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deja-utilise

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Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. Peut-être parce que la science s'est immiscée dans cette quête, et y a délogé le règne sans partage de la philosophie ? Pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien ? La réponse la plus commune, serait donc de dire que si il n'y avait pas, nous ne serions pas là pour en parler, mais nous sommes bien d'accord que ça ne résout rien, alors à défaut de pouvoir dire pourquoi, la science va répondre comment ! Reléguant ce type de question à l'ontologie métaphysique, car insondable, inaccessible, voire irréfutable.
  2. Je me permets de répondre à ce passage uniquement, si l'on part de l'idée Kantienne que notre esprit ou cerveau est configuré d'une certaine manière, alors au mieux il ne fait que reconnaitre ces mêmes structures en dehors de lui-même, et au pire il les projette sur le monde extérieur. Notre compréhension du monde ne ferait que révéler notre propre fonctionnement, et ce qui est intéressant, c'est de se dire que peut-être la MQ n'est autre que cette projection de notre fonctionnement psychique sur le monde microscopique, que ce ne serait qu'un traitement d'informations de notre part, hautement bayésien. Un ordinateur doté de la faculté de faire des recherches, dans l'état actuel ne ferait que le faire de manière binaire ( comme il est lui-même architecturé ): cela appartient à cette catégorie ou n'y appartient pas, d'ailleurs l'accident de la Tesla avec son conducteur en mode conduite automatique, a révélé de mémoire, que l'ordinateur de bord a confondu le camion avec le ciel bleu situé derrière, ou quelque chose du genre.
  3. Merci d'avoir pris la peine de me répondre, Telle n'est pas ma position, je ne conteste pas la légitimité de la philosophie, je pointe essentiellement l'idée que l'on peut philosopher sans être passé par un parcours initiatique, dans le cas contraire, on verrait mal comment la philosophie serait nait, si il était absolument nécessaire d'y être formé avant, ce serait parfaitement insoluble, comme l'aspirateur qui s'aspire entièrement. Je conçois donc très bien, que l'on puisse avoir recours aux bouquins pour différentes raisons, je considère que c'est une aide ou un guide, un accélérateur, un initiateur ou déclencheur, non un prérequis indispensable. Tout simplement par ce que c'est mon cas, j'ai philosophé avant de savoir que cela en était, je peux nommer à présent ce que je faisais depuis longue date de mon côté, sans aide extérieure d'aucune sorte ou environnement introductif. Dans ma situation, je dirais que c'est strictement l'inverse, à savoir, que c'est ma constitution " spirituelle " ( liée à l'esprit sans autre considération ) qui m'a orienté vers les sciences, mes interrogations récurrentes qui m'ont conduit dans un premier temps vers la science physique entre autres, en pensant naïvement que cela mettrait un terme définitif à ces relents réflexifs. Grossière erreur de ma part, de jeunesse dirais-je. Et je me pose aussi des questions sur ce que l'on nomme la relativité, à commencer par le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, mais surtout son infranchissabilité, voilà qui est bien étrange, et qui n'est à mes yeux pas justifié, je ne parle pas des expériences qui ont donné naissance à ce postulat, ni celles qui la corroborent bien évidemment, mais comment on en rend compte, c'est à dire, comment on l'explique, le justifie, autrement dit pour moi, l'inverse de ce que fait les deux piliers de la physiques modernes, de ne plus donner d'explications mais uniquement de décrire la réalité, alors que j'estime que le physicien doit aussi pouvoir rendre compte des préceptes qu'il choisit, ce qui est laissé à l'abandon ou à la charge d'une approche peut-être plus philosophique, c'est bien regrettable. À ce que j'en ai compris, oui. Mais contrairement à mon slogan sous mon pseudo, je n'ai pas un bagage très développé sur Kant, uniquement des bribes, car sa lecture est rebutante pour moi, il utilise trop facilement un vocabulaire qui lui est