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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Effectivement en d'autres temps tu as fait l'effort de cette distinction, mais n'y étant pas particulièrement sensible, je ne l'ai pas enregistré outre mesure. Disons que, quelque soit l'étiquette nominative que tu lui donnes et qui dissone à mes oreilles, j'arrive à comprendre le fond de ta vision, je trouve simplement qu'elle n'est pas réductrice, ni concomitante à la religiosité, c'est, à vrai dire, dans la nature de bon nombre d'individus de fonctionner ainsi, j'oserai dire, peu importe sur quoi porte leur regard, c'est ainsi qu'ils fonctionnent, cet état se cristallise, entre autre, sur leur appréhension de la religion. La religion doctrinale ou pire sectaire, peut bien sûr conduire à des abus, sur les esprits les plus faibles ou fragilisés, mais il me semble que la plupart des gens voient la religion comme un cadre de vie, et qui soulage leur angoisses existentielles, sans oublier l'effet communauté non négligeable pour les habitués, ensuite d'autres personnes ne sont pas pratiquantes, mais considèrent quand même qu'il existe quelque chose qui transcende les Hommes, ce qui est finalement un moyen de se rassurer en pensant être entre les mains d'une chose "supérieure". Je n'y vois rien de malsain tant que la finalité des religieux est louable, tout comme si les adeptes n'y perdent pas la raison, et qu'ils s'en servent comme milieu rassurant, un guide, une "bonne" conduite du vivre ensemble sainement. Que les dérives proviennent de la religion, d'une association particulière, d'un groupe d'individus rebelles, de réfractaires ou de personnes qui sombrent dans toutes sortes de drogues et y attirent d'autres infortunés, je crois que l'on n'y pourra pas grand chose en terme préventif, les marginaux et autres extrémistes influents sont pratiquement inatteignables, imprévisibles ou ingérables: on ne peut pas se prémunir, ni contre la bêtise humaine, ni contre la sournoiserie ou autres maléfices pernicieux! S'en est presque humiliant! Moi qui peine à aligner deux mots qui veulent dire quelque chose et avec divers types de fautes, tu nous donnes une sévère leçon de la maitrise de notre langage naturel, meilleure que les natifs eux-mêmes! Mais que nous reste t-il? Ah... le camembert, et les autres frivolités fromagères, avec ça, on est gâté! Donc en rassemblant les bribes d'informations que j'ai dans ma piteuse mémoire, je dirais que ton origine est allemande, non?
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Dans le sens parfaitement évitable avec un peu de recul, de bonne volonté ou de maitrise de soi, que ce soit un individu ou un État/pays. Se faire bousculer et injurier dans un rayon de supermarché. Se faire "coller" le parechoc puis doubler sur une bande blanche par un automobiliste, qui s'avère être aussi une femme. Se prendre des politesses par un collègue de travail, se faire malmener par son supérieur à cause de différences. Les collégiens les plus agressifs actuellement, aux dires des profs que j'ai rencontrés, ce sont les collégiennes, ça n'a pas toujours été ainsi. De se faire taper dessus pour un "regard en croix" dans la rue, ou tout autre raison aussi ridicule. Battre ses enfants, d'une manière générale les plus faibles que soi. Asservir un peuple quelqu'en soit la raison. Déclarer la guerre à un pays sous un prétexte bidon, du type " possède des armes de destruction massive ". Conquérir le monde, et en exterminant les races "impures". Piller les richesses d'un pays, laissant le peuple dans la misère ( externe ). Augmenter la production non alimentaire alors que les habitants crient famine ( interne ). Fournir des armes à des pays "amis". Exploiter la main d'oeuvre locale sachant que des enfants y travaillent. J'en oublie des pires et des meilleurs... où que pose l'attention, le regard, je ne vois qu'animalité bestiale camouflée sous des apparats "civilisés"! Et ce n'est pas le transhumanisme qui changera quelque chose, puisque ce sont le superficiel, les apparences qui sont modifiés, pas notre nature profonde, que nous ne pouvons pas effacer, mais apprendre à dompter dès le plus jeune âge: l'éducation! Le souci c'est à qui confier cette éducation, puisque si les adultes sont presque tous pervertis, qui pourra se charger de montrer la voie sans corrompre les belles intentions, c'est le chien qui se mord la queue ou qui de l'oeuf ou de la poule: paradoxal/contradictoire! Reste une prise de conscience massive, collective et quasi-instantannée, improbable dans l'état actuel et pour longtemps encore.
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J'ai peur qu'il y ait antinomie entre humanité et paix, l'histoire nous montre cette incompatibilité. On peut bien sûr rêver qu'il en aille autrement plus tard, mais pragmatique ment j'aurai tendance à extrapoler le comportement de nos descendants à partir de nos aïeuls, ou de nos actes présents. La vie est un combat, elle nécessite donc une forme de violence, il est regrettable qu'elle soit gratuite trop souvent.
