! Où les placeriez-vous s'ils montaient et avaient une proposition prise en compte par l'opinion ? Pourquoi pas en haut ou en bas ? Si, à la place d'un hémicycle il y avait un cycle entier, où toutes et tous devaient s'asseoir par tirage au sort, ou par ordre aléatoire d'arrivé, sur des sièges différents à chaque session...
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Anti-républicain, il faudrait le démontrer précisément : quant le FN a-t-il appeler à en finir avec la république ? On est toujours dans le procès d'intention. C'est la pire voie de lutte contre un ennemi politique comme celui-ci à mon sens que le mensonge radical et éhonté. Nazi, plus compliqué ? Une sacré résonance ? Le retrait de la nationalité aux juifs ? Les nationalisation ? La suppression du rsa (et des autres allocations) ? La substitution du droit ? etc, etc. ? Vous avez lu ce programme ? Une résonance ? De quoi peut-on discuter avec une telle appréciation ? Vous supposez au programme du FN une "intention" du même type mais avec d'autres propositions c'est ça ? Vous rendez-vous compte que, ce faisant, vous interdisez de penser le FN pour le déconstruire sur ce qu'il est et non ce qu'il pourrait être dans telle ou telle supposition, ressenti, etc. ? Mais franchement, honnêtement, vous croyez que le PS, LR, le Modem, etc. ont des financements de groupements de banques solidaires et d'agriculteurs bio ? Vous savez comme moi ce que font les entreprises qui financent ces partis, dans les pays du sud, leurs méthodes, leur violence... Est-ce bien un terrain utile de travail sur le FN ? Pourquoi ne pas parler plutôt de leur politique familialiste ? De leur proximité fiscale avec la droite traditionnelle ? Etre plus sérieux sur un sujet sérieux.
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Documentaire intéressant. S'il le faut je reviendrais sur d'autres points, mais commençons par les premières secondes du film... Rien que ça ! Le général boulanger est présenté comme l'expression du populisme typique car s'appuyant sur l'idée d'un "homme providentiel" ! Où et quand JMLP a-t-il été présenté comme un homme plus providentiel que Mitterrand ? Où et quand d'ailleurs le général boulanger a-t-il été présenté à son époque comme plus providentielle que Mac Mahon ? Ou que Tiers ? On voit ici, dès le début un travail rhétorique et non critique et scientifique, de qualification et d'utilisation de l'histoire et non d'analyse. Un travail orienté vers un objectif idéologique précis. Comme s'il fallait prendre le spectateur pour un imbécile qui ne pourrait pas comprendre la complexité... Et pour cause ! Il risquerait de juger lui-même des faits et des modes de comparaison pertinents, et de ne pas avoir une conclusion SIMPLE, efficace, sans aspérité : en un mot, une vision totalitaire du sujet !
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Le terme populisme sert surtout à une idéologie "libérale", convenue, d'une élite et des prosélytes qui espèrent atteindre aux sommets, de repoussoir généralisant, et abusif, contre ce qui menace une structure sociologique singulière de domination... Les bobos ne se privent même pas, souvent, de nazifier le moindre écart de pensée hors du leur... Leur mépris pour la démocratie, pour les opinions, pour l'autre qui menacerait la logique de leur pouvoir n'a d'égale que leur affection pour ceux qui acceptent servilement leur exploitation, qu'ils utilisent à dessein... Beaucoup d'immigrés actuels jouent pour les classes dominantes le rôle du lumpenproletariat pour napoléon III. Mais comment faire comprendre ça à un gauchiste dévoyé actuel ?
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Le cognac d'abord, non ?
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Et précisons la pensée d'Onfray par ce qu'il écrit également, dans le traité d'athéologie : Préface 1 - La mémoire du désert Après quelques heures de piste dans le désert mauritanien, la vision d’un vieux pasteur avec deux dromadaires, sa jeune femme et sa belle-mère, sa fille et ses garçons sur des ânes, l’ensemble chargé de tout ce qui constitue l’essentiel de la survie, donc de la vie, me donne l’impression de rencontrer un contemporain de Mahomet. Ciel blanc et brûlant, arbres calcinés et rares, buissons d’épines roulés par les vents de sable sur des étendues infinies de sable orange, le spectacle m’installe dans l’ambiance géographique - donc mentale - du Coran, aux époques intempestives des caravanes de chameaux, des camps nomades, des tribus du désert et de leurs affrontements. Je songe aux terres d’Israël et de Judée-Samarie, à Jérusalem et Bethléem, à Nazareth et au lac de Tibériade, autant de lieux où le soleil brûle les têtes, assèche les corps, assoiffe les âmes, et génère des désirs d’oasis, des envies de paradis où l’eau coule, fraîche, limpide, abondante, où l’air est doux, parfumé, caressant, où la nourriture et les boissons abondent. Les arrière-mondes me paraissent soudain des contre-mondes inventés par des hommes fatigués, épuisés, desséchés par leurs trajets réitérés dans les dunes ou sur les pistes caillouteuses chauffées à blanc. Le monothéisme sort du sable. Dans la nuit de Ouadane, à l’est de Chinguetti où j’étais venu voir les bibliothèques islamiques enfouies dans le sable des dunes qui, patiemment mais sûrement, avalent les villages entiers, Abduramane - notre chauffeur - étend son tapis sur le sol, dehors, dans la cour de la maison où nous sommes. Je suis dans une petite pièce, sur un matelas de fortune. La nuit bleu-gris luit sur sa peau noire, la pleine lune lisse les