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Tout ce qui a été posté par Anna Kronisme
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Principe de lecture et d'écriture
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Ils étaient tous soumis, Rosset y compris et vous qui ne l'appréciez guère, davantage. Pourquoi suis-je en train d'affirmer pareille chose ? Parce que vous êtes sous le contrôle et l'influence d'une incompréhension... "il est abscons, il est deux de tension, etc." vous êtes donc soumis. Si vous pouviez vous approprier sa pensée, alors, elle deviendrait votre et vous pourriez ainsi la mastiquer, la digérer et la régurgiter pour en faire quelque chose de nouveau, quelque chose qui viendrait de vous. "Il faut être trois pour apprécier une bonne histoire. Un pour la raconter bien, un pour la goûter, et un pour ne pas la comprendre. .. Car le plaisir des deux premiers est doublé par l'incompréhension du troisième." Alphonse Allais Je sens que je vais me faire incendier... je file en griller une. -
Chez le suicidaire, il y a une lutte titanesque entre pulsion de vie et pulsion de mort. C'est bien pour cela qu'il est épuisé, d'ailleurs, même s'il ne fait rien de la journée. Ses pensées sont obscurcies par ces confusions qu'augurent ces deux énergies contraires. Il va osciller entre deux états en permanence et sans cesse établir des listes argumentatives des raisons qui le pousseraient à choisir la vie ou la mort sauf qu'en réalité, il ne contrôle rien, cela le dépasse complètement puisque la raison ne peut en venir à bout. C'est d'ailleurs ce qui lui fera affirmer que toute cette histoire est complètement insensée... et là, je réalise soudain ce que voulait dire Dentelle de mots... en effet, le suicidaire, confus, croit que sa vie n'a pas de sens. Ce qui ne signifie aucunement que ce soit vrai et je reviens sur ce que j'affirmais plus haut... là où il ne trouvera pas de sens à vivre, il en trouvera à mourir donc, le sens est toujours présent. Il ne peut pas y avoir à la fois un Désir de vivre et de mourir, puisque c'est pulsionnel...
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Han ! Tu saucissonnes mon intervention à sec ! Vil que tu es. Alors ok pour le sentiment d'urgence dans la réflexion... même si dans mon idée, l'urgence face à un suicidaire nécessiterait davantage de ne pas trop réfléchir, justement. Sachant qu'il est démuni de ce Désir, j'insiste, et qu'il est sous la contrainte d'une pulsion de mort incontrôlable, il n'y a bien qu'une transmission de pulsion de vie (Amour) qui puisse avoir un quelconque impact sur sa destinée, et encore... Alors, il ne te vient pas en tête d'exemple(s) de suicidé(s) dont l'existence avait pourtant du sens ? "Elle/Il avait tout pour être heureux(se), c'est incompréhensible !" <-- On en trouve en pagaille, des célébrités qui ont mis fin à leurs jours. Ils avaient une carrière brillante et ce qu'ils faisaient était porteur d'un sens incroyable, à la fois pour eux comme pour ceux à qui ils "donnaient". Le plus récent : Robin Williams. Il a dit ou écrit ceci : "J'ai toujours pensé que le pire truc qui pourrait nous arriver dans une vie, c'est de finir sa vie tout seul... mais c'est faux. Le pire truc qui pourrait nous arriver, c'est finir sa vie entourés de personnes qui nous font sentir seuls." Te sens-tu seul avec moi, Dentelle de mots ? Si tu perçois de l'arrogance dans mes propos, elle n'appartient qu'à toi... "C'est pas faux." [Philosophe Kaamelottien]
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La raison sera utilisée pour les satisfaire ! Ow ! J'écris chinois ? ^^ Lorsque tu as soif, que fais-tu ? Lorsque tu as faim, que fais-tu ? Lorsque tu as besoin de faire... non, oublie cette question... Et puis oui, je suis bizarre... enfin, toujours moins que ma connexion internet. Pourquoi ne pas faire un petit effort de lecture, Enchantant ou si celui-ci est fait, me demander une reformulation ou me poser une question plutôt que d'affirmer de telles choses ?
