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Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Après tout, oui, c'est possible, mais est-ce utile? j'en doute. Quand on constate combien peu d'intérêt, surtout de nos jours, les hommes accordent aux écrits prophétiques déjà disponibles et existants, pourquoi Dieu se fatiguerait-il à diffuser mieux, plus vite, plus sûr et moins cher? -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
J'ignore comment répondre à votre question. Mais je me félicite à l'idée que vous ne soyez pas à la place de Dieu: il choisit apparemment ses prophètes comme il veut et inspire les textes prophétiques comme il l'entend, alors que vous cherchez encore la méthode pour le faire... -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Peut-être, c'est possible, mais les textes prophétiques sont là, tels qu'ils sont, et les prophètes postérieurs eux-mêmes, les sages, les saints, les philosophes, les exégètes, les mystiques, les illuminés, les Pères, les rabbins, les cabalistes, les hermétistes, les alchimistes, etc. etc. les citent et les commentent tels qu'ils sont, sans qu'ils ressentent le besoin de les modifier. Ce n'est apparemment pas, pour eux en tout cas, un problème. -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Vous pouvez toujours lui poser la question. Quant à la transmission des textes, elle est généralement très fidèle. Le texte biblique que commentaient, par exemple, les rabbins et les Pères il y a 2.000 ans ou plus est toujours le même aujourd'hui. Il existe certes des variantes de texte, mais elles ne sont pas nécessairement rejetées comme inintéressantes par la tradition exégétique. C'est bien le texte tel qu'il a été transmis par la tradition qui est considéré comme prophétique. -
C'est bien formulé, et j'y souscris! Merci de cette citation, Vénus.
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Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Dans l'ensemble, le contenu de votre dernier message montre que vous n'avez pas compris ce que la tradition entend par un texte prophétique. Que ce dernier ait été rédigé par Untel ou Untel, qu'il s'agisse ou non d'un rassemblement de textes à l'origine séparés, qu'il y ait ou non des contradictions logiques ou historiques, etc.: tout cela n'enlève rien à sa nature prophétique. D'autres genres de textes ont subi ce genre de traitement apparemment «chaotique», ou encore ne l'ont pas subi du tout, et pourtant n'ont pas du tout été considérés comme prophétiques. S'il n'y avait pas Dieu, ils ne seraient pas prophètes, bien sûr; mais l'inverse reste valable: Dieu a besoin de prophètes. -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Si l'on s'en tient à la tradition judéo-chrétienne: ses adhérents attachent une importance toute relative à l'identité historique des auteurs prophétiques. Tous les textes de la Bible sont considérés comme prophétiques, qu'ils aient été rédigés par un monsieur qui s'appelait Moïse, Paul, Dupont ou Smith. Si écrits prophétiques il y a, prophètes il y a. -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Après avoir effacé, d'un trait allègre et vif, l'historicité de la plupart des prophètes, il vous reste à faire l'essentiel: lire et étudier les innombrables écrits prophétiques qu'ils ont laissés. -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Pour qu'un prophète puisse se manifester, il est important d'aimer Dieu et de prier, sans aucun doute; mais ce n'est pas parce qu'on l'aime et qu'on prie qu'on est prophète. Nous sommes très loin d'être tous prophètes. Les prophètes sont rares dans ce monde, mais ils sont d'autant plus précieux. Comme vous voulez. -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Détrompez-vous sur le caractère «illettré» de la plupart des prophètes; ce sont généralement des hommes très instruits. Il est vrai néanmoins que ce n'est pas cette instruction qui fait d'eux des prophètes. Dieu pourrait sans doute parler à travers n'importe quel homme, mais celui-ci devrait d'abord lui céder la place et la parole; et quand on voit avec quel acharnement déjà l'homme ordinaire s'accroche à sa place, à ses opinions et à ses habitudes dans ce monde, on comprend qu'il n'y a pas toujours beaucoup de candidats à la vocation prophétique... -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Non, en effet, pour ce il a besoin d'un support; et le support par excellence, c'est l'homme. Dieu n'est tout-puissant que dans l'homme. Il ne peut exister (c'est-à-dire se manifester) que dans l'homme. -
Pourquoi dieu a t'il besoin de prophètes?
Scénon a répondu à un(e) sujet de H25 dans Religion et Culte
Parce Dieu cherche à s'exprimer, son plus grand désir est de parler. Or il est incapable de le faire si l'homme ne lui prête pas sa voix. Sans voix humaine, pas de parole de Dieu. Pourquoi la lumière électrique a-t-elle besoin d'ampoules? Réponse: sans ampoule, pas de lumière. -
La 14e des 900 Conclusions de Jean Pic de la Mirandole: «Le corps en mouvement est le sujet de la science naturelle [ou: de la physique]». Je me demande s'il n'y a pas un rapport avec la citation de Platon, Cratyle, 421b: «Par le vocable “vérité” semble être désigné le mouvement divin de l'être; la vérité est comme une errance divine. Le “mensonge”, quant à lui, c'est l'opposé du mouvement.»
