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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. " Pardon ?" Le but est de nous vendre aux forceps cette merdasse dont personne ne veut et qui s'appelle le multiculturalisme individualiste, où l'individu qui achète prime sur la communauté solidaire, et où l'indifférenciation des personnes ne laisse qu'un seul dénominateur commun à tous : le fait d'être consommateur.
  2. On ne compare pas Mozart avec la danse des canards. Freddie Mercury n'était pas célèbre parce qu'il était gay. Il était célèbre en dépit du fait qu'il était gay, parce qu'il avait du talent.
  3. Un travelo arabe qui chante en anglais va représenter la France en Israël. Normal.
  4. Je vois pas le rapport. La langue française et son utilisation ne tournent pas autour de tes expériences personnelles.
  5. Un type agressif qui te dit "je vais te niquer" , n'importe qui de bonne foi sait très bien que ça n'a rien à voir avec une promesse de viol. Tu peux dire "je vais te niquer" à un homme, à n'importe qui à qui tu voudrais casser la figure, c'est grossier mais ça n'a rien de sexuel stricto sensu. De la même manière que quand on dit à quelqu'un "je te pisse à la raie", ça n'est pas vraiment pour décrire le fait qu'on est en train d'uriner sur les fesses de la personne avec qui on a un échange houleux. Si vous avez d'autres questions sur les subtilités de la langue française, n'hésitez pas
  6. Alain75 a liké ton post. Ils se servent DEJA de leurs armes non-léthales les flics. Du coup il parle de quelles autres armes non-léthales dont ils ne pourraient pas se servir, ce bon Luc ? Il essaye surtout de se rattraper aux branches.
  7. "Les femmes" ? Là c'est la journaliste qui est attaquée, pas la femme. Et "je vais t'niquer" c'est une phrase de racaille qui n'a pas grand chose à voir avec une menace de viol.
  8. "J'vais t'niquer" traduit par "J'ai subi une menace de viol", et qui se termine en article. C'est peut être à cause de ce genre de procédés puants que les GJ détestent les journalistes.
  9. RAF, et c'est de toute façon pas mon taf de faire la courses aux trolls sur Twitter. Je vous rassure, je n'en aurais tout autant rien à foutre si ce genre d'insultes visaient BHL, Soros, Rockfeller, ou n'importe laquelle de ces crapules, car malheureusement la malveillance n'est pas l'apanage des ministres du gouvernement Macron.
  10. Non je parle de ma compassion. Je suis obligé de compatir aux malheurs (très relatifs) des puissants arrogants, incompétents et des riches qui se payent nos têtes ? Non ? Merci.
  11. J'ai de la compassion pour les êtres qui attirent la compassion, les personnes fragiles, vulnérables, les victimes et les opprimés. Tout ce que Schiappa n'est pas.
  12. Les gens se prennent des insultes dès qu'ils mettent les pieds sur les réseaux sociaux, dès qu'ils vont sur internet globalement. Et eux n'ont pas le pouvoir, le gouvernement, la presse, la police et la justice dans leur poche. Donc désolé, en effet, de ne pas en avoir grand chose à foutre des malheurs de cette pauvre petite fille riche sur internet. Il en faut un peu plus pour provoquer ma compassion.
  13. Oh la la, pauvre Marlène Schiappa, si compétente, si professionnelle... Quelle honte de s'en prendre ainsi à une coiffeuse si douée. (Comment ? On me dit qu'elle n'est pas coiffeuse ?)