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Ah oui alors, excuse-moi de ne pas posséder un autre mot que "amour" pour désigner celui que je porte envers un paysage harmonieux, le soleil à certaines heures de certaines saisons, le chant des oiseaux au printemps, l'odeur de la nuit en été et celle de l'herbe fraîchement coupée, le rire des enfants, Dieu à une certaine époque de mon existence, la Nature, etc. Bref, la Vie, quoi. Tout ce qui me rend heureuse ne serait pas de l'amour ? Mais quelle manie a donc l'humain de tout personnifier ? Opposer amour et haine en "construction/destruction", c'est une façon de ne pas vouloir comprendre que la vie s'origine ainsi. Amour et haine sont deux facettes d'une même pièce. Lorsque le spermatozoïde rencontre l'ovule, il le perfore, il le détruit tout en se détruisant lui-même. Aucun des deux ne survivra, en tant qu'élément propre, à cette rencontre... ils vont fusionner et construire tout en détruisant. C'est intrinsèquement lié. On se dispute sur quoi, Films ? Et puis c'est vrai... nous ne sommes pas faits pour cela.
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Ce qui t'échappe est peut-être le fait que j'affirme que la haine est un amour comme un autre, non ? Je ne sais pas trop comment le reformuler de façon plus limpide que ce que j'ai déjà écrit mais pour autant, avec ta dernière question, je constate que finalement rien ne t'a échappé puisque tu mets bien "amour/haine" dans le même clan en opposition à l'indifférence. Ça va comme ça ?
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Anna Kronisme a répondu à un sujet dans Philosophie
Je ne sais pas si nous disons la même chose, deja-utilise. Je suis intervenue car je lisais ça et là que femmes et hommes avaient les mêmes capacités intellectuelles. Nous étions bien sur la notion d'identique et c'est ce que j'ai contre-argumenté. Manifestement, mes interventions ont permis à plusieurs de mes interlocuteurs, dont toi, de préciser leur pensée quant à une volonté d'égalité entre femmes et hommes, et en cela, je suis satisfaite. Cela ne va pas plus loin, pour moi. Après, je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu viens d'affirmer ici mais, je vais me montrer raisonnable en évitant de faire flamber la trollette qui sommeille en moi, pour une fois. ^^ Alors, pour revenir au sujet, je vais Lacaniser le spectre de vos pensées : "Je mets au défi chacun d'entre vous que je ne lui prouve pas qu'il croit à l'existence de Dieu." Jacques Lacan [Rire machiavélique] -
Alors, il est vrai que ma "petite" phrase faisait indirectement référence à l’indifférence, là-dessus, nous nous rejoignons. Par contre, quant à l'amour, je suis moins focalisée que toi sur autrui. L'amour se donne à tout ! Et la haine aussi... Et l'indifférence également - c'est elle qui est d'ailleurs la plus conscientisée. Donc, il se donne à tout, disais-je : vivant, pas vivant, abstrait, concret, etc. Cependant, la nuance en ce qui concerne autrui, c'est que le fait de lui porter de l'amour ou/et de la haine n'aura toujours que le but d'attirer son/une attention, bonne ou mauvaise, peu importe. Et qu'est-ce que l'attention envers autrui sinon de l'amour ? Alors, oui, la haine est un amour comme les autres puisqu'il permet l'échange. L'échange permet l'existence - "Sans l'autre je n'existe pas". L'existence est le fruit de l'amour. Eh ! L'autre, éh ! Nous n'avons pas élevé fait les cochons ensemble pour que tu me parles déjà de la petite graine. Et ne dis pas merci pour ton idée de topic... Humpf !
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Principe de lecture et d'écriture
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Lacan était psychanalyste, je le rappelle. Il s'est présenté, non pas comme philosophe ou littéraire mais comme étant celui qui a lu Freud. C'est à partir de cette lecture intense et entière qu'il a développé, d'une part la psychanalyse, par ses apports théoriques sans précédant (Stade du miroir, entre autres) et d'autre part, une réflexion nouvelle sur l'humanité. Alors, je pense que ce qu'il avait à transmettre concernait davantage ceux qui comme lui, avaient lu Freud. Dans ton cas, je comprends que tout ceci soit une perte de temps absolue. C'est comme vouloir comprendre une femme sans jamais en avoir connu une autre. Quant à l'interprétation/conclusion de Rosset, je crois qu'il était effectivement soumis à Lacan et que cela lui a fortement déplu. ^^ -
Principe de lecture et d'écriture
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
En psychanalyse, il est admis que l'inconscient est visionnaire. Jung te dirait que l'individu s'incarne avec toute la connaissance et Freud te chantonnerait la destinée... Il y a des gens qui prennent leur temps et d'autres qui se dépêchent... Et puis, abscons pour qui, quand, quoi, comment d'abord ? Mhm ? A partir d'une simple phrase de lui, je peux en développer mille... Je l' ! -
La haine est un amour comme un autre.