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Merci Leveilleur pour ton témoignage et ta sincérité. Comme tout "trouble du comportement", comme la dépression, la perversité, la normalité, il me parait souvent difficile, si ce n'est artificiel de définir où sont les limites, et pire, on a tôt fait de se servir d'une étiquette comme fourre-tout, comme autrefois avec la schizophrénie, dont l'autisme fût une variante. Je n'en doute pas, comme sur la gravité des "symptômes", c'est pourquoi, il n'est pas à exclure que toutes les formes autistiques ne révèlent pas de la même "maladie", ce qui complique la recherche de méthode curative, si besoin est, car ce qui prime c'est le bien-être de la personne concernée avant toute autre chose, et corollairement des proches comme la famille. Pourrais tu nous apporter ton témoignage et tes connaissances des autres formes sur le sujet? Qu'est ce qui est pathologique de ce qui ne l'est pas, qu'est ce qui est normal, de ce qui ne l'est pas? Il est extrêmement difficile et périlleux de définir la frontière, et même si elle arbitrairement fixée, elle n'en est pas moins utile, tout dépend de ce que l'on compte faire des informations qui en découlent! Qui le veuillent ou pas, les autistes, comme les gens "ordinaires", ont besoin des autres, ils sont dépendants d'eux, il n'est donc pas illégitime de les aider d'une certaine manière à mieux vivre ou interagir même sommairement avec autrui, mais tout dépend de la gravité de l'autisme, cela ira d'un petit coup de pouce bienveillant, à une prise en charge permanente. Oui, comme pour la dépression, la perversité, nous ne faisons qu'avoir notre propre partition sur l'ensemble des qualités et défauts que nous pouvons tous exprimés!
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Bonjour Dompteur, Je suis plutôt en phase avec ce que tu as écrit sur la première partie, mais moins sur ce second passage. Pourtant de grands scientifiques sont profondément croyants, je n'y vois pas la marque d'un manque d'autonomie, ni un manque de matière à réfléchir sur la question, bien au contraire. Nous ne pouvons pas du matin au soir et en toutes circonstances recourir à notre raison, par endroit nous nous abandonnons, nous lâchons prise avec la rationalité, à l'explication causale démontrée, pour laisser la place à un sentiment, une conviction rassurante/apaisante, libérant l'esprit pour d'autres occupations, mais avant tout au tiraillement de ne pas savoir la raison des choses, et cela s'applique à n'importe quel individu aussi savant ou érudit soit-il, nos connaissances étant très limitées, nous butons tôt ou tard sur de l'inintelligible, de l'incompréhension, et donc une porte ouverte vers d'autres voies palliatives. Je crois qu'il est bon parfois, de regarder ce qu'apporte la religiosité pour les gens qui en ressentent le besoin, la conviction, plutôt que de chercher à les faire changer d'avis sous prétexte qu'ils se trompent au regard de la vérité, évidente d'un athée. Après en ce qui concerne l'endoctrinement, quelque soit sa forme, nous y sommes tous plus ou moins sensibles, certains s'y adonnent plus que d'autres, mais ce ne sera jamais sans raisons, même non clairement identifiées, aussi désuètes puissent-elle paraitre pour une personne ne voyant pas les choses du même angle/différemment. D'une manière générale, je crois qu'il est spécifique à nous autres français, de voir ce qui cloche, ce qui est défaillant, ce qui améliorable, ce qui nous indispose et autres inconvénients avant de voir les bénéfices, les qualités conséquentes de ce que nous prenons pour un trouble.