propre, me donnant l'impression de devoir apprendre une nouvelle langue pour le saisir, et comme emmagasiner et " traduire " sont très difficiles pour moi, c'est un obstacle presque infranchissable pour prendre la pleine mesure de sa pensée, je me rabats donc sur des " traduiseurs ", des gens qui reformulent ses idées dans un langage que je maitrise déjà. J'avais eu le même type d'obstacles à la fac en math, ce n'est pas les concepts qui posaient problème, mais de devoir retenir d'innombrables mots nouveaux en un temps très court, j'oubliais trop rapidement le lien entre le mot et sa signification, un vrai calvaire... alors que j'aime bien cette matière. Je suis surpris de voir des liens aussi tangibles dans votre propos, entre physique quantique et philosophie d'obédience grecque. Pourrais-je en avoir un échantillon ? Avant d'être la mécanique quantique, elle a été la mécanique ondulatoire, et nous avons De Broglie qui a fait une passerelle importante entre la " lumière " et la matière, de même l'approche formelle Hamiltonienne ou Laplacienne ont joué un rôle de premier plan dans le formalisme quantique, dont Schrödinger s'est sans aucun doute fortement inspiré. Si je reformule correctement, on pourrait dire qu'il y a ceux qui l'utilisent, qui font usage de la philosophie, i.e. prête à l'emploi, et ceux qui la crée, qui la transforme, qui la font vivre, non ? Comme il y a ceux qui utilisent les mathématiques et ceux qui la pratique en tant que mathématicien/chercheur. C'est toute une filiation qui débute avec l'aube de l'humanité, chacun apportant son grain de sel à l'édifice, et ce dès la découverte du feu. Je suis un peu en marge d'un excès de rationalité ou de méthodes en science, je trouve que l'on ne fait pas assez la part belle à l'intuitionnisme, ou même que l'on idolâtre la démarche scientifique, en l'occurrence, j'ai à plusieurs reprises contester le positivisme ( A. Comte ), de même que le réductionnisme ( R. Descartes ). J'espère que nous aurons l'occasion de discuter des ces fameuses représentations du monde, et de voir si nous nous rejoignons...
  4. deja-utilise

    L'Idée.

    Tout d'abord merci d'avoir pris de ton temps pour me répondre, réponse qui m'apparait plus naturelle ( non retravaillée ) qu'à l'accoutumée, ou pour le dire autrement d'homme à homme, et donc plus proche de ce que je recherche, comme je te l'avais signalé il y a un temps, de tendre vers la possibilité de philosopher en temps réel et non de reporter la question ou la problématique à plus tard, que je peux grouper sous le terme de philosophie appliquée - comme il existe des mathématiques appliquées par exemple. J'espère au passage, que tu n'as pas pris à ton compte ce que j'ai dit antérieurement, tu n'es pas dans mon collimateur pour le dire clairement. Oui j'en conviens, c'est effectivement envisageable. Il a sans doute ses propres raisons, nous ne connaissons pas le passé des personnes qui sont derrière les avatars, ce peut être une vérité intime pour lui, tant que l'on n'a pas rencontrer de cygne noir, la vérité est qu'il n'existe que des cygnes blancs. Je comprends, je ne nie pas les préférences, je voulais juste attirer l'attention sur le fait que les choses ne sont pas ou toutes blanches ou toutes noires, la plupart du temps, c'est plus nuancé et subtil, on peut donc fort bien, et tu le soulignes, reconnaitre quelques qualités mais qui ne sont pas compensées par les tares qui nous sautent aux yeux. Simplement en tant que philosophe nous devons reconnaitre l'apport, même petit, d'un individu, la connaissance humaine n'est en fait que le cumul de grains de sable individuels, même si certains en ont apporté une poignée et d'autres aucun, comparativement à l'immense tas de sable constitué, la part de chacun est très modeste/faible/ridicule. Oui. Mais la raison n'est autre que le consensus de la société dans laquelle on s'insère, elle est certes relative ou même arbitraire, mais c'est celle qui fait autorité dans notre environnement, qui fait office de référence ou de point de repère. Nous engageons de le sorte notre communauté entière lors d'un tel jugement de valeur, pas uniquement la