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La Complice...


BenPocaCosa

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Elle était là, invisible masquée par des nuages noirs, frangés de sa lumière diffuse,

Signalant sa présence froide , et menaçante .

La rue est sombre, seuls quelques lampadaires dispensent une chiche clarté .

De vieilles façades décrépites, des volets aux couleurs de misères.

La rouille des gonds, pleurent sur le murs, leurs longues larmes, couleurs de sang.

Sur le trottoir humide, sale ; se découpe un rond de lumière ,que projete un ancien réverbère. Un chien sans pedigree ,ni maître , se soulage sans gène à son pied . Sous le regard réprobateur ,des poubelles alignées là comme à la parade .

Certaines bâillantes sans vergognes donnant à voir leurs entrailles malodorantes , espérant , comme certains soirs . La visite nocturne de la faune nuisible ,et affamées , les locataires ,des égouts et sous-sols d’immeubles alentours.

Le silence lui même, est ailleurs, dans une autre réalité .

Sur les pavés disjoints et polis , s’affichent des éclaboussures de couleurs ,par saccades , issues d'une enseigne de bar sans âge, indiquant, ainsi le chemin , et un semblant d’existence.

Un bruit étrange de succion, cadencé comme un métronome, se fait entendre .

Quelqu’un marche sur le trottoir humide et encombré ,chaussé de baskets.sans doute .

Entre deux nuages Elle apparait ,sa froide lumière , anime une longue et informe silhouette noire .

La grosse clef de fer cliquete , faisant naviguer le pêne ,qui gémit et grince ,dans une serrure hors d’âge.

Le demi vantail de la porte cochère ,craque sur ses gonds , le poids des ans.

Un abat-jour de porcelaine , a la couleur indéfini, par la poussière accumulée, abrite une ampoule , ayant servie de vespasienne a des générations de mouches.

Dans cette indicible clarté , apparaît une volée de marches ,en bois ,usées disjointes, menant aux étages . Un couloir étroit et bruyant, a la peinture écaillée par plaques, aux graffitis , plus ou moins ,obscènes et triviaux .

Des portes en vis-à-vis, de couleurs foncées identiques marquées d’un chiffre ,peint au pochoir ,d’un blanc douteux . Dans cet espace , flotte quasi palpable un mélange d’odeurs tenaces .

Soupe de légumes , fritures , d’urine ,tabacs froids, de sous-sols mal aérés, remugle du local aux poubelles , d’humanité en quelque sorte.

La silhouette noire ne semble nullement incommodée par les odeurs, ni les bruits cacophoniques filtrants des portes et des cloisons.

Trop attentive au grincement plaintif, que fait chaque marche sous son poids .

Elle atteint le palier débouchant sur un autre couloir identique, à celui du rez-de -chaussée, mais moins bruyant.

Elle sursaute , surprise par l’obscurité , la lumière palière vient de s’éteindre. Elle respire lentement pour contrer la montée d’adrénaline .

De la poche son grand manteau , elle y plonge ,sa main droite gantée de cuir noir , pour en extraire un briquet, qu’elle allume. Camouflant la lueur trop vive.de la main gauche, pareillement équipée de cuir noir . L’ombre vérifie le numéro sur la porte ,éteint son lumignon laissant ses yeux s’accoutumer a la lumière ambiante . Avec une gestuelle parfaitement étudiée, Elle extirpe de sa bouche la clef mouillée de salive et l’introduit sans à-coups dans le verrou de sureté ,la porte s’ouvre sans un gémissement .

Dans la petite chambre, l’air humide et froid, empeste le tabac blond et le parfum bon marché. Par la seule fenêtre dont le rideau de coton épais mal ajusté laisse , passer un rais de lune ,sa complice !

La silhouette s’immobilise , analysant les bruits extérieurs , d’un regard circulaire Elle fait l’inventaire minutieux de l’endroit. Le mobilier n’avait pas ruiné la propriétaire ; près de la fenêtre côté droit ,une table de camping sur laquelle subsiste les restes d’un précédent repas et deux chaises dépareillées, sur le dossier de l’une d’elle, des vêtements placés là sans ordre apparent, ceux d’une femme au vu d’un soutien-gorge déposé sur le siége et des collants blancs .

A droite , perché sur quatre pieds métalliques un meuble de chevet,sur ce dernier un radio- réveil diffusant, un léger halo de lumière bleutée, un téléphone portable émét un signal de réception de sms de couleur verte , un verre d’eau quasi vide et un tube de somnifères. L’Ombre pousse un léger soupir de satisfaction devant cette découverte. Elle comprend pourquoi la jeune femme dans le lit devant Elle s’agite que modérément , sans drogue dans une telle ambiance sonore, s’endormir relève de l'exploit.

Elle observe la jeune femme étendue sur le dos , recouverte d’un simple drap. Elle avait une tâche à accomplir. L’heure , n’ést pas à l’attendrissement pour l'Ombre ,elle a une réputation , àfaire valoir , c'est une professionelle.

Plié en deux pratiquement Elle leve son bras droit , toujours ganté de noir durant une fraction de seconde , un long éclat métallique traversa le rayon lumineux que lui offre généreusement sa complice .

Par deux fois le bras s’abat, éclaboussant de rouge le blanc du drap.

COUPEZ !! ON LA GARDE - OK C’EST DANS LA BOITE !! Allez on se bouge il reste des extérieurs à terminer, go! go !!

ture écaillée par plaques, aux graffitis , plus ou moins ,obscènes et triviaux .

Des portes en vis-à-vis, de couleurs foncées identiques marquées d’un chiffre ,peint au pochoir ,d’un blanc douteux . Dans cet espace , flotte quasi palpable un mélange d’odeurs tenaces .