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Tiens puisque l'on continue sur ce dernier point, voici quelques informations pour approfondir la question: " Il ne fait aucun doute que les personnes avec autisme éprouvent des sentiments. Elles ne sont pas insensibles et manifestent également leurs sentiments. Certaines peuvent manifester une expression émotionnelle impassible, mais il serait faux de penser que c'est le cas pour toutes. Elles veulent établir un contact émotionnel avec les autres. On peut donc parler de motivation émotionnelle. L'autisme n'est pas un problème émotionnel. Les personnes avec autisme connaissent les sentiments tout comme nous, mais la manière dont elles les manifestent est différente, d'une autre qualité que la nôtre. Cela n'a rien d'étonnant. L'autisme se caractérise essentiellement par des difficultés qualitatives en matière de communication. Il est donc logique que, chez elles, le développement de la communication des émotions s'écarte du schéma normal. Bien souvent, seuls les parents comprennent les émotions exprimées par leur enfant mais pour les étrangers, cela est souvent incompréhensible et confus. " ( http://www.participa...nnel-propre.cfm ) Ou le clavaire de l'hypersensibilité pour bon nombre d'entre eux: " En effet, un des symptômes fréquents de l’autisme est une sensibilité exacerbée de sens comme l’ouïe [1], la vue ou le toucher. Une particularité qui peut être à l’origine de crises lorsque l’autiste est confronté à un environnement où l’information sensorielle est trop importante (lieux bruyants, certains types de lumières ou le contact avec certaines matières). Cette hypersensibilité les empêche de faire abstraction de ces sensations pourtant très légères pour la majorité des personnes non autistes. " ( http://www.afg-web.f...e-des-personnes ) " Les personnes atteintes d’autisme sont hypersensibles : n’importe quel changement visuel - même le plus minime - va attirer leur attention, générant peut être une sensation désagréable. C’est probablement ce trait qui les rend réfractaires au changement et les conduit à adopter des comportements répétitifs, orientés sur la stabilité. " ( http://www.inserm.fr...ini-changements ) " Le syndrome de la goutte d'eau. On connait tous. A rendre fou… Imaginez à quel calvaire cette expérience peut ressembler pour ceux qui sont atteints d'hypersensorialité. Et c'est notamment le cas de certaines personnes autistes qui possèdent des sens décuplés ou altérés : une sensibilité accrue à certains bruits, à certaines odeurs, la cigarette par exemple, ou à d'autres sensations, mais également une gêne auditive ou visuelle. Pour comprendre ce qu'ils vivent au quotidien et comment chaque sensation peut se transformer en agression " ( http://informations....eo-875-6991.php ) Pour aller plus loin dans les explications, compréhensions actuelles: http://www.vaincrela...aracteristiques http://www.altermedoc.com/autisme.php *************** Hormis les cas les plus lourds, puisque l'autisme est protéiforme, et donc susceptible d'être causé par différents facteurs, je reste persuadé qu'un accompagnement personnalisé dès le plus jeune âge peut grandement influencer le devenir de la sévérité des symptômes, à condition d'être suffisamment éveillé, ouvert et à l'écoute de l'enfant autiste, et que cela ne relève pas d'une pathologie grave et lourde dès le départ, mais même la trisomie a parfois reculé face à la persévérance de certains parents. Il m'arrive même de penser que nous sommes tous des autistes en puissance, mais à un niveau quasi indétectable ou acceptable socialement.
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Aïe aïe, ça c'est moi! deja-utilise, on va finir par tout mélanger! :smile2: Donc je ne suis ni rêveur, ni en paix, pour ceux que cela intéresserait... P.S.: Bienvenu(e)! Réfléchir un peu, effectivement ça changera rien... par contre réfléchir beaucoup ça pourrait avoir un effet... laxatif! purgatif d'idées simplistes et toutes faites! ( Bonne année très chère Angie, je n'ai pas pu le faire en MP, puisque tu n'autorises aucune entrée :( )
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Me re-voilà un tout petit peu dispo pour te répondre convenablement. Entre autre oui, sans le regard de l'autre nos actions sont dérisoires, dénuées d'intérêt, ce qui ne veut pas dire que tout ce que nous faisons a cette vocation, mais que dans ce que nous réalisons, à un moment ou à un autre, nous recherchons cela. Et ceci va beaucoup plus loin ou est plus général que le cadre dans lequel j'ai traité ce sujet, même lorsque nous ne faisons pas une chose spéciale à nos yeux, la plupart d'entre nous recherche la distinction, de se démarquer, les exemples sont légions, comme celui qui veut être dans les premiers à avoir le dernier truc high-tech, d'avoir une voiture que d'autres n'ont pas ou ne peuvent obtenir, de s'habiller de telle façon à se faire remarquer, d'avoir un poste de travail qui fera saliver les autres, de présenter le jardin soigné de devant la maison au plus grand nombre quand bien même l'arrière n'est pas choyé, ou d'exhiber sa femme pouponnée, etc... Vient un sentiment de réussite, de plaisir légèrement sadique de supériorité/de favorisé/de fierté à peine contenu, d'être au-dessus du lot, d'être différent, mais de façon superfétatoire à vrai dire, rares sont ceux qui se distinguent par eux même, de par leur être, et non par un artifice extérieur qu'ils se sont approprié! J'avais bien précisé la distinction du passe-temps et du passionné, quoi qu'il en soit, cela ne change pas le résultat, si le premier ne s'occupe que pour éviter l'ennui, quand l'autre fait ce qui lui plait fondamentalement, il n'en demeure pas moins, que si personne n'est là pour constater le résultat de la dite passion, elle s'estompera d'elle même, à quoi bon faire de sublimes peintures si seul son auteur est présent pour les contempler pour la nuit des temps, de pulvériser le record de vitesse de course à pied si aucune personne ne