nôtre propre, dans le cas contraire, ce ne serait qu'une question de préférence individuelle je suis d'accord. C'est là, et sans répondre directement à ce que tu soulèves, qu'il faut que j'introduise une distinction verbale, si ce n'est déjà fait, notre goût est modulé par nos préférences, pour le sucré on va s'orienter vers tel mets plutôt que tel autre, et pour la raison, on peut effectivement avoir aussi une préférence, à l'instar de ce que je disais à un autre forumeur, si tout le monde possède un bon-sens ou de l'imagination, chacun a le sien ou la sienne, la raison peut sans doute se décliner en inclinations sous-catégorielles, par exemple défendre l'idée de justice, mais en avoir une révélation très différente, comme l'opposition occidentaux et jihadistes encore d'actualité malheureusement. Sans doute, manipuler, convaincre ou faire adhérer est en général le but poursuivi, pour ce faire, l'usage de la séduction est un recours fréquent. Sans compter que l'on peut croire poursuivre un noble but à nos propres yeux, mais paraitre complètement désuet aux yeux d'un autre, notre conviction n'étant pas forcément partagée, il ne reste plus dans le regard de l'autre, qu'une manière de nous séduire, de nous endormir, de nous détourner subrepticement de notre voie... Je ne dis pas que c'est sans intérêt bien évidemment, je dis que ce n'est pas le plus important en philosophie, comme il en irait de même avec la nourriture ou une voiture, la fonction première est de nous nourrir pour la première et de nous transporter pour la seconde, bien sûr que l'on peut y adjoindre une autre fonction, qui n'est autre que le plaisir de manger, ce que l'on nomme la gastronomie, et de l'autre celui d'une certaine fierté ou prestige voire sensations, de même également dans un autre registre, comme le football, on pourrait avoir un joueur avec un style pauvre mais qui fait gagner son équipe, ce n'est pas très spectaculaire, mais cela déclenche quand même l'hystérie des supporteurs. Pour la peinture, tu sais très bien qu'il y a des tableaux qui sont extrêmement dépouillés, d'autres grossiers sans précision recherchée, disons plus intuitifs, l'esthétique n'est pas forcément une chose que l'on peut connaitre d'avance, elle ne se donne bien souvent qu' a posteriori , il n'y a que lorsque l'on y a été confronté déjà au moins une fois, que l'on peut savoir ce qui nous sied ou pas, et donc de le reproduire ou de le rechercher à nouveau. C'est donc plus de l'ordre de la sensibilité, comme je te l'avais déjà donné il me semble dans une conversation antérieure, il est fort probable que je ne sois pas réceptif aux mêmes auteurs que toi, à cause justement de la présentation, bien que les idées défendues puissent l'être différemment et entendues dans ce cas, mais si l'on fait l'effort d'aller contre sa répugnance première, on peut découvrir le fond du propos, " contaminé " par le style de présentation. Faut-il encore admettre, que le but suprême ou premier du philosophe Dompteur, est de transmettre ou d'éduquer ! Je suis plus enclin à penser, encore une fois, que philosopher est une activité hautement personnelle en premier lieu, ensuite il se peut que l'on éprouve le besoin de communiquer à ce sujet, comme un passionné philatéliste essaiera de caser sa passion dans une conversation à la moindre opportunité, mais..., il faut quand même se demander si le public est réceptif à ce don, dans le cas contraire, il n'y a que le donateur qui se fait du bien, en se déchargeant, de même je n'impose jamais une telle conversation philosophique dans un groupe ou en tête à tête, sauf si il y a une réelle demande/attente, et même si tel est le cas, j'arrive encore à sonder si c'est profitable ou utile pour le ou les principaux intéressés. Il y a donc bien deux mouvements, celui de philosopher d'une part, en son for intérieur, même accompagné d'auteurs ou de bribes de conversations intériorisées, et d'autres part, le besoin ou l'envie d'en faire part à d'autres, de se confronter à d'autres esprits, de partager ses idées, etc, comme dans toute activité humaine. Une fois dans le registre de l'échange si nécessaire, les usages dont