Soupe de légumes , fritures , d’urine ,tabacs froids, de sous-sols mal aérés, remugle du local aux poubelles , d’humanité en quelque sorte.

La silhouette noire ne semble nullement incommodée par les odeurs, ni les bruits cacophoniques filtrants des portes et des cloisons.

Trop attentive au grincement plaintif, que fait chaque marche sous son poids .

Elle était là, invisible masquée par des nuages noirs, frangés de sa lumière diffuse,

Signalant sa présence froide , et menaçante .

La rue est sombre, seuls quelques lampadaires dispensent une chiche clartée .

De vieilles façades décrépites, des volets aux couleurs de misères.

La rouille des gonds, pleurent sur le murs, leurs longues larmes, couleurs de sang.

Sur le trottoir humide, sale ; se découpe un rond de lumière ,que projete un ancien réverbère. Un chien sans pédigrée ,ni maître , se soulage sans géne,à son pied . Sous le regard réprobateur ,des poubelles alignées là comme à la parade .

Certaines bâillantes, sans vergognes donnant à voir leurs entrailles malodorantes , espérant , comme certains soirs . La visite nocturne de la faune nuisible ,et affamées , les locataires ,des égouts et sous-sols d’immeubles alentours.

Le silence lui même, est ailleurs, dans une autre réalité .

Sur les pavés disjoints et polis , s’affichent des éclaboussures de couleurs ,par saccades , issues d'une enseigne de bar sans âge, indiquant, ainsi le chemin , et un semblant d'éxistence.

Un bruit étrange de succion, cadencé comme un métronome, se fait entendre .

Quelqu’un marche sur le trottoir humide et encombré ,chaussé de baskets.sans doute .

Entre deux nuages Elle apparait ,sa froide lumière , anime une longue et informe silhouette noire .

La grosse clef de fer cliquete , faisant naviguer le pêne ,qui gémit et grince ,dans une serrure hors d’âge.

Le demi vantail de la porte cochère ,craque sur ses gonds , le poids des ans.

Un abat-jour de porcelaine , a la couleur indéfini, par la poussière accumulée, abrite une ampoule , ayant servie de vespasienne a des générations de mouches.

Dans cette indicible clarté ,apparait une volée de marches ,en bois ,usées disjointes, menant aux étages . Un couloir étroit et bruyant, a la peinture écaillée par plaques, aux graffitis , plus ou moins ,obscènes et triviaux .

Des portes en vis-à-vis, de couleurs foncées identiques marquées d’un chiffre ,peint au pochoir ,d’un blanc douteux . Dans cet espace , flotte quasi palpable un mélange d’odeurs tenaces .

Soupe de légumes , fritures , d’urine ,tabacs froids, de sous-sols mal aérés, remugle du local aux poubelles , d’humanité en quelque sorte.

La silhouette noire ne semble nullement incommodée par les odeurs, ni les bruits cacophoniques filtrants des portes et des cloisons.

Trop attentive au grincement plaintif, que fait chaque marche sous son poids .

Elle atteint le palier débouchant sur un autre couloir identique, à celui du rez-de -chaussée, mais moins bruyant.

Elle sursaute , surprise par l’obscurité , la lumière palière vient de s’éteindre. Elle respire lentement pour contrer la montée d’adrénaline .

De la pôche son grand manteau , elle y plonge ,sa main droite gantée de cuir noir , pour en extraire un briquet, qu’elle allume. Camouflant la lueur trop vive.de la main gauche, pareillement équipée de cuir noir . L’ombre vérifie le numéro sur la porte ,éteint son lumignon laissant ses yeux s’accoutumer a la lumière ambiante . Avec une gestuelle parfaitement étudiée, Elle extirpe de sa bouche la clef mouillée de salive et l’introduit sans à-coups dans le verrou de sureté ,la porte s’ouvre sans un gémissement .

Dans la petite chambre, l’air humide et froid, empeste le tabac blond et le parfum bon marché. Par la seule fenêtre dont le rideau de coton épais mal ajusté laisse , passer un rais de lune ,sa complice !

La silhouette s’immobilise , analysant les bruits extérieurs , d’un regard circulaire Elle fait l’inventaire minutieux de l’endroit. Le mobilier n’avait pas ruiné la propriétaire ; près de la fenêtre côté droit ,une table de camping sur laquelle subsiste les restes d’un précédent repas et deux chaises dépareillées, sur le dossier de l’une d’elle, des vêtements placés là sans ordre apparent, ceux d’une femme au vu d’un soutien-gorge déposé sur le siége et des collants blancs .

A droite , perché sur quatre pieds métalliques un meuble de chevet,sur ce dernier un radio- réveil diffusant, un léger halo de lumière bleutée, un téléphone portable émét un signal de réception de sms de couleur verte , un verre d’eau quasi vide et un tube de somnifères. L’Ombre pousse un léger soupir de satisfaction devant cette découverte. Elle comprend pourquoi la jeune femme dans le lit devant Elle s’agite que modérément , sans drogue dans une telle ambiance sonore, s’endormir relève de l'exploit.

Elle observe la jeune femme étendue sur le dos , recouverte d’un simple drap. Elle avait une tâche à accomplir. L’heure , n’est pas à l’attendrissement pour l'Ombre ,elle a une réputation à faire valoir , c'est un professionnel.

Plié en deux pratiquement Elle lève son bras droit , toujours ganté de noir durant une fraction de seconde , un long éclat métallique traversa par deux fois, le rayon lumineux que lui offre généreusement sa complice , éclaboussant de rouge le blanc du drap.

COUPEZ !! ON LA GARDE - OK C’EST DANS LA BOITE !! Allez on se bouge il reste des extérieurs à terminer, go! go !!

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