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Tout ce qui a été posté par Scénon
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Quatre fois à peu près 50 cm, soit la stature d'un homme.
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Selon l'enseignement rabbinique: quatre coudées.
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Le texte ne dit pas la profondeur etc. de quoi ! Peut-être un autre passage de Paul (I Corinthiens 2, 10) donne-t-il une clef: «L'Esprit scrute tout, même les profondeurs de Dieu». Or Dieu ne peut avoir une profondeur que s'il a une mesure.
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Oui, vous en êtes certain.
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Je parle bien des nobles mathématiques.
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Il est en tout cas question de mesures, donc de mathématiques. Je rappelle le passage dont il est question (Éphésiens 3, 18 et 19): «... pour que vous puissiez saisir avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur, et de connaître l'amour du Christ, qui surpasse la connaissance, afin que vous soyez accomplis vers toute la plénitude de Dieu». Il faut noter que le terme «plénitude», en grec plêrôma, est lui aussi mathématique et peut être traduit par «somme», «total»; de même que «accomplis» vient d'un verbe plêroô signifiant «compléter un nombre». La Bible en général est d'ailleurs bourrée de notions mathématiques étonnantes.
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Je ne crois pas que Paul pensât à la longueur de Planck... Il fait sans doute allusion à la croix, donc à la mesure de l'homme et du monde.
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Demandez à saint Paul. Je le paraphrasais.
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Moi non plus. Et cependant, oui, quelle hauteur, largeur, longueur et profondeur!
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Tout dépend de quelles mathématiques nous parlons. Les mathématiques, telles qu'on les comprend généralement, sont utiles partout et à tous, aux épiciers comme aux astronautes. Les Grecs s'en servaient bien pour construire leurs temples et navires, et les Égyptiens, pour mesurer leurs terres cultivables. Cela ne doit pas faire oublier qu'elles ont aussi, et même tout d'abord, un aspect philosophique.
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Les arts et les sciences utiles servent toujours à quelque chose. Les inutiles ne sont utiles à rien; ils se suffisent à eux-mêmes. J'ai connu des enseignants qui encourageaient sincèrement leurs élèves à s'intéresser à tout ce qui est inutile; à laisser l'utile aux autres. Il faut croire qu'ils m'ont marqué!
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Vous avez posté ce sujet dans «Philosophie». Qui se souvient qu'à l'origine, les mathématiques sont une branche de la philosophie? Au départ, les nombres représentent des qualités; nous ne les concevons plus que comme des quantités. Le célèbre théorème de Pythagore, par exemple, se réfère à la triade Osiris, Isis et Horus. Or en ce sens-là, les mathématiques sont devenues, aujourd'hui plus que jamais, parfaitement inutiles. C'est donc celles-là qui m'intéressent avant tout.
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Cela dit, s'il est bien vrai que personne ne peut être blâmé de ne pas croire à ce qu'il ne voit ni ne touche, je ne vois pas non plus comment blâmer celui qui croit à ce qu'il ne voit ni ne touche, car on croit ou on ne croit pas à quelque chose qui, précisément, n'est pas (éventuellement, n'est pas encore) manifeste. On ne croit pas non plus au soleil, à l'herbe, à sa propre maison etc. On croit ou on ne croit pas à quelque chose qu'on vous raconte et que vous n'avez pas (encore) vérifié par vos propres sens. Ainsi, il est a priori aussi normal de croire que de ne pas croire, quel que soit d'ailleurs le domaine. Certains “croient” au Big Bang, d'autres n'y “croient” pas. Je ne peux rien dire, d'ailleurs, de ceux qui affirment parfaitement connaître la valeur de la théorie du Big Bang; je n'en connais pas assez moi-même. C'est pourquoi la question (abordée dans un autre fil) de savoir comment font les prophètes fondateurs de religion pour attirer chaque fois autant de foules me passionne assez, je dois dire.
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Ceux qui ne pas croient pas au Big Bang, donc, ne peuvent être blâmés. Je note.
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...et aussi, tout d'abord, pour celui qui «veut bien le faire naître», comme vous l'avez excellemment formulé plus haut.
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En ce qui concerne la tradition occidentale, la chose n'est pas certaine. L'archevêque Eustathe (XIIe siècle) écrit: Il répète ce commentaire sous différentes formes ailleurs dans son œuvre.
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À mettre en rapport avec Jean 1, 15 ? “Celui qui vient derrière moi prend place devant moi; car il était devant moi”. Euh... oui, sans aucun doute, mais ma question se situait dans le prolongement de la remarque très pertinente faite par Chris.
