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tison2feu

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Tout ce qui a été posté par tison2feu

  1. Il conviendrait de distinguer enseignement primaire/secondaire et enseignement supérieur. Ce que je conteste, c'est bien sûr l'enseignement primaire, promulgué dans les campagnes uniquement par des curés - faisant office de magister latin/grammairien -, qui concernait l'immense majorité de la population - rurale à 95 % jusqu'au début du XXe siècle. Dès le VIe s., un enseignement religieux obligatoire est venu s'adjoindre à l'instruction de base, avec tout ce que cela pouvait comporter de dressage idéologique, d'asservissement intellectuel, de sexisme et d'obscurantisme.
  2. tison2feu

    ça pousse chez vous ?

    De quelles couleurs sont les fleurs de chionodoxas ? (En attendant d'aller faire une recherche)
  3. hors sujet (suite) : Blaise Pascal avait eu aussi des illuminations, avant de se convertir. S'était posée alors pour lui la question du choix d'une religion. Laquelle choisir ? Il les a toutes sous-pesées, faisant le tri entre tous les gourous : ceux qui se gargarisent de mots, et ceux qui sont morts pour des idées. Il a opté pour le seul qui est mort sur une croix.
  4. tison2feu

    ça pousse chez vous ?

    Ami(e)s du printemps, Les jonquilles naines ont sorti leur museau jaune !
  5. Chut ! pas si fort ! "ils" pourraient nous entendre, malheureux !
  6. Mensonge. Je n'ai jamais rien écrit ni pensé de tel, étant ouvert à toutes les philosophies de la planète. Et je suis partisan de cette diversité philosophique. Quant aux images dont je parlais, ce sont celles non pas figurées, qui relèvent de la pensée analogique, mais celles bien plus puériles que tu colles à longueur de posts, à défaut d'argumenter. Tu ne fais que projeter sur autrui ton propre obscurantisme à travers des images outrancières.
  7. En m'excusant d'élever un instant le débat avec toi - juste un instant sans tomber dans une bouche d'égoût obscurantiste - mais l'idée du choix de mon pseudo sur lequel tu ironises en bon sophiste, Maroudji, m'est venue en lisant et relisant Blaise Pascal, notamment : "Je n'admire point un homme qui possède une vertu dans toute sa perfection, s'il ne possède en même temps dans un pareil degré la vertu opposée : tel qu'était Épaminondas, qui avait l'extrême valeur jointe à l'extrême bénignité ; car autrement ce n'est pas monter, c'est tomber. On ne montre pas sa grandeur, pour être dans une extrémité ; mais bien en touchant les deux à la fois, et remplissant tout l'entre-deux. Mais peut-être que ce n'est qu'un soudain mouvement de l'âme de l'un à l'autre de ces extrêmes, et qu'elle n'est jamais en effet qu'en un point, comme le tison de feu que l'on tourne. Mais au moins cela marque l'agilité de l'âme, si cela n'en marque l'étendue." (Blaise Pascal)
  8. Parmi le pire des maux obscurantistes à relever, force est de constater la main-mise absolue du pouvoir religieux sur l'enseignement et la transmission du savoir, par exemple en France durant plus d'un millénaire. Ce pouvoir religieux est allé de pair avec un enrichissement matériel exponentiel de l'Eglise (grâce au système bien huilé des dons, indulgences, etc.).
  9. Tu as beau ironiser, Maroudji, mais tu es l'incarnation de cette sophistique par l'image qui vient pourrir toute discussion (il n'est qu'à faire un tour sur ton topic en section religion consacrés aux écrits indiens, ponctués d'innombrables images de BD, à l'instar de toutes ces images pieuses qui inondent les catéchismes pour mieux influencer les enfants). A l'égal du publicitaire qui vend ses boniments à coup de matraquage par l'image, et en faisant jouer des mythes modernes. C'est la même soupe obscurantiste.
  10. Sans parler de l'agriculture et du commerce, activités on ne peut plus pragmatiques ayant favorisé la constitution de cités de plus en plus peuplées et l'instauration d'états sans lesquels il n'y aurait pas eu de grandes civilisations.
  11. Il me semble que c'est avec Aristote, le père de la logique, que s'est produit une véritable rupture épistémologique dans le mode de penser, puisqu'il s'est agi de trouver le moyen de contrer efficacement à la fois cet univers puissant de lutins et autres personnages mythologiques (où l'image, arme par excellence de l'obscurantiste, joue un rôle de premier plan puisqu'elle permet d'impressionner les esprits naïfs), et la place de plus en plus envahissante de la sophistique dans le monde politique grec. C'est bien ce qui fait la spécificité de la philosophie occidentale, née en Grèce : le rôle de premier plan accordé à une logique standard - et non à une variété de logiques comme dans la philosophie indienne -, que l'on ne retrouve pas dans d'autres philosophies des quatre coins de la planète (ou seulement plus tardivement, la philosophie chinoise ayant elle aussi ses logiciens).
  12. Bref, exactement le même discours caricatural tenu par Maroudji. Vous fantasmez sur la science en lui attribuant des prétentions qu'elle n'a plus depuis bien longtemps. Quels sont ces scientifiques qui, à l'heure actuelle, affirment ne rien oublier dans leur formulation, apporter un bonheur immense, sauver l'humanité, etc. Des noms ! Des noms ! Etayez vos propos, plutôt que de vous enfermer dans des délires verbaux. L'idéologie scientiste progresse parce qu'ils y a des gens comme vous, un ramassis de frustrés et de complexés, des rats de blog qui ne pourront jamais faire mieux que de se tromper d'adversaire. Donc voici ma réponse apportée à Maroudji dans un topic voisin : "Détrompe-toi. Il y a de plus en plus de philosophes-scientifiques, et lorsqu'il m'est donné de les lire, cela ne correspond en rien à l'image caricaturale que tu en donnes. Hier, j'ai attaqué un opuscule de 90 pages du physicien-philosophe Aurélien Barrau, auteur de De la vérité dans les sciences (2016) qui écrit : "... les arts et la littérature devraient, à mon sens, être intensément réhabilités, en particulier à l'école où ils pourraient jouer un rôle essentiel qui leur est hélas aujourd'hui confisqué. Toute velléité hégémonique de la démarche scientifique est à proscrire. Mais la raison qui confère donc, je crois, une sorte de respectabilité méritée aux gestes scientifiques, tient à ce qu'ils s'articulent à une pensée authentiquement dynamique. Tout est toujours sujet au doute. Tout peut être remis en cause et, dirais-je, tout doit l'être. Rien n'est acquis. Rien n'est sacré. Rien n'est intouchable. Aucun dogmatisme sévère n'est toléré. En tout cas aucun ne résiste à la pression de la découverte et du renouveau. La science (et elle ne s'oppose d'ailleurs en rien à l'art sur ce point) est comme intrinsèquement fragile" (pp. 16-17)."
  13. Pour faire simple, et à l'issue de notre discussion, je mets au défi n'importe quelle personne ayant lu notre échange, de me dire quelle est la thèse défendue par toi. La discussion part systématiquement dans tous les sens, tu multiplies les questions sans en expliquer les raisons (As-tu lu ceci ?, Sais-tu parler cette langue ?, etc.). Tu reviens en arrière (ressentiment). Je ne demande qu'à te comprendre, mais encore faudrait-il qu'il y ait matière à comprendre. Cela est rendu impossible parce que tu ne parviens pas à étayer tes propos, à développer un cheminement de pensée, à présenter une matière consistante et cohérente sur quoi méditer. Mon erreur est sans doute de trop miser sur Sainte Rita, la Sainte des causes désespérées. Je ne sais.
  14. Je n'ai rien à ajouter à ma réponse, sur la question des langues, que tu as amputée. Tu me parles maintenant de religion, etc. Je ne vois pas où mène cette discussion. Désolé. C'est à toi de faire tes preuves si un jour tu veux réfuter une théorie que tu trouves contestable. Pour ma part, je m'y attèle à ma façon, dans la limite de mes compétences, à petits pas... car en science, tout est dans l'art de savoir jusqu'où l'on peut ne pas aller trop loin.
  15. Et je faisais allusion, pour ma part, à la réponse que je t'ai apportée et dont tu n'as pas fait grand cas. C'était assez facile à trouver aussi : Tison avait écrit : "Je ne biaise pas. Il se trouve que tu as des idées en tête mais que tu ne parviens pas toujours à les exprimer si bien que ton interlocuteur ne sait pas où tu veux en venir. C'est en développant comme tu le fais à l'instant, suite à ma demande de précisions que tout s'éclaire pour moi. Je ne connaissais pas la méthode de Bruno pour mémoriser, n'ayant pas la science infuse. Merci donc pour ton effort, mais évite de penser que je cherche à biaiser au risque de tomber dans un psychologisme superfétatoire qui vient parasiter la discussion." Oui, j'ai tenu compte de notre dernier échange. Je n'aime pas blesser mes interlocuteurs. J'essaye de redoubler d'effort.
