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Anna Kronisme

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Tout ce qui a été posté par Anna Kronisme

  1. Zenalpha, je te remercie d'avoir pris le temps de me répondre de façon si poussée, osé-je affirmer. Tu soulèves énormément de questions dans ton raisonnement et puis dans le mien car je n'ai pas cette compréhension instantanée des mathématiques ou disons plutôt, si j'ai bien suivi le discours que tu tiens, elle est fortement inhibée, puisqu'elle serait déjà en moi. Alors, je vais devoir te relire plusieurs fois...
  2. Je marche dans les mêmes pas que vous quant aux enveloppes... j'aime particulièrement les décorer afin que s’amplifie le mystère de leur contenu. Cela m'est reproché bien souvent... Tu joues sur les mots, me dit-on. Moi, je joue avec, en vrai. Et tout ceci ne s'étudie pas. Cela peut être soumis aux analystes les plus rigoureux mais, c'est que l'analyste y perd en restant figé au passé ! Ici et maintenant, l'étude n'a aucune place. Ou vous pensiez à vous pensant à moi...
  3. Je te rejoins dans le triste constat du sort de notre planète et ses occupants... Cependant, je te trouve contradictoire dans la première partie de ton intervention, nolibar. Veiller à ce que les émotions qui nous animent n'influent pas... tout en évoquant l'atteinte à notre bien être par nos décisions même. Voilà tout un paradoxe. Aussi, j'ai deux questions : Notre bien être n'est-il pas dépendant des émotions qui nous animent ? Exclure les émotions de notre pensée, ne serait-ce pas sonner le glas de la pensée ?
  4. Anna Kronisme

    un jour... un poème

    Héhé ! La Mure n'est pas si mûre, et moins légère que sa plume, ADM. Merci pour ces quelques mots.
  5. La Nature de l'homme serait donc de succomber ? Ce à quoi il aurait répondu par la damnation aux Enfers de celle qui originait sa tentation ? Mais alors, n'est-ce pas ici la démonstration d'une crainte incommensurable ? Celle de perdre toute la raison, tout le raisonnable et le raisonnement qui forgent à eux trois les barreaux de la cage de l'animalité... Mhm... tu me donneras du "Madame Succube", désormais, Saigneur...
  6. Anna Kronisme