tu fais allusion ont leur utilité, nous recherchons l'adhésion par toutes sortes de manœuvres ou tactiques, y compris celle de séduire, d'envouter l'auditeur, de l'amener sur un terrain favorable ou de le préparer, se rendre complaisant ou autres... Bref de mettre une surcouche psychologique ou sociale sur notre discours, pour qu'il passe sans rejet pur et simple, voilà la " triste " réalité ! ( moi compris donc ) Mais je ne suis pas dans l'objection totale, à nouveau, si le fond y est, l'enjolivement esthétique n'en est que le multiplicateur de l'effet premier. Après dans un registre éducatif, il faut aussi parfois savoir faire preuve d'autorité sans autre considération dans un premier temps, ensuite vient l'heure des explications, une fois que la tête est redevenue froide, pour les deux parties. J'en suis conscient, j'ai moi aussi mes préférences de style de lecture, trop précis comme Kant, me semble imbuvable, trop poétique ou littéraire comme Nietzsche me laisse perplexe, pourtant je suis désireux d'en connaitre le contenu, mais en outrepassant la présentation stylistique ! C'est pourquoi souvent je dis que je me concentre/focalise sur les idées et non sur les colporteurs/rapporteurs/auteurs/émetteurs de ces idées. C'est une démarche moins humaniste que la tienne, plus scientifique je dirais, ou dans ce registre, plus épistémologiste étendue à la connaissance en général. La lubrification dont tu parles, je le trouve plus dans la supputation, dans la vraisemblance de la réflexion, dans la monstration sans en passer par un mode expérimental rigoureux/contrôlé, bref de laisser libre cours à notre pensée, sans l'entrave de la preuve expérimentale ou des conventions/consensus scientifiques cadrants et limitants, il faut une forme de liberté à la pensée, comme l'intuition contrecarre la rationalité pure, un subtil équilibre entre la réalité ou les faits et l'interprétation que l'on peut en avoir, tout en pouvant en rendre compte, la justifier ou l' argumenter, autrement dit l'expliquer. C'est certainement pourquoi ma présentation n'est jamais aussi poétique/littéraire que la tienne, j'ai déjà les plus grandes peines à toucher à la réalité, je peux prendre le temps ou le risque de travestir mon discours, d'autant moins quand on voit la difficulté à se faire comprendre en utilisant les mêmes mots, mais avec un parcours de vie différent, le risque en est que si l'on le style devient trop lâche, la personne à qui l'on s'adresse interprète à sa sauce ou décrypte autrement que ce que l'on lui dit, remettant en cause la pertinence même de le discussion. Je pense que dans l'idée nous sommes d'accord, c'est le procédé pour y parvenir qui diffère, car comme dit juste au-dessus, j'y vois des travers incompatibles avec le but recherché, à savoir de se faire comprendre, sauf si l'on a affaire à une personne très similaire à nous-même, ce qui n'est pas le cas le plus fréquent. Je crois comprendre ce que tu veux dire. Un fourvoiement instructif justement. C'était plus sur la manière que mon propos portait. Si la méthode ou la façon que tu utilises te sied même envers toi-même, une autre façon tout aussi interpellante et bousculante serait-elle acceptée par toi ? On pourrait songer à de la grossièreté par exemple, je disais qu'à partir du moment où l'on se permet de quitter une certaine maitrise de la bienséance, on s'expose non pas à recevoir les mêmes projectiles que les scuds que l'on envoie, mais un retour du même acabit, avec une certaine violence qui pourrait ne pas nous plaire sur sa forme, puisque ce n'est pas celle que l'on pratique soi-même. Elle l'est si l'on oublie pas de se rapporter à son âge, de faire comme si on avait son âge, à sa place donc, non à la nôtre, voudrions-nous être enfermé dans un placard en guise de punition ? Recevoir un bisou sur la joue en preuve d'amour ? Quand nous étions à nos débuts, aurions-nous accepté d'être rabaissé/dénigré/insulté sous prétexte que nous étions encore largement ignorants, en revanche d'être remis à notre place avec tact sans doute, et ce sans regret ultérieur ou rancœur ou animosité. L'encouragement est une technique managériale bien