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C'est là une admirable définition de ce que la tradition chrétienne a toujours enseigné. La question est de savoir s'il y a actuellement des candidats qui «veulent bien le faire naître».
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L'âge d'Aycha lors de son mariage avec Muhammad
Scénon a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Religion et Culte
Dans la tradition juive, il existe un commentaire selon lequel, dans Genèse 11, 29, la femme d'Abram (le futur Abraham), c'est-à-dire Saraï (la future Sarah), est identique à Iskah, citée dans le même verset, une nièce d'Abram. Le verset 30 ajoute: «Saraï était stérile, elle n'avait pas d'enfant». Or des calculs basés sur le texte biblique, et faits dans le cadre même de l'antique exégèse, montrent explicitement que cette Saraï-Iskah n'avait que trois ou quatre ans (je cite de mémoire pour l'instant) quand elle épousa Abram. Voilà pourquoi je parlais d'un possible sens symbolique au sujet de l'âge attribué à Aïcha. -
L'âge d'Aycha lors de son mariage avec Muhammad
Scénon a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Religion et Culte
Merci de vos calculs qui permettent d'affirmer que quelques-uns ici peuvent se prévaloir de faire partie des deux pour cent qui ne s'en désintéressent pas. -
L'âge d'Aycha lors de son mariage avec Muhammad
Scénon a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Religion et Culte
Merci de cette explication. Ce genre de débat peut enrichir notre connaissance de l'histoire, mais en aucune façon il me paraît important d'un point de vue prophétique. Si quelqu'un pouvait dire, par exemple, que l'âge d'Aïcha, dans ce hadith, a une valeur purement symbolique, et lequel, ce pourrait être intéressant d'un point de vue religieux. Quelqu'un aurait-il un commentaire autre qu'historique à proposer? -
L'âge d'Aycha lors de son mariage avec Muhammad
Scénon a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Religion et Culte
C'est une question intéressante. Je n'ai pas la réponse. Quoi qu'il en soit, historiquement, les différentes sources s'avèrent en contradiction et paraissent réellement plaider peu en faveur d'un âge de neuf ans. Ce que la mise en évidence de cette constatation sous-entendrait éventuellement comme motivation est un autre débat. Oui, il me semble que le contenu des différentes sources est telle que les contradictions sautent aux yeux. Je suppose que dans le monde de l'islam, les mettre trop en évidence équivaudrait, dans le monde chrétien d'il y a cinquante ans ou plus, à mettre trop en évidence les contradictions, d'un point de vue historique, entre les différents évangiles. Il faut dire aussi que le Coran, les hadith et autres textes traditionnels ne sont pas destinés à enseigner l'histoire au sens où on l'entend actuellement, tout au moins en Occident, mais à témoigner du fait religieux, prophétique. -
L'âge d'Aycha lors de son mariage avec Muhammad
Scénon a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Religion et Culte
Je suppose que vous relancez ce topic, à l'arrêt depuis quinze mois, parce qu'un autre internaute vient de relancer la discussion en ouvrant un nouveau topic, entre-temps fermé pour éviter le doublon. Pour les curieux, voici le lien de ce récent topic, dont l'argumentation est assez exhaustive: http://www.forumfr.c...e-de-9-ans.html . Ce n'est pas parce que personne n'a jamais contesté l'historicité du hadîth déclarant qu'Aïcha avait neuf ans lors de son mariage avec le prophète, qu'elle n'est pas contestable. Les arguments contradictoires sont nombreux, valables, solides, clairs et pertinents. Historiquement, on a donc affaire à une affirmation contestable, voire fortement contestable. Il faut honnêtement avouer que ce sujet aurait mérité une place dans la section Histoire plutôt que dans Religion. -
Ce que je veux dire, c'est que ces prophètes-là ne s'inscrivent pas dans le schéma que vous avez esquissé; et pourtant, ils sont parmi les plus célèbres (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, etc.).
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Merci de votre réponse détaillée. On y retrouve des éléments historiquement tout à fait vérifiables, même si tout ce qui touche aux prophètes ne s'y laisse pas nécessairement inscrire ou réduire. Excusez-moi d'en être réduit à poser des questions plutôt que de proposer moi-même des réponses. C'est une manière comme une autre de réfléchir au “phénomène religieux”. Je ne manquerai pas de donner mon avis dès que celui-ci se précisera. En attendant, voici une autre question déjà soulevée et non encore élucidée: