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BenPocaCosa

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Billets posté(e)s par BenPocaCosa

  1. BenPocaCosa
    La fleur orangé du grenadier , au pied duquel je me retrouvais assoupi ,me fit sursauter ,atteignant mon visage .
    La garrigue environnante bruissait sous le vent marin, mélangeant
    les fragrances de sa flore endémique, entêtantes et prégnantes.
    La terre couleur d’ocres variés, saturée de soleil ,faisait vibrer l’air
    ambiant ,et déformait les choses et leurs perceptions.
    Un bruit sec et mat , vint frapper le feuillage , une grosse goutte d’eau
    vint s’éclater sur le sol de cette ancienne moraine glacière, composée d’argiles, de sable et d’une grande variété de pierres, de formes et de couleurs, polis par le lent cheminement des glaces vers la mer.
    Elle en était la ligne d’horizon, mais à cet instant elle n’avait pas ses couleurs habituelles, Elle donnait à voir qu’une large bande de gris argenté, surmontée d’un fin , liseré rouge signe que le soleil allait vers son couchant.
    Un autre élément composait ce tableau, un énorme château en
    construction, fait de nuages bouillonnants et mobiles.
    Menaçants et instables, annonciateurs d’un grand spectacle sons et lumières, que ne tarderait pas à nous offrir gracieusement Dame Nature en personne .
    Alentour un calme impressionnant s’installait angoissant, soudain brisé
    par le premier éclair, cisaillant l’espace, décapitant sans appel la cime
    d’un cyprès , sans doute centenaire, puis vint le bruit assourdissant, faisant trembler le sol et l’air ,soudain saturé d’ozone.
    Pour quelle raison je restais là, malgré le risque évident, assis sous cet arbre?
    Aucune idée ! ,mais je ressentais physiquement une force, qui m’obligeait à l’immobilité. Ce que j’avais prévu se produisit.
    Les gros nuages noirs, boursouflés d’eau ouvrirent leurs vannes, sans retenues.
    Le déluge fut de courte durée , pour autant que je me souvienne.
    Du sol s’élevait un brouillard de condensation, formant un tapis de
    ouate,du quel émergeait , comme suspendue dans l’espace, la
    végétation environnante.
    Un autre phénomène attira mon attention .
    Malgré la violence de l’averse aucune goutte d’eau n’avait traversé
    La feuillée du grenadier, à l’aplomb sous celui-ci pas une goutte.
    Sauf , a ma grande surprise , entre mes jambes étendues devant moi.
    A cet endroit précis, la pluie avait chassé la poussière et fait briller les
    pierres disposées là , serties dans une gaine d’argile rouge comme une mosaïque surréaliste.
    Le rythme de mon cœur s’accéléra, l’étrange construction vibrait comme animée d’une vie propre .
    Je frissonnais était-ce la peur ? Sans doute! car les vibrations de plus en plus rapides, brouillaient formes et couleurs.
    Mon regard ne parvenait pas à suivre le mystérieux dessin ,et ce dernier m’entraînait a mon corps défendant dans ses méandres inconnus comme hypnotisé , puis le noir et le froid me saisirent.
  2. BenPocaCosa
    L'Invisible vagabond , maître des rêves ,passeur du temps !
    Aujourd'hui! ,jour de chance!! J'ai la grande cheminée pour moi tout seul ; Profonde cinq bonnes enjambées, large d’autant, de part et d’autre du foyer deux bancs maçonnés de pierres et de cayroux(1 ), comportant pour sièges ,des plaques de marbre rouge et blanc du Conflent, brillantes , lustrées par le frottement de nombreux fondements.
    Ce lieu est habituellement le domaine de la maîtresse de maison.
    Au fond sous le conduit de fumée , une crémaillère de fer forgé sans âge ;supportant un immense chaudron de cuivre dont l'intérieur brillait comme de l'or. L'extérieur , comme disait ma grand-mère ;noir de tous les pêchés du monde ;dans lequel se préparait , la pitance du cochon et autres animaux domestiques de la maison .
    Son cœur une plaque de fonte moulée ,du Saint patron des Catalans, Sant Jordi terrassant le terrible dragon !
    Les jours se faisant , plus courts, et froids . la tramontane affichait, sa force , sans gène ni modération. L' endroit prenait des allures d’agora; ou s’échangeaient , nouvelles rumeurs, ragots. Suscitant des exclamations d’indignations ,parfois de colère , ou grosses et franches rigolades , faisant circuler plus vite le sang , déjà vif , des acteurs présents . Pour les enfants admis dans ce cénacle,une condition obligatoire ! ne jamais interrompre les adultes, sans permission. Ce que nous espérions, c'était sans conteste les histoires, contes , légendes que les anciens se complaisaient à raconter, avec force détails horribles ,sanglants et dramatiques, sous le regard souvent réprobateur des femmes présentent.
    Des sorcières des monstres , des êtres étranges mystérieux, et sans doutes improbables , mais les ombres mouvantes , projetées sur les murs
    intérieurs de la cheminée , animées par les flammes de l’âtre, contribuaient à entretenir le mystère ; et nous procurer quelques nuits mouvementées , avec peurs rétrospectives et cauchemars certains.
    Depuis combien de temps étais-je assis là ? La notion de temps m’avait
    échappée, entraîné par mes souvenirs , je mettais assoupi.
    Avant que je puisse esquisser le moindre geste , émettre le moindre son;
    le mur contre lequel j’étais adossé, se délita me précipitant dans le noir et le froid....
  3. BenPocaCosa
    Plaidoyer ! pour la réincarnation !!et l'Amour des petites bêtes!!
    Pour aborder de façon pragmatique et consensuelle ce délicat, problème!
    Suite a un sondage , très pointu , auprès des tenants de la réincarnation; organisé par moi-même , je dù me rendre à l’évidence( et à pied , bien sur ), la faune animale, sauvage ou domestique occupait la tête de liste.
    De l’éléphant ,au lion , zèbre des félins, des canins, ( qui ?a dit des bourrins ! c’est malin ça !!) etc (la liste étant non exhaustive ) . Ce qui laisse aux amateurs confirmés, de sacrés maux de têtes au moment du choix définitif.
    J’ai aussi constaté un certain désamour pour le végétal ,un exemple, parmi de nombreux autres . Le chêne majestueux s’il en fut, mais débuter comme un gland demande une sacrée patience, d’accord on a l’éternité mais ce doit être long surtout vers la fin !!Il y a bien le roseau ou le bambou ! mais bon finir ,en canne à pèche boof! ! c’est pas vraiment classe ! hein !