  14. Tous ont été bannis depuis :S
  15. J'adore tous ces "bons républicains" qui pleurnichent sur l'histoire de ce boxeur qui a collé quelques patates à un CRS en armure et bouclier, armé et entraîné à ce genre de situations, avec flashball et gazeuse à la ceinture. Quand tu vois le rapport de force, c'est clairement les gilets jaunes qui risquent le plus gros dans cette histoire, c'est d'ailleurs eux qui perdent des yeux, des dents, finissent aux urgences quand ils ne se font pas tuer tout bonnement. Ces gens sont dans la rue physiquement, ils font face aux CRS physiquement, et ce boxeur, là, il y va à main nues. Les fragiles qui se posent la main sur le front avec une mine de Castafiore outrée, les poudrés qui n'en reviennent pas que le peuple puisse oser décider de rendre les baffes qu'on lui donne, devraient tout de même se rappeler que la république dont ils chérissent tant les valeurs (qu'ils ont pourtant bien du mal à définir) s'est créée sur des massacres autrement plus violents, à côté desquels les psychopathes de daesh feraient figure d'amateurs. Car la révolution, c'est 40 000 morts au bas mot (chiffre des persécutions intérieures, si je compte les victimes de guerre on passe à 2millions) et pas des morts les plus douces. Ecartèlement, lynchage, décapitation, je pense à la princesse de Lamballe qu'on a foutu à poils, passé à tabac puis traîné dans la rue pour finir par lui scier la tête, qu'on a ensuite mis au bout d'une pique pour aller l'agiter sous les fenêtres de la cellule de Marie-Antoinette. Alors les commentaires, comme celui juste au dessus du mien où je peux lire "gnagnagna il a trahi la déontologie", mais oui tocard, car il n'était pas sur un ring et ça n'était pas un match de boxe. Quelle déontologie pendant une révolte ? Quelles sont les règles à respecter et qui les instaure ? Le pouvoir ? Celui que les révoltés combattent ? On se sert la main et on fait appel à un huissier avant de se foutre sur la gueule ? On notera que la plupart de ceux qui se scandalisent qu'un manifestant puisse lever la main sur un flic applaudissaient sans nul doute les révolutions arabes autrement plus violentes à l'égard des forces de l'autre, et réciproquement.
  16. Dire que cette histoire sans le moindre intérêt est en train de faire le buzz jusqu'aux USA. On a quand même le droit de préférer qui on veut non ? Toutes ces quinqua sont elles à ce point dégoûtées de ne pas plaire Moix ?
  17. Ce qui me fait peur, c'est la volonté du pouvoir de faire devenir les gens de plus en plus stupides en leur jetant entre les jambes des luttes d'arrière garde qui ne mobilisent en réalité qu'une infime partie de la population afin de cliver un maximum les citoyens de même nation et de même classe les uns contre les autres. Le simple fait de parler aujourd'hui de "domination masculine" relève du fantasme ou de la bêtise (coche la case de ton choix) car cela reviendrait à affirmer que "le pouvoir" est détenu par un sexe (masculin dans ce fantasme précis) et non par une catégorie aisée de la population, celle qui détient les moyens de production, notamment, la presse, l'économie, etc. Ce raisonnement qui voudrait qu'un groupe humain fantasmé appelé "les hommes", dont la seule et unique caractéristique commune à tous ses membres serait le fait d'avoir un pénis, contrôle un autre groupe humain tout aussi fantasmé appelé "les femmes" dont la seule caractéristique commune à tous ses membres serait le fait d'avoir un vagin est tellement stupide, tellement fausse, que je ne peux que déplorer le manque de culture politique et générale de celles et ceux qui la brandissent en s'imaginant avoir tout compris des processus de domination politique. Parler de "domination masculine", c'est nier les rapports de dominations économiques, politique, nier les différentes couches sociales et in fine, c'est nier l'utilité de la politique sociale qui tend à rendre les citoyens d'un même pays à peu près égaux en droit, indépendamment de leur sexe, couleur de peau et religion. C'est donc une démarche profondément anti-républicaine puisque diamétralement communautaire. Une façon de semer la zizanie à coup de slogans débiles, que ceux qui n'ont que très peu de culture et d'intelligence se dépêchent de régurgiter pour se donner les atours d'une intelligence dont ils sont totalement dépourvus.