    un jour... un poème

    C'est son anniversaire aujourd'hui... Des mots qui datent un peu de 2009... Pardon mais, c'est que c'est son anniversaire aujourd'hui... j'étais jeune et blessée... ça date mais ça reste... il aurait eu je ne sais quel âge parce qu'il n'en avait pas besoin... Et puis à ceux qui reconnaîtront cette expression : Mure vous salue... ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Toi ! (Ou Bouteille à l'amère désolation) Toi, Tes yeux qui brillent, ton accent qui chante, ta barbe qui pique… Tes prières à la mords-moi le nœud qui me saoulent… Ta morale à deux-francs-six-sous qui me fait me sentir merdique ! Ta cravate bien rangée dans ton col de Môsieur qui étrangle ton cou plissé, Ton peignoir par-dessus qui va bien avec ton fume-cigarette, Gauloise qui pue ! Ton Pento qui graisse tes tifs, qui les contraint à se tenir corrects. Tes mains épaisses comme des branches de mûrier platane, qui savent tout faire… Tes chansons trop vieilles de Tino Rossi ou Luis Mariano, tout en aigu ! Ta putain de pudeur devant les pubs de Tahiti douche, les seins, c’est pas malsain ! Tes blagues siciliennes que personne ne comprend, même quand tu traduis… Tes blagues Pieds-Noirs quand t’as trop bu, tu ris trop, on ne comprend pas non plus. Tu tapes les fesses de ta femme, tu l’aimes ! Ton regard trop beau sur nous, sur moi, je ne peux pas le supporter ! Ta bienveillance, même quand j’ai le cœur qui gerbe d’être un peu pute… Ton œil me sourit, il sait que c’est parce que je suis jeune. Transmetteur, bon penseur, Grand-Papa… Tu n’auras pas les fleurs que je t’avais promises. T’en a rien à foutre, je le sais ! Toi ! Tu manques ! Tu fais chier d’être mort ! A.K.
  7. Oh, je vois. C'est beaucoup plus clair, merci. Par contre, tu estimes que c'est l'enseignement qu'ils ont reçu qui leur a permis d'atteindre des "sommets", si je puis dire... et tu rejoins donc l'élévation de Dentelle de mots. Je comprends ce que vous souhaitez transmettre, tous les deux, dans cet entendement mais, il me manque un je-ne-sais-quoi pour y adhérer. Je reste persuadée que ce sont les conditions propres à cet enseignement et non l'enseignement lui-même qui est à l'origine de cette élévation. Le chemin parcouru pour comprendre les questions... et non pas les questions elles-même.
  8. Rhaaa ! Soral en Apollon ! Que me voilà faible... :blush: Il va vraiment falloir que j'aille le lire... peut-être le trouverais-je profondément con et en perdra-t-il tout sex-appeal. Ce serait bien dommage... Car oui, sa force s'étaye naturellement sur sa faiblesse, à cette femme dont tu veux si bien parler, tison2feu. Qu'elle n'hésite jamais à se reconnaître et se faire reconnaître faible car elle n'offrira alors aucune emprise à l'adversité, qu'elle vienne de sa propre Nature ou de celle d'un "autre". Ce n'est certainement la légèreté du vol gracieux des libellules qui me contredira... Je vois que monsieur n'a réellement rien vu. D'ailleurs, la poésie est plus cylindrique qu'il n'y paraît. Elle est comme ce tunnel de lumière jaillissante et aveuglante que certains appellent "la petite mort". On comprend qu'il en soit fait tout un cinéma. Je suis certaine que tu parviens parfaitement à t'en faire une représentation... Est-ce moralement condamnable de troller son propre sujet ? :wub:
  9. La réponse en toi tu trouveras, jeune scarabée [smiley obscur]. "Déjà nous, les parents" ? Je ne veux pas avoir l'air pessimiste mais, lorsque je m'aventure en dehors de la rubrique philo de ce forum, les "parents" sont très inquiétants... Et pas uniquement sur internet, d'ailleurs.^^ L'école est devenue éducative et je crois qu'ils l'ont bien compris, au grand dam des instituteurs et professeurs qui passent beaucoup de temps à concilier civisme, morale et leçons de choses. A quand le jeu vidéo philosophique ? Peut-être que le bogosse Vincent Cespedes ( ) va me lire et se dire que son Jeu du Phénix est obsolète à l'ère numérique... ! Alors oui, j'entrevois la philo dès le cours préparatoire comme autant de possibilités de centrer l'enfant sur lui-même et son désir d'apprentissage et je ne pense pas qu'il soit monstrueux de former les enseignants à cela. Du moins, pour ceux qui ont vocation à être réellement enseignants, comme tu le soulignes, avec conviction. Tu abuses... ! ^^
  10. Excuse-moi, Lugy Lug, d'avoir tronqué ton intervention mais, c'est qu'entre le début et la fin, rien ne conduit véritablement à la conclusion que tu formules. Ou alors, je me suis perdue dans ton raisonnement. Aussi, j'ai une question : comment t'y es-tu pris pour comparer ta réflexion propre à celle des autres ?
  11. Nous pourrions aussi dire qu'elle ne mène nulle part et que c'est déjà un progrès en soi. Comme une fixation du temps à un instant zéro qui n'aurait pas d'autre ambition que celle d'être, tout simplement. Je commence à cerner ce qui nous oppose dans notre vision de la philosophie... tu as une approche visant la Croissance et celle-ci s'alimente obligatoirement de réponses or, contrairement à toi, je l'assimile au questionnement pur. Et c'est la tentative de réponse, elle-même soumise à l'analyse de la question qui permettra, peut-être, que Croissance se produise. Tu parviens au But tandis que je suis (du verbe suivre) le Sens. Le Sens est un lien infini entre chaque point d'interrogation... cette question qui en amène une autre et puis une autre et encore une autre, toutes reliées entre elles, sans jamais se reconnaître dépendantes l'une de l'autre. J'ai lu, il y a peu, un article dans lequel une personne témoignait de la curiosité du "chercheur" qui peut être cause d’égarement... elle citait l'exemple d'un début de recherches sur l'autisme pour se retrouver, à force de clics de liens en liens, sur la page wiki des baleines à bosse. "Aucun rapport !" Vraiment ? Moi je dirais que tu en prends de la bonne... Et j'en veux aussi !
  12. C'est bien cette zone floue qui est l'objet de notre discussion. Tandis que nous nous occupons d'une tentative de définition quant à la Philosophie, le miroir est bien peu réflexif, en vérité. Au pire, il est sans tain... lorsque la lumière s'allume d'un côté, on ne se voit plus de l'autre et c'est bien cela que j'aurais à reprocher à l'Ecole. Même lors des examens, le système de notation inclinera l'élève à correspondre à une attente bien nauséabonde pour un esprit critique et libre. Elle (la philo) ne devrait pas être ainsi, source de satisfaction. Et nous rejoignons ici la deuxième partie de ton intervention : Je ne peux pas entendre ni admettre que toi, Dentelle de mots, tu assimiles l'information à la philosophie. Je ne sais même pas quoi te répondre... Par contre, je suis d'accord avec toi sur la position (non précisée) de l'Etat.
  13. (Parce que tu veux voir couler mon mascara sur mes joues fardées de betterave, artifices de ma souveraineté. Télépathie. ^^) J'ai toujours overkiffé l'extraction de mon être disséminé dans mes mots, je vomis par écrit comme d'autres contre-chient sur leur clavier... nous nous rejoignons bien ici, je crois. On va se faire sévèrement modérer, non ? Oui, tison2feu, je t'ai bien suivi sur l'hérésie. Nous sommes d'accord et puis, grimer Savonarol en Apollon, en voilà une riche idée !
  14. Anna Kronisme