    Le chêne soit! , mais c'est , sans compter le risque qu’un affreux bipède , vienne porter le fer dans vos œuvres vives, tout ça pour finir ,en armoire , lit, salle à manger, bibliothèque , ou joli cercueil , ça vous tente ?non !! Je m’en doutais !! un peu figurez-vous !!
    Quoi! les tites bêtes? !! On se calme c’est moi qui raconte ! je suis pas aux pièces que je saches!! Non mais !quel manque de tact !!Quelle impatience!!!!
    Je continue donc ,dans mon sondage ne figurait , ni crustacés, ni mollusques, ni poissons d’aucune marque.
    Sans doute à cause des à prioris du style : vieille morue, sale maquereau, raie publique ou privée , je vous laisse le soin de compléter la suite selon vôtre humeur du moment. Etrange ! pas le plus petit volatile, des allergiques, à la plume ,sans doutes !!
    Ayant vécu dès mes plus jeunes années, a la campagne,j’avais une tendresse particulière pour les petites bestioles , hannetons, coccinelles,cloportes,et autres …
    Je ne le cacherais pas plus longtemps j’ai opté pour la réincarnation, il se s’agit pas d’une tocade , mais d’un projet mûrement réfléchi.
    J’ai choisi ,pour me réincarner , une petite bête , qui ne peut laisser indifférent.
    Très attachante j’oserais même l’adjectif affectueuse, bien que atteinte de nomadisme atavique, changeant de lieux , pour éviter certains risques , ayant pour but d’abréger son existence .
    Imaginer un instant , la vie vagabonde et exaltante de ce petit Insecte, vif , curieux un brin déluré.
    D’ailleurs, l’occasion me fut donné de sauver l’un d’entre eux d’une noyade certaine, aussi pour me montrer sa reconnaissance, me fit des confidences, qui renforcèrent ma conviction .
    J’avoue que , au début son récit , me laissa perplexe ( ce qui n’était pas gênant ! étant, mo imême , grand-père !) . Le Zimbabwé, le Malawi, l’Amérique, l’Asie , l’Europe ,le bateau , l’avion assez fréquemment, des bicoques (ce qui n’a rien à voir avec les catamarans, quoi que! ) des grands hôtels, des palaces .
    De plus avoir accès sans payer ( il manquerait plus que ça !! ) sans demander la permission, pour fréquenter toutes sortes de toisons pubiennes , brunes , rousses , blondes, noires, frisées, drues, négligées ,ou grunge, style : ticket de métro , ou sans toison , une mode venue du Canada,qui ferait,soit disant? dans les milieux concernés de nombreux adeptes;( je demande à voir !! ) .
    Ce lieux étant beaucoup moins fréquentés, n’ayant rien pour s’accrocher,( donc pas de risques inutiles!!).
    J’espère vraiment que ces quelques lignes, vous auront, amenez à considérer la réincarnation sous un angle plus pragmatique .
    J’ai faillis oublier le nom de la petite chose! Quel étourdi je suis! Pthirus inguinalis, ou pou de pubis, et en langage populaire : Morbaque, morpion.
    SI !! par inadvertance vous rencontrez , malgré vous , évidemment!! un représentant de la famille, songez bien, avant de l’éliminer, pensez à lui demander son nom !!’il s’agit peut-être de MA RÉINCARNATION !! Alors faites gaffe S.V.P!! hein !!!!!
  4. BenPocaCosa
    Important ! Ce récit est authentique , vécu par l’auteur de ces quelques lignes .
    Permettez moi de planter le décor de ce malheureux accident,
    sans parti pris !les faits uniquement les faits!!.
    Comme les années précédentes , les employés de la municipalité vinrent déposés , sur le parking du lotissement, les tréteaux les planches et les sièges qui allaient servir pour la , désormais classique et incontournable, fête des voisins .
    Le rassemblement fut prévu ,entre 19 et 20 heures .
    Le lieu se transforma rapidement en joyeuse pagaille , bruyante, et chaleureuse .
    Tout un chacun apportant divers plats , des hors d’œuvres des desserts.
    Les vins, les apéritifs , et autres amuse-bouches étaient aussi présents
    Rassurez-vous je ne me lancerais pas dans leurs énumérations , mais
    la quantité ne fit pas défaut , comme les années précédentes .
    Après le départ de Mr le Maire, venu nous féliciter pour nôtre constance
    à faire perdurer cette fête et son esprit de partage et de solidarité.
    Les enfants jeunes, et moins , s’en donnaient à cœur joie sur l’espace gazonné du lotissement , jouxtant le parking.
    Puis l’ambiance devint plus calme , les sons n’étaient plus les même
    La cause : la valse des fourchettes , réunis à table ,par famille ,voisinage
    affinités ou au hasard, les langues allaient aussi allégrement.
    Pourtant le drame s‘approchait inexorablement.
    La rumeur arriva d’un bout de table tout au fond .
    Le matin les employés municipaux qui nous avaient livré le matériel , avaient croisés sur la route nationale deux individus peu recommandables , fort peut apprécié, par ici ! ainsi que ailleurs.
    Malgré que les autorités locales départementales et régionales aient œuvrés pour rendre la région plus sure( tourisme oblige! )., avec un certain succès.
    Ce n’était sans doutes que deux éléments isolés, uniquement de passage.
    Je dois dire ,que cette rumeur n’entama en rien la bonne humeur ambiante.
    Venant d’on ne sais où , Il vint directement à moi , par provocation à l’évidence , plusieurs convives présents me proposèrent leur aide.
    Je refusais poliment , estimant , malgré mon handicap avoir la force de Persuasion nécessaire pour en venir à bout par le dialogue.
    Ma décision s’avéra être la bonne, mécontent Il fut !certes, mais Il céda la place ! pas content ! .
    On loua mon sang froid et mon sens de la négociation ---ce qui m’occasionna une certaine satisfaction, c‘est humain il me semble !!---.
    Après un laps de temps que je ne saurais évaluer avec précision .
    Il est revenu a la charge, déterminé a m’agresser .
    Je bloquais ma respiration prêt à contrer son attaque ! je frappais une fois.
    La deuxième fois sans doute mue par la colère , je m’aperçus que j’avais du sang sur la main droite; en fait je n’ai fais que défendre mon intégrité physique! de la légitime défense en quelque sorte .