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Merci de vos vœux, que je vous retourne. Désolé, sincèrement, pour le fait que vous ayez ressenti mes réponses antérieures comme trop «littéraires» ou «machinales»! J'ose toutefois espérer qu'on ne voudra pas trop s'attacher à la forme mais bien au fond de ces citations dont la portée est généralement trop peu connue! Il ne s'agit pas du tout, d'ailleurs, de prôner une approche «littéraire», mais bien de débattre de ce qu'est la Vérité Absolue. Et pour ce, comment faire mieux que citer, paraphraser, résumer, commenter, illustrer etc. ceux qui disent la connaître et qui semblent vouloir nous orienter vers elle? (Genesiis, excusez-moi, mais je n'ai pas compris votre dernière intervention.)
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Déjà-utilisé, vous avez raison. Ce que je fais est insuffisant, mais ai-je les qualités d'en faire plus? j'en doute! Car il faut préciser deux choses: d'abord ce ne sont pas mes «idées», bien que je m'y intéresse très fortement, sinon je n'en parlerais évidemment pas; ensuite, il faudrait avoir expérimenté soi-même ce dont parlent les citations, pour pouvoir prétendre légitimement les défendre, ce qui n'est pas mon cas. Tout ce dont je me sens capable est de les reproduire et d'en montrer, si possible, les implications. Si un de ces philosophes fréquentait lui-même ce forum, y écrirait-il fondamentalement autre chose, à propos de la vérité, que dans ses ouvrages déjà publiés et disponibles? C'est pourquoi j'y ai renvoyé, en disant qu'«il faudrait donc commencer par prendre en compte les dires de ceux qui l'ont eux-mêmes trouvée et décrite». Pour moi, ces citations seules ne suffisent pas non plus, loin de là! Je cherche moi-même encore ce fameux «mode d'emploi» qui «permettrait de tirer tout cela au clair»! Néanmoins, mes lectures m'enchantent souvent, et j'espère communiquer un peu de mon «savoir» et de mon enthousiasme. Le reste, il faudrait le lire chez les auteurs cités, ou chez leurs confrères. Vous me demandez de faire ma «lecture de certains philosophes antiques». Je cherche à m'aligner sur ce qu'ils écrivent, à les comprendre, à les méditer. Car s'il y a une chance, une infime chance, que leur étude me mène à une expérience vérifiable de la vérité, je ne voudrais pour rien au monde louper cette occasion.
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D'accord, adopté. (Déjà-utilisé, une fois n'est pas coutume: je dois remettre à plus tard ma réponse à votre dernier message.)
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Vos soupçons sont teintés d'une amertume dont je ne me sens pas responsable. Autre citation, celle d'un philosophe moderne, Louis Cattiaux (1904 - 1953): «Celui qui entend, qui voit, qui hume, qui goûte et qui palpe la vérité sans voiles, ne peut que se taire et adorer dans l'unique Splendeur». Je ne sais pas si les lecteurs préfèrent coller sur cet auteur l'étiquette «ésotérique», «mystique», «présocratique», «chrétien», «hermétique», «physicien», etc., mais il est certain que la citation en rejoint d'autres reproduites précédemment. Il vient après Nietzsche, bien sûr, mais peut-être ne l'a-t-il jamais lu...
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Je constate et je signale qu'un nombre très élevé de philosophes, de tout temps et de toute origine, parlent d'une vérité sensible; et j'assume le fait de le constater. C'est une excellente nouvelle. Sans compter que, parmi les philosophes modernes, j'aime bien Nietzsche. Diantre! Il n'en reste pas moins qu'un nombre très élevé etc. (cf. supra).
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Si la définition du Littré vous satisfait, c'est tant mieux. Dans le présent fil, j'essaie simplement d'attirer l'attention sur les définitions laissées par des philosophes; définitions qui, très manifestement, ne correspondent pas à celle du Littré.
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Je prends bonne note du fait que vous qualifiiez de «vanités» les affirmations des philosophes cités. J'avoue aussi ignorer que Nietzsche les a toutes fait tomber; mais s'il s'agit de «vanités», il a incontestablement rendu un fameux service à l'humanité. Les mystiques sont sujets à des phénomènes généralement impermanents (visions passagères, par exemple). Leurs expériences n'ont rien à voir avec celles des physiciens.