    un jour... un poème

    Oui, Ederna. Je n'écris plus aussi souvent "qu'avant" mais, la pulsion reste en moi à l'image d'une créature sauvage libérée de sa muselière, les nuits de brouillard...
  15. Je t'overkiffe ! Oui, je sais, je joue les magiciennes de l'édition du Quote Philosophique. Mais... mais... mais, tu as un don pour déclencher des passions qui me donnent la nausée et ton sujet est biaisé, Savonarol. La représentation, par sa subjective féminité, n'aura jamais l'échos ou la majesté d'un chant harmonieux établi par un Être lui-même. Définir l'impossible, voilà un truc de dingue(s). Good luck.
  16. Anna Kronisme

    un jour... un poème

    Ritournelle de l'enfant pâle J'aimerais être aimée par une femme... Et sentir sa douceur picorer mes paupières, son souffle gonfler mes bronches atrophiées. Je voudrais ses bras autour de mes cheveux pour empêcher les fous de me désosser. Et ma joue posée sur son sein ; comme un oreiller. J'aimerais qu'une femme m'aime... Et me dise et me raconte au Monde telle que je ne me vois jamais, source d'une immortelle fragilité. Je murmurerais son absence la sachant revenir d'un regard, pour qu'elle me console. Et mes genoux saignants dans ses mains ; comme un pansement. J'ai rêvé être aimée par une femme qui s'aimait... Et je volais autour de son âme. Et je riais dans ses chants. Et je mourrais dans ses nuits. Frissonnant à cette pensée qu'aurait été une femme rêvant d'être une mère, m'aimant. Et mon cœur d'infante dans son ventre ; comme une maison. Mais, je suis sans abri. Alors j'expose les entrailles de ses mots sourds aux quatre vents ; Je jure d'être l'ultime meurtrière de sa souffrance que je lapiderai en un geste Maladroit et tremblant comme seuls sont les gestes des enfants pâles. Et sa tête contre mon dos ; comme un fardeaux. A.K.
  17. Mais tu es un formidable rêveur utopiste si tu penses sincèrement que Nature et Société s'entendent... ne t'a-t-on jamais tapé sur les doigts lorsque, curieux de tout à tes 2 ou 3 ans, tu touchais les étalages d'une boutique ? "Mais voyons mon petit Savonarol, il ne faut pas toucher ! Cela ne se fait pas !" Ou encore lorsque plus tard, la puberté te poussait immuablement à convoiter une "fille" qui était déjà "en couple"... Tu devais être bien mignon si tu rêvais déjà à cette nouvelle ère philosophique dont tu parles si bien.:wub: Non mais c'est vrai quoi, après tout ! Rêvons... Dans ta phase de sommeil paradoxal, tu me verras arriver avec une bière tiède, dans mon habit de nonne.
  18. Excuse-moi d'arriver si tardivement, Seigneur, j'attendais que les p'tits aillent se coucher... manifestement, ils ne veulent pas dormir. Crabe, veux-tu que nous jouions à pinces sans rire avant que tu ailles dans ton lit ? Bisous, bisous ! ^^ Bon allez, je réponds à ce très beau sujet monique (avec un M majuscule, peut-être) que je te remercie, Savonarol, d'avoir initié. La question est complexe car elle se réclame de la logique, or, entre ce qui devrait être (Nature) et ce qui est (Société), il y a comme une évidence qui s'installe et qui dirait que Nature et Société ne font pas bon ménage. Mais pourtant, l'Homme, toujours celui avec un grand H, a trouvé un intérêt somme toute assez louable à fonder la Société... elle le protège. Le nombre faisant la force. Plus tard, une fois la Société établie comme modèle imposé, nous verrons qu'elle a pour vocation de le structurer, cet Homme si dévarié et soudainement si lointain et étranger à sa Nature. Cependant, cela pose une problématique de taille : "Si ma Nature est liberté, comment vivre en Société ?" En apprenant. Et comment apprendre ? En imitant. Mhm... Mimétisme ? Pas tout à fait car l'Homme ne possède pas toutes les caractéristiques nécessaires au mimétisme que l'on retrouvera chez certains insectes, par exemple. Alors, il va mimer mais va reproduire ce qu'il mime à sa façon. Et cela ne donne plus lieu à du mimétisme mais à de l'identification. Nous sommes tous soumis à cela, nous ne pouvons rien apprendre sans en passer par ce processus. Alors, est-ce que la logique motiverait un intérêt à nier cette différence intrinsèques de nos deux sexes (pas uniquement le tien et le mien, Savonarol, hein :blush: ) ? Je ne crois pas... il s'agirait plutôt d'une bourde, une monumentale bourde due à cet enchaînement d'identifications et qui dure depuis des lustres. D'identification en identification, l'Homme évolue. Et cela n'a strictement aucun intérêt. Bon, en fait, il y a bien une "raison" inconsciente à cette dégénérescence mais le monde (de ce forum) n'est pas prêt à savoir.