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C'est rigolo d'induire une réponse potentielle à un suicidaire... ce n'est pas la première fois que je te lis écrire ce genre de chose. Pourquoi vouloir que la philosophie répondre au suicidaire ? D'ailleurs, est-ce que le suicidaire veut mourir parce que sa vie n'a aucun sens ? Il se trouve qu'en réalité, ce qu'il manque au suicidaire, pour vivre, c'est le désir. Du sens, il en trouve à foison pour se diriger vers la mort... tout fait "lien" dans sa vie pour aller vers ce funeste destin. Cogito, ergo sum. Alors, d'après toi, as-tu bien compris ce que j'avais écrit ?
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Enchantant, je pense que tu as : - soit mal lu mes propos, - soit rien compris à l'histoire. Je me dis que tu ne dois pas être le seul alors, je te remercie de ton sacrifice au service du plus grand nombre. Lorsque j'écris : "Et d'ajouter que la raison vient se mettre au service du besoin, toujours." C'est juste après avoir expliqué que la pulsion sexuelle n'a rien à voir avec le besoin, justement. Contrairement aux pulsions d'auto-conservation (boire, manger, pipi/popo) qui elles, nécessitent l'usage d'un raisonnement, à plus ou moins grand échelle. Et pourquoi parlé-je de raison ? Parce que je répondais à la question posée par Savonarol (l'auteur de ce topic) : "Devrait-on réfléchir alors à comment découpler l'amour du sexe (raison contre pulsion/passion ) ?" Donc, ton laïus n'a aucune utilité dans ce sujet... et je suis gravement choquée mais je m'en remettrai... Voilà, j'espère avoir été plus précise. Anna K, j'te ferais dire ! Pfff... ! J'te reconnais bien là.
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Principe de lecture et d'écriture
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Cela ne me déplaît pas d'être la seule à aimer Lacan, par ici... surtout quant au principe d'écriture et de lecture, le concernant. Il était impatient de transmettre tout ce qu'il avait en tête, et pour cause, sa fin tragique nous le fait bien comprendre. Voilà probablement, un des 'pourquoi' il faisait l’économie "d'explications"... son niveau le lui interdisait. "Si vous avez tout compris, vous avez sûrement tort." Jacques Lacan. -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Mhm... rapido presto... En relisant ma déclaration d'amour, je m'aperçois que j'ai oublié de préciser que toutes les questions que je te pose, Dentelle de mots, ne sont pas en demande de réponses. Elles sont ici pour que tu te les poses, en espérant que tu ne parviennes jamais à y répondre. Là, tu peux me traiter de sale vilaine coquine présomptueuse. :blush: -
Ahah ! Je n'avais pas lu ça... ! Un sujet avait été ouvert il y a quelques semaines, par Marioons (d'ailleurs... c'est bien dommage de ne plus la croiser par ici), traitant de la sexualité et toutes ses composantes, je ne sais pas si tu as eu l'occasion de le lire : Qu'est-ce qui se joue dans la sexualité ? Tu as bien raison de les souligner ici, Savonarol semble "touché intimement" par son questionnement vibrant... et ce, en profondeur... de là à envisager le pélican rose, il n'y a qu'un doigt que je ne mettrai pas... "Entretien avec un pire..." Même sans le barreau, il est emprisonné, à n'en point douter. (Si tu as le truc de ce genre sous le coude... n'hésite pas à le partager ici...) J'aime bien la surtension et la sous-tension, c'est une image intéressante. Par contre, la déduction inversée du "peut le moins, peut le plus" ne coule pas de source.