  16. Désolé, je ne peux parler qu'en mon nom. Tu n'as pas pris le temps de lire ma réponse.
  17. Je t'ai demandé, en vain, de reformuler tes questions afin de parvenir à savoir ce qui te pose problème. Je tente toujours. La richesse des éléments contextuels transparaîtra dans la langue, mais cela ne suffit pas à garantir que cette langue soit plus ancienne qu'un simple dialecte en voie d'extinction parlé par une population qui a réussi à échapper à l'expansionnisme belliqueux dudit peuple civilisé, en se retirant bien souvent dans les montagnes (Caucase, Pyrénées, etc.) ou dans des îles (Papouasie, Japon) ou en fuyant vers un nouveau continent.
  18. Je ne biaise pas. Il se trouve que tu as des idées en tête mais que tu ne parviens pas toujours à les exprimer si bien que ton interlocuteur ne sait pas où tu veux en venir. C'est en développant comme tu le fais à l'instant, suite à ma demande de précisions que tout s'éclaire pour moi. Je ne connaissais pas la méthode de Bruno pour mémoriser, n'ayant pas la science infuse. Merci donc pour ton effort, mais évite de penser que je cherche à biaiser au risque de tomber dans un psychologisme superfétatoire qui vient parasiter la discussion.
  19. Ah mais je n'empêche personne de croire en l'astrologie. C'est une science qui a le gros avantage d'être irréfutable
  20. Absolument rien à voir avec du dogmatisme obscurantiste, car comme rappelé par ce philosophe-physicien supra, toute théorie scientifique peut être réfutée vu que rien n'est figé définitivement ni sacré. Désolé, tu passes ton temps à poser beaucoup de questions pas toujours compréhensibles. Si tu pouvais développer, faire le lien avec ce que je venais de préciser et me dire clairement sur quoi tu n'es pas d'accord. Je te laisse trois heures, le temps de faire une petite sieste réparatrice (Je suis pour le respect des traditions du Midi de la France).
  21. Non. Peux-tu développer ? Où veux-tu en venir, stp ?
  22. En tout cas, cela n'est pas confirmé par l'étude comparée des langues indo-européennes. Rien, sur le plan linguistique, ne permet d'affirmer sérieusement que le sanskrit serait la source d'un hypothétique proto-indoeuropéen. Le sanskrit apparaît tantôt comme plus ancien, tantôt comme moins ancien que le grec ou d'autres langues indo-européennes. Impossible de savoir laquelle de ces langues est la source.
  23. Détrompe-toi. Il y a de plus en plus de philosophes-scientifiques, et lorsqu'il m'est donné de les lire, cela ne correspond en rien à l'image caricaturale que tu en donnes. Hier, j'ai attaqué un opuscule de 90 pages du physicien-philosophe Aurélien Barrau, auteur de De la vérité dans les sciences (2016) qui écrit : "... les arts et la littérature devraient, à mon sens, être intensément réhabilités, en particulier à l'école où ils pourraient jouer un rôle essentiel qui leur est hélas aujourd'hui confisqué. Toute velléité hégémonique de la démarche scientifique est à proscrire. Mais la raison qui confère donc, je crois, une sorte de respectabilité méritée aux gestes scientifiques, tient à ce qu'ils s'articulent à une pensée authentiquement dynamique. Tout est toujours sujet au doute. Tout peut être remis en cause et, dirais-je, tout doit l'être. Rien n'est acquis. Rien n'est sacré. Rien n'est intouchable. Aucun dogmatisme sévère n'est toléré. En tout cas aucun ne résiste à la pression de la découverte et du renouveau. La science (et elle ne s'oppose d'ailleurs en rien à l'art sur ce point) est comme intrinsèquement fragile" (pp. 16-17).
  24. Merci. N'ayant pas la science infuse, je ne l'ai pas lu (mais je le lirai, puisque je suis ouvert à toutes les cultures du monde). Ce que tu dis du mantra ressemble énormément à la façon d'écrire de Héraclite. Je venais juste d'aller sur ce lien, où l'auteur souligne "le choix esthétique du vocabulaire, jeu des syllabes susceptibles de former une sorte de « rime intérieure ou finale » (yamaka) ou une « allitération » (anuprāsa)..." Idem chez Héraclite. https://ideo.revues.org/232 J'ai relevé cette stance ci-dessous. Héraclite faisait le même type de construction poético-philosophique : vāsāṃsi jīrṇāni yathā vihāya navāni gṛhṇāti naro ’parāṇi tathā śarīrāṇi vihāya jīrṇāny anyānisaṃyāti navāni dehī De même que l’homme abandonne d’anciens vêtements pour en prendre d’autres, nouveaux, de même il abandonne d’anciens corps pour se glisser dans d’autres, nouveaux, l’Incarné.
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