plus efficace que la punition ou la brimade par exemple. Je sais que c'est assez bien ancrée dans les moeurs que de s'octroyer le droit d'être malpoli vis à vis d'un " subalterne ", mais cela n'est pas justifié, ni justifiable, il nous faut ménager la chèvre et le chou, à la fois garder le cap du sachant tout en ne succombant pas dans le registre de notre animalité et ses coups de grisou, notre comportement doit être exemplaire, déjà en tant que " plus sage ", mais également pour garder un minimum de crédibilité, comme dit à Maroudiji, on ne peut pas prôner une chose et faire l'inverse. Je ne suis pas de ton avis, assumer est un engagement qui doit t'impliquer personnellement, si tu ne subis toi aucun désagrément de ce choix, alors on ne peut dire que tu sois en mesure d'assumer quoi que ce soit, comme sauf ton respect, un de mes ados, qui fait des choses en prétextant assumer quand il est pris la main dedans, bien que ce soit aux autres de réparer ces âneries. Donc on assume si l'on peut ou doit subir ou réparer les conséquences, si je bois et que je blesse un de mes enfants sur la route, alors oui, je vais assumer les soins que je lui porterais toute la vie durant si nécessaire, ou les parents qui choisissent d'avoir malgré tout un enfant trisomique, le sachant par analyse médicale, alors là aussi, on vont assumer les implications réelles d'un tel choix. Quand les répercussions ne nous affectent aucunement, on ne peut pas vraiment dire que l'on assume quoi que ce soit, mais plutôt que l'on revendique ce que l'on a fait, ce qui n'est pas du tout la même chose, que d'assumer. http://www.cnrtl.fr/definition/assumer
  5. Comme tu voudras, la balle est dans ton camp en ce qui me concerne. Bien à toi,
  6. Ce n'était pas tant un trait de curiosité, qu'une disposition somme toute très observatrice, et pourquoi pas, mal tournée si l'on veut, d'avoir constaté une proximité tant spatiale et temporelle que stylistique. Mais merci d'avoir pris le temps d'en dire un mot. Je suis heureux que mon esprit scientifique vous saute également aux yeux. Je suppose que le " forum " dont il est question, n'est pas celui-ci, m'enfin ce n'est pas important. En revanche, ce qui me turlupine, c'est peut-être votre conception de ce que doit être la philosophie, de qui peut la pratiquer ou en a le mérite, bien que ce passage ne soit pas parfaitement explicite, alors je vais poser la question clairement: Qu'est-ce qu'il faut pour pouvoir philosopher, qui plus est, sans attirer la critique ? Remarquons aussi, que si l'on est trop pointilliste ou même extrémiste/radical pourquoi pas, voire élitiste dans le sens de ne retenir qu'une bonne façon de faire, on prend bien sûr le risque d'éliminer tous les prétendants comme tous les philosophes qui ne rentrent pas dans le moule fixé d'avance; ce qui expliquerait assez bien la désertion des forums dédiés à la philosophie, bien trop rigides à mon goût et contraire à l'esprit même d'ouverture d'une pratique authentiquement philosophique, il serait donc dommage et dommageable de vouloir reproduire un tel schéma en ces lieux à mon sens. Sinon pour le travail je suis a priori d'accord, faut-il encore s'entendre sur ce que l'on met derrière, si c'est lire les sacro-saints textes d'auteurs et les régurgiter à l'occasion, alors j'ai bien peur que nous divergions sensiblement.
  7. Non, je ne fais pas le malin comme tu dis, je te mets devant tes propres effets d'annonces: Comme je sais que la lumière est pénible quand on est habitué à faire la taupe avec les Grecs, à errer dans les entrailles de la terre, lieu de prédilection des barbares, là où le sang est une nourriture bénie des dieux, je vous place directement le lien, cela empêchera tout malentendu éventuel : La Bhagavad-gita. Mais je vous en prie, soyez gentil si possible, ne commentez pas, cela serait vraiment mal venu de la part de quelqu'un qui n'y connaît absolument rien. https://www.forumfr.com/sujet757601-lidée.html?do=findComment&comment=10918136 Je vais donc résumer la Bhagavad-gita pour que le philosophe sache de quoi il en retourne, mais résumer sur mesure, pour lui et ceux qui lui ressemblent puisqu’ils