    Sur la sellette!!
    Le fourgon de la gendarmerie arriva rapidement sans sirène,la caserne étant
    situé deux rue plus loin .
    Le véhicule stoppa devant les barrières qui bloquaient l’accès au parking .
    Trois gendarmes et une gendarmette se dirigèrent vers moi sans hésitation.
    Le lieutenant me toisa avec hauteur et suffisance ,alors que gendarmette
    préparait l’ éthylotest , elle surpris mon sourire je savais que le résultatserait négatif sachant que --- par expérience--- médicaments et alcool ne font pas bon ménage.
    Les deux autres brigadiers ,allaient de groupe en groupe relevant les noms des témoins oculaires pour enregistrer leurs dépositions .
    L’ officier m’interpella d’un ton peu amène --- je suppose que vous êtes parfaitement conscient de l’acte que vous venez de commettre!
    --- tout a fait! nier l’évidence serait stupide ma part , , j’ai encore du sang sur la main droite et là! sur la table, donc!!
    Je sursautais au contact froid des menottes
    --- Est-ce vraiment utile ? Lieutenant je ne vais pas m’enfuir!
    --- le protocole c’est le protocole me dit-il avec méchanceté!
    Face à cette attitude agressive je décidais de me taire.
    Un brigadier pris sa place ,plus âgé ,presque sympathique, rejoint par l’adjudante et son ordinateur portable.
    Encore sous le coup de l’émotion, je ne lui avais guère prêté attention , assise face à moi , elle avait de quoi impressionner.
    Grande , brune de cheveux et de peau ? de ce hale typique des gens des îles ! , le visage ovale , un nez aquilin une bouche aux lèvres bien dessinées, le plus surprenant ,ses yeux d’un bleu minéral , que je soupçonnaient pouvoir lire dans mes pensées .
    ---une simple question je vous prie !! me dit-elle me transperçant du regard.
    ---c’est bien un par un T qui termine vôtre nom ?
    --- exact! accompagnant ma réponse hochement de tête. ---Voilà une bonne chose ! Chef ,il a sans doute un fichier chez nous ,cela nous fera gagner du temps ,les doigts de l’adjudante semblaient voltiger sur le clavier du portable .
    --- effectivement ! étonnant même , je pense que le juge en tiendras compte .
    ---avez-vous l’identité de la victime ,adjudant? C’était la voix cassante du lieutenant, encore un macho bon teint.
    --- Non mon lieutenant! , la photo de la victime est partie au sommier, j’attends la réponse de la base de données d’un instant à l’autre .
    --- un ok! laconique fut sa seule réponse ( quel sale type !!)
    --- bien si vous me racontiez ce qui c’est passé , dans l’ordre et sans rien oublier me commanda le brigadier, luttant pour garder son sérieux.
    Le regard de l’adjudante me parut moins dur ! Avait -elle perçue ma pensé ?possible!
    --- d’accord!! S’il vous plait vous pourriez me desserrer les bracelets, j’apprécierais beaucoup !
    --- désolé ! pas possible chuchota,le brigadier dirigeant le regard en direction du lieutenant
    --- pas question !!criant presque ce dernier , le protocole c’est le protocole
    Cela ne faisait que confirmer tout le mal que je pensais de ce psycho rigide.
    Les aveux!!
    --- un instant, que je mette de l’ordre dans mes idées!
    Je lui fis donc le récit détaillé de l ’agression, c’est tout simplement de la légitime défense dis- je pour finir
    Cette décision appartient au juge d'instruction! me déclara le brigadier.
    --- Lieutenant! Nous avons l’identité de la victime !lança la brune gendarmette
    --- bien qui est-ce ? aboya ce dernier !
    --- un européen , français !
    Ordre : Diptère )--
    Groupe : Nématocère )-- titen culli
    Famille : Culicidé )--
    Surnommé : moustique commun!
    Je ne boudais pas mon plaisir, de voir la mine défaite du lieutenant, et les autres membres de la maréchaussée faire semblant de s’occuper pour dissimuler leur envie rire. J’allais en fait me livrer à cet exercice sans retenue, qu’ un choc violent,me trouva allongé sur le sol! promis la prochaine fois je veillerais a mieux fixer mon hamac et ne pas mélanger médicaments et alcool !!
    Quoi que ? ( par BenPocaCosa : membre actif et permanent ,des G Gs Francophones!!)
  5. BenPocaCosa
    IL mesurait à vue de nez et sans les lunettes , une vingtaine de centimètres , il avait l'air ,que l'on respire par ici , (on s'en fout de l'air ,il ressemblait à quoi hein ?) Désolé! excuser moi! l'émotion bien sur ,c’est du live ! J'hésite car la chose est complexe et la description guère aisée , et pour ce faire je vais devoir rechaussé les bésicles .
    Un genre ,ou une espèce ? -les savants décideront- ,de bloc parallélépipédique,(preuve que j'ai bien retenues ,mes leçons de géométrie,moi!) sans aucunes aspérités apparentes ,de couleur chair , je m’apprêtais , en homme civilisé et de paix ,mais curieux!,à lui souhaiter la bienvenue. A peine trois syllabes émises , par moi, qu' il m'interpella par télépathie : quelle langue parlez-vous? M’interogeat-il ? en japonais: あなたは何語を話しますか,What language(tongue) do you speak? en Anglais je vous fait grâce pour la suite des traductions des autres idiomes ( faites comme moi , aller voir chez Gogol!!)
    A peine remis, de ma surprise ,c'est a ce premier échange, que se produisit ,l'impensable , imprévisible, l'impossible qui a ,,dit l'imperméable? m'enfin ! faut pas plaisanter !! merde ! c'est moi qui prends des risques ,un peu de considération( en un seul mot! svp!!) pour le héros ! et il n'est même pas sur que je toucherais les droits d'auteur !faisant tout juste , un mètre soixante –cinq !alors!! un peu de respect hein!!!.
    Où en étais-je? ? ha oui j'ai retrouvé le fil de mon reportage , là devant mes yeux , l’un écarquillé, l’autre ha lagar ! ho ! pardon hagard bien sur ( c’est du live , je précise) et la bouche ouverte ,la chose, par je ne sais quel miracle ( j’ai un doute ! étant ,un affreux mécréant !!)ou tour de magie peut-être. Pris progressivement forme humaine , stupéfait! ébahie, un soupçon d'inquiétude ,disons une grosse louche ; c'était ma propre image ,mon clone ! saper idem waouhh! trop fort le mec!! ......Pas moi !! le cube !! voyons !!