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Mhm... dans ce cas, excuse-moi d'être tatillonne mais, disons qu'il s'agirait davantage de satisfaire un désir charnel qui lui s'étaye effectivement sur la pulsion sexuelle. L'épanouissement se situerait donc dans la bonne conduite de l'acte sexuel. Sauf que l'acte sexuel est alimenté par le monde fantasmatique de l'individu. Ce qui explique d'ailleurs la déception de bon nombre de personnes, frustrées et sur le carreau puisque le fantasme est par nature incompatible avec la réalité. Ici, à ta question "Le sexe est-il une prison", nous pouvons donc répondre oui pour les personnes enfermées dans leurs fantasmes. Alors, pour en sortir, doivent-elles ou devraient-elles découpler l'amour du sexe ? Là, il faudrait déjà exprimer/préciser en quoi l'amour et le sexe sont "couplés". Alors ? Qui a une idée ? Personne... Pfff... je m'y colle. Le désir... souvent associé au sexe dans le langage courant, est néanmoins le témoin/marqueur de quelque chose de plus grand : la Vie. Tout individu est tout d'abord Sujet Désirant - même s'il n'en a pas conscience et que son Désir est enfoui sous d'innombrables détritus - il est porteur de la pulsion de vie (Eros). Eros, ouais... Dieu de l'Amour associé à la faim et la vie par un gars qui fumait le cigare. Il y a donc Désir et désir qui, par confusion, vont donner le genre de discours que tu développes, Savonarol, à savoir que le sexe est un besoin. D'ailleurs, la confusion est facilement constatable au quotidien... combien de fois ai-je entendu "J'ai envie de faire pipiiii !" ou "J'ai besoin de toi." Besoin/Envie (désir)... c'est compliqué tout ça... Tu veux sortir de la prison ? Va te faire déconfusionner.
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De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Ce que je veux dire exactement, c'est que le désir et l'identification/reconnaissance de ce désir sont indispensables. L'on peut sentir brûler un feu violent à l'intérieur de soi, vouloir lui donner vie en accouchant de lui et ainsi l'alimenter... Mais attention ! Si nous ne connaissons pas sa nature exacte, nous risquons soit d'incendier toute une maison, un quartier, une ville, un pays et pourquoi pas le Monde ou tout au contraire, l'éteindre et se trouver démuni, vide et déjà mort. -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Oh ! Mais moi aussi Ich liebe dich, Dentelle de mots !<3 Et puisque me voilà comblée, je ne vais pas te supplier de me garder dans ton donjon, je vais te forcer à y rester avec moi et te faire goûter aux délices procurées par ton imagination... histoire de te redonner soif. Ouvre donc la bouche... Dans un premier temps, je vais passer gentiment sur la "blagounette" de l'indolence dont tu m'affublerais puisque je ne serais pas ici, sur ce magnifique forum de discussions si ton hypothèse avait la moindre possibilité d'être juste ; les échanges qui s'établissent lors de chaque sujet, d'un interlocuteur à l'autre, sont bien autant de participations à la culture... et sont bien également de la socialité. Alors, il est vrai que nous n'allons pas tous en écrire un bouquin et d'ailleurs, j'espère bien recevoir tes Eléments de la culture narcissique contemporaine dédicacé avec plein de petits coeurs et des poils de moustache éparpillés à chaque chapitre. Notre intimité publique et débordante m'y donne droit, non ? Enfin tout ceci sous condition que tu ne soies pas trop débordé par ton dur labeur. Car enfin, qu'y puis-je si tu dois cravacher - comme un sauvage et en version allemande de surcroît - pour en arriver à ce degré d'élévation que tu convoites ? Ne veux-tu pas entendre et comprendre que nous ne sommes pas tous égaux face à cela ? Je suis une quiche en mathématiques alors que pour d'autres, c'est d'une évidence quasi instantanée... nul besoin, pour eux, de travailler encore et encore pour parvenir à l'excellence. Rends-toi compte, tout de même, que tu vas jusqu'à affirmer qu'un arbre est dans le labeur... o_O Ne se contenterait-il pas tout simplement d'exister et d'ÊTRE (attention, Majuscule et sans le H) même si nous ne savons rien vraiment de son contentement, après tout... et que penser de l’ornithorynque, tiens ? Ta métaphore est peu habile, en réalité, elle n'est pas juste. Et il y a là quelque chose qui me dérange