Aller au contenu

Mr_Fox

Banni
  • Compteur de contenus

    18 189
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Mr_Fox

  1. Les laïcs n'ont que faire des croyances à partir du moment où ils imposent leur idéologie et coutumes à tous.
  2. Quand tu viens nous expliquer que colonialisme et totalitarisme sont parents selon Hannah Arendt, t'es un peu obligé faire référence à des évènements réels pour le démontrer. Donc comme tu es à l'évidence un expert en matière de subtilité, tu vas nous expliquer quelle genre de colonisation on reproche à des pays sans empire afin que nous puissions tous rendre l'hommage qui est dû à Marc Ferro. Et une fois que les faits seront bel et bien établis, tu pourras à ce moment là sortir ton atout maitre : l'idéologie de la colonisation alias le colonialisme. Idéalement à l'appui d'un texte fondateur du genre Jules Ferry le 28 Juillet 1885. Je disais surtout ça parce que l'anglais semble te convenir davantage. C'était le but muchacho, afin que tu réalises que l'idéologie coloniale mise en exergue à l'aide d'Aimé Césaire relève d'une relecture partisane qui solde à bon comptes tous les colonisateurs autres que français en oubliant au passage Napoléon. Je me demande bien ce que tu fais sur ce forum alors que tu serais tellement mieux en Algérie.
  3. Ouaiche. Quand tu parleras le français tu apprendras certainement que le mot clef de parent signifie que l'un dérive de l'autre sans être le même. Quand tu auras 3-4 notions d'histoire tu sauras surement que le moteur principal de la colonisation est la conquête pour l'argent, le pouvoir, la renommée de ceux qui sont déjà dans les cercles du pouvoir tandis que le totalitarisme comme son nom l'indique a vocation à englober la totalité, c'est à dire que son moteur est l'idéologie qui doit réformer le peuple jusqu'à ce qu'il soit conforme. La résultante de ceci est que le totalitarisme a pour méthode inévitable de se retourner contre le peuple dont il est issu pour en extirper les dissidents au nom de la pureté qu'il requiert tandis que le colon ne fait que s'accaparer l'extérieur. Quant au "colonisalisme" a supposer qu'une telle idéologie existât, elle n'est autre que le fruit des "lumières" voulant "éclairer" les peuples inférieurs. Je sais bien que ça a été théorisé parce que dans ces cas là il faut bien recruter la main d’œuvre. Le totalitarisme n'est rien d'autre qu'une religion dont le dieu serait la matière. Aujourd'hui on appelle ça "société de consommation". Quant aux crimes contre "l'humanité" on est tous d'accord pour dire que c'est une notion théorique n'ayant pas de traduction pratique parce que personne n'a les couilles de dire ce que c'est vraiment. Quel peuple se définit-il comme étant l'humanité à l'exclusion des autres ? Des empires c'est pas ce qui manque : Inca, Aztèque, Zoulou, Khmer, Ottoman, Mongol, Seljoukide. Ce sont donc tous des "nazis" ? LOL
  4. Oui et pas trop cuite s'il vous plait, bleue comme mon sang
  5. L'état n'a pas à dire le contraire, le peuple s'en charge. ^^ Oui moi aussi je trouve que le personnage est bizarre, mais je ne suis pas sur à 100% qu'il était conscient de ce qu'il fabriquait, il à l'air un poil autiste sur les bords.
  6. Contrairement à ce que raconte la rumeur en France, ce que tu penses t'appartient. Ce ne sont pas les autres qui vont décider pour toi si tu es raciste. Raciste n'est pas une maladie, tu n'as donc pas à consulter de médecins-politologues pour savoir si tu l'as attrapée. C'est un truc qui se disait dans les années 80 "je suis plus français que toi" , à une époque ou le concept de "français" existait encore. Ca pouvait aller dans les deux sens, le français qui dit ça à l'arabe ou l'inverse.