sont légions à jurer que la philosophie est née en Grèce, tout comme la démocratie ou la science. Je le ferai de manière concise car ils n’ont pas de temps à consacrer à ce chef-d’œuvre de la littérature dont ils ne savent rien. https://www.forumfr.com/sujet757601-lidée.html?do=findComment&comment=10909846 Où je ne vois pas d'apport philosophique dans le lien que tu donnes ( Dieu et assimilé n'est pas de la philosophie mais de la théologie, branche annexe ), ni le début du bout d'un résumé dans la seconde citation. Et permets-moi de te faire remarquer gentiment, l'inconsistance de ta démarche, tu passes le plus clair de ton temps à rappeler à l'assistance qu'il n'y a pas que les grecs antiques en philo, bien, pendant que dans le même temps, tu nous parles exclusivement de l'Inde et de la " B-G ", ne vois-tu pas que tu fais exactement la même chose que ce que tu reproches aux autres ? Et si le livre était tant traduit que ça, pourquoi on ne tombe pas dessus facilement lors de recherches philosophiques, sans compter que tu dis que nous n'en avons aucune connaissance, il faudrait savoir, soit il y en a plein qui s'y intéressent, soit ils sont peu ? Je n'ai aucune honte à ne pas tout connaitre, mais je m'attendais qu'un passionné ou un fervent défenseur s'exécute sur une demande, plutôt que de faire languir, et je ne suis pas le seul cela-dit en passant. Ça ne doit pas être bien sorcier de mettre quelques extraits triés sur volet, par tes bons soins, et qui me mettraient face à l'évidence, et qui répondraient à ce que tu avances, non ? Avec mes respects, D-U. P.S.: Pour Coluche, ce n'est pas sur la partie intelligence qu'il fallait s'arrêter, bien évidemment, mais sur la non monstration de ce que l'on sermonne/avance/prétend.
  8. Peut-être ! Sinon, et sans vouloir être désobligeant, je suis moi aussi toujours dans l'attente, comme tu l'avais promis récemment, d'une compilation ou d'un résumé de quelques points à consonance philosophique du Bhagavad-gita ou de Mahabaratha. Tu as l'opportunité de faire connaitre la profondeur des pensées indiennes, le résultat de leur méditation, de leur sagesse, et on pourrait enfin savoir de quoi il retourne, nous autres amnésiques, et si la portée atteint les sommets que tu promulgues sans les montrer... " C'est un mec qui nous vendait de l'intelligence, et il avait pas un échantillon sur lui. L’étudiant, Coluche, album Coluche : l’intégrale, vol. 4, 1989 chez Carrère. "
  9. Ah, ce n'est pas comme ça que j'avais compris ta remarque initialement, je croyais que tu me reprochais que les égyptiens anciens étaient aussi bien capables du plus pur mysticisme comme d'avancées savantes, et que je devais apporter que des liens vers les seconds, ce qui me semblait périlleux et difficile. Dans cette perspective de la crédibilité je suis d'accord, d'un autre côté quand on a spolié pendant des siècles des peuples entiers de leurs savoirs ou nié leur intelligence, on peut s'attendre qu'ils utilisent sur le tard des arguments massues pour se faire entendre, et sans doute exagérés, comme on peut le voir aussi dans un tout autre registre avec le terrorisme, qui ne sort pas de nulle part. Donc tu penses par exemple que ce monsieur est un imposteur ? Je fais surtout ce que je peux, comme je te le disais, trouver des voix dissonantes n'est pas chose aisée, car noyée dans le consensuel, l'idée reçue/arrêtée, l'idéologie dominante, mais si toi-même tu as des pistes, plus académiques, je suis preneur. Oui. Je remarque surtout au fil des lectures, que si les grecs antiques étaient à la fois globetrotteurs et en même temps reconnaissaient l'apport des autres cultures, on a apparemment perdu la recette/information en cours de route, que l'on cherche à les hisser sur un piédestal et à se débarrasser/filtrer/élaguer ce qui dépasse, comme qui dirait à parfaire nos idoles, à les magnifier quitte à épurer un peu trop l'histoire, à travestir la réalité. Mais je dois reconnaitre qu'ils ont poussé presque à son paroxysme cet art, à partir des questions qui pouvaient se poser à leur époque, c'était plus intensif et extensif qu'ailleurs peut-être mais pas exclusif en clair.
