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Comme font la louve, la lionne, etc. pour éduquer leurs petits. Nous n’avons rien inventé en cela, la Nature l’a fait avant nous. "Pourvu que ce soit ce que nous sommes qui décide de nos choix." Oui, mais ce que nous sommes dépend, surtout et avant tout, du fait d’être né sous une bonne ou mauvaise étoile. Alors que l’on m’explique pourquoi nous devrions être responsables de ce fait là ? "Et l'essence précède-t-elle réellement l'existence?" Cette pensée fumeuse me laisse de glace ! Pour la simple raison que c’est de l’hébreu pour moi et que je n’ai pas de temps à perdre en vaines élucubrations. PS : Je pense être un électron libre qui applique le proverbe « on est jamais si bien servi que par soi-même ». J’ai donc pour habitude de faire presque tout par moi-même y compris penser. Jusqu’à présent, je pense que je m’en porte plutôt bien.
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L’Homme, ce grand prétentieux, s’arroge des pouvoirs qu’il ne peut en aucune façon posséder (Libre-arbitre par exemple). Il n’a pas plus de pouvoir sur lui-même que les autres espèces animales. C’est très certainement son besoin immodéré de domination qui provoque en lui cette illusion. Exemple : les choix les plus judicieux dépendent en grande partie du niveau de l’intelligence de celui qui les fait. Question : est-ce que c’est l’Homme qui décide du niveau de son intelligence pour lui permettre ensuite de prendre les meilleures décisions ? Si cela été le cas, nous serions tous des génies. Il en va de même pour toutes ses autres aptitudes. Ce n’est pas lui qui décide si vraiment il les aura ni même quel sera leur niveau de compétence. Non, en effet, parce que d’autres causes produites par nos pulsions, nos émotions, sur lesquelles viennent se greffer les effets d’autres causes mémorisées depuis notre enfance nous poussent à réagir dans un sens qui ne dépend que d’elles.
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Etes-vous vraiment certain de vouloir savoir ce qu’est vraiment l’Homme ? Moi, oui ! Mais vous ?
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L’Homme biologiquement n’est qu’un animal parmi les autres espèces animales. Une sorte de robot biologique comme eux. «… nous sommes tous à considérer comme possédant un minimum de liberté ou de libre-arbitre - et d'ailleurs nous le savons en nous-mêmes sans toujours pouvoir ou vouloir nous l'avouer. » Il est, contrairement à ce que son narcissisme voudrait bien lui faire accroire, atteint de non possession d’un « Libre-arbitre ». Il est l’aboutissement d’un nombre incommensurable de « causes et effets » et c’est toujours un enchainement de « causes et effets », dont il n’a même pas, pour l’immense majorité, conscience, qui décide pour lui des choix qu’il va faire.
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Lorsque l’on veut soigner efficacement une personne atteinte d’une maladie, il faut connaître, avant tout et surtout, les causes exactes qui l’ont provoquée. Pour pouvoir ensuite créer le remède efficace qui la guérira. L’Homme, contrairement à ce que son narcissisme voudrait bien lui faire accroire, est atteint de non possession d’un « Libre-arbitre ». Il faut donc, en personne intelligente, en tenir compte dans l’organisation de la Société. Ce n’est pas parce que l’on comprend les raisons profondes qui animent l’Homme que l’on doit lui laisser faire tout ce qu’il veut. Les règles et les lois à respecter sont là pour canaliser ses comportements. Mais au lieu de le punir, on se contente de l’isoler de la Société le temps nécessaire à sa guérison de son inadéquation à celle-ci.
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" L'altruisme existe-t-il? " Altruisme, égoïsme même combat ! Dans l’absolu, l’Homme n’a pas de mérite ni n’est à blâmer pour ce qu’il est. Que l’Homme soit responsable des dégâts physiques ou moraux du fait de ses comportements : OUI ! Mais qu’il soit tenu pour responsable de ses comportements : NON ! Car, tout comme un certain Spinoza à son époque, je pense que la possession d’un « Libre-arbitre » ne peut-être qu’illusoire. Car pour ce faire, il faudrait, selon moi, pouvoir passer outre les lois qui régissent l’Univers, être en quelque sorte des dieux. Or, dans l’absolu, la première cause qui a participé à faire ce que l’Homme est aujourd’hui s’est produite avant même le big-bang et, de ce fait, il ne peut, en aucune façon, en être tenu pour responsable.