peut s'en rendre compte ou s'en estomaquer, d'ériger un menhir si personne à impressionner, de construire une sculpture innovante si aucun individu pour s'en émerveiller, de chanter si aucune oreille sensible et réceptive pour apprécier? Tout ce que nous entreprenons de non vital, et qui nous intéresse ou nous qualifie, est conditionné à interpeller autrui. Non, je ne dis pas que c'est aberrant, inutile ou futile, au contraire, j'essaie d'en donner la raison ultime, la plus profonde, le point commun à toutes nos motivations, que l'on croit si personnelles. Le point de départ de l'activité est en lien avec une aisance, un plaisir qui nous y a orienté, renouvelés lors de multiples répétitions/confrontations, c'est indéniable, ce qui ne veut pas dire pour autant, qu'elle n'a pas un rôle éminemment sociale, même insoupçonné par l'acteur lui-même, indépendamment de l'interaction parfois inévitable avec d'autres acteurs, car c'est bien sur le produit de nos efforts, le résultat de nos actions que nous sommes dans l'expectative, en attente d'une certaine reconnaissance, du caractère singulier qui nous distingue des autres. Comme dit dans mon premier paragraphe de cette réponse, le phénomène est bien plus général, mais prend une toute autre dimension dans le cadre d'un but déterminé ostentatoire, nous sommes à la fois poussé à partager et à garder pour soi ce que nous avons, nous sommes à la fois contraint d'être semblables pour vivre ensemble et différents pour se sentir exister en tant qu'individu conscient, nous cherchons tous à cultiver des différences, aussi insignifiantes puissent elles paraitre à des yeux novices/innocents. C'est pourquoi, il n'est pas incompatible que la passion initiale motivée par le plaisir individuel, cède en partie la place à une forme de reconnaissance d'un groupe plus ou moins large de personnes spectatrices, se sentir unique, et donc vivre, au milieu d'êtres tellement similaires, la distinction est quasiment vitale dans une tendance d'uniformisation permanente ou d'état d'homogénéité, sauf si cette "identicité" est recherchée pour elle-même comme spécificité, car l'individu peut se comparer à autrui, mais aussi à un groupe, le conduisant parfois à accepter une dose de ressemblance avec quelques individus pour se distinguer d'autres. Dans le cas de l'autiste, tout comme pour le passe-temps signalé plus haut, c'est un moyen de détourner son attention de quelque chose d'anxiogène, en l'occurrence les relations aux autres, il n'est même pas certain que cet état autistique soit une maladie en tant que telle de l'individu, mais les conséquences d'un dérèglement délocalisé, de forts soupçons planent sur le microbiote intestinal, des expériences sur des souris ont été très révélatrices à ce sujet ( Pour la science janvier 2015 ). Néanmoins, quelque soit l'origine du trouble, la parade trouvée par la personne consiste à détourner son attention de ce qui la dérange et "se concentrer" sur autre chose lui permettant de relâcher les tensions internes, je pense que nous ne sommes donc pas dans le cas du passionné qui prend plaisir à, mais de l'évitement, et même si certains autistes ont un don disons pour les mathématiques, cela ne résout pas leur problème relationnel et d'enfermement vis à vis des autres, la peur, le stress et l'angoisse les assaillent en permanence, l'activité étant une protection, un bouclier pour faire face aux contacts humains, car en général ils sont hypersensibles, et non désintéressés par la chose, mais incapable de réguler/gérer les émotions produites.
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Pour un ancien "para" c'est assez déconcertant! Aurais tu été frappé par la lumière?
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Je pensais entre autre à lui en écrivant les lignes au-dessus, mais pas uniquement Gödel, Freud, Galois ou Nietzsche par exemples ont eu leur lot de tourments. J'ai regardé la bande annonce, mais connaissant un peu sa vie et le projet Enigma, le moins que l'on puisse dire, c'est que le film est très édulcoré, pour ne pas dire exagéré, voire mensonger, Turing était homosexuel et relativement renfermé, à l'opposé du personnage présenté, et le cassage du code aura demandé la participation d'innombrables personnes dont Turing. Ce qui n'enlève en rien son génie, et sa supériorité cognitive, une anecdote sur lui que j'ai retenu, c'est qu'à une des rares réceptions où il est venu, une personne lui aurait lancé le défit de réciter un roman qu'il avait lu une fois 20 ans auparavant, et notre jeune homme s'est exécuté, ligne après ligne page après page, jusqu'à la 5ième où le lanceur de défi jeta l'éponge, bluffé par cette exceptionnelle mémoire, qui n'était que l'un de ses dons.
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Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes pas égaux! Quelque soit le point de vue. Si par hasard un être humain, a une caractéristique favorable et qui l'avantage dans le domaine qui le motive, alors celui-ci fera montre d'une réussite supérieure à un individu lambda, peu importe le domaine, artistique, sportif, littéraire, créatif ou scientifique. Au vu du nombre d'humain sur cette planète, il n'est donc pas rare qu'une personne cumule plusieurs traits avantageux dans sa tâche/occupation, procurant une cercle vertueux, que plus on s'y adonne et plus on y arrive facilement, décuplant les possibilités, et en dépassant de beaucoup un être ordinaire, même très intéressé! Le sport est remarquable pour défendre cette thèse. Sans doute parallèlement, ces attributs peuvent, par une sorte de jeu d'équilibre, avoir pour conséquence "néfaste" de défavoriser d'autres composantes de l'individu, et on remarquera d'autant plus ces faiblesses que parallèlement il aura des points forts. Personnellement, ce que j'avais remarqué chez les génies ( scientifiques ), c'est une vie en dehors de leur passion, leur vie personnelle, très perturbée, chaotique, non conventionnelle ou tragique pour la plupart.