  10. Je n'avais pas répondu ni à l'auteur, ni à cette partie. Je voudrais toutefois soulever une question préalable: avant de se demander quelle action a été menée, ils serait profitable et souhaitable de se poser la question de savoir ce qui motive l'action, autrement dit quelles sont les intentions ?! En effet, vouloir aider son prochain, parce que ça nous fait du bien et que l'on touche à une forme de bonheur de la sorte, est donc une forme indirecte d'égoïsme, un subterfuge, qui pourrait bien échapper à ceux-mêmes qui agissent. On a aussi le fameux cas, où une petite pichenette d'un individu nous fera lourdement tombé, et dans un autre cas, le parent qui fâche très fort son enfant pour qu'il rentre dans le rang, si nous nous arrêtions à l'action seule, on pourrait minimiser le premier et dénigrer le second, or, ce n'est pas ce que nous faisons, parce que nous incluons dans notre réflexion les intentions de manière prépondérante, et pas uniquement les actes, c'est pourquoi le premier sera finalement très mal jugé quoique son action ridicule, et le second loué car c'est pour le bien - futur - de son enfant. Plus que d'attendre une explication à l'action, i.e. le but visé, d'en rechercher les raisons profondes/premières, donc en lieu et place d'une finalité, d'en chercher les causes, et en faisant cela, on peut fort bien changer notre jugement du tout au tout ! Ce qui semblait vertueux devenir vicieux en somme, personnellement je nie l'altruisme, ce n'est qu'un stratagème plus ou moins inconscient pour se faire du bien ou parce que ça converge vers un intérêt quelconque avoué ou inavoué, personne n'agit sans raison, ni contre son propre intérêt, même invisible/caché. La raison n'est bien souvent que l'esclave d'une autre instance désireuse/envieuse/hédoniste, elle ne vient qu'en second, non en premier, elle peut donc toujours justifier l'irrationnel a posteriori, une fois que nous sommes engagés dans un processus, nous cherchons à nous justifier à nous-même, puis une fois convaincu de notre bien fondé, nous faisons de même avec autrui, il n'y a pas pire bonimenteur que celui qui croit à ses propres mensonges !
  11. J'apprécie la parenthèse ! Néanmoins, si la philosophie est l'art et la manière de se poser des questions, et d'y répondre ou de les réduire, alors on ne peut sans doute pas en rester à une telle position, disons plutôt que c'est une forme de philosophie qui est nait en Grèce, est-ce que tu pourrais soutenir que les mathématiques sont nées à tel endroit et à tel époque, non, tous les peuples les ont pratiquées à leur façon, sans entretenir de lien de filiation ou de communication. De même, ce n'est pas parce que l'on n'avait certainement pas de mot pour dire inventer au début de l'humanité que nos ancêtres préhistoriques n'ont rien inventé. Ou que monsieur Jourdain pratiquait la prose sans le savoir. Sinon, comment expliquer par exemple, que je faisais enfant ( < 18ans ) déjà de la philosophie ( je rappelle que j'étais en ces temps là à moitié illettré, ne sachant pratiquement ni lire, ni écrire ou alors plus que laborieusement, et que je vivais dans une banlieue malfamée, violence et cie. ), [ mais que je n'ai pu étiqueter cette activité réflexive que très récemment , il y a entre cinq et dix ans seulement, ce qui implique que je pratiquais une chose dont je n'avais pas de mot pour le signifier ou le mettre en lumière, en sailli avec autrui, en parler directement, l'exhiber en tant que sujet/activité en elle-même, mais ai-je changé entre temps ? Non, ma plus grande évolution se situe dans le perfectionnement de faire sortir de ce que j'ai dans mon crâne pour l'inoculer dans une autre cervelle pour me faire comprendre, mais sans cette interaction avec quelqu'un je n'aurais pas eu besoin d'améliorer ma communication verbale, je n'avais pas besoin de me convaincre ou de m'expliquer ce que je savais, le plus délicat est bien la transposition d'un cerveau à un autre d'un savoir, pour plusieurs raisons que je commence à identifier aujourd'hui a posteriori. ] ? À part que ce soit une propension humaine, aussi vieille que le monde - des humains - lui-même !
  12. Merci pour la précision, j'avais déjà eu vent que c'était peu probable. Quelle question est restée sans réponse ? De ma part ?
