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Anna Kronisme

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Tout ce qui a été posté par Anna Kronisme

  1. C'est en effet impossible à comprendre sans l'avoir ressenti soi-même... cependant, si je considère cette souffrance comme un signal, que j'écoute ce qu'elle dit et que j'ai le courage de me regarder bien en face, je constate que je n'ai envie de rien de ce qui compose ma vie. Parce que si j'avais assez de courage pour vivre tel que je le veux vraiment, si je n'avais pas si peur de ce que je désire vraiment, si j'osais penser que tant que je suis en vie il n'est jamais trop tard pour changer, là, l'envie de tout - ou au moins un minimum d'enthousiasme - pointerait le bout de son nez ! Donc, voilà comment, sans comprendre cette souffrance, il est tout de même possible de redonner un peu d'espoir à quelqu'un qui n'a plus envie de rien, en lui demandant simplement quelle vie cette personne aimerait vivre... et je sais que si cette personne prend la peine de répondre, elle aura les yeux brillants durant quelques secondes. Peut-être qu'elle ne fera rien pour y changer quoique ce soit mais, une graine aura été plantée, et ça, c'est grandiose !
  2. Pas forcément. Si par exemple, je souffre d'un mal être relatif à la solitude, je peux m'extraire de cette souffrance à me mettant en relation avec autrui. Si me mettre en relation avec autrui n'y change rien, je peux comprendre que ma solitude est un sentiment indépendant des autres, qu'il m'est propre et chercher d'où il vient... ou, au contraire, comprendre que ma démarche relationnelle est insatisfaisante : je ne vais pas vers les personnes qui me correspondent, je ne sais pas entretenir un lien, je ne sais pas bien m'exprimer, etc. En fait, le chemin de réflexion, qu'il soit long ou pas, commence lorsque l'on constate que l'on ne parvient pas à s'extraire de la souffrance facilement car oui, cela devrait être facile. D'ailleurs, si je dis que ce devrait être facile, suis-je en train de développer une croyance qui pourrait originer davantage de souffrance ou suis-je en train de contrarier la croyance que la souffrance est une malédiction dont la fatalité nous écrase... nous, pauvres humains impuissants face à ce qui nous dépasse... ?
  3. C'est la même mécanique. Il existe des souffrances desquelles il est tout aussi facile de s'extraire tout comme il existe des douleurs qui ne disparaîtront qu'avec l'aide d'un secouriste et/ou d'un médecin ; et puis certaines sont incurables par manque de connaissances actuelles. La souffrance est un signal qu'il faut apprendre à interpréter, à comprendre et à exprimer. Nous ne sommes pas éduqués à faire cela. En fait, nous sommes souvent conduits à la réprimer car elle est désagréable tant pour celui qui la ressent que pour celui qui la perçoit chez autrui. La souffrance est pourtant un état commun à tous les êtres humains... et pas que...
  4. La mort... En attendant que l'heure fatidique sonne, il peut être bénéfique de changer de point de vue sur la souffrance. J'aime assez la comparer à la douleur, sa cousine. La douleur concerne le corps physique. Si je mets ma main dans le feu, ok, j'ai mal mais je suis aussi heureuse que cela me provoque une douleur car je vais retirer ma main du feu et ainsi éviter de sérieux dommages... il me restera peut-être une brûlure superficielle ou une petite rougeur et un picotement qui disparaîtront rapidement, voire rien du tout. La douleur est donc un signal fort permettant de préserver l'intégrité physique. La souffrance ne peut-elle pas être également considérée comme un signal permettant de préserver - cette fois-ci - l'intégrité psychique ? Et de ce fait, pourquoi vouloir y remédier ?