profondément, j'espère donc faire erreur : c'est un peu comme si tu assimilais les fonctionnements de chacun (et de chaque végétal, du coup) à ta propre routine intellectuelle. Pas de différence. Est-ce que tous ceux qui brillent dans les mêmes domaines que toi ont tous ce besoin de s'y atteler de façon laborieuse ? Est-ce que certains philosophes ne sont pas nés avec cette aisance et ce talent naturels (sinon surnaturels) dont tu penses être toi-même couronné ? D'ailleurs, si tel était bien le cas, aurais-tu besoin de travailler à ce point ? Alors, lorsque je te lis écrire que ce labeur a pour finalité de porter la soif, je comprends tout à coup que tu n'as pas soif ou que tu n'as plus soif mais que tu t'estimes possiblement être la "source" qui pourrait abreuver le soiffard et là, je me demande qui erre dans sa propre satisfaction... Deviens donc un touche-à-tout ou un touche-à-tous, même ! Deviens donc curieux et non pas un simple enquêteur qui réunit des éléments, des preuves pour (se) dire (au monde) qu'il a raison, qu'il a élucidé une affaire. Ne deviens pas la gourde qui étanche la soif du fainéant abêti par cette culture de masse, ne deviens pas un Raphaël Enthoven ou un Michel Onfray, bon sang ! Par pitié... ou par amour-propre. Oui, oui, je sais qu'à ce stade de ta lecture, tu es fâché-tout-rouge... que tu envisages de tracer mon IP pour me retrouver et me briser les doigts avec ton godemiché afin que je cesse d'écrire... mais, lis-moi jusqu'au bout et vois combien je t'aime* platoniquement parlant !(*en français dans le texte). Et puis, j'ai pris mon ouvre-boîte... Vois-tu, je ne nierai jamais tes qualités... Tu es rigoureux, exigeant, précis, sensible et audacieux. Lorsque je te lis, ton travail est palpable, tu bosses dur et ça se sent indéniablement. Et je sais que cela t'apportera, plus tôt que tard, quelques louanges, et combien tu seras gratifié... et reconnu... et peut-être même adulé. Ton sacrifice mérite bien cela, sans doute. Mais, finalement, quel est le sens de tout ce déchaînement/déploiement d'énergie ? Pour parvenir à quoi ? Lorsque tu auras dit, que tu te seras dit et que le Monde t'aura entendu, que se passera-t-il ? Il va vouloir changer, ce Monde ? Il aura soif, ce Monde ? Voudra-t-il devenir un Dentelle de mots en puissance ? Désirera-t-il devenir Philosophie ? Et s'il n'avait pas ce talent ou cette vocation ? Et s'il n'avait pas ce goût et surtout cette capacité du labeur ? Que diras-tu alors ? Que feras-tu alors ? Que deviendras-tu alors ? Un philosophe ajouté à la longue liste d'apprentissage discipliné des étudiants ? Un politicien hargneux ? Est-ce qu'après ta déception, tu envisageras enfin de mettre tes dons au service de l'Être, au service de cette spiritualité et cette organicité tant dédaignées au profit du labeur, en commençant par toi ? Parce que finalement, comme l'enseignait Anaxagore : "Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau". Ce qu'il raconte là, d'autres l'ont observé avant lui et/ou en même temps que lui mais en d'autres lieux et d'autres l'observent en ce moment même, et d'autres encore l'observeront sans qu'ils aient besoin de connaître l'existence même d'Anaxagore et de son enseignement. La Vie, parce qu'elle n'a rien d'éternel, n'est qu'un recommencement infini... Un bisou sans entraves ? -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Chuuut ! "Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais c'est nous qui ne sont pas tous bons pour les entendre." Ah oui alors, bon, j'ai déjà fait le tour de ce bocal... n'en parlons plus. Je suis d'accord... de toute évidence, je préfère les cris l'écrit. Lawl ! Ton avatar a ses règles ? --> [.] -
La mort est au sens figuré et seulement une sensation humaine, dans ces vers. Elle ne meurt pas physiquement mais psychiquement ou plutôt dans son âme... pour renaître à elle-même, comme un phénix. C'est de la maïeutique philosophique, grosso modo. Enfin, j'me comprends. :wub: ^^
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De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
