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Scipion0610

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Tout ce qui a été posté par Scipion0610

  1. Voter pour le programme d'une candidat avec toutes les reformes et donc les lois que cela implique, là c'est bon, les citoyens sont compétents pour ça. Par contre, voter sur UNE loi de temps en temps, là c'est chaud? Vous la voyer l'absurdité? Un programme dans son ensemble a nettement plus de conséquence qu’une loi.
  2. "cette idée de référendum vient d'une part de population qui ne vote pas ou lorsqu'elle vote le fait à 60% pour Marine Lepen , 20 % Mélenchon ..." ET? Les citoyens ont le droit de voter pour qui il veulent et même de ne pas voter, quelque soit leurs raisons. Non? "Il y a une petite (mal)chance pour que cette alliance contre nature puisse renverser un gouvernement élu par le peuple sauf le peuple qui a préféré aller à la pêche ....au lieu de s'organiser pour remporter les prochaines élections et rétablir une vraie démocratie ,c'est plus facile d'occuper les ronds points et de réclamer un référendum quitte à déstabiliser l'état ..." La Vème république est entrain de se péter la gueule. Ça ne se fera pas demain, c'est progressif. Mais ça arrivera dans pas si longtemps (je lui donne encore 10 ans grand max et encore je suis très large). Elle ne répond plus aux attente démocratique d'une partie de la population et on voit bien que ce sentiment est de plus en plus fort. Quant on traverse une crise, il est bon de consulter son souverain. Les représentants ne sont pas compétant pour ça. C'est au patron de décider et le patron, c'est le peuple, pas les représentants.
  3. Si l’État se sent "déstabiliser" par un referendum du peuple, c'est qu'il n'a rien de démocratique car il ne respecte pas son SOUVERAIN. Visiblement il a oublié qui était son patron et c'est un devoir de le lui rappeler.
  4. Totalement d'accord mais... je n'appelle pas ça "être actif". Pour moi "être actif" signifie au minimum prendre part aux débats au sein du parti, du mouvement, de l'assoc, etc. Et ça, ça demande du temps et de l'énergie et tous le monde ne l'a pas.
  5. Le problème: actuellement tous les citoyens ne peuvent pas être des citoyens actifs tel que vous les décrivez. Cela demande du temps et de l'énergie. La personne qui a bossé toute la journée sur un chantier par exemple: elle rentre le soir crevée, peut-être qu'elle doit s'occuper de ses gosses, faire les courses, etc... On ne peut pas en plus exiger d'elle, qu'elle s'engage en politique. Par ailleurs, la démocratie ne sera jamais applicable tant que des personnes non-élues auront un pouvoir politique grâce à leur argent. En démocratie le pouvoir vient du peuple (le souverain).
  6. Pardon. Je ne maitrise pas bien ça. Je vais faire un effort.
  7. J’arrête là le HS car le débat ne porte pas sur Mélenchon mais sur le RIC.
  8. Je ne le vois pas comme le diable. Si avoir des doute sur une personne c'est la diaboliser... Je trouve son attitude parfois incohérente avec ce qu'il défend et je pense que la FI, mouvement que j’apprécie beaucoup, gagnerait à se séparer de lui. Ça ne m'empêche pas d'avoir du respect pour Mélenchon qui a fondé le mouvement. Je ne diabolise rien. La vie, ce n'est pas le bien et le mal.
  9. Non je ne trouve pas que c'est ce qu'il se passe en Suisse. Mais mettons que c'est cas: Rien n'empêche la France à imposer un temps d'antenne égal aux heures de grande audience pour chaque sujet par exemple. Le but n'est pas de faire un copier/coller de la Suisse. "C'est la faute de la Vème république ..." Totalement d'accord. Mélenchon est trop imprégné par le fonctionnement de la Vème république. Perso je pense que la 6ème se fera sans lui. En même temps, le bonhomme commence à devenir âgé. Les prochaines éléctions, si il y participe, seront ces dernières. Même si celle-ci seront anticipées, ce qui pourrait arriver.
  10. Ce n’est pas ce qu’il se passe en Suisse.
  11. Ben justement, je trouve qu’il prend beaucoup trop de place. Pour quelqu’un qui prône un système plus horizontal ce n’est pas crédible.
  12. Et alors ? Je suis pour mais je n’ai pas à imposer mon point de vue aux autres. On peut s’exprimer sur plusieurs sujets en une fois. En Suisse, c’est ce qu’on fait.
  13. On peut vouloir une chose mais avoir des doutes sur la personne qui la mettra en œuvre. Ce n’est pas incompatible.
  14. Le taux d’abstention ne change rien au résultat. À ce compte là, pourquoi organiser des élections vu le taux d’abstention ? Ce qui changerait radicalement c’est qu’une décision prise par référendum populaire n’est pas censée être contestable. Pas besoin de faire de manifestations lorsque on a un moyen démocratique de s’opposer aux élus. Mais il est bien entendu évident que cette proposition sera refusée. Ce qui est embêtant, c’est que l’un des rares à proposer une sixième république c’est Mélenchon. Je pense que cette idée pourrait intéressé beaucoup de gens. Peut-être même une majorité des français. Par contre, une sixième république chapeautée par Mélenchon, jamais et ça se comprend.