  5. Alors, peut-être qu'il y a le facteur de la mixité culturelle à prendre en compte. Du sang neuf d'un pays voisin ou plus lointain a sûrement rompu le cou à quelques tares endogamiques coutumières, non ? ^^
  6. Je suis passée en philo avant mais, on se connaît, Hell-spawn ? Pour le reste, je ne peux pas argumenter sur la base de ce que tes yeux voient dans les transports en commun ou ailleurs, puisque si la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde (O.Wilde) et qu'il voit de plus en plus de beauté, que dire ? A part que celui qui regarde est rempli d'amour... (le chanceux !)
  7. Il n'y en a pas plus mais nous en voyons plus... ils sont simplement plus médiatisés. Depuis chez moi, j'ai accès aux beautés féminines, masculines et même animales, végétales et minérales du monde entier ! Mes yeux peuvent, si mon coeur le désire, s'illuminer de tant de beauté qu'ils en brillent encore lorsque je dors ! La contre-partie d'être sensible à la beauté étant que la laideur frappe plus durement...
  8. Les vrais maîtres sont ces entités que nous avons "construites" de toutes pièces, des entités qui nous dépassent, qui sont bien plus grandes que nous. Nous les appelons valeurs, morale, vertus, croyances, civilisation, humanité, etc. et elles servent toutes un maître encore plus grand qu'elles, cité plus haut par Roger_Lococo :
  9. La vraie liberté serait davantage celle d'être délivrés de la peur que notre véritable personne, dénuée de rôle, soit détruite par un système. Là, il serait plus facile de "jouer" un rôle, d'en changer à volonté et même d'y prendre plaisir... Mais la coopération n'est pas encore à l'ordre du jour alors ceux qui se posent des questions, qui réfléchissent, qui ne savent pas se conformer qu'à une pensée, qui vont à contre-courant, qui ne se satisfont pas d'une idéologie et qui n'ont pas peur, ceux là, deviennent marginaux. Soit par choix, soit par exclusion du plus grand nombre. L'union fait la force mais ne si tu as la force, tu perds l'union.
  10. Oui. Et les vrais maîtres ne sont pas là non-plus, d'ailleurs.
  11. "A bon chien, bon maître." Rends sa liberté au chien et il deviendra loup. Prends son chien au maître et il deviendra seul. C'est un duo pervers où les rôles s'alternent perpétuellement. Le dominant a besoin du dominé pour être dominant et le dominé a besoin du dominant pour être dominé. Tous deux sont dépendants l'un de l'autre. Aucune de ces deux places n'est à envier, en réalité... vois comme tu es déjà dominé par ton désir intrinsèque d'être un bon maître, optimisant ses actions afin que la relation à ses esclaves soit parfaite. Pour l'image, nous pourrions faire appel aux grands philosophes Italiens, Luciano Vincezoni et Sergio Leone qui ont mis en lumière une vérité binaire semblable à la tienne dans un scénario qui compte pourtant trois protagonistes bien distincts : "Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent... toi, tu creuses." Clint Eastwood dans Le bon, la brute et le truand (1966) Mets ce type avec son pistolet chargé et une pelle tout seul dans un désert et dis-moi qui va creuser ? Si tu souhaites comprendre un esclave, il te suffit de comprendre un maître.
  12. Anna Kronisme

