Répy

Ce report était pressenti et m^me annoncé par les médias. En effet s'ajoutant au drame de l'incendie, il y a une période de vacances scolaires, et enfin la Pâques des chrétiens qui est une prériode de recueillement et d'évitement des conflits.

Oui mais ce n'est pas le moyen de faire passer un message "volontariste". En de pareilles circonstances il ne faut pas montrer d'abatement, de fatalisme, de résignation. Il faut être combatif même si la reconstruction complète prendra 6 ou 8 ans ! Tu élirais un président qui dit ne pas savoir, ou bien qui tergiverse comme le faisait Hollande ? Personnellement je suis dans le genre "rentre dedans la difficulté". Si j'estime que l'objectif est réalisable je mets tout en oeuvre pour que cela se fasse rapidement. C'est sans doute pour cette raison qu'on m'a confié des responsabilités et que je comprends les phrases récentes de Macron ! Dans l'émotion de l'instant, Macron ne pouvait pas dire que l'on allait se résigner à la ruine inexorable de l'édifice. Il se serait fait traiter de lavette, de "couille molle" et autres qualificatfs peu aimables qui auraient été mérités. La preuve qu'il a "bien dit" : les français approuvent son attitude en majorité !

Je ne comprends la critique que lorsqu'elle est documentée ! Or le plus souvent c'est: "non", alors que je préfère et de loin le : "non car..." et tout est dans les points de suspension expliquant les causes de la divergence.

Je n'ai pas vu de fumées jaunes. J'ai vu un brasier rougeoyant et un panache de fumées blanches partant vers l'ouest au dessus des tours et qui résultait de la condensation des dizaines de tonnes d'eau pulvérisée envoyées par les pompiers. S'il n'avait rien dit en ces circonstances, il aurait été critiqué. S'il dit quelque chose, il est encore critiqué ! je n'accorde aucune considération à tes remarques au sous-entendu politicien !

La toiture de ND n'était pas en tuiles mais en ardoise ! et pourquoi envisager des plaques de verre alors que toutes les églises sont coiffées par un voûte de pierre ou de briques ? L'objectif majeur qui fait consensus et de refaire ND à l'identique vu de l'extérieur. Pour ce qui est caché on peut remplacer les lourdes charpentes de chêne par de l'acier ou du lamellé collé beaucoup plus légers, aussi solides, moins cher et plus rapides à mettre en place ! ( 4 avantages) !

Le chantier de l'hermione à Rochefort, je l'ai visité très régulièrement environ 15 fois (tous les ans ou deux ans). Si cela a duré 17 ans c'étais pour une quadruple raison : - trouver le financement : en grande partie par les visiteurs du chantier ( comme pour le château fort de Guédelon en Bourgogne) - l'entreprise Asselin avait d'autres chantiers prioritaires en particulier des charpentes d'églises et de châteaux. - la recherche de documents historiques précis et leur mise en application. - on a travaillé avec des bois secs. donc il y a eu un délai assez long entre le choix des arbres spécifiques, leur sciage, transport et sèchage ( sans étuve).

Qu'est-ce qu'ils y connaissent en architecture les français ? un référendum pour ça ? Je pense qu'il y a d'autres sujets plus importants pour les questionner que la réparation d'une cathédrale !

Que n'auriez-vous dit s'il avait annoncé deux décennies de travaux ! Un président c'est un chef, il doit "galvaniser les troupes". Ce président ne vous palit pas ? mais avec ces propositions rapides, il est dans son rôle ! Comment faites-vous dans une randonnée avec vos petits enfants fatigués ?

Oui moi aussi je suis pessimiste pour la solidité du sommet des piliers. Il faudra les reprendre tous avec éventuellment du beton coffré en pierre de taille. Mais cela prendra un temps, beaucoup plus long que la réalisation d'une charpente quelle qu'elle soit ! De toutes façons il va falloir faire un toit provisoire pour mettre tout ça hors d'eau.

Là encore ce sont des supputations. Les architectes, les conservateurs du patrimoine, l'unesco auront leur mot à dire. Contrairement à la pyramide du Louvre ou de l'arche de la défense ou la grande bibliothèque qui étaient de la volonté de Miterrand, L'église ND appartient au patrimoine mondial avec des exigences historiques et patrimoniales. les seuls paramètres variables sont la nature de la charpente et la flèche de Viollet Leduc. pas question de faire des voutes transparentes !