couleurs, sa chair paraît violette. Lentement, comme inspiré par les mouvements du monde, animé par les rythmes ancestraux de la planète, il se baisse, s’agenouille, descend la tête vers le sol, prie. La lumière des étoiles mortes nous parvient dans la chaleur nocturne du désert. J’ai l’impression d’assister à une scène primitive, en spectateur d’un geste probablement contemporain du premier émoi sacré des hommes. Le lendemain, pendant le trajet, j’interroge Abduramane sur l’islam. Etonné qu’un Blanc occidental s’y intéresse, il récuse tout renvoi au texte dès qu’on s’y réfère. Je viens de lire le Coran, plume à la main, j’ai encore quelques versets en tête, mot à mot. Sa croyance ne supporte pas qu’on en appelle à son Livre saint pour débattre du bien-fondé d’un certain nombre de thèses islamiques. Pour lui, l’islam est bon, tolérant, généreux, pacifique. La guerre sainte ? Le djihad décrété contre les infidèles ? Les fatwas lancées contre un écrivain ? Le terrorisme hypermoderne ? Le fait de fous, certainement; de musulmans, sûrement pas... Il n’aime pas qu’un non-musulman lise le Coran et renvoie à telle ou telle sourate pour lui dire qu’il a raison si l’on extrait les versets qui le confortent, mais qu’il existe autant de textes dans ce même livre pour donner raison au combattant armé ceint du bandeau vert des sacrifiés à la cause, au terroriste du Hezbollah bardé d’explosifs, à l’ayatollah Khomeyni condamnant à mort Salman Rushdie, aux kamikazes précipitant des avions civils sur les tours de Manhattan, aux émules de Ben Laden qui décapitent des otages civils. Je frise le blasphème... Retour au silence dans les paysages dévastés par le feu du soleil. 2 - Le chacal ontologique Après quelques heures de silence, dans un même spectacle de désert inchangé, je revins au Coran, au Paradis en l’occurrence. Croit-il, Abduramane, à cette géographie fantastique dans le détail, ou comme à un symbole ? Les fleuves de lait et de vin, les houris aux grands yeux, les lits de soie et de brocarts, les musiques célestes, les jardins magnifiques ? Oui, il précise : C'est comme ça... Et l'Enfer alors ? Comme on le dit aussi... Lui qui vit non loin de la sainteté - prévenant et délicat, partageur, soucieux d’autrui, doux et calme, en paix avec lui-même, donc avec les autres et le monde... -, il connaîtra donc un jour ces délices ? Oui, j’espère... Je les lui souhaite sincèrement - gardant en mon for intérieur cette certitude qu’il se leurre, qu’on le trompe et qu’il n’en connaîtra malheureusement jamais rien... Après un temps de silence, il précise qu’avant d’entrer au Paradis, il devra toutefois rendre des comptes et qu’il n’aura probablement pas assez de toute son existence de croyant pieux pour expier une faute qui pourrait bien lui coûter la paix et la vie éternelle... Un crime ? Un meurtre ? Un péché mortel comme disent les chrétiens ? Oui, en quelque sorte : un chacal écrasé un jour sous les roues de sa voiture... Abdou roulait trop vite, ne respectait pas les limitations de vitesse sur les pistes du désert - où l’on aperçoit un pinceau de phare à des kilomètres ! -, il n’a rien vu venir, l’animal a surgi de la pénombre, deux secondes plus tard il agonisait sous le châssis du véhicule. Obéissant à la loi du code de la route, il n’aurait pas commis ce sacrilège : tuer un animal sans la nécessité de s’en nourrir. Outre que, me semble-t-il, le Coran ne stipule rien de tel..., on ne peut tout de même être tenu pour responsable de tout ce qui nous advient! Abduramane croit que si : Allah se manifeste dans les détails, cette histoire prouve la nécessité d’être soumis, à la loi, aux règles, à l’ordre, car toute transgression, même minime, rapproche des enfers, voire y mène directement... Le chacal hanta ses nuits, longtemps, il l’empêcha de dormir plus d’une fois, il le voyait souvent, dans ses rêves, lui interdisant l’accès au Paradis. Au moment où il en parlait, l’émotion revenait. Son père, vieux sage nonagénaire, ancien soldat de la guerre 14- 18, avait surenchéri : à l’évidence, il avait manqué de respect à la loi, il devrait donc s’en expliquer le jour de sa mort. En attendant, dans le pus infime de sa vie, Abduramane devait tâcher d’expier ce qui pouvait l’être. Aux portes du Paradis, le chacal attend. Que n’aurais-je donné pour qu’il déguerpisse et libère l’âme de cet homme intègre. Que cet aspirant bienheureux partage la même religion que les pilotes du 11 Septembre peut paraître bien singulier! L'un porte le poids d’un chacal malencontreusement expédié au cynosarge; les autres jouissent d’avoir anéanti un maximum d’innocents. Le premier pense que le Paradis lui sera difficile d’accès pour avoir transformé en charogne un charognard ; les seconds imaginent que la béatitude leur revient de fait pour avoir réduit en poussière la vie de milliers d’individus - dont des musulmans... Le même livre justifie pourtant ces deux hommes évoluant chacun aux antipodes de l’humanité : l’un tend vers la sainteté, les autres réalisent la barbarie. Où l'on voit que l'islam populaire, utilisé par l'homme de paix, de calme, et de béatitude, est un islam choisit, sélectif, et plus culturalisé au final que textuel... Or si cet homme passe, le texte lui, reste... et sa gravité, sa violence, son danger.
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Que les autres... oui, mais il faut aussi leur laisser prouver la même incompétence ! Pour que la boucle soit bouclée et qu'on puisse peut-être enfin passer à des réformes de fonds, constitutionnelles profondes et institutionnelles. Mais je peux me tromper !