    --- Yo !!man ! que la paix du grand Cétouthanouh soit sur toi et tes semblables , je viens de la planète K-36-15-B ,aux trois lunes satellitaires nommées : Yan-Nah-Pluz , Tutévu et kantabu ! la plus turbulente. Dans le terrible amas d'astéroïdes a géométrie variables ,au fond à gauche du couloir , yper spatial , entre l'amas de la Vierge, et la petite du Centaure . Nous l'avons peinte en vert , à pois rouge , excellent camouflage ,vos astrophysiciens ne nous ont pas encore découvert c'est une preuve non!! Je me nomme....... Jètoukonic, Roman , fils de Halhé Monthavéloh, trois- cent- soixante -seizieme du nom, du peuple Akillékons,( en voie de disparition !aux dernières nouvelles inter-galactiques : sur Télé-Note matin !) J’ai un surnom ,comme le veut ,la coutume régionale ,chez nous . Mais imprononçable et intraduisible pour un térrien ! , ( je précise pour les retardataires qu'il est question d'une fiction , que toute ressemblance avec une personne connue où de passage ,ou perdue en route et sans papiers ,serait un sacré scoop!!)
    --- Yo!! toi ho!noble Terriens ! comment te nommes-tu ?
    --- Ben-poca-cosa dit : Ben dit :Raymond ,de la tribu Astiq-Bhè -Aki-,Catalans , eux aussi en voie d’extinctions , de voix et de mots , la cata ! quoi ! Je suis ravi de faire ta connaissance , Waouh !!et cette façon de communiquer, c'est le top !! vraiment sympa ce truc!
    --- A deux ! oui !cinq ou six ,ça coince! C’est merdique !quoi !! Je tiens avant tout à te remercier !
    --- Attends Roman ! je peut ? ok t'est sympa! me remercier !et de quoi ? je sais bien qu'il y en a partout des ----, mais bon ! c'est pas la majorité! tu sais !(vous avez deviné ,de qui on parle, je pense! oui !! ha !bon tout de même !! )
    --- Comme chez nous avant ! merci!!de ne pas avoir avertis, les médias! tu sais que tu risques gros, tu vas passer pour un dingue, un parano ,un skyso, t'imagine le buzz , dans le patelin?
    --- pas de soucis ! l'ami , ils savent que je suis barge ! cool mec ! je gère!! Dis-moi ! vous en avez fait quoi ! des votres de ---- ? Explique !! ça pourrait marcher , ici aussi ? Vous les avez flingués, karchériser !! empêcher de se reproduire !c'est quoi la recette ? Ha! bon! C’est génétique! Bon !ok ! je n'insiste pas ; Comment se fait-il que tu ais si bien assimilé notre langue ?
    Excuse ,ma curiosité! ce n'est pas ton apparence d'origine? je suppose !
    ---Bien vu ! Ben! effectivement ! vu la taille du spatio-car, qui tient facilement dans ta paume.
    --- il n'y a pas de mystère , nous sommes dès la naissance équipé d'un boitier multifonction, enregistreur, décodeur, décrypter, décapsuleur et une imprimante trois D en commande intégrée a flux moléculaire inversé ,sur les nouveaux modèles un déconneur,en live. Et bien d'autres fonctions essentielles pour nos voyages spatiaux,( petite précision, il fonctionne à piles , secteur ou photovoltaïque, l’ancien modèle a été retiré du circuit ; trop d’accidents il était manuel ! ) mais en plus ,je suis un fan de vos télés ! ça aide bien!!!
    --- la vache!! t'en aurais pas un de rab?? je suis preneur ! mais dis moi ! ... question nana! c'est comment chez vous? ( le chœur des vierges : encore des z’obscédés !! si c’est pas honteux !! )( 1)
    Tu déconnes ! tu te payes ,ma tête ! c'est pas possible!!
    --- C'est vrai! je plaisante pas ! rien à voir avec votre systéme de procréation .La femme ! y a pas ça chez nous!!
    ---Attends !mec tu veux dire, pas de sexe, rien , nada ! j'y crois pas ! wouahou!!! craignos ton patelin mec! Ca y est j'ai !!! pigé! t'ais là pour !,pour nous piquer les nôtres!! c'est ça hein !! Désolé Roman, mais ça ne vas pas le faire!!
    --- Attend Ben ! je t’explique ! applique la paume de ta main droite , sur mon… ( Ttttisss !!! allons ! elle se calme la foule
    !) front ,je te transmet les infos en direct. Je ne transcrirais pas les infos fournies par , mon voyageur spatial , car je subudore ,que la NSA est branchée sur ma ligne internet ! La prudence s'impose !!!
    La langue plus charger que la musette d'un fana du tour de France, le dimanche ! que le casier judiciaire d’un mont-en-l’air récidiviste , la tête plus vide que le compte en banque d’ un SdF ,je constatais ,moi-même avec étonnement , (n’ayant personne pour le faire a ma place !)que j’étais couché dans un lit,tout de blanc équipé, et moi vêtu pareillement. Alors que les bruits et les odeurs ambiantes finissaient de remplir les cases vides ( ho ! vous êtes au courant ! et qui vous l’a dit ? on peut savoir??)
    Puis soudain, et sans en être averti une main ,habile, mais glaciale , ôta prestement l’aiguille du cathéter de mon bras droit !
    --- Voilà ! madame il ne vas pas tarder à faire surface !! le docteur a des questions à vous poser , il sera là d’ici peu !!a plus tard ! A travers le moucharabieh de mes yeux( c’est plus jolis que les cils ! non ?) j’admirais la démarche marinière de l’infirmière ( à ne pas confondre avec les moules quoi que !)
    ---Bonjour ! Madame M….. ! je suppose ?
    ---- Oui !!
    --- Professeur Alfred Kelkaboh , du service des urgences neuros !! je vous avouerais qu’il revient de loin !! et ce ne fut pas simple ! Aux dires de son médecin, traitant ,votre époux ne prenait, sous aucunes formes, ni anxiolytiques, ni anti dépresseurs !ni antalgiques puissants ?
    --- Certaine ! professeur , au début il a bien pris du « déroxat » » puis le « séroplex »ça lui collait des halluces de ouf ! il a tout viré !! du jour au lendemain ! c’est son toubib qui l’a eu mauvaise !!