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Si l’on considère, même inconsciemment, que le « moi » qui habite la machine biologique qu’est notre corps aurait pu tout aussi bien habiter n’importe quel autre corps même celui d’un animal d’une autre espèce, cela peut donner naissance à de l’empathie qui nous fait voir en l’autre celui que l’on aurait pu être si les hasards de la vie l’avaient voulu ainsi. L’altruisme est ce que j’appelle, dans mon jargon à moi, de « l’égoïsme positif » car, selon moi, tous les actes accomplis envers l’autre ne le sont que dans le but de la recherche d’une satisfaction personnelle. Selon moi, il y a plusieurs nuances d’égoïsme : 1 - L’égoïsme simple : en dehors d’amener une satisfaction personnelle, il n’amène ni ne retire rien à l’autre (il est neutre), 2 - L’égoïsme positif : il est provoqué par l’empathie et amène de la satisfaction, non pas en aidant l’autre, mais celui que l’on aurait pu être, ce qui revient au même sur le plan du résultat final. On est positif au regard de l’autre car on lui porte assistance. 3 - L’égoïsme négatif : il amène de la satisfaction en privant l’autre de quelque chose qui lui est ou aurait pu été utile. Il va de soi que le plus approprié pour la vie en société est « l’égoïsme positif » car il tisse des liens sociaux bénéfiques à tous.
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Bah ! A chacun(e) ses petits travers ! Mais si je devais écrire un manuel, ce serait de préférence le Manuel des bonnes pratiques de l’Homme civilisé.
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Selon moi, la plus-part des malheurs qui sévissent dans notre Société sont dus au fait que le moteur de son évolution est la recherche du profit, toujours plus de profit, alors que, toujours selon moi, le moteur de l’évolution d’une Société dite civilisée, peuplée d’individus intelligents, devrait être, tout simplement, la curiosité intellectuelle poussant à vouloir en savoir plus, toujours plus pour faire toujours mieux.
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Je trouve que c’est lui faire beaucoup trop d’honneur que d’accuser l’Homme d’hyper rationalisme. Car je ne vois aucun hyper rationalisme dans l’organisation des 7 milliards d’humains habitant la planète Terre, ni d’hyper rationalisme dans la gestion des ressources de cette dernière. Ni d’hyper rationalisme dans l’organisation du travail pour la production des biens de consommation nécessaires à l’ensemble des humains de la Planète ainsi que leur répartition. Ni d’hyper rationalisme dans le contrôle des diverses populations d’êtres vivants pour éviter la disparition de certaines espèces et la surexploitation des ressources de la Planète. Etc. Il me semble que le terme d’hyper abruti conviendrait mieux pour qualifier l’Homme.
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tison2feu : « Quelle est la marque de cet hyperrationalisme moderne ? » Vous voulez, sans aucun doute, parler d’un hyper rationalisme comportemental animal ? Car je ne vois pas en l’Homme d’hyper rationalisme comportemental digne d’êtres dotés d’une grande intelligence. Il me suffit d’observer l’organisation bordélique de notre Société, avec la misère et les conflits de par le Monde qui en découlent, pour m’en convaincre.
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Bah ! C’est pourtant, selon moi, la seule façon efficace pour tendre vers la vérité. Tout le reste, c’est comme se gratter sous les aisselles, ce que font si bien les chimpanzés. Et ne pas confondre l’action de penser avec celle d’agir : « Il faut savoir d’abord, on en fait ce que l’on veut ensuite » Mais ce n’est que l’opinion d’un esprit inculte que je suis et donc tout va bien dans le meilleur des mondes !
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Non ! Selon moi, la logique de l’esprit se construit par mimétisme en copiant celle que l’on entrevoit dans les phénomènes qui animent l’Univers et donc notre environnement. Mon intuition me dit que les lois qui régissent l’Univers, et bien au-delà certainement, ne peuvent pas changer car, selon moi, elles sont intemporelles. Par contre, les phénomènes qui l’animent pourraient changer voire disparaître et/ou ils pourraient s’en créer de nouveaux que cela ne m’étonnerait pas outre-mesure. Car avec les lois qui le régissent et l’énergie et la matière dont il dispose, une infinité de phénomènes différents me semblent possibles. J’avoue y être peu sensible !
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Bah ! C’est aussi savoir expliquer à l’aide de mots simples des phénomènes complexes. J’ai l’impression que beaucoup se complaisent à s’écouter se répandre en phrases alambiquées qui se perdent dans les culs de sac des labyrinthes de la pensée. L’homme se donne tant d’importance qu’il se voit bien plus complexe qu’il ne l’est réellement : une simple machine biologique possédant juste assez d’intelligence pour, dans l’immédiat, s’adapter à son environnement mais aussi assez stupide pour ne pas réaliser qu’il prépare, par la même occasion, son extinction à plus ou moins long terme… Mais ce n’est que l’opinion d’un simple penseur !
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Richard Feynman « Sans aucun doute l’un des plus féconds physiciens du XXème siècle, Richard Feynman était aussi un enseignant passionné et un excellent vulgarisateur. Même s’il était capable de rivaliser avec les meilleurs mathématiciens sur leur terrain, il parvenait à expliquer les grandes lois de la physique avec des mots simples, sans recourir (ou si peu...) au langage mathématique. » http://reflexions.ulg.ac.be/cms/c_22279/les-conferences-de-richard-feynman-en-acces-libre Ce qui ce conçoit bien peut, bien souvent, s’expliquer simplement.
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" Un philosophe doit savoir se taire. On ne le dit pas suffisamment. ..." Oui ! Mais, selon moi, avant tout et surtout, il doit d’abord savoir penser et le faire avec intelligence et donc de façon rationnelle, en se méfiant de ses pulsions et émotions de toutes sortes qui peuvent dévoyer le cours logique de sa pensée. Il doit être capable de se transformer en machine à penser pure logique ou du moins tendre vers ce but. Il faut savoir d’abord, on n’en fait ce que l’on veut ensuite. Il doit, toujours selon moi, le faire avec obstination quitte à ressasser maintes et maintes fois des pensées non abouties jusqu’à ce que la lumière fuse et les rendent claire en son esprit. Ce n’est, seulement, qu’à ce moment là qu’il pourra, s’il a l’outrecuidance de penser que cela peut en intéresser certains, rompre le silence dans lequel il s’était cloîtré, pour les divulguer à ceux qui le désirent. Simple avis d’un esprit inculte !
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Ou comment se répandre en arabesques et circonvolutions épistolaires sous le prétexte de faire l’éloge du silence…. Je blague bien sûr ! Et ce n’est, après tout, que l’opinion d’un inculte que je suis ! Mille excuses !
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Le capitalisme n’est, selon moi, qu’un instrument de la sélection naturelle. Il démontre que l’Homme n’est qu’un animal comme les autres. Les dominateurs s’arrogent, autant que faire se peut, tous les pouvoirs, ne reconnaissant aux autres que le droit de survivre pour les servir. Tout le reste n’est que simulacres de sociabilité et de comportements intelligents. Il est évident que l’Homme a un ancêtre commun avec le singe, car cela se voit dans ses comportements sociaux similaires. Mais rassurez-vous, ce n’est que l’opinion d’un inculte !
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Selon moi, l’intelligence animale et donc humaine n’est en fait qu’une faculté d’adaptation aux changements de son environnement. C’est elle qui permet les choix comportementaux assurant la pérennité de l’espèce. Lorsque, dans ses choix, elle se montre défaillante, l’espèce incriminée s’éteint. Ça capacité à résoudre les problèmes d’adaptation est fonction de la complexité structurelle de l’espèce et de sa fragilité face à son environnement.
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Tant de modestie, vous honore ! Chapeau bas !
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Il me semble que c’est tout de même un peu le cas, lorsque l’on demande à l’apprenti philosophe de connaître la pensée des autres philosophes même disparus depuis des millénaires, non ? Ils font, eux aussi, une collection de pensées philosophiques prêtes à l’emploi. Ce que je désapprouve, car la plus part du temps, ils font leurs, des pensées dont ils n’ont pas totalement saisi le sens, ce qui peu engendrer une confusion d’esprit préjudiciable à la formation d’un cerveau bien fait. Je pense, depuis longtemps déjà, que l’on accorde beaucoup trop d’importance à l’Homme par rapport au reste du règne animal et qu’on le voit beaucoup plus grand qu’il ne l'est réellement.
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L’art ultime, d’un esprit complexe, n’est-il pas de savoir reformuler sa pensée, sans la dénaturée outre-mesure, pour la rendre intelligible à l’ensemble de son auditoire ?
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" Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément" Boileau
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http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/phlou_0776-5541_1895_num_2_5_1394
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Dans une véritable Société civilisée où chacun dépend des autres, ce devrait-être à l’ensemble de la communauté de prendre soin de chacun et à chacun de prendre soin de l’ensemble de la communauté (tous pour un, un pour tous). Dans une telle Société, la famille n’aurait pas à s’inquiéter du devenir de ses enfants car ceux-ci seraient pris en charge par l’ensemble de la communauté et de ce fait seraient bien mieux protégés que par la famille seule. Je suis presque certain que c’est la stratégie qu’adopteraient des êtres autrement plus intelligents que nous ! Plus d’héritage, plus d’argent, … et pourtant une vie bien plus confortable que les plus nantis d’entre nous. Bien sûr diront certains, comment savourer son confort si les autres ne sont pas, EUX, dans la misère ? Comment être heureux si les autres le sont aussi ?