C'est plus clair et moins paradoxal. Je te remercie Cependant, cela semble foupoudav** ! Nous sommes ici dans un cercle vicieux puisque l'Homme réagit, avec ses émotions donc, aux conditions extérieures qui le fragilisent (Météo par exemple)... Pour faire taire ses émotions et donc sa fragilité, il s'applique justement avec lucidité à exercer un contrôle sur ces conditions extérieures. Or, puisqu'il n'y parvient pas (comment contrôler un tsunami, par exemple ?) il réagit à nouveau émotionnellement, etc. etc. Alors voilà, ce serait bien d'apprendre à penser... non pas de façon rationnelle et pragmatique pour user de lucidité, car nous savons très bien le faire, mais plutôt d'apprendre à penser que nous sommes périssables. Est-ce que l'étude de la philosophie permettrait une telle acceptation ? Jocker. Est-ce que la philosophie permettrait une telle acceptation ? Possiblement... **Foupoudav = Foutu, pourri d'avance. -
Il y a un schisme dans ton raisonnement, Savonarol. Si tu définis la pulsion sexuelle comme un besoin, elle se range automatiquement dans le rang des pulsions d'auto-conservation, or, la sexualité n'est absolument pas nécessaire à la survie de l'individu contrairement à la soif, la faim et la défécation. Et d'ajouter que la raison vient se mettre au service du besoin, toujours. A la limite, soyons fous, nous pourrions la considérer comme une pulsion de "conservation" de l'espèce (c'est pas mal, ça... faudrait l'inventer !) mais, cela dépasse totalement le champ de l'individu lui-même. Donc, cette tension associée à cette pulsion n'a rien d'un besoin. A partir de mes dernières observations, il semble très compromettant compromis de répondre à tes questions... mais, nous pouvons toujours y réfléchir. Le "carreau", c'est un terme pétanquiste, non ?
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Oui, c'est bien ce qu'il cherche à raconter, ce poème... puisque tu l'as bien lu, c'est que je l'ai bien écrit. L'image de l'enfant au sein d'une femme morte m'a beaucoup inspirée... c'est une toile de Michael Hussar... artiste américain controversé. Il choque. Merci, Ederna. Devant les tiens non plus, Fidelia... J'ai envie d'y répondre... enfin, surtout aux trois singeries. ^^ Et tandis que je n'y voyais plus, tandis que ma chair mourrait, Les lames se brisant dans la violence de ma frayeur, Et que mes oreilles ensanglantées souriaient aux moqueurs, L'air de ma bouche insinuait fébrilement un chant victorieux. "La mort n'est qu'un début..." Je le chuchote encore.
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Je viens de commencer à visionner cette Introduction à la Cosmologie (d'ailleurs, merci beaucoup zenalpha)... Et que dire... Tempête sous un crâne ? ^^ C'est pas gentil... :blush: Etienne Klein dit ceci : [...] Si l'on considère que l'Univers a une origine, cela veut dire qu'il a été précédé par rien. Et quand je dis rien, c'est absolument rien. Et donc, penser l'origine de l'Univers, c'est d'abord penser l'absence d'univers. Pour une raison très simple, c'est que si vous dites qu'au début, il y avait quelque chose, - soit ce quelque chose a toujours été là, ce qui veut dire que l'Univers n'a pas d'origine. - soit cette chose dont vous dites qu'elle est à l'origine est elle-même issue, en tant qu'effet d'une cause antérieure qui l'a engendrée, auquel cas, c'est pas l'origine. Donc à partir du moment où vous dites : "L'Univers a comme origine ceci ou cela", vous êtes en train de dire dans le même temps que d'après vous, l'Univers n'a pas eu d'origine. Donc, ça fait déjà une première contradiction. [...] J'ai un peu de mal à définir l'effet d'une cause comme n'étant pas l'origine... je pense immédiatement au chiffre 2, par exemple, qui existe en tant que chiffre, c'est vrai mais, qui existe également en tant que résultat d'une addition ou d'une soustraction, d'une multiplication et même d'une division. Lorsqu'il est 2 en tant que chiffre, nous pouvons considérer qu'il a toujours été là et qu'il n'a donc pas d'origine. Ok. Lorsqu'il est 2 en tant que résultat, nous devons considérer qu'il est la cause (résultat) de l'effet (l'opération) ou l'effet (résultat) de la cause (opération)... Mhm... Pas Ok. J'ai vraiment du mal à me le représenter. A moins que ce soit lorsque l'opération elle-même est déjà issue d'autre chose qu'alors l'opération elle-même ne peut pas être considérée comme origine. Car elle l'est forcément, sans cela, elle n'est précédée par rien et n'a donc pas d'origine. J'ai juste ?! Bon, je vais poursuivre ma lecture... Je reviendrai après... Ou pas... Héhé !