  7. Ouais, mais faut surtout pas le dire, ce serait conspirationniste de penser que c'est arrivé.
  8. Soyons logiques une seconde s'il vous plait, une fois qu'on a admis le "crime contre l'humanité" il faut en accepter la sanction, et cette sanction ne pouvant se traduire par l'incarcération de M. Macron aux travaux forcés il faut payer. Une dette éternelle comme pour Israel. Libellable en euro à l'ordre de M. Bouteflika qui assurera la redistribution au peuple au fur et à mesure que la France versera les dommages de guerres. M. Macron a demandé que la France paye, il doit donc maintenant payer ou se dédire.
  9. Si le but est l'incompréhension c'est en effet réussi dès lors pourquoi t'en offusques tu ? Néanmoins l'incompréhension comme but ça semble une démarche franchement nihiliste.
  10. Ca mériterait qu'on s'y penche, ça sent la traduction foireuse. Du côté des musulman on entend le mot martyr employé à tous bouts de champs dans une acception qui n'est pas valable en français. Si on l'employait comme eux, chaque fonctionnaire mort dans le cadre de ses fonctions serait qualifié ainsi. Il y a quelques semaines le même débat a déjà eu lieu : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-couteau-a-la-gare-de-marseille/le-tueur-de-marseille-un-martyr-la-polemique-sur-les-propos-d-une-salariee-de-la-mairie-de-la-courneuve-en-3-actes_2402340.html Ce que ça prouve c'est surtout que le langage universel n'est pas encore pour demain. Et que ces "artistes" savaient que ça ferait le buzz et qu'on allait alors s'intéresser à eux, idéal pour devenir bankable. Qui s'intéresse encore aux filles qui se baladent à poils au Louvre et aux photographes qui violent des filles de 8 ans ?
  11. Je veux bien l'admettre, il a réuni tous les critères : en chier comme un russe pour finir par crever comme une merde honni de tous. Pour la cause. J'ai plus envie de la plaindre que le criminel qui veut que les livres d'histoire retienne son nom en commettant des atrocités dans le but de se faire éliminer. C'est pourquoi j'ajoute qu'il s'agit de l'idée par extension et non nominativement.
  12. Acception par extension, le martyre des légionnaires de Dien bien Phu ok.
  13. L'erreur me semble plutôt être la dissociation des deux idées, un martyr ne saurait exister sans martyre. A noter que la personne peut aussi s'écrire avec un E afin que la confusion entre la personne et son calvaire soit totale. Le martyr se retrouve souvent dans une situation sans échappatoire, il n'a donc guère le choix que celui de se sacrifier. Le geste parait noble, mais l'officier politique l'aurait buté sans hésiter s'il avait reculé, et ton héroïque soldat rouge avait en fait davantage peur de l'officier politique de son camp que des soldats ennemis. Il est alors l'agneau du sacrifice sur l'autel bolchévique éliminé par les siens pour faire reculer les autres. Martyr oui, mais de qui ? Et pourquoi.
  14. Ca se discute, je ne crois que moyennement à la réalité des convictions des agents de l'EI. Le braqueur de banque veut le fric, parce qu'il a l'intention de le dépenser en putes, came et casinos, c'est là sa cause, tout aussi louable que celle de l'agent de l'EI qui a mon sens veut sensiblement la même chose. Non parce que les mots ont un sens et que ma compréhension de martyr implique les persécutions, lesquelles ne se confondent pas avec l'application légitime de l'ordre. Pas vraiment, un soldat pour être persécuté doit être livré à ses ennemis et alors il devient un prisonnier, sa mort n'est donc plus une mort de soldat au champ d'honneur mais une mort de victime livrée à ses bourreaux.
  15. Ca me semble anecdotique ou à tous le moins minoritaire, l'idée de fond la plus fréquemment reprise je la trouve mieux résumée dans la formule "Personne à qui l'on inflige de nombreux tourments.". Admettre que le terroriste pris à son propre piège même s'il l'a voulu ainsi soit un martyr, c'est étendre la signification de ce terme à un forcené dans une banque, à un heroïnomane, à tous les suicidés, au "suicide by cops" etc ... les 3/4 des morts sont des martyrs à ce compte là.