    --- Je m’en doute ! Mais comment est-ce arrivé ?Y a t-il eu des signes avant –coureurs, des sautes d’humeurs ,des lubies ?
    --- Possible ! c’est vrai , que ,la semaine dernière , encore , je l’ai surpris , sous le platane-murier prés de barbecue , en pleine discussion , animée , avec une canette de soda , pour autant que je me souvienne ! A votre avis professeur ! la récidive est-elle à craindre ?
    Le narrateur , en aparté, mais en français ! :
    Primo ! toubib, je suis éthéro ! je ne suis pas du genre sauter, humeur ,ou un autre, En cas de besoin , irrépressible ! quand c’est trop douloureux et pour ne pas tomber dans la routine ! il y a ma belle –sœur, la voisine les copines !! J’aime rendre service !! où ! est ! le mal ,hein !! Désolé ! le deusio ! c’est perdu en chemin !
    --- Le chœur des vierges : Et votre épouse ! elle en pense quoi ? On peut savoir ??
    --- je l’attendais celle-la ! ( la question !) grosse ! comme un autobus sur une piste cyclable ! Hé ! bien aux risques de froisser quelques susceptibilités( car tout autre chose , ne saurait être de mise!!)je n’ai fait que mettre en pratique avec un certain zéle( 2) !! bien sur !! Ce que dit le Livre : A qui aura beaucoup péché ! il sera beaucoup pardonné !! donc ,acte !!ça vous en bouche un coin ! pardon !! ça m’a échappé !!!
    C’est vrai j’ai beaucoup péché !! de Port- Leucate à Rosas je faisais la côte , non sans une certaine notoriété !! une pointure !quoi ! tous les bons coups , les bons coins ! j’ai toujours péché, avec plaisir, gourmandise et Art !! Et mon épouse savait toujours où j’étais ! sa vous fait râler !! hein !
    --- Mme M---- je pense lui interdire de façon drastique, et systématique la lecture de B-Ds de S-F qui pourraient ,à la longue s’avérer préjudiciable pour sa santé mentale !! A procrire bien sur !les somnifères il plane !facile , sans ça ! donc ,pas de risques inutiles!
    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------
    (1) Faux !il est personnel ! et utilisé seulement avec ,parcimonie, et d’autres sans doute , dont je n'ais pas retenu les prénoms !lol
    (2) : je précise ! que Zéle !! faisait le guet , uniquement , m’enfin !!!
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    En attendant... Ben....
    Aux dernières nouvelles ,Roman le ET ,ayant regagner sa navette spatiale "la Canette " dans l'attente , du retour de son nouvel ami . Il était fort impatient ! et pour cause ! Ben devait donner son accord pour s'embarquer avec lui , avec le statut particulier de professeur ,( a plein temps!) d' éducation sexuelle , in vivo ! le pied quoi!! Je souscris ,a votre interrogation ! Ben , donnerait-il son aval ? Connaissant l'absence de femme , au pays de Roman! Quelle sera sa réponse??
    Vous le saurez ! en en vous abonnant : au J des G Gs (3)! ( précision importante!! c'est gratos ! alors !!)Oui quel sera le destin de cet étrange personnage ??
    (3) :Journal des Givrés Graves
  6. BenPocaCosa
    Mise en garde ! l'auteur de ce texte décline toutes responsabilités , car ce dernier ( le texte ! pas l'auteur voyons!!) serait a même !,de provoquer , insomnies , doute existentiel, hilarité intempestive , incontrôlée sans oublier les effets secondaires , inconnus, bien sur ,à l'heure ou nous publions !
    Sur la chaise longue confortablement installé , sous l'ombre rafraîchissante du mûrier-platane , je siestais béatement , à chacun son style . Dans un ciel d'un bleu cobalt uniforme , une longue traînée blanche de condensation , le Paris-Barcelone. J'en étais là de mon observation, que ,soudain précédé d'un sifflement aigu , un objet indéfini, vint traverser la ramure du platane, et choir bruyamment, non loin de la verveine odorante ,entre la ciboulette, et l’estragon.
    Surpris et courroucé!le poing serré au bout de mon bras tendu, en direction du ciel , je débite un chapelet ( va pour deux ! sinon !on va penser que t'ais radin!!) de jurons dignes de figurer dans une anthologie. Et réjouir plusieurs générations de charretiers. Soulagé et remis de mon émotion ,je cours , ( c'est une image ! bien sur!)il y a bien trois enjambées ,à la découverte de l'objet de mon courroux ! ( je précise la scène se passe dans les P-O pas en Guyane ! ne compliquons pas les choses !SVP !)
    Armé d'un solide bâton , et de circonspection(rien à voir, avec, un inspecteur des impôts , circoncis ! ) j'examine la "chose" tombée du ciel ,ainsi en a décidé la logique, et la gravitation ,il serait suicidaire de ma part de prétendre le contraire. Constatation première : c'est métallique ( en gros!) rond genre canette de soda ,habillée de teintes bizarres, des lettres et des signes tous autants. Ainsi que plusieurs hublots circulaires, de tailles différentes. Je m'enhardis donc, n'ayant pas vu de dents( ,ni dehors , d’ ailleurs !) susceptible de me mordre, n'écoutant que mon courage, vous n'en doutiez pas j'espère!! mais poussé dans le dos par ma curiosité ! qui n'en loupe aucune ! J’applique, ma dextre bien connue , étant la seule, délicatement sur la "canette" , elle est douce ,et chaude au toucher , !! s'en échappe une légère vibration, j'y ai pensé moi aussi , un sex –toy ! une fois!! mais non !ou un modèle exclusif alors ? qui sait!!! tombée du ciel ! voilà qui serait curieux ?
    Ma découverte , déposée sur la petite table servant pour le barbecue. Mon auguste appendice nasal ,chaussé de mes lunettes de pressebite!( sorry! ) presbyte , me voilà transformé en inspecteur , de chez RIS! Pardon! Quoi !je me la pète ! hé! oui! elle n'avait qu'a tombé ailleurs après tout!!! La suite faillit me mettre à bas de mon siège, je précise , pour celles et ceux qu'auraient pris le bus en marche , que je suis dans mon espace vert , et non dans les wc, faites un effort! essayez de suivre! hein!!!