Le délai annoncé est un stimulant. si Macron avait dit 20 ans, tout le monde lui serait tombé dessus en le traitant de pessimiste et de défaitiste. Là il annonce 5 ans et les même gueulent encore ! Qu'ils se rappellent le pari de Kennedy pour l'homme sur la Lune : la pari a été tenu. En ces temps "religieux" chrétiens, j'ai envie de vous dire la phrase attribuée à Jésus : "hommes de peu de foi !" le déblaiement, lancer un concours d'architecture, expertiser des lieux, mettre en oeuvre le projet retenu, et que celà dure 5 à 6 ans c'est jouable et ce sera mieux que 20 ou 40 ans !

Cette phrase du séchage de chêne au moins pendant 3 ans est une invention récente. Au moyen-âge, on ne disposait pas de scies en acier suffisamment dur pour résister au petit pourcentage de silice qui stagne dans les fibres du chêne. Aussi à cette époque on débitait le bois "vert" : équarrissage, sciage, tenons et mortaises ! La charpente assemblée dans la foulée d'abord au sol, puis démontée pour le transport et enfin assemblée in situ subissait les contraintes du séchage. Justement tout l'art des charpentiers était de prévoir les torsions éventuelles ou les déformations possibles. Ils choisissaient donc les bois en fonction de leurs propriétés du moment :sur l'arbre selon la forme et de leur devenir après séchage. Nous avons encore des charpentiers ayant cette science. Mais l'obstacle majeur est le poids d'une telle charpente en chêne à établir sur des piliers qui ont été partiellement calcinés. La pierre calcaire n'aime pas les brasiers sous peine de se transformer en chaux. Il faut dont prévoir une charpente la plus légère possible et donc en faire une en acier zingué qui sera pour des millénaires exempte de feu et de rouille. il n'y aura plus de matériaux combustibles au-dessus des voûtes ! Quant aux dilatations plus importantes du métal que celle du bois, nous avons suffisamment d'ingénieurs pour résoudre ce problème déjà bien connu. Si on ne veut pas de métal, les charpentes en bois lamellé-collé seraient un bon procédé. Mais la dimensions des pièces indémontables posera le problème du transport et de la mise en place ou bien alors il faut garder plus longtemps les voutes éventrées pour les mettre en place.

Quand j'étais étudiant à Poitiers de 1960 à 1965, adhérer à l'Unef était un message fort sur l'engagement vers l'avenir et le soucis de créer une France dynamique en accord avec des idées généreuses : de progrès, de partage des richesses et de promotion sociale. (moi pupille de la Nation, j'adhérais à ces valeurs). J'observe aujourd'hui que l'Unef est un ramassis de racistes après avoir été une courroie de transmission du PS. Quelle déchéance ! L'autre débile de Lille avec son tweet à la con a enfoncé encore davange ce syndicat de certains étudiants dans les profondeurs de la déchéance ! Lamentable !

Oui c'est la mode car "ça place son homme" d'être contre ! ça donne de l'importance à peu de frais. Mais à ce jeu-là on passe son temps à démolir et pas à construire. Ce qui manque à la France c'est l'esprit d'entreprendre, de construire et de faire. On s'arqueboute sur le passé, les avantages acquis au lieu de préparer une France pour l'avenir de nos enfants.

Moi aussi j'admire les charpentes en chêne à l'ancienne ( je suis petit-fils de charpentier). cependant, si l'on veut reconstruire rapidement la toiture sur des murs qui ont été calcinés, il vaut mieux une toiture légère. Donc adieu les belles poutres en chêne et vive l'acier zingué qui ne pourra plus brûler et surtout qui est beaucoup plus léger à supporter pour les piliers et arc-boutants.

Il n'est pas nécessaire de recouvrir de bois une charpente métallique. Le seul bois qui peut être utilisé à la rigueur c'est les petits tasseaux sur lesquels sont fixés les crochets des ardoises

Je trouve que l'on va un peu vite à dire que c'est un banal "accident". Les enquêteurs ont tout intérêt à examiner toutes les pistes : Parmi les coupables potentiels : - des salafistes qui trouvent là un moyen génial de lutter à la fois contre une religion : le catholicisme, la France dans son tourisme et l'Unesco qui privilégie les monuments occidentaux... Il suffit de voir leurs propos triomphants sur les zéros sociaux ! - un taré critiquant à la fois la religion, l'argent dépensé pour le patrimoine et la lenteur de la réponse du gouvernement aux GJ. Après tout ce genre d'attaque a déjà été démontré par les GJ à l'Arc deTtriomphe, aux Fouquet's et à l'entrée d'un ministère... - un défaut dans les systèmes de sécurité : défaut d'origine ou défaut organisé par un connaisseur.