  16. Ils sont morts au combat, tués par leurs ennemis au nom d'une cause, mais ils n'ont pas été livrés au tourments et à la mort par lapidation ni eu d'autodafé finissant sur le bûcher. Les gens passés entre les mains de la gestapo ont le titre de martyr, pas ceux abattus dans la rue. Tu peux employer le terme de soldat mais pas de martyr. C'est pas obligatoire non plus, la gestapo ne te demande pas de te convertir au nazisme.
  17. Dans un paradigme ou on serait sain d'esprits, les partis représentant tous la nation seraient tous partisans de celle-ci. Principalement parce qu'être partisan de l'étranger ça s'appelle la trahison. L'étiquette "nationaliste" n'aurait alors pas cours. Et donc dans un contexte ou les partis se positionneraient sur leur politique intérieure on regarderait en quoi consiste celle-ci. Force serait alors de constater que "socialiste" c'est du réformisme, un truc classé à gauche.
  18. J'ai posté ci-dessus la déf de l'académie française qui est moins large que celle que tu accepte, d'ou l'incompréhension évidente. En ce qui me concerne un martyr se caractérise par le fait qu'il subit des tourments de la part des autres. S'il se suicide lui-même dans le cadre de ses convictions (Mohamed Atta) on en revient à ce que je disais, tous les suicidés sont automatiquement des martyrs puisqu'ils croient tous qu'il n'y a plus d'espoir, et meurent au nom de cette croyance. De plus ça floute le sens du sacrifice en mélangeant les deux idées. Un martyr va au martyr, il subit ce martyr. Il ne se l'inflige pas à lui-même.
  19. Dictionnaire de l'académie française : MARTYR , -YRE n. XIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin chrétien martyr, de même sens, du grec marturos, « témoin ». 1. Personne qui a souffert la mort pour attester la vérité de la religion chrétienne. Sainte Cécile, vierge et martyre. La couronne des martyrs. Le culte des martyrs. Le commun des martyrs, voir Commun. Expr. fig. Prendre, se donner des airs de martyr, affecter des airs de grande souffrance, se donner pour persécuté. Titre célèbre : Les Martyrs ou le Triomphe de la religion chrétienne, de Chateaubriand (1809). 2. Personne qui a souffert des tourments ou perdu la vie pour sa foi ou pour une cause à laquelle elle s'est sacrifiée. Un martyr de la liberté. Les martyrs de la Résistance. Titre célèbre : Vie des martyrs, de Georges Duhamel (1917). 3. Personne à qui l'on inflige de nombreux tourments. Être le martyr de quelqu'un, souffrir de ses mauvais traitements, de sa tyrannie, de ses caprices. En apposition. Un enfant martyr. Par ext. Pays martyr. Ville martyre. (2) MARTYRE n. m. XIe siècle, martirie. Emprunté, par l'intermédiaire du latin chrétien martyrium, de même sens, du grec marturion, « témoignage, preuve ». 1. Mort ou tourments endurés pour porter témoignage de la religion chrétienne. Endurer le martyre. La couronne, la palme du martyre. Le martyre de saint Sébastien. Désigne aussi, par métonymie, une œuvre d'art représentant une telle scène. 2. Mort ou tourments qu'une personne endure pour sa foi, ou pour une cause, un idéal, une doctrine. Le martyre des Macchabées. 3. Souffrance vive et prolongée. Sa vie ne fut qu'un long martyre. Le martyre d'une nation. Expr. Souffrir le martyre, être au martyre, endurer de cruelles souffrances. Mettre quelqu'un au martyre, lui causer de vives souffrances. Par exag. Fig. Cette pénible discussion le mit au martyre.