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Désolé mon ami pour mon manque d'assiduité, mais tu mérites que je me pose pour te répondre, alors je reviendrai quand je serai mieux disposé...
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( le premier lien ne renvoie à rien de particulier!? ) Il y a mieux que cela: http://www.slate.fr/lien/62645/bebes-scientifiques http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/02/bebes-cartesiens_n_1932248.html Ou le très bon livre " Comment pensent les bébés ". Néanmoins, l'un n'empêche pas l'autre! D'ailleurs nombre de scientifiques sont aussi croyants. Ce que j'ai cherché à montrer/dire, c'est que nous avons cette faculté, pour ne pas dire cette pulsion, à croire à quelque chose, très certainement pour soulager nos peurs et/ou nos angoisses, car pour notre psychique, il vaut mieux avoir une vision/solution erronée, que pas de réponse du tout, ainsi nous sommes fait. Dit autrement: une explication même farfelue est plus acceptable qu'aucune! Et nos petites têtes illustrent très bien ce qui germera chez l'adulte plus tard. Il est extrêmement difficile/insupportable de ne croire en rien, sans aucun refuge, juste la cruelle réalité, aucun déni, aucun mensonge, aucun édulcorant, aucun travestissement, aucun mythe, aucun être supérieur rassurant/protecteur, aucune seconde chance post mortem,etc... un pur nihilisme en quelque sorte. À tel point c'est insoutenable, que la plupart des gens croient quand même à quelque chose, même si cela s'éloigne d'une forme de religion, par exemples en la bonté humaine, en la science...
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Pas uniquement! L'enfant a une propension naturelle à croire, que les objets ont une volonté, que les "monstres" existent, le père noël aussi, que des pouvoirs extra-humains sont possibles, omniprésents, etc... La religion ne fait que focaliser en un tout assez cohérent, toutes ces croyances disparates, de toute façon si ce n'est pas le cas, ça finit en ésotérisme, en mysticisme, en superstition, en l'astrologie et j'en passe...
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Mais le non-croyant n'est-il pas lui même sous le joug d'une instance également, tout aussi averlissante!? Pour simplifier, d'avoir l'intime conviction qu'il n'existe aucune entité extra-humaine, qu'il peut en devenir tout autant fanatique...
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Je ne cherchais pas à montrer le coté traçabilité transcendantale de nos actes, ceci ne semble qu'un corolaire de celui de se faire remarquer, de se différentier, de son vivant en général. Sur ce point il me semble que nous sommes d'accord Jedino. Rappelles toi, je n'ai pas dit que cela s'appliquait à chaque chose que nous faisons à chaque instant, mais qu'à un moment l'individu cherche à se démarquer de son prochain, cela peut être très spécifique, voire transparent pour la plupart des gens de l'entourage ( ce qui compte, c'est que ceux qui ont une valeur à ses yeux s'en aperçoivent ), en l'occurrence une personne qui fait de "bonnes actions" peut se satisfaire d'avoir apporté une nouveauté, une solution, alors qu'elle est désintéressée par la finalité de son acte, ceci peut être très subtile, personne n'agit de façon totalement innocente, nous sommes toujours mû par quelque chose, et certaines portent sur ce qui nous distingue des autres, et nous y consacrerons une grande importance, quant à la manière dont les autres perçoivent cette différence et que nous pouvons lire chez eux: ce retour est fondamental à mon sens, sans cela nos actions seraient pour la plupart inutiles en dehors de celles de survivre, comme je vais essayer de le montrer plus bas... Je vais tenter de te "démontrer" le bien fondé de mon assertion qui te fait tant réagir depuis le début. Supposons notre artiste ou le sportif ou encore le mathématicien ( tous passionnés ), échoué seul sur une île, après un temps d'adaptation heureux pour faire face à ses besoins primaires, arrive un temps où il se dégage du temps libre, et comble de chance, celui-ci a, à sa disposition, les objets nécessaires à sa passion. Penses-tu que celui-ci trouvera goût à s'adonner à ce qu'il considérait comme l'essence de sa vie, sans pouvoir partager, montrer le résultat de son travail, voir dans le regard de l'autre, des questionnements, des interrogations ou des réactions inhabituelles, ou encore des émotions, des compliments, etc...? Crois-tu qu'il mettra du coeur à l'ouvrage comme avant le naufrage? Avec la même conviction, le même intérêt, face à lui même exclusivement? Je te demanderai, pour ce faire, de te projeter, de te mettre à la place de ce naufragé, dans la peau du personnage, pour ressentir l'utilité de nos actions, que l'on pense être par conviction, choix personnel, par défi, par challenge, par passion indépendamment de quiconque!
