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Mite_Railleuse

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Tout ce qui a été posté par Mite_Railleuse

  1. Les hommes sont rarement "mères". Et si le regret d'être père t'intéresse, ouvre un sujet
  2. Oui, il y a aussi celles qui n'en veulent pas et qui, comme tu le dis, doivent se justifier en permanence. Au mieux elles n'ont "pas trouvé le bon", au pire, elles ne sont pas normales. Il y a un autre dimension pour celles qui regrettent. Elles sont vraiment jugées, fustigées, impardonnables et quasi monstrueuses aux yeux de pas mal de monde. Et je réitère, ne pas aimer n'est pas le corollaire de regretter...
  3. Les enfants paient aussi un lourd tribut à ce regret...
  4. Il suffit de lire l'article pour avoir quelques réponses.
  5. Pas moi. Et je crois qu'il ne faut pas sous-estimer le poids de ces pressions.
  6. Je trouve aussi L'instinct maternel est asséné comme une évidence, une vérité inaliénable, et ce regret là est quasi inaudible. Comme si avoir pu se tromper en faisant un enfant, et le regretter, était monstrueux, contre nature. Ces femmes sont diabolisées, vilipendées, clouées au pilori, parce qu'elles se sont rendues compte trop tard qu'elles n'étaient pas faites pour être mères. Ou qu'elles n'ont pas su résister aux diverses pressions. Comme s'il était obligatoire pour une femme d'enfanter, et éminemment suspect qu'elle n'en ait pas le désir. Et regretter ne veut pas dire ne pas aimer...
  7. Sujet tabou s''il en est, le regret d'être mère existe bel et bien. A l'ère de l'instinct maternel tout puissant, des femmes regrettent d'avoir fait des enfants. Qu'elles aient cédé à la pression sociale, familiale ou du conjoint, elles ont envie "d'un retour en arrière impossible qui ne correspond pas aux standards de la société". Je me suis toujours demandé quel était le pourcentage réel de ces enfants faits sous la pression... "Découvrir, après coup, qu’on n’était pas faite pour avoir des enfants. Rêver de pouvoir faire machine arrière et de ne surtout pas cocher l’option “maternité”. Celles qui regrettent d’être mères se dévoilent dans l’ouvrage d’Orna Donath." “Aujourd’hui, mon fils a 7 ans et j’étouffe. J’ai vraiment le sentiment d’avoir fait un enfant sous pression, pour faire plaisir, ne pas décevoir”. Ce témoignage, à la fois tabou et inaudible pour beaucoup, figure dans l’ouvrage d’Orna Donath, docteure en sociologie et enseignante à l’Université Ben Gourion du Neguev en Israël, Le regret d'être mère *, publié initialement en 2015. Quatre ans plus tard, l’ouvrage sort en France chez Odile Jacob, mettant enfin en lumière une réalité crue que connaissent beaucoup de femmes : celle d’un regret indicible, d’une envie de retour en arrière impossible, qui ne correspond pas aux standards de la société. Un royaume de stress Peut-on réellement regretter d’être mère ? Le tabou des tabous dévoilé dans un ouvrage qui compile les témoignages de 23 mères, âgées de 25 à 75 ans. A la question “Si vous pouviez revenir en arrière dans le temps, avec la connaissance et l’expérience que vous avez aujourd’hui, seriez-vous une mère ?”, elles ont toutes répondu non. La chercheuse et auteure va à l’encontre des préjugés en expliquant que si la maternité peut être “une source de satisfaction personnelle, de plaisir, d’amour, de fierté, de joie et de contentement”, cela peut aussi être, en même temps, “un royaume de stress, d’impuissance, de frustration, d’hostilité et de déception, ainsi qu’une arène d’oppression et de subordination”. A l’époque, cette étude avait été commentée partout dans le monde mais c’est en Allemagne, dont le taux de natalité est le plus bas de l’Union Européenne (en 2015, ndlr), qu’elle a eu le plus de retentissement. Remettre en cause le bonheur d’être mère, et ce statut sacralisé, a suscité une polémique outre-Rhin, sans cesse alimentée par des débats télévisés, des conférences, la publication de livres, d’articles et d’éditos sur le sujet et une déferlante d’échanges enflammés sur la planète Twitter, sous le hashtag #regrettingmotherhood. De même, d’après un sondage mené par la société privée YouGov auprès de pères et mères de tous âges, 20% des parents allemands ne feraient pas d’enfants s’ils pouvaient revenir en arrière." Suite de l'article
  8. J'ai de très jolies boîtes chez moi
  9. Pour casser le MYTHE ! Nan nan nan
  10. Comment que c'est nul !! Vi, parce qu'au fond, je fonds...
  11. Comment que j'les mate !!
  12. Nan, tumu comme un chamallow. Tu vas pas commencer à me contrarier hein !
  13. Y paraît qu'on l'appelle "metal tumu", maintenant ! Mais chuuuut...
  14. Si Lucifer ne donnait pas chaud, ce serait le comble ! Comme une espèce de faute professionnelle rédhibitoire...
  15. Je crois que c'est tout l'inverse pour moi. J'ai besoin de la distance pour pouvoir mieux m'imprégner et laisser aussi de la place à mon imaginaire. Le "je" me semble plus contraignant. Merci de vos réponses, c'est éclairant
  16. Je me permets de faire un petit aparté ici, je n'avais pas envie d'ouvrir un sujet pour ça. J'ai beaucoup de mal avec les histoires écrites à la première personne. Je ne sais pas vraiment pourquoi... Peut-être parce j'ai envie de garder une distance pour que mon imaginaire ne soit pas entravé ! Ou parce que j'ai l'impression que les personnages autres que celui qui parle ne sont que des faire-valoir. J'ai tenté plusieurs fois parce que j'étais séduite par l'histoire, mais j'y arrive pas. Et ça me désole, parce que je suis sûre que je passe à côté de jolies choses. Suis pas toute seule hein ?
  17. Penser que l'on pense "juste", c'est déjà mal penser. Et je suis bien consciente du paradoxe de cette affirmation...
  18. Plus ! Mais on ne peut pas dire non plus, que pendant des siècles, ils aient été des modèles de tolérance et de bienveillance...
  19. Cite correctement au moins, qu'elle sache que tu parles d'elle ! @Morfou
  20. Il suffit d'être curieux et d'aller chercher les infos auprès d'historiens, de sociologues. C'est pas bien compliqué... Lesquelles ?
  21. La criminalité Jean-François Dortier : “Les homicides par exemple, en France c’est 800 à 900 personnes qui meurent d’homicide depuis le début des années 2010. Au début des années 1990 c’était deux fois plus, dans les années 1960, c’était quatre fois plus, si on remonte encore dans le passé, au XVIIIème siècle, c’était vingt fois plus. Il y a un déclin manifeste de la violence par homicide.” Comment expliquer que le sentiment de violence soit plus élevé que les statistiques ? Jean-François Dortier : "C’est le paradoxe, nous sommes dans un monde globalement pacifié et on a le sentiment qu’il est à feu et à sang. Pourquoi ? Une première raison d’abord c’est que les médias en parlent beaucoup parce qu’ils sont fait pour ça. Les médias adorent les avions qui tombent, adorent les tremblements de terre, adorent les inondations et puis les crimes parce que peut-être aussi le public adore ça. Regardez le nombre de romans policiers, de séries policières, de jeux vidéos qui parlent de la violence, nous sommes baignés dans un imaginaire de la violence, qui curieusement est en paradoxe complet avec notre situation de gens ordinaires qui pour la plupart sommes des pacifiques.” Source
  22. Une curiosité du coin, l'âne TGV
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