  18. Le féminisme en tant que tel était un combat louable à l'époque où les femmes n'avaient ni le droit de voter, ni celui d'ouvrir un compte en banque sans l'autorisation de leurs maris, ni celui de divorcer sans un consentement mutuel, où le viol n'était que rarement reconnu et où enculer une femme de force n'était pas considéré comme un viol puisque seule une pénétration vaginale pouvait être pénalement qualifiée ainsi. Aujourd'hui, le féminisme est une lutte d'arrière garde car les femmes ont en France strictement les mêmes droits que les hommes, et même parfois plus si on aborde le sujet du droit de garde en cas de divorce. Ce qui nous tombe dessus aujourd'hui est un néoféminisme dément, mené par une bande de cinglées incultes pour la plupart, donc le combat n'est pas motivé par une volonté d'égalité sociale (déjà acquise) mais bien par une haine profonde de ce que représente "l'homme" dans leur représentation du monde. Soit un violeur, un esclavagiste, un tortionnaire, un bourreau, un privilégié, etc. Marguerie Yourcenar se retournerait dans sa tombe si elle voyait ça. Le féminisme, censé être à la base un combat politique, intellectuel, est devenu une sorte d'outil de répression et de divertissement, instrument d'une chasse aux sorcières dans laquelle on s'autorise à faire des amalgames quand il s'agit de parler de "l'homme blanc" (tout à coup, la on peut faire des généralités, ça passe). En réalité, la complaisance des médias et du pouvoir vis à vis de cette sorte de néoféminisme hystérique et sans âme vient du fait que toute lutte sociétale est par excellence un outil de rêve pour le pouvoir à vocation de diviser les parties du peuple à coups de clivages artificiels. On notera que le mouvement des gilets jaunes tombe à pic pour rappeler à tous que le seul vrai clivage qui compte dans une démocratie de marché est bien le clivage riche/pauvre, et non un fantasmagorique clivage homme/femme.
  19. Sans les maths, j'aurais sans doute pu faire des études supérieures. Reste à savoir s'il est souhaitable qu'une personne nulle en maths puissent faire des études supérieures...
  20. Personnellement, je ne suis pas un écureuil.
  21. Soral est collectiviste et marxiste de formation, il prône la réconciliation avec les français d'origine immigrée là où l'extrême droite rêve de guerre civile, Donc oui en effet c'est un homme de gauche.
  22. Mais précisément, 1789 n'était PAS une jacquerie, c'était une insurrection révolutionnaire avec beaucoup de moyens derrière. Pour ce qui concerne une jacquerie, il y a toujours deux échéances : soit le pouvoir cède, et retire les taxes qui ont poussé les gens dehors, soit il réprime dans le sang et cède un peu ensuite. La seconde solution était beaucoup usitée sous l'ancien régime, notre actuel règne du média poussera à la répression douce (c'est à dire sans tirer sur la foule) puis au pour-parler, soit exactement ce qu'il se passe en ce moment.
  23. J'ai beaucoup de sympathie pour ce mouvement populaire/populiste, mais j'avoue être étonné de voir, et même parmi mes amis/contacts les plus érudits, parler de révolution, de changement de pouvoir, etc. Je crois qu'il y a beaucoup de fantasmes derrière ce mouvement et je vais tenter d'expliquer pourquoi. Il y a ceux qui disent, "c'est la révolution" ou "c'est comme ça que la révolution à commencé". Oui et non. 1789 n'était pas , contrairement à ce que l'on imagine, une impulsion populaire. C'était au départ l'oeuvre d'une minorité de dissidents de la bourgeoisie, c'est à dire de personnes fortunées, jalouses des privilèges de la noblesse, aidés par l'argent anglais et la franc maçonnerie soucieuse de voir se répandre l'idéologie des lumières. Les Robespierre, Danton et autre St Just étaient tous des notables (en passe de s'anoblir pour certains) . Les gilets jaunes sont des prolos, et nous sommes en 2018, il ne s'agit pas d'une armée insurrectionnelle, le peuple français ne vit pas dans la famine et sa difficulté à joindre les deux bouts n'est pas synonyme de pénurie de pain ou de disette. Ils n'ont ni armes ni soutien, ce sont des pères/mères de familles avec plus à perdre qu'à gagner. Que le pouvoir fasse sous lui est assez plaisant, je le reconnais, mais je crois que son unique trouille vient du fait qu'il perd en crédibilité, qu'il ressent son impopularité et que certains se disent sans doute qu'ils ne sont plus à l'abri d'une agression isolée à la Robert Kennedy. Je crois que c'est d'ailleurs à peu près le seul risque majeur pour les politiques : que l'impopularité croissante des élites ne finissent pas se traduire par un geste tragique au cours d'un bain de foule. Du reste, ni l'armée ni la police ne bougera, quelque soit leur degré de sympathie pour ce mouvement. Une révolution, un changement de régime, ça se fait avec de l'argent et des réseaux. Les gilets jaunes n'ont ni l'un ni l'autre. Ils n'ont même pas d'armes, contrairement aux sans culottes en 1789. C'est une jacquerie sans leader.
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