    Interloqué , étonné, intrigué , excité( on peut rayer les mentions inutiles !) , un bruit de décompression, style hydraulique ou canette de bière , je fais confiance à votre imagination , se fait entendre , et devant mes yeux agrandis par les lunettes. Une rampe bordée de plots clignotants ,de couleurs vertes, entre deux hublots s'abaisse lentement , pour laisser descendre....
    ceci! clos la première partie, espérant , que cet incident, soit passé inaperçu aux yeux des habitants, du lotissement!

  7. BenPocaCosa
    Aux lectrices et lecteurs ,qui ont parcourus , mon blog , et mon dernier billet , l a Complice! je présente mes excuses , pour ce doublon , fausse manip! le retour en arrière s'avèrant complexe , un petit mot fera a n'en pas douter ! aussi bien l'affaire!! en vous remerciant , pour votre indulgence. Salutations amicales et ensoleillées du Roussillon !Ben
  8. BenPocaCosa
    Elle était là, invisible masquée par des nuages noirs, frangés de sa lumière diffuse,
    Signalant sa présence froide , et menaçante .
    La rue est sombre, seuls quelques lampadaires dispensent une chiche clarté .
    De vieilles façades décrépites, des volets aux couleurs de misères.
    La rouille des gonds, pleurent sur le murs, leurs longues larmes, couleurs de sang.
    Sur le trottoir humide, sale ; se découpe un rond de lumière ,que projete un ancien réverbère. Un chien sans pedigree ,ni maître , se soulage sans gène à son pied . Sous le regard réprobateur ,des poubelles alignées là comme à la parade .
    Certaines bâillantes sans vergognes donnant à voir leurs entrailles malodorantes , espérant , comme certains soirs . La visite nocturne de la faune nuisible ,et affamées , les locataires ,des égouts et sous-sols d’immeubles alentours.
    Le silence lui même, est ailleurs, dans une autre réalité .
    Sur les pavés disjoints et polis , s’affichent des éclaboussures de couleurs ,par saccades , issues d'une enseigne de bar sans âge, indiquant, ainsi le chemin , et un semblant d’existence.
    Un bruit étrange de succion, cadencé comme un métronome, se fait entendre .
    Quelqu’un marche sur le trottoir humide et encombré ,chaussé de baskets.sans doute .
    Entre deux nuages Elle apparait ,sa froide lumière , anime une longue et informe silhouette noire .
    La grosse clef de fer cliquete , faisant naviguer le pêne ,qui gémit et grince ,dans une serrure hors d’âge.
    Le demi vantail de la porte cochère ,craque sur ses gonds , le poids des ans.
    Un abat-jour de porcelaine , a la couleur indéfini, par la poussière accumulée, abrite une ampoule , ayant servie de vespasienne a des générations de mouches.
    Dans cette indicible clarté , apparaît une volée de marches ,en bois ,usées disjointes, menant aux étages . Un couloir étroit et bruyant, a la peinture écaillée par plaques, aux graffitis , plus ou moins ,obscènes et triviaux .
    Des portes en vis-à-vis, de couleurs foncées identiques marquées d’un chiffre ,peint au pochoir ,d’un blanc douteux . Dans cet espace , flotte quasi palpable un mélange d’odeurs tenaces .
    Soupe de légumes , fritures , d’urine ,tabacs froids, de sous-sols mal aérés, remugle du local aux poubelles , d’humanité en quelque sorte.
    La silhouette noire ne semble nullement incommodée par les odeurs, ni les bruits cacophoniques filtrants des portes et des cloisons.
    Trop attentive au grincement plaintif, que fait chaque marche sous son poids .
    Elle atteint le palier débouchant sur un autre couloir identique, à celui du rez-de -chaussée, mais moins bruyant.
    Elle sursaute , surprise par l’obscurité , la lumière palière vient de s’éteindre. Elle respire lentement pour contrer la montée d’adrénaline .
    De la poche son grand manteau , elle y plonge ,sa main droite gantée de cuir noir , pour en extraire un briquet, qu’elle allume. Camouflant la lueur trop vive.de la main gauche, pareillement équipée de cuir noir . L’ombre vérifie le numéro sur la porte ,éteint son lumignon laissant ses yeux s’accoutumer a la lumière ambiante . Avec une gestuelle parfaitement étudiée, Elle extirpe de sa bouche la clef mouillée de salive et l’introduit sans à-coups dans le verrou de sureté ,la porte s’ouvre sans un gémissement .
    Dans la petite chambre, l’air humide et froid, empeste le tabac blond et le parfum bon marché. Par la seule fenêtre dont le rideau de coton épais mal ajusté laisse , passer un rais de lune ,sa complice !
    La silhouette s’immobilise , analysant les bruits extérieurs , d’un regard circulaire Elle fait l’inventaire minutieux de l’endroit. Le mobilier n’avait pas ruiné la propriétaire ; près de la fenêtre côté droit ,une table de camping sur laquelle subsiste les restes d’un précédent repas et deux chaises dépareillées, sur le dossier de l’une d’elle, des vêtements placés là sans ordre apparent, ceux d’une femme au vu d’un soutien-gorge déposé sur le siége et des collants blancs .
    A droite , perché sur quatre pieds métalliques un meuble de chevet,sur ce dernier un radio- réveil diffusant, un léger halo de lumière bleutée, un téléphone portable émét un signal de réception de sms de couleur verte , un verre d’eau quasi vide et un tube de somnifères. L’Ombre pousse un léger soupir de satisfaction devant cette découverte. Elle comprend pourquoi la jeune femme dans le lit devant Elle s’agite que modérément , sans drogue dans une telle ambiance sonore, s’endormir relève de l'exploit.
    Elle observe la jeune femme étendue sur le dos , recouverte d’un simple drap. Elle avait une tâche à accomplir. L’heure , n’ést pas à l’attendrissement pour l'Ombre ,elle a une réputation , àfaire valoir , c'est une professionelle.
    Plié en deux pratiquement Elle leve son bras droit , toujours ganté de noir durant une fraction de seconde , un long éclat métallique traversa le rayon lumineux que lui offre généreusement sa complice .
    Par deux fois le bras s’abat, éclaboussant de rouge le blanc du drap.
    COUPEZ !! ON LA GARDE - OK C’EST DANS LA BOITE !! Allez on se bouge il reste des extérieurs à terminer, go! go !!
    ture écaillée par plaques, aux graffitis , plus ou moins ,obscènes et triviaux .
    Des portes en vis-à-vis, de couleurs foncées identiques marquées d’un chiffre ,peint au pochoir ,d’un blanc douteux . Dans cet espace , flotte quasi palpable un mélange d’odeurs tenaces .