    La famine

    "Celui dont le ventre crie famine ne peut converser avec celui qui est repu." Proverbe Chinois. Je pourrais aussi mettre en avant notre fameux dicton de sagesse populaire Loin des yeux, loin du coeur, afin d'amener un peu d'émotion à toute cette histoire mais, la philosophie ne s'y prête guère. Dans chaque pays de ce monde, des gens ont faim - certains plus que d'autres - et des enfants meurent. Des peuples migrent depuis l'aube de l'humanité pour survivre, faisant parfois (toujours) la guerre pour s'approprier les terres les plus fertiles. Tantôt vainqueurs, tantôt vaincus... Mais il y a ceux qui ont souhaité rester. Peut-être étaient-ils trop faibles pour cette quête ou peut-être trop confiants d'espérer qu'un miracle se produise - la foi n'a pas besoin d'un estomac plein pour se manifester avec superbe, n'est-ce pas ? Alors comment vivre "ça" ? Que faire ? Moi, être humain lambda, qui suis très certainement l'héritière d'une lignée de féroces combattants, forcément, je ne peux que les encourager à se battre afin de gagner leur pain... mais s'ils sont trop faibles ou s'ils sont trop confiants alors j'aurais crié mon courage dans le vide.
  13. Le mythe de l'imbécile heureux... J'ai longtemps pensé que c'était la solution. Mais il faut faire avec ce que l'on a. Veux ce que tu peux.
  14. Et qu'est-ce qu'on s'en fout de ces gens qui se nouent...
  15. Je n'y ai réfléchi que pendant 2 minutes mais je vais dire : Réponse 5 : -Son déodorant non-stop 24h anti-traces blanches, anti-transpirant, anti-violeurs, anti-syndrome-prémenstruel.
  16. Anna Kronisme

    Concours d'écriture

    Han ! Je viens de comprendre sous quel pseudo tu y as participé ! Madame H ! Pour une seule et unique fois, tu avais fait fort...
  17. Je sais bien, tout le monde veut s'ébattre débattre avec moi, ici. Mais je ne peux pas vous aimer tous, mon coeur n'y survivrait pas... #ironie ^^ Et puis oui, je jette l'éponge car j'ai la paresse de te recopier mes cours de biologie. Nous heurter ne servirait ni nos humanités, ni cette discussion, ni nos consciences. Lâcher prise est ici nécessaire et n'y vois pas de ma part du mépris ou de la faiblesse, mais simplement la volonté de ne pas me foutre de toi. Je sais, comme une intime conviction, que beaucoup de choses nous échappent car nous sommes limités par nos perceptions, nous, humains. Je te vois affirmer, confiant, qu'une infinités de "choses" nous séparent des autres espèces. Faire 3 pages avec des "Oui, nous sommes des animaux" et des "Non, nous n'en sommes pas" ne serait pas un débat. Nous nous recroiserons sur d'autres sujets, probablement. Enjoy !
  18. Je ne peux pas être d'accord avec toi, malgré toute la sympathie que j'ai pour l'humain que tu es. Je ne vais pas tenter de te contredire ni même de te contre-argumenter, ce serait un dialogue de sourds. Mais saches que tes voeux seront exaucés très prochainement, quant à ton lieu de rôtisserie. ^^ Et c'est tant mieux ! Je suis lassée de voir des Hommes se penser responsables du sort de la planète. Regarde, George Carlin dit mieux que moi ce que je pense de notre "devoir" : Bise itou !
  19. Anna Kronisme

    Concours d'écriture

    Mais dis-donc, c'est fourbe ça, d'ajouter des parenthèses en après-coup ! ^^ Je l'avais dévoilée en minuscule, cette insolence, plus petite qu'une virgule... Ne la retiens pas, va ! Laisse-la aller où tous les mots finissent.
  20. Anna Kronisme

    Concours d'écriture

    Si tu fais ça tous les jours jusqu'au 3 mai, ça promet ! ^^
  21. C'est très très mal d'extraire l'Homme du monde animal ! Tu iras rôtir sur une exoplanète, pour la peine.
  22. Anna Kronisme

    Concours d'écriture

    Je te comprends. Je crois...
  23. Anna Kronisme

    Concours d'écriture

    C'est anonyme mais je me lance le défi personnel de deviner qui a écrit quoi ! Et ton style à toi, Pascou, il a marqué ma mémoire ! Ta participation à L'exo Perso que j'avais initié était excellente ! Comment se fait-il que ton inspiration butte sur le thème des retrouvailles ? Toi qui as un monde intérieur si riche et si vaste... Tu as un fan club à satisfaire alors, au boulot ! Allez, allez... ! Tu concoures ? Mais que ce mot est insolent, à la fin !
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