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Scénon

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Tout ce qui a été posté par Scénon

  1. Connaît-on le sens du nom «Mari»?
  2. Sur les dates, vous pouvez consulter par exemple: Questions homériques, Beya, Grez-Doiceau (Belgique), 2012, pp. LI à LXXXVIII.
  3. Excellent, je vous remercie! Cela me remet en mémoire le traitement fort “égalitariste” réservé par Platon aux hommes et femmes dans sa cité idéale décrite dans La République, et dont les lois sont présentées comme étant d'inspiration divine. Après avoir répondu à votre message, j'avais vu votre P.S. entre-temps ajouté. Rien de grave.
  4. Très intéressante contribution, le zoroastrisme n'avait pas encore été cité jusqu'ici, merci ! Excusez-moi d'être répétitif, mais puis-je vous demander de citer l'un ou l'autre extrait à l'appui de vos dires? Je renouvelle cette demande aux autres internautes, à ceux qui ont parlé, en termes assez généraux, de l'hindouisme, du bouddhisme, de la religion grecque, etc., mais hélas! jusqu'ici sans citer la moindre source textuelle.
  5. On fait souvent l'éloge du physique de la femme, et si elle a une voix de cantatrice, c'est un atout de plus... À part cela, je n'ai strictement rien compris à ce qui relie votre message au sujet du topic.
  6. On ne lit pas cela tous les jours sur un forum de religion ! Je suis 100% d'accord, bien sûr.
  7. Le rapprochement explicite entre Isis et l'Esprit Saint ne se lit dans aucun texte évangélique, je pense. Mais en étudiant le rôle de l'une et de l'autre dans leur tradition respective, on voit apparaître de nettes correspondances.
  8. (Pour info : j'ai modifié ma réponse à Soi, qui concerne le même message auquel vous répondez.)
  9. Soit. Mais l'Évangile est-il considéré lui-même comme hérétique? je ne sais pas si c'est le cas plus ou moins officiel dans l'Église catholique. Apocryphe n'est d'ailleurs pas synonyme d'hérétique, mais je ne vous apprends rien. Toujours est-il que citer cet Évangile ne semble pas poser de problème à Origène, ni à certains Pères de l'Église, tout au moins pour l'extrait concerné. Nous sommes d'accord sur ce point.
  10. (Message modifié : ) Je crains que votre lecture des événements soit un peu trop “charnelle”. Marie, rappelons-le, est le modèle prophétique. Les prophètes font ou ont fait comme elle, en mettant au monde le Verbe. Cette naissance et l'engendrement qui la précède ne sont pas du tout du même ordre que ceux qui donnent l'existence à des êtres mortels.
  11. Comme ce topic le montre, il ne fallait, ou il ne faut, ni être nécessairement chrétien ni avoir attendu l'appel de ce pape pour s'y mettre.
  12. Je viens de retrouver le texte dans ma bibliothèque: Origène, Commentaire sur saint Jean, II, 87 et 88. Il s'agit bien de l'Évangile des Hébreux, qui est judéo-chrétien et proche de celui de Matthieu. C'est le Sauveur lui-même qui y déclare: «Le Saint-Esprit, ma Mère, vient de me prendre par un cheveu et de me transporter sur la grande montagne, le Thabor». Origène explique cette qualification – inhabituelle, j'en conviens – comme étant parfaitement orthodoxe, ou valable.
  13. Non, vous ne vous trompez pas. Je crois bien me souvenir qu'Origène cite une source chrétienne autre que biblique.
  14. Vous avez raison: quand on cite ses sources, cette pratique s'appelle bien copier-coller; quand on ne cite pas ses sources, on lui donne aussi le nom de plagiat.
  15. En fait, elle existe aussi dans le christianisme, mais de manière plus occultée. Dans la Trinité, elle est présente, aux côtés du Père et du Fils, sous la forme du Saint-Esprit. Origène, dans un de ses commentaires, parle de “notre Mère, le Saint-Esprit”. Le Saint-Esprit des chrétiens correspond exactement à l'Isis des anciens Égyptiens.
  16. P.S. D'ailleurs, sur le site même dont vous avez communiqué le lien, il est écrit textuellement :
  17. Pour engendrer des hommes mortels, elles suffisent parfaitement.
  18. Euh... la guerre de Troie est située vers 1200 avant J.-C., et Homère généralement au IXe ou VIIIe siècle. Il y a donc trois ou quatre siècles d'écart.
  19. Pour ceux qui devinent le poids de l'enseignement véhiculé par la mythologie, il s'agit en effet d'un mythe, donc d'une réalité. La naissance du Fils à partir d'une Vierge s'inscrit dans la même catégorie que celle des patriarches: elle est comparable, par exemple, à celle d'Isaac, engendré au moment où sa mère reçoit la visite d'un ange.
  20. Merci, DroitDeRéponse! Les sources de ce récit sont donc les écrits gnostiques non-bibliques. (Par “copcol”, dois-je comprendre que Saint-Just n'a fait que copier-coller sa réponse?)
  21. Où ai-je déjà lu, et d'où avez-vous tiré cette histoire qui m'est vaguement familière?
  22. Intéressant. Avez-vous des exemples? Je le savais pour les sanctuaires de Mithra, notamment, mais je dois avouer que je ne connais pas d'exemples concrets (géographiquement localisés) des cas que vous citez. La chose n'aurait a priori rien d'étonnant.
  23. Une chose curieuse, soulignée par Platon : la déesse vierge par excellence, Artémis, préposée aux enfantements.
  24. Cher DroitDeRéponse, je ne vous visais nullement. Vous sembliez dire implicitement que “tout chrétien” juge “inaccessible” le modèle marial qui lui est proposé. Si je vous ai mal compris sur ce point, et si des chrétiens pensent autrement sur ce point, eh bien! je me suis trompé. Pour le reste, c'est une question de français. “Figure” et “modèle” sont des mots qui ne me paraissent pas signifier ici la même chose; pour vous, si. Tant mieux, sans doute, si nous sommes d'accord sur ce que la Vierge représente pour le chrétien. Elle ne couve pourtant pas n'importe quel coq! Mais ce qui est réellement extraordinaire dans le christianisme, c'est que le Fils, dans toute sa rigueur, aura beau être sur le point de condamner quelqu'un, il suffira que la Vierge lui adresse un seul mot pour annuler cette condamnation. Son rôle d'avocate toute-puissante devant le Tribunal est impressionnant.
  25. Par “nature”, certes, toute réalisation plénière dans le domaine religieux est inaccessible. Cela ne signifie pas, et n'a jamais signifié, que la réalisation prophétique ne puisse être atteinte par l'homme, grâce au don de Dieu. «Aspirez au don de la prophétie, comme étant le meilleur», dit saint Paul. Si le chrétien n'y croit pas, je ne sais pas très bien en quoi il croit, mais la question n'est pas là.
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