    Soupe de légumes , fritures , d’urine ,tabacs froids, de sous-sols mal aérés, remugle du local aux poubelles , d’humanité en quelque sorte.
    La silhouette noire ne semble nullement incommodée par les odeurs, ni les bruits cacophoniques filtrants des portes et des cloisons.
    Trop attentive au grincement plaintif, que fait chaque marche sous son poids .
    Elle était là, invisible masquée par des nuages noirs, frangés de sa lumière diffuse,
    Signalant sa présence froide , et menaçante .
    La rue est sombre, seuls quelques lampadaires dispensent une chiche clartée .
    De vieilles façades décrépites, des volets aux couleurs de misères.
    La rouille des gonds, pleurent sur le murs, leurs longues larmes, couleurs de sang.
    Sur le trottoir humide, sale ; se découpe un rond de lumière ,que projete un ancien réverbère. Un chien sans pédigrée ,ni maître , se soulage sans géne,à son pied . Sous le regard réprobateur ,des poubelles alignées là comme à la parade .
    Certaines bâillantes, sans vergognes donnant à voir leurs entrailles malodorantes , espérant , comme certains soirs . La visite nocturne de la faune nuisible ,et affamées , les locataires ,des égouts et sous-sols d’immeubles alentours.
    Le silence lui même, est ailleurs, dans une autre réalité .
    Sur les pavés disjoints et polis , s’affichent des éclaboussures de couleurs ,par saccades , issues d'une enseigne de bar sans âge, indiquant, ainsi le chemin , et un semblant d'éxistence.
    Un bruit étrange de succion, cadencé comme un métronome, se fait entendre .
    Quelqu’un marche sur le trottoir humide et encombré ,chaussé de baskets.sans doute .
    Entre deux nuages Elle apparait ,sa froide lumière , anime une longue et informe silhouette noire .
    La grosse clef de fer cliquete , faisant naviguer le pêne ,qui gémit et grince ,dans une serrure hors d’âge.
    Le demi vantail de la porte cochère ,craque sur ses gonds , le poids des ans.
    Un abat-jour de porcelaine , a la couleur indéfini, par la poussière accumulée, abrite une ampoule , ayant servie de vespasienne a des générations de mouches.
    Dans cette indicible clarté ,apparait une volée de marches ,en bois ,usées disjointes, menant aux étages . Un couloir étroit et bruyant, a la peinture écaillée par plaques, aux graffitis , plus ou moins ,obscènes et triviaux .
    Des portes en vis-à-vis, de couleurs foncées identiques marquées d’un chiffre ,peint au pochoir ,d’un blanc douteux . Dans cet espace , flotte quasi palpable un mélange d’odeurs tenaces .
    Soupe de légumes , fritures , d’urine ,tabacs froids, de sous-sols mal aérés, remugle du local aux poubelles , d’humanité en quelque sorte.
    La silhouette noire ne semble nullement incommodée par les odeurs, ni les bruits cacophoniques filtrants des portes et des cloisons.
    Trop attentive au grincement plaintif, que fait chaque marche sous son poids .
    Elle atteint le palier débouchant sur un autre couloir identique, à celui du rez-de -chaussée, mais moins bruyant.
    Elle sursaute , surprise par l’obscurité , la lumière palière vient de s’éteindre. Elle respire lentement pour contrer la montée d’adrénaline .
    De la pôche son grand manteau , elle y plonge ,sa main droite gantée de cuir noir , pour en extraire un briquet, qu’elle allume. Camouflant la lueur trop vive.de la main gauche, pareillement équipée de cuir noir . L’ombre vérifie le numéro sur la porte ,éteint son lumignon laissant ses yeux s’accoutumer a la lumière ambiante . Avec une gestuelle parfaitement étudiée, Elle extirpe de sa bouche la clef mouillée de salive et l’introduit sans à-coups dans le verrou de sureté ,la porte s’ouvre sans un gémissement .
    Dans la petite chambre, l’air humide et froid, empeste le tabac blond et le parfum bon marché. Par la seule fenêtre dont le rideau de coton épais mal ajusté laisse , passer un rais de lune ,sa complice !
    La silhouette s’immobilise , analysant les bruits extérieurs , d’un regard circulaire Elle fait l’inventaire minutieux de l’endroit. Le mobilier n’avait pas ruiné la propriétaire ; près de la fenêtre côté droit ,une table de camping sur laquelle subsiste les restes d’un précédent repas et deux chaises dépareillées, sur le dossier de l’une d’elle, des vêtements placés là sans ordre apparent, ceux d’une femme au vu d’un soutien-gorge déposé sur le siége et des collants blancs .
    A droite , perché sur quatre pieds métalliques un meuble de chevet,sur ce dernier un radio- réveil diffusant, un léger halo de lumière bleutée, un téléphone portable émét un signal de réception de sms de couleur verte , un verre d’eau quasi vide et un tube de somnifères. L’Ombre pousse un léger soupir de satisfaction devant cette découverte. Elle comprend pourquoi la jeune femme dans le lit devant Elle s’agite que modérément , sans drogue dans une telle ambiance sonore, s’endormir relève de l'exploit.
    Elle observe la jeune femme étendue sur le dos , recouverte d’un simple drap. Elle avait une tâche à accomplir. L’heure , n’est pas à l’attendrissement pour l'Ombre ,elle a une réputation à faire valoir , c'est un professionnel.
    Plié en deux pratiquement Elle lève son bras droit , toujours ganté de noir durant une fraction de seconde , un long éclat métallique traversa par deux fois, le rayon lumineux que lui offre généreusement sa complice , éclaboussant de rouge le blanc du drap.
    COUPEZ !! ON LA GARDE - OK C’EST DANS LA BOITE !! Allez on se bouge il reste des extérieurs à terminer, go! go !!
  9. BenPocaCosa
    Depuis , un certain temps et sans ménagements , , je cherche ! et ce n'est pas,faute de chercher ! Devant l'absence de résultats ,j'en suis rendu a faire le siége du net , Qui sait?
