apis 32

Ça fera 6 ans le 1ier juillet. Au début, on ne se voyait que le week-end, parce qu'il travaillait encore... Et oui, mon compagnon est plus jeune que moi ! Pendant le COVID, on est resté... très longtemps ( un mois ou deux, je ne sais plus ) sans pouvoir se voir. Mais depuis qu'il est à la retraite aussi, nous vivons ensemble et nous dansons tous les week-end !

Ça continue...

Alors, de tout ça... je n'ai vraiment vécu que les escapades en volkswagen ! Mais c'est vrai que ça, c'était chouette !

Sur le retour n'est pas très courtois ...

Alors... si, les occitans ont, au cours de leur histoire eu des échanges avec les wisigoths et les arabes et les Pyrénées n'étaient pas une barrière, mais une multitude de "ports" ou passages qui permettaient les échanges. Cette histoire pas, on ne l'apprend pas à l'école, où on n'apprend que l'histoire revue et simplifiée par Michelet...

Ben non, puisque je trouve que la diversité est une richesse.

Moi non plus, je n'aime pas trop la France, en ce moment... J'aime ce qu'elle devrait être : un patchwork de paysages, de cultures, de langues... J'ai la chance de vivre cette réalité à travers les artistes occitans que je côtoie, qui continuent à parler leurs langues, à se tourner vers nos origines hispaniques et maghrébines... La centralisation sur Paris est un vieux problème, mais en ce moment, il devient absolument insupportable et entraîne un repli et une intolérance détestables... En ce moment, il m'est plus facile d'être gasconne, occitane, européenne et citoyenne du monde que française...

Je cuisine peu, parce que je mange beaucoup cru, ou presque... En ce moment mon jardin m'offre des petits artichauts violets que j'adore manger crus et comme c'est la saison, j'achète des asperges que je fais juste cuire 5 minutes à la vapeur. Sinon, de temps en temps, épinards, blettes sauvages ou orties passent dans des galettes : Je mélange mes feuilles hachées avec un peu de lait de coco, des flocons d'avoine, un peu de fécule de pomme de terre et un oeuf. un peu de sel, de piment, de curry ou de gingembre suivant l'humeur du moment... Ne me demandez pas les quantités, je fais toujours à vista de nas... Cuits recto-verso à la poêle avec un peu d'huile d'olive... c'est très bon !

Il n'est toujours pas persuadé d'en avoir besoin, mais il est sous contrainte de soin et depuis qu'il est dans ce protocole, il le respecte. Il se rend au CMP quand il y est convoqué et avec une injection mensuelle il est bien. Il sait que s'il ne se rend pas à une convocation les gendarmes seront prévenus et il n'a pas envie de ça. Ça lui est arrivé une fois quand il était traité par cachets ( il ne les avalait pas ) et il a erré pendant 10 jours pour aller "vivre dans une cabane à la montagne". Le nouveau traitement a été mis en place quand on l'a retrouvé et hospitalisé.Dès les premières injections il a commencé à aller mieux. Ça fait 2 ans et demi, maintenant.

Il a eu 3 hospitalisations à Auch, qui ont été dures pour lui mais ont permis d'avancer dans le diagnostique et le traitement. Maintenant qu'il est stabilisé, j'espère que ça n'arrivera plus.

Le message d'il y a deux ans...

Je mets dans la rubrique langue française, parce qu'il n'y a pas de rubrique langues de France. a PASSEM ! est une course qui se tient tous les deux ans à travers le territoire de Gascogne (Béarn, Bigorre, Landes, Bas-Adour) et qui a pour but de recueillir des fonds qui sont ensuite reversés à des projets œuvrant pour la transmission et la valorisation de la lenga nosta* (notre langue). Durant la course, un témoin symbolisant la lenga nosta* est transmis de main en main à chaque kilomètre. Il contient un message tenu secret jusqu’à l’arrivée. Je suis les directs et les vidéos sur Facebook, depuis hier. https://lapassem.com/

Il y a aussi beaucoup de malades à la rue, sans aucun soin. Et c'est une bombe à retardement... Contrairement à ce qu'on pense souvent, un malade psychique n'est à priori pas dangereux. Mais sans soin, dans une situation de précarité, la pathologie évolue vite de façon très sévère et c'est là que le malade peut représenter un danger, pour lui et pour les autres.

La psychose n'est pas guérissable on peut juste stabiliser et la mère est la moins bien placée pour aider. J'ai réussi à préserver la relation avec mon fils en prenant du recul et en évitant de me montrer intrusive dans sa vie y compris par rapport à sa pathologie pour laquelle il est suivi par le cmp. Du coup nous nous voyons pour des moments de convivialité en famille et nos relations sont apaisées. Je lui ai même, récemment, demandé d'être deuxième personne référente pour ma mère qui a 97 ans et c'est lui qui a la troisième clé. Quand il vient chez moi, il fait ce que j'appelle des séances de félinothérapie et chez lui, il a un vélo électrique avec lequel il se balade beaucoup. Nous habitons en milieu rural

L'hôpital psy est dans un état encore pire que le reste de la santé. Manque de budgets, de personnels... Je suis très reconnaissante à ceux qui y travaillent, ils font de leur mieux, mais dans des conditions déplorables...

Je fuis ces journalistes qui ne savent pas écouter pour relancer, qui se mettent en vedette en clashant. C'est bruyant et sans intérêt...

J'espère que la contention n'existe plus... L'isolement en partie fermée durait les deux premiers jours à chaque fois (il y a eu 3 hospitalisations ). Chacune d'elle a été très dure pour lui parce qu'il ne supporte pas l'enfermement, même si l'hôpital a un grand parc et que au bout de quelques jours il pouvait sortir en ville. Mais ça a été nécessaire pour ajuster un traitement (injection mensuelle ) qui le rééquilibre.

Oui, enfin, face à mon fils que je ne reconnaissais pas ( il est ordinairement plutôt doux de caractère ) j'ai vite renoncé à le calmer. Je me suis enfuie de la maison ( de nuit ) et j'ai appelé le 15... qui m'a envoyé les gendarmes.

j'avais précisé que la dernière était une boutade. Par contre, si on ne fait plus d'enfants ( par choix ou pas ) on va avoir un problème. ok. Par contre, comment "évaluer le salaire de chacun ? Ben... si ! Même en menant un peu une vie de sauvage, je suis obligée d'avoir un banquier et un assureur... J'achète de l'eau et de l'énergie, même si j'essaye de ne pas gaspiller ...

Doit-on être payé pour exercer sa passion ? Doit-on être payé misérablement pour effectuer des tâches que personne ne veut faire ? Doit on être payé pour "vendre du vent" ? D'ailleurs, pourquoi doit-on être payé ? Question subsidiaire : Faire des enfants est un choix, si on choisit de ne pas en faire, a-t-on droit à toucher une allocation de retraite ? ( Je précise que la dernière n'est pas une vraie question ... )

Pas trop envie aujourd’hui de me souvenir de la crise de délire paranoïaque à laquelle j'ai été confrontée il y a quelques années. Mon fils est aujourd'hui stabilisé par un traitement il va bien. Par contre, ma mère qui ne souffre pas de pathologie reconnue représente ce qu'on peut appeler une personnalité paranoïaque. J'ai des souvenirs horribles, de queues au cinéma, adolescente, où elle faisait des réflexions à haute voix sur les gens qui fumaient autour de nous parce que d'après elle ils n'avaient tous qu'une idée, c'était de brûler mon manteau. Plus généralement, elle a toujours été persuadée ( ou fait semblant de l'être ) que tous les désagréments de sa vie étaient voulus, " faits exprès", y compris les bêtises, maladresses ou même oublis des enfants... Je ne suis pas sûre que son cas ne soit pas pathologique aussi, même s'il n'est pas délirant...

Voilà... tu as réussi à me faire rire !

Confrontée effectivement à ces manifestations pathologiques dans ma famille proche, je trouve de très mauvais goût que ce sujet se situe dans l'asile...

Je reste convaincue que la base des revenus devait être constitué d'abord d'un revenu universel.

Un master en séduction... je pense pas que c'est celui qui me séduirait le plus...