  19. Mhm... tu insinues que les mathématiques existent depuis toujours, bien avant l'apparition de l'Homme sur notre petite planète ? Remettant sur le tapis l'existence d'un bon père de famille qui aurait copulé avec la reine-mère en personne... ! Je suis toute désillusionnée, figure-toi. Moi, je croyais que c'était l'Homme (gros névrosé dans l'histoire des espèces animales) qui avait, à force de questionnements (philosophie) créé un moyen d'y répondre par les mathématiques (et puis tout le reste aussi). Ton développement est très intéressant et surtout instructif mais, je ne comprends pas que tu viennes ajouter un "ou pas" lorsque tu conclues que la philosophie est la reine des sciences pour démontrer ensuite, avec l'exemple de Cédric Villani, que c'est effectivement le questionnement (donc la philosophie, nous sommes toujours d'accord ?) qui occupera la majeur partie de ces calculs et autres théories d'application mathématiques. Ou alors, quelque chose m'échappe... et là, je te demande quoi (?). Là, par contre, j'ai juste envie d'écrire : Et merci pour les liens.
  20. Oui, c'est bien ce que j'ai écrit, le sens s'abstrait du but. Lorsque le but est atteint, c'est terminé. Il faut passer à autre chose, trouver un autre but comme dans l'exemple que tu donnes de cet artiste qui une fois l'oeuvre accomplie cherche à la dépasser en en créant une encore plus belle. Si l'on se contente d'atteindre un but, il n'advient plus rien ensuite... Si l'artiste - qui serait un sculpteur, par exemple - vit uniquement de son but et vient à perdre ses deux mains au cours d'un malheureux accident, il ne pourrait plus exercer son talent, il n'aurait plus aucun but mais, doit-on pour autant affirmer que son existence n'aurait plus de sens ? Il le pensera peut-être, tout dépressif qu'il sera de ne plus pouvoir modeler et transformer la matière mais, sa vie n'est pas terminée et son oeuvre encore moins. Il pourrait devenir professeur, transmettre sa passion ou tout simplement se retirer du "métier" et profiter de sa famille et tant d'autres possibilités qui s'ouvriraient à lui. Le sens, permet de surmonter la fin d'un événement. Il surmonte le but, il le dépasse, il le réduit à un simple instant, une étape, une expérience de la vie. Le sens ne peut pas dépendre du but. Mais le but peut dépendre du sens. Le but serait Matière quand le sens est Energie. Il s'agit donc, non pas de trouver un but à sa vie mais bel et bien un sens ou du moins, ce qui y fait sens. Alors, est-ce que la vie a un sens ? Tant que le courant passe...
  21. Excuse-moi d'avoir associé mon développement à ton intervention. Je ne m'adresse pas seulement à celui que je cite lorsque j'interviens... même si hélas, il n'y a que celui-ci qui me lit le plus souvent [air consterné]. J'ai effectivement pris position sur le terme "discipline" que Dentelle de mots et toi utilisez (j'avais déjà réagi à ce terme plus avant dans la discussion) et me suis servi de l'exemple d'Habermas pour étayer mon propos mais ce n'est pas l'ensemble de ta réflexion qui se trouve remise en cause, tison2feu. Mais quelle coquinette provocatrice, cette LouiseAragon ! Elle veut un p'tit coeur ? Allez, si tu contre-argumentes avec pertinence et parviens à développer le pourquoi du comment la métaphysique ne tient en rien à la philosophie, je te promets de jouer avec toi. Deal ?
  22. Alors cochons les dindes. Non mais, c'est que je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton sens de la vie se résumant à la création. La création impliquera toujours un créateur, ce qui revient à nommer un responsable ou du moins, à chercher à le nommer. Or, s'il existe effectivement un créateur alors, la création devient un but. Et le but s'oppose au sens. Le but a une finalité dont le sens s'abstrait totalement...
  23. C'est l'Art dont s'amourachent les cochons...
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