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Mais est-ce la finance elle-même, les capitaux qui sont nocifs, ou le paradigme économique selon lequel les marchés s'auto-régulent? Disons le tout net, si l'économie mondiale se régule d'elle-même, cela ne veut pas dire que tout est bien sage, régulier, linéaire, pas plus que la régulation des lapins et des renards dans la nature, il y a de grandes fluctuations, idem pour les agents infectieux, en général l'homme intervient dans ces équilibres, essaie de réguler la prolifération des lapins ou les épidémies, pourquoi diable continuer à laisser les marchés libres? Des capitaux, il y en a besoin, ce n'est pas eux qui sont en cause, mais ce que l'on laisse faire avec, et la bourse en est le principal mal, de tout coter, mettre sur les marchés financiers, susceptibles de spéculations, est une hérésie! Il faut juguler d'une manière ou d'une autre, le grand n'importe quoi de l'économie libre, il n'y a plus de centralisation, plus aucune coordination, ce sont des concours de circonstances qui règlent l'avenir, quand ce ne sont pas des super-ordinateurs, mais on marche sur la tête! Ce système est hyper-sensible aux fluctuations, en équilibre instable, où le cumul de petits mouvements peut conduire à un raz de marée, à l'instar des vagues scélérates dans les océans, de petites ondulations peuvent se réunir par endroit et former des monstres destructeurs, il en va de même avec les marchés boursiers, c'est beaucoup trop chaotiques, imprévisibles, mais tout le monde joue avec... le feu, et sans filet, autant jouer à la roulette russe! Ce monde est irrationnel, dirigé par des êtres irrationnels, comment chercher dés lors une solution rationnelle à une problématique qui ne l'est pas!? Nous ne sommes pas mûrs, espérons juste que nous ne ferons pas de dégâts irréversibles, avant notre maturité...
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Je dois dire que d'avoir raison n'est pas ma principale motivation. Est-ce que de ressentir le besoin de déjouer l'ordinaire existe de tout temps, je pensais qu'avec les exemples cités jusqu'à présent, tout le laissait entendre, puisque aussi loin que nous puissions remonter dans le temps avec l'archéologie, nous avons la marque de cet état de fait, nous dépassons de loin, la simple utilité de nos actions de nos besoins. Nous-même étant plus jeune, n'avons nous pas tenté de laisser une trace, empreinte, souvenir, stigmate, preuve ou une impression de notre passage, sur un mur, une table, dans un groupe, dans un club, chez un ami? Ne faisons nous pas que reproduire ainsi la phylogenèse de notre propre lignée? Ce n'est pas sur ce plan là que se situait ma remarque, mais sur le fait que la notion de beauté, n'a de sens que si il existe des yeux et une conscience pour la constater et comparer, si l'individu est seul au monde, sa beauté n'a plus aucune valeur/saveur, un peu comme les chatouilles, se chatouiller soi-même n'apporte aucun effet, alors que par autrui, c'est complètement différent, il se passe quelque chose. Pour ressentir une différence au sein d'un groupe, il faut que d'autres puissent la constater, ce qui permet de mettre en valeur, en exergue, la distinction: qui fait des exploits devant son animal de compagnie? Par contre, devant une camera où l'on postera la vidéo sur un site dédié, c'est plus incitant/attirant. Il a une différence entre défendre un territoire et chercher à dominer, aucun animal ne concourt dans ce dernier sens, sauf à y être pousser pour la survie, il y a bien des razzias orchestrées par des chimpanzés, mais c'est pour mettre la main sur de nouvelles femelles, ou en guise de représailles. D'asservir les autres espèces, de vouloir maitriser les éléments, les évènements présents ou à venir, de n'avoir aucune rivalité, aucune résistance quelque soit sa nature, ne se retrouve pas avec cette ampleur et cette intensité dans la règne animal, seuls les fourmis ont des comportements presque assimilables, mais il est difficile d'imaginer que ce soit culturel, volontaire, délibéré, conscient ou réfléchi. Ah, ah...tu me fais dévier petit canaillou! ^_^ Ce n'est pas grave, c'est une question directe et intéressante, que tu me retournes. Si il existe des exceptions en apparence, il ne faut pas oublier que l'art n'est pas une donnée innée, mais le fait d'un apprentissage ou d'une sensibilisation, une fois cette graine semée dans l'individu, elle pourra germer indépendamment du contexte, mais elle aura ses racines dans cette initiation première, avec des repères extérieurs intériorisés, dont l'artiste pourra tirer de lui-même si il est assez hermétique l'essence de comparaison minimale et nécessaire à sa différentiation. Mais en général, tout artiste, ou mathématicien prodige, cherchera à exhiber son travail, même à un comité restreint, qui de toute façon, seul l'oeil compétent sera recherché pour juger, et non point le non initié trop avide d'exhibitions standardisées ou du tape-à-l'oeil, quoique cela dépende de l'art en question, néanmoins si l'artiste s'exprime sans penser à un public, il aura besoin du regard extérieur pour faire vivre son talent, si il considère créer des oeuvres artistiques et non comme une activité de passe-temps. Toute personne investie dans une activité ressent le besoin de la "confrontation", ce qui permet de se situer et de situer les autres, d'orienter ses efforts, pour persévérer dans la différentiation. Le jongleur ne passe pas sa vie à maitriser un objet, sans en arriver à montrer cette maitrise. Le magicien n'apprend pas de nouveaux tours qu'il garde pour lui. Le peintre ne fait pas de la peinture pour son usage exclusif. La danseuse étoile veut montrer l'enchainement de ces gestes longuement et durement appris. Le mathématicien qui démontre un théorème ou prouve un résultat crève d'envie de le signifier aux autres mathématiciens qui comprendront l'ampleur du travail. etc... Si chacun d'eux exerce pour lui-même, ils passeront un stade où de montrer le résultat est primordial, un but en soi. Le chemin est libre, mais l'objectif est le même, se faire voir, montrer aux autres, exhiber son travail, sa réussite, d'avoir surmonter l'obstacle qui demeure pour les autres, d'être unique, singulier... différent.