Tout simplement parce qu'une personne s'indigne parce qu'il faudrait abattre 1300 chênes pour reconstruire la charpente à l'identique !

Les humains sont des animaux comme les autres au plan biologique et diététique !

alors si tu ne manges ni animaux ni plantes, il n'y a plus qu'à crever de faim ! à la rigueur il te restera les champignons. Au fait, les champignons ont-ils un système nerveux pour les doter de sensibilité. Plus grave encore, les champignons sont plus proches des animaux que des plantes : ils ont de la chitine en surface (polymère de glucose) comme les crustacés et insectes. leur spetrmatozoïde est plus proche de celui des animaux que les pollens des plantes. Ils sont apparus sur Terre après les plantes .......!

Pour ton info, la loi oblige les proprriétaires privés possédant une ou des forêts de plus de 25 ha de mettre en oeuvre un plan d'exploitation de leur forêt. ce plan est supervisé par l'ONF : surfaces, espèces, plan de renouvellement. Bref une gestion contraignante qui évite les mises à zéro sur de grandes surfaces. Mais si vous possédez quelques arbres centenaires, rien ne vous interdit de les abattre sauf s'is sont classés.

J'ai déjà expliqué plus haut que la bonne gestion des forêts implique l'abatage d'arbres à leur apogée. Bien sûr pour des raisons écologiques et environnementales on ne rase pas des milliers d'ha d'un seul tenant tout au plus 12 ha, soit un rectangle de 300m/400m. L'impact visuel est ainsi minimisé et les animaux de la forêt ne sont pas trop perturbés. Une autre image que les citadins-écolo n'ont pas : la sylviculture. Prenons le jardinier qui sème ses carottes ( les glands de chêne tombent tout seuls). Ce jardinier pour exploiter de belles carottes va faire des allées pour accéder. Ensuite il va désherber pour enlever les herbes envahissantes et concurrentes. Ensuite il va éclaircir son semis sinon les carottes ne grossiraient pas. Et il peut éclaircir deux fois. Et à la seconde fois les mini-carottes seront mangées avec les petits pois en mai-juin. Ainsi à partir d'une certaine taille les jeunes chênes de 50 ans ont un usage autre que le bois de feu ! Bref, le sylviculteur est tout sauf un massacreur de forêt. Il serait bon que les écolos citadins aillent s'informer sur la gestion d'une forêt au lieu de donner dans la sensiblerie de bas étage !

Non surtout pas ! en effet il faudra d'abord faire un état des lieux, une analyse de l'état des pierres du haut des piliers et le crénelage au sommet qui ont été exposées au feu. Ensuite il sera lancé un concours d'architecture-ingiénérie pour choisir la charpente. Sélection des meilleurs projets. Choix final. Plans de détail pour l'exécution. Lancement des appels d'offre Exécution Transport et mise en place de la charpente. Il restera aux "ardoisiers et zingueurs" à couvrir et faire les chénaux en cuivre, raccorder aux gargouilles.... Voilà pour la mise hors d'eau définitive. Ensuite il y aura le travail des "artistes" : tailleurs de pierre, vitriers..... cette seconde partie après le hors d'eau prendra des années !

Ignifuger implique un imprégnation d'au moins 5 mm de substance assez toxiques. Comment injecter tous les 10 cm un produit toxique sur des milliers de pièces de chêne qui ne sont pas toutes accessibles ? La meilleure solution est d'opérer par trempage et mieux encore par imprégnation en autoclave. mais en l'an 1250, ces techniques n'existaient pas ! et le paratonerre de Franklin non plus. En effet les coups d'orage ont pratiquement incendié les grands édifices tous les 2 ou 3 siècles.

l'acier serait encore plus mince et moins lourd. Avec des grues modernes, en moins d'un mois la charpente sera montée et en deux mois les couvreurs feront une belle toiture en ardoise. L'avantage de l'acier sur le béton c'est qu'il pourra s'ancrer dans le haut des piliers sans renforcer obligatoirement la maçonnerie.