    Avant les fêtes de fin d'année j'avais entrevu , un espoir , avec la tenue de la foire de la St Martin à Perpignan . Espérant parmi ses nombreux exposants , y dénicher , mon bonheur . Alors que je parcourais les allées, parfois à contre-sens , affrontant les chalands et leurs remarques souvent , peu amènes .Une parade , sans aucuns signes particuliers ,attira mon attention .Une vendeuse, le l'abordais , formule de politesse adéquate et sourire cajoleur . Pas le temps d'achever , l’énoncé de ma quête , que l'aimable vendeuse , l'air désolée , mais souriante , m'explique avec geste a l'appui , c'est le sud ici, qu'elle vient de céder le dernier article, d'époque , dés l'ouverture de la foire.--- Ne soyez pas déçu me confit-elle souriante,pour dissiper ma déception ! ---Songer que mon acheteur, aprés son acquisition , a été pris à parti par une personne , qui désirait la même chose .Proposant de lui racheter le double!! refus ! discussions !propositions de partage , refus , échange de mots peu aimables , bousculades , échange de coups ! interventions , des gardiens de la paix. Aussi , pour avoir prit le temps de m'écouter, me sussure-t-elle,tout sourire ! je vous donne une information , qui vous évitera de vaines recherches sur le foirail. Je suis ! pardon! j'étais la dernière , disons le dernier stand, qui en possédait encore. Je venais de réaliser , combien cette "chose" était devenue , précieuse et rare, tant chez les jeunes , que les anciens! Si par un heureux hasard , vous en dénicher les contre-façons n'étant pas admises . Agissez avec tact et délicatesse , elle ne supporte pas d'être brusquée ! Pardon! son nom , vous n'avez pas trouvé ! PATIENCE !!!voyons.
    Pour être parvenu, jusque là ! vous n'en n’êtes pas totalement dépourvus bravo!
    Il faut bien admettre que cette vertu , loin d'être petite, est de moins en moins pratiquée ! Et mal vue ! Aujourd'hui il faut être “Speed” ou rien! A votre avis???

  10. BenPocaCosa
    Pas question de faire une halte ,la côte Balagué, que je grimpe d'habitude rapidement et plusieurs fois par jour aujourd'hui , je peine,un point de coté me coupe le souffle et me fait souffrir. Je dois passer la porte du même nom. Vestiges incontournables des anciennes murailles de la ville , porte de marbre blanc et bleu pour accéder à la ville haute qui protégeait la ville d’Elne et sa cathédrale romane . Mais j’ais encore à parcourir une grande partie, de la rue de la Paix débutant à droite pour être rendu à mon rendez-vous.
    La douleur devient vraiment atroce , mes yeux commençent à s ‘embués de larmes mais est-ce la douleur ? J’en doute ? c’est et plus, j’y pense , la honte! tout simplement pour la première et unique fois je serais absent au Rituel, Impossible ! inconcevable !! Cette simple idée me galvanisa , ma décision fut !j’y serais !! quitte a ramper pour y arriver.
    Le Rituel pourquoi ce nom ? En fait je serais bien en peine de l’expliquer ,c’était, tout compte fait un rite, qui concernait qu’ une seule personne.
    Je dois cependant reconnaître que nous filions doux avec "l’Abia Albina "Grand-mère Albine et pour cause.
    .Les’’ Parolers’’ les chaudronniers en Français une très grande famille, quatre filles quatre garçons, tout ce joli monde ayant épouses et maris , je vous laisse imaginer ! une moyenne de trois enfants par couple . pas question de plaisanter quant à la propreté et la politesse, il y avait pour cela de bonnes raisons ,la notoriété des Parolers, grand- père exerçait , et ce dans toute la région , un métier disparut à ce jour ,qui consistait à rétamer des ustensiles de cuisine et réparer brocs ,seaux, pots à lait, arrosoirs se déplaçant dans une charrette, qui contenait son outillage ,ainsi que de quoi dormir quand il se trouvait trop loin de la maison. Chose qui survenait quant " l’Ametlla," nom de la mule l’Amande ,c’était sa couleur de robe , qui tirait l’attelage en avait décidé ainsi. Mais cette célébrité était due en grande partie à l’Albina Parolèra pour son don de guérisseuse ,connue même hors du département .
    L’Albina petite bonne femme ( 1m57) toute vêtue de noir tradition oblige ,dés l’âge de dix-huit ans ,au décès de son père adoptif qu’elle conservera jusqu’à sa mort a quatre-vingt douze ans ). Aujourd’hui encore je m ’imagine que je vais la croiser , sur le parvis de la cathédrale. Disparues ses silhouétes de noir vêtues , des regrets ? Non pour les silhouétes , mais que de tendresse, pour celles qui les animaient!
    Toujours souriante, affable , serviable, disponible pour tout un chacun , sans à prioris d‘aucunes sortes. La seule chose à craindre d’elle, et ceux grands et petits, était son regard noir et pénétrant forçant le respect ,sans élever la voix .
    Sans compter sa vitalité communicative, toujours en action cuisine, conserves , confitures le tricot, et les immanquables offices à la cathédrale voici rapidement brossé le portrait D’Alba Marina ( Aube Marine ) ma grand-mère( l’abia) et ma marraine, de baptême ( padrina ) C’était elle la bénéficiaire du rituel.
    L’objet du Rituel ?
    Tout simplement sa chevelure , d’une blancheur extraordinaire , qui touchait largement le sol, une curiosité en somme. Le Rituel , en lui-même consistait à démêler coiffer , cette imposante masse de cheveux, pour en faire de longues tresses. Qui allaient servir à construire un étrange échafaudage maintenu par bon nombres d’aiguilles, et serait en toute fin, recouvert de la grande mantille noire,remplaçant l’ordinaire fichu noir journalier. C’était là la seule coquetterie qu’elle s’accordait, avant de se rendre à vêpres , ou les fêtes carillonnées.
    Un mystère demeure toujours dans son entier pour toute la nombreuse famille, et jusqu’à ce jour. Pourquoi ? Mimi sa dernière née ! Moi , premier petit fils, de sa troisième fille, étions les deux seuls à porter la main sur sa chevelure . Nul le sauras jamais .!! Et a ce jour la question est et restera , j'en ai peur sans réponse.
    La porte , du cellier a peine ouverte, je me précipite dans l’escalier de bois , bruyant qui méne à l’étage, suant, essoufflé le cœur battant la chamade ., pour apercevoir , devant la cheminée , mon aïeule ,ma tante Mimi , devisant tranquillement , et m’entendre dire d’un ton moqueur par ma grand-mère :tu es en avance d’un jour !estimat fillet méu !! Je suis certain que de là haut, elles en rigolent encore !
    La nostalgie! c'est grave?docteur!!!
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