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Tu m'excuseras cela résonne mal dans ma tête, qu'entends tu précisément par "intelligence cosmique" ou "la mathématique sublime"?
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" Croire est une spécificité humaine, nous en avons besoin, après cette croyance s'appliquera/se déposera sur certains objets plus ou moins classiques/répandus, dans un processus de causes à effets auto-reproductif, s'auto-alimentant! " http://www.forumfr.com/sujet619096-croyance-en-dieu-et-philosophie-sont-elles-compatibles.html?view,findpost,p,9233515 " N'ai je pas dit que nous avons tous en nous cette faculté/propension à croire! Comme le jeune enfant et ses pensées magiques, comme tu le soulèves, et nous ne ferions que refouler toujours plus loin cette tendance naturelle, face à l'adversité/réalité de la vie, sans pouvoir toutefois l'éradiquer!? "
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Je ne doute pas de l'existence de la tentation de l'exercice du pouvoir et de le montrer. Ce que je dis, c'est qu'il est possible qu'une autre source puisse pousser les gens à agir dans le fait de surmonter des résistances ou inventer/innover, et que cette force unique ou à l'unisson avec d'autres, serait de marquer une différence individuelle ou collective, de se dissocier virtuellement de la masse, du hasard, du général, du naturel, sans vouloir prendre systématiquement un ascendant physique, de domination, de soumission, c'est à dire montrer plus une capacité qu'un pouvoir, si tu veux, même si je renie pas l'utilité du pouvoir en lui-même. Oui, mais ce contrôle n'explique pas l'art rupestre, les sculptures de figurines, de personnalisation d'objet quotidien, de fabrication délicate d'objets, de bijoux somptueux, de mégalithes, de tertres, etc..., mais se différencier/mettre une distance/exhiber soi( l'ego) vis à vis d'autrui, de mère nature, de la mort, si. La soif de domination dont je faisais allusion, tout comme une autre composante de l'humanité, le génie, n'est pas le trait de chaque membre, mais une caractéristique intégrante de notre grande famille Homo, sans pour autant que chacun en soi pourvu, ce qui n'était pas le cas de mon sujet sur la recherche de singularités. Non justement, quand je parle de besoin de se sentir vivre, c'est principalement cognitif, spirituel, conscient, intellectuel, en charge avec l'ego. S'exprimer dans la mesure ou cette expression est visible, constatable par autrui, et qu'il soit en mesure d'y faire une distinction, entre lui et soi! Si l'art est un acte venant de soi, il demande un regard extérieur, un miroir, un retour vers l'artiste pour avoir un effet, c'est comme la beauté physique, nous prêtons attention à notre apparence uniquement parce qu'il existe des regards vers nous, sans ceci, notre beauté à nos yeux n'aura plus aucune utilité, l'expression artistique n'échappe pas à ce constat, même si pour ce faire, nous avons dû intériorisé le regard de l'autre dans notre psyché, notre subconscient, ce qui produit in fine les mêmes effets. C'est plus qu'un simple partage, il y a un besoin de reconnaissance qui va de paire, de reconnaitre une singularité en l'occurrence.