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Chacun croit (ou ne croit pas) qui ou ce qu'il veut, sans aucun «devoir» de croyance. Il est fort possible que le Littré ne se soit pas arrêté à toutes les citations des philosophes dont un échantillon a été présenté dans ce sujet.
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« Chimère, dira-t-on! Si l'élixir de longue vie existait, cela se saurait! “Nous ne connaissons personne qui ait vécu immortel excepté dans les légendes”. Ceux-là se définissent eux-mêmes, “n'ayant connu personne”. » Quoi qu'il en soit, les deux exemples donnés plus haut ne s'appliquent pas à la vérité telle que définie par les philosophes cités.
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C'est pourquoi il est si important de les étudier attentivement. Hélas! même ceux qui s'y attèlent le font souvent avec l'arrière-pensée que des philosophes comme Platon, Héraclite, Démocrite etc. n'ont en réalité rien à nous apprendre sur la vérité (ou sur d'autres sujets philosophiques). Et on se ferme ainsi à toute instruction venant de leur part...
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Déjà-utilisé, ne vous inquiétez pas: je n'ai strictement aucune raison de me croire victime d'une «attaque personnelle»! Nous discutons sereinement de notions philosophiques. Vous avouerez tout de même que votre compréhension semble... très lente! Je ne cesse de citer les philosophes qui parlent d'une vérité concrète, observée sensiblement, et après m'avoir assuré plus d'une fois que vous aviez “compris”, vous continuez à dire qu'elle ressemble à un concept abstrait... C'est pourtant là toute la différence entre la vérité qu'ils décrivent, eux, et les «concepts abstraits» des «penseurs», surtout modernes, auxquels on pourrait peut-être reprocher d'avoir vidé le terme «vérité» de sa connotation primitivement concrète pour le transformer en une sorte d'idée pure et insaisissable... C'est plutôt cette dernière “vérité”, abstraite et «cantonnée dans l'esprit», qu'on a aujourd'hui érigée un peu comme un dieu «omniprésent mais localement nulle part», pour reprendre vos termes. L'approche «psychologique», à laquelle vous faites allusion, n'a aucun rapport avec ce qui fait l'objet d'une science physique. Je l'ai déjà trop fait, et je ne suis pas non plus de mauvaise volonté. La dernière citation, à défaut de vous montrer la vérité, me paraît suffisamment suggestive ou explicite: «Dans les corps physiques, il y a une certaine vérité...» A quoi bon en reproduire des centaines de la même veine (de l'Antiquité, du Moyen Âge, de la Renaissance ou des Temps Modernes!), ou tout redire en mes propres mots, si celle-là ne vous “parle” pas? (Genesiis, je répondrai un peu plus tard à votre intervention.)
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Il est assez extraordinaire de voir comment on peut retourner à ce point, c'est-à-dire à 180 degrés, les propos de quelqu'un! Mais rassurez-vous: je ne vous soupçonne pas de mauvaise foi. Le problème est peut-être une lecture inattentive, je ne sais. Je répète donc que, dans presque toutes mes interventions, j'ai essayé d'attirer l'attention sur la vérité telle que la définissent les plus anciens philosophes, et aussi tous ceux, parfois très récents, qui continuent dans leur lignée: ils ne parlent jamais d'une vérité «indépendante de l'observateur», mais d'une vérité qui est saisie par les sens, qui se voit et qui se touche. Tout ce que vous dites sur les «vérités relatives» et les «vérités distinctes» est parfaitement compréhensible, acceptable, accessible, utile dans les différents domaines du savoir comme dans celui du langage courant, mais cela n'a tout simplement pas grand-chose à voir avec la vérité telle que la définissent les philosophes cités. Vous avez, là encore, l'air de croire que, par le biais d'un forum virtuel, il serait possible à un philosophe de vous montrer ou de vous faire toucher du doigt la vérité! C'est comme si quelqu'un vous demandait de bien vouloir lui montrer ou de lui faire sentir, par cette même voie électronique, l'étoile qui, à tel moment de la nuit, brille au-dessus de votre tête, ou la chaleur de votre feu de bois, ou encore les battements de votre cœur... Pour les extraits qui parlent de cette vérité expérimentale et expérimentée, j'en ai déjà cité un certain nombre, mais soit! vous m'en demandez un de mon choix; le voici: «Dans les corps physiques, il y a une certaine vérité ou vertu incorruptible occulte dont je sais avec certitude, par artifice spagirique, qu'elle deviendra une médecine certaine et très vraie, pour autant qu'elle soit libérée de ses entraves et de l'horrible prison où elle est détenue».