  20. Ta démarche en la matière n'est pas des plus probantes.
  21. Mon premier réflexe en matière de personnes "mortes pour leurs idées" était de citer les cimetières militaires présents sur le sol français qu'il s'agisse de la première ou de la seconde guerre mondiale. Tous les soldats sont réputés morts pour leur patrie, y compris les soldats allemands. Invoquer la peur du tabou sur ce sujet est un signe de lacheté assez incongru d'autant plus que le point godwin a une signification que tu pourrais réviser : il s'agit du moment ou on compare son interlocuteur aux nazis, pas du moment ou les nazis sont évoqués dans la discussion. Quand on réhabilite les terroristes pour leur démarche d'intégrité, on doit bien admettre que c'est également le cas des autres assassins politiques.
  22. Il n'a pas accepté de changer en conscience, mais il a été changé par la manipulation de ses sentiments inconscients.
  23. Non j'ai pas l'impression de me contredire, il n'est pas mort pour ses idées mais pour ses crimes. A aucun moment on n'a décidé de l'éliminer en raison de ses idées. Martin Luther King a été abattu pour ses idées. Omar Mostefaï on se foutait de ses idées, c'est la situation qui exigeait le retour de l'ordre. S'il avait agi sous l'influence de la came, du désespoir amoureux ou pour l'argent, ça aurait été la même chose.
  24. Des personnes "mortes pour leurs convictions" ? Omar Mostefaï n'est pas mort pour ses convictions mais parce qu'il prenait des otages. S'il avait laché ses armes et s'était rendu il n'aurait subi aucun "martyr". A ce tarif là on peut aussi ériger en héros tous les suicidés, morts parce qu'ils pensaient qu'il n'y a plus d'espoir. Cette démarche artistique démontre surtout que ses auteurs sont des imbéciles et des ratés alors ils font de la provocation pour compenser.
  25. Ce que tu racontes sort de ton imaginaire. Dans une guerre produite par l'argent et les armes des étrangers, les étrangers choisissent forcément une faction extrémiste et non représentative du peuple ou de ses aspirations. C'est ce que tu verras dans tous les conflits pour la raison principale que la population préfère l’asservissement à la mort. En France comme factions susceptible d'être sélectionnée par l'étranger pour un coup d'état tu as les mecs de banlieue, les anarcho-libertaires et les racistes qui ont tous le point commun de vouloir en découdre. Ce qui est absolument certain c'est qu'ils ne fileront pas d'armes à des gens qui refusent de se battre. Tu aurais des noms d'Ukrainiens avec un agenda ? Le changement ne se fait pas tout seul il se fait parce que quelqu'un le fait. Aujourd'hui on est dans la phase d'intégrisme féministe pas parce que le peuple français le veut mais parce que ceux qui contrôlent les médias en parlent en permanence depuis des semaines, et ça continuera jusqu'à ce que les enquêtes d'opinion disent qu'on a atteint l'objectif qui consiste à changer l'opinion des gens. Une fois que tu as compris ça alors le responsable est celui qui a donné les ordres, et ceux qui les ont exécutés, mais pas ceux qui ont été changés par la politique menée à leur insu et contre leur gré. Le peuple ne désire pas être changé. Et lorsqu'il vote non en 2005 on lui répond que si, il va obéir. La volonté du peuple, ça n'existe pas. C'est bien le problème, comment on peut espérer une amélioration en ne faisant rien. Quand à Soral, j'ai envie de te dire lui c'est lui et moi c'est moi. C'est de la merde, excuses moi. Dans un rapport de force, il y a deux partis. Si tu es dans le parti unique, tu ne peux pas exercer de rapport de force. Tu es alors libre d'exercer un rapport d'obéissance qui ne t'apportera jamais le respect auquel tu aspires. Si tu n'es pas disposé à l'antagonisme alors ta seule perspective est d'être traité comme une serpillère puis trahi. Et ça on l'a déjà donc, stop ou encore ? Le peuple de gauche pense que le nazisme est de droite. Tu changeras leurs idées avec une télécommande.
×