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Tu as raison de souligner que la difficulté n'est pas à mettre en avant, d'ailleurs j'ai rajouté " Rendre possible une chose difficile ou non naturelle ! " qui faisait défaut dans mon texte, ne transparaissait pas, et tendait à orienter mon propos sur la seule difficulté, alors que l'art pariétal n'est pas de cette nature, et pourtant contribue à mon sujet. J'en profite pour introduire une explication causale, c'est la recherche de différentiation qui pourrait motiver de telles attitudes, en effet nous tendons vers la similarité, la ressemblance pour vivre en communauté, mais corrélativement nous recherchons un moyen de démarcation, d'identification de notre unicité en tant qu'individu ou groupe, poussant les personnes seules ou associées à dépasser des limites présentes ou de ce qui est dans l'ordre naturel, pour se différencier des autres ou plus simplement marquer leur présence/existence, leurs possibilités/potentialités, une certaine reconnaissance/admiration, etc... Bref se distinguer d'une manière ou d'une autre de l'inanimé ou des autres êtres, et quel autre moyen que de faire ce qui n'existe pas, ce qui est délicat ou très difficile, non naturel soit de nature, soit par capacité innée!? Pour quelle raison profonde alors? Pour se sentir vivre, exister précisément! Puisque le regard de l'autre est primordial dans cette entreprise. Aurais-tu un lien vidéo à nous faire partager?
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Peut-être, ou sans doute pas jusqu'à un stade pathologique, tout du moins ce n'est pas la composante qui nous aura rendu malade de la nature, mais bien cette erreur génético-culturelle de soif de domination. Derrière cet apparent capharnaüm, peut-être réside un ordre, un lien ou une explication plus ou moins unique, et que les formes qui sont prises ne sont que l'expression d'un seul et même phénomène. Pour ce qui concerne la curiosité, je te rejoins, elle ne cessera jamais, tant qu'il y aura des questions ouvertes, et chaque nouvelle génération vient avec son lot de questions, reprises, mises à la mode du jour ou nouvelles.
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Merci. Il y a un impératif dans ta citation de Nietzsche, " doit ", qui peut être perturbant, mais il est vrai que j'ai l'impression que nous sommes assis entre deux chaises, plus vraiment sauvage, mais pas encore sage. Paradoxalement, l'Homme se croit effectivement aux commandes, mais ne connait pas le cap à suivre et encore moins des conséquences de ses choix! Ici est résumé toute la stupidité de la situation. Dans la mesure où nous n'avons pas de prédécesseurs à l'humanité, je vois mal comment nous pourrions ne faire que suivre les pas déjà tracés!? Sur ce second pas, je suis d'accord, je parle plus volontiers d'adolescence de l'humanité dans notre cas. Il est clair que nous sommes aussi les grands promoteurs de nos propres difficultés, néanmoins, on ne peut pas dire que nous fassions que cela, les épreuves de la vie se dressent devant nous, indépendamment de nos choix ou notre volonté également. Et les brumes, sont surtout d'ordre, je pense, relationnelle et psychologique, si nous arrivions à mettre notre arrogance, notre fierté, nos ambitions, notre soif de domination et notre amour propre de coté, nous pourrions avoir, ou du moins tendre vers une humanité homogène, entière et non fractionnaire, divergente. Pour ma part, la véritable peur de l'Homme se concentre dans celle de mourir, et beaucoup moins dans celle de vérité, elle n'est bien souvent qu'accessoire ou utilisée comme ustensile, et non comme une manière ou un objectif! Est-il au moins capable d'accoucher de lui-même? J'en doute encore! Les générations se suivent et se ressemblent, les civilisations se suivent et se ressemblent, les humanités se suivent et se ressemblent, nous ne faisons que tourner sur nous-même, encore prisonniers de notre nature profonde. Oui, c'est aussi en partie ce que j'ai à l'esprit, mais je pense que ce n'est qu'une conséquence et non un choix délibéré de passer à la postérité, par contre j'ai une autre explication parallèle que je développerai en répondant à DdM.
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Bonjour, Dire que ce serait vrai pour chaque être humain pour le même niveau, ce serait effectivement une faute, mais que chacun à sa manière, pas aussi nettement qu'avec mes exemples, cherche à relever des défis, j'y crois: Le poivrot qui tente de faire reculer sa résistance à l'alcool soit par rapport à ses exploits passés, soit face à un adversaire. La ménagère qui cherche à faire en tricot un pull-over pour adulte alors qu'elle n'avait fait que pour des enfants. Les courses sauvages de voitures dans les rues. Une pirouette avec un skate ou des rollers mieux que les copains. Être le premier de la classe, être le plus casse-cou, le plus fort dans telle discipline seul ou en équipe, etc... Réaliser un tableau, une sculpture d'un nouveau genre. Promouvoir quelques idées neuves ou de nouvelles approches, montrer de nouvelles corrélations/relations inconnues jusqu'à lors, des incohérences... Bricoler un truc qui n'existe pas. Inventer une nouvelle activité commerciale. Etc, etc... Chacun, à sa hauteur, joue le jeu du dépassement, de la monstration, dans sa vie, certes pas en permanence mais potentiellement, en latence, à une occasion, quand d'autres le feront plus souvent et avec plus d'impact sur l'humanité, leur entourage ou un groupe de personnes.