  15. Une très bonne chose mais il y a juste un problème: dans le système actuel, AUCUN président, quelque soit sa tendance politique, ne pourrait espérer rester au pouvoir après un référendum sur sa révocation. Même si ce référendum avait lieu le lendemain de l’élection. La cinquième république est ainsi : le président n’est jamais soutenu par une majorité de la population. À moins qu’il fasse plus de 50% au premier tour ce qui est plutôt rare.
  16. Ça n'a rien à voir avec la démocratie. Si le peuple souhaite s'opposer au secret bancaire, il a des moyens démocratiques à sa disposition pour le faire. Pour moi c'est sur d'autres points que la démocratie suisse est critiquable: Nous avons des lobbys extrêmement (trop) influents (le lobby bancaire en est un parmi d'autre) et il n'y a aucune transparence par rapport aux financements des partis politiques (le droite suisse ne veut pas. C'est normal: quand on peut éviter d'avoir honte ben...on évite).
  17. La faille du système par tirage au sort c'est qu'il ne prends pas en compte les opinions politiques. Le hasard peut donc très bien donner un conseil d'orientation qui n'est pas représentatif de la diversité d'opinions de la population. Cela peut également poser problème pour la construction de projet à long terme, le conseil d'orientation pouvant potentiellement changer "d'orientation" relativement rapidement. "Le Directoire serait composé de personnes reconnues pour leurs compétences dans les domaines qui leur seront confiés" En économie on prendrait qui? Un Frédéric Lordon ou un Jacques Attali? Tout deux sont reconnus dans leur domaine mais n'ont absolument pas la même orientation politique. Là aussi, les membres du directoire tourneraient beaucoup. Donc pour la construction de projet à long terme c'est chaud. Désolé, je fais un peu l'avocat du diable là, car je pense que le système par tirage au sort est vraiment intéressant mais... il faut encore bosser dessus.
  18. "C’est à partir de quand qu’on passe de l’échelle territoriale à l’échelle nationale ?" "territoriale" est un peu flou pour moi... (c'est peut-être dû à une différence de dénomination entre la France et la Suisse) Qu'est ce que tu entends par là? Locale? Dans le cas de la Suisse on parle d'une échelle "nationale" (je mets de guillemets car pour moi la Suisse est certes un pays mais pas vraiment une nation). "Quelle identité, mais aussi quelles compétences, quelles responsabilités, quels objets mentaux ?" Pour qui? "Le recours au référendum est une piste intéressante, mais historiquement, en France, j’ai plutôt le souvenir d’un spectacle démagogique aboutissant à un vote sanction envers l’exécutif." Le système de referendum en France est très différent et est du coup difficilement comparable... L’exécutif en Suisse est par ailleurs nettement moins puissant qu'en France. Notre pouvoir suprême (après le peuple) est notre assemblée fédérale, pas le président ou le conseil fédéral dans son ensemble. D'ailleurs, on parlais plus haut de démocratie directe: Sachez que notre exécutif n'est pas élu par le peuple, mais par l'assemblée fédérale. Donc ça dépend sur quoi...
  19. C'est à partir de quand qu'on considère que c'est "une grande échelle"? Un kibboutz, c'est un village, la Suisse c'est un pays (petit certes)... On a déjà deux échelles différentes là. Pour moi aucun modèle démocratique n'est transposable tel quel à un autre pays. On ne peut pas juste faire un copié/collé. Cependant, on peut s'en inspirer pour imaginer un autre modèle. Ce qui garantie la cohésion communautaire en Suisse, c'est la convergence d’intérêts entre les différentes républiques et cantons et c'est là qu'on a une différence immense: La Suisse est un agglomérat d’États contrairement à la France. C'est son histoire qui définit sa façon de fonctionner et la France n'a pas la même histoire. Elle est nettement plus centralisée. Je pense qu'il faut aussi casser un mythe: en Suisse, nous ne votons pas sur toutes les lois, ni même sur la majorité des lois, seulement lorsqu'il y a un referendum, une initiative populaire ou un changement dans la constitution. Si c'était le cas, le corps législatif n'aurait aucune utilité. Ceci étant dit, certains aspect du système suisse seraient applicables à la France: le referendum, l'initiative populaire (pourquoi vous croyez qu'en Suisse on a moins de manifestations? C'est parce que quand on est pas d'accords on peut faire ça plutôt que de manifester), un système parlementaire et non présidentiel, un exécutif composé de membre de plusieurs partis, des élus "miliciens" (j'entends par là non professionnel de la politique). Le fédéralisme... j'ai plus de doutes... Ou alors sur une longue période de transition mais pas du jour au lendemain. Je rappelle qu'en Suisse chaque république a une identité forte et qu'une personne est citoyenne de sa république AVANT d'être citoyenne suisse. Totalement. Mais... quel est le rapport avec son système démocratique?
  20. Une nouvelle élection. Il me semble que le président de l'assemblée national devrait assumer l'interim.
  21. Franchement oui. Le mouvement n'aurait plus aucune légitimité et en face il aurait un Macron gonflé à bloc, confirmé dans ses fonctions.
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