  13. Il est tout aussi possible que je n'ai pas su capter le message. Dans cette nouvelle présentation, je suis d'accord. Si nos façons de vivre ont changé, ce qui nous motive, qui nous pousse à l'action, n'a pas beaucoup évolué, alors que nos extensions corporelles, nos structures organisationnelles bougent au fil du temps, nous, en notre for intérieur, nos pulsions, nos besoins primaires en sont restés à ce qu'ils étaient il y a bien longtemps; les mêmes causes produisant des effets apparents différents, nous nous orientons toujours vers plus de " raffinement ", de " subtilité ", de complexification dans nos relations, dans nos outils à partir des mêmes forces motrices intérieures.
  14. Parfois il serait bon aussi de savoir s'abstenir, d'agir ! Regardons l'Histoire, qu'une suite de guerres, de violences, de massacres, de tueries, de morts, d'intolérances, de bêtises humaines, de bestialités, de vices, de convoitises, d'idéologies, etc, etc... mis en pratique !!! Et pour quelle leçon ? La sagesse nous intime par moments la retenue ! Autrement dit le non-agir.
  15. Apparté: C'est bizarre tout de même, je ne peux m'empêcher de voir une frappante ressemblance entre le dernier venu Arlekin, et surtout les prédécesseurs récents Satinvelours et un peu moins Aliochaverkiev ? Un pur hasard ? Serait-ce des monologues déguisés faute d'interlocuteurs à la hauteur... ?
  16. Pourtant chacun veut toujours mieux ! Ce qui est le moteur inépuisable au changement, sans bien en comprendre la direction; comme aujourd'hui lors d'une réunion, à la pause déjeuner, plusieurs personnes s'emballaient à l'idée des futures voitures autonomes, à l'automatisation des tâches, sur " l'intelligence " artificielle ou encore sur le revenu universel où chacun pourrait enfin s'adonner à ses occupations, pourtant si nous sommes condamnés aux seules distractions ou bien, si chaque chose peut être faite par une machine et mieux qu'un humain, que nous restera t-il comme motivation à agir ? Cela ressemble à une prison dorée, où nous devenons esclaves de nos technologies sur-évoluées en plus d'être inutiles, faillibles et imparfaits face à une telle déferlantes de qualités, relégués à vaquer à nos plaisirs, sans besoin, sans nécessité, vers une douce et agonisante mort de l'esprit avant le corps... ( désolé pour la référence enfantine, tel le film Wall-e ) À croire que le mouvement c'est la vie ! Notre pire ennemi étant l'ennui, après la lutte contre nos peurs, nous recherchons activement l'occupation, au moins de l'esprit, quitte à sombrer dans le divertissement, de ne faire que jouer des rôles plus ou moins sophistiqués, désuets, futiles, légers, vides, passifs, etc...
  17. Je comprends et te remercie de t'en soucier. Tu te doutes bien que ce ne sont pas du tout ces passages que je mets en exergue, uniquement la partie connaissance, y compris empirique, et la sagesse comme point d'ignition pour ceux qui passeront à la postérité. Je ne peux guère trier le grain de l'ivraie quand je donne des sources, on pourra sans doute remarquer le biais inévitable de représentativité, dans la mesure où l'idée dominante est de fixer le commencement en Grèce, ces auteurs occultent tout autre processus antérieur, et que ceux qui tentent de modifier cette vision ont eux les plus grandes peines à se faire entendre. Comme si Newton ou Einstein avaient pondu leur travail à partir d'une feuille blanche, et que la physique devait commencer à partir d'un des deux, on voit toute l'hérésie à oblitérer le cursus cumulatif et formateur des anciens, la base indispensable à partir de laquelle étendre les connaissance, c'est-à-dire de pouvoir imaginer un seul insttant que l'on puisse utiliser un bras de levier sans point d'appui ! Grotesque ! Même une erreur de départ peut se couronner de succès avec de la persévérance, en revanche partir de rien nous conduirait même à une étape antérieure à l'erreur que l'on voulait éviter, à l'image d'un homme ou d'une femme qui refuserait la vie sociétale actuelle ferait non pas un progrès en y consacrant toute sa vie, mais un bon en arrière gigantesque, bien en-deça du refus initial et des améliorations attendues. D'ailleurs, nous ne progressons que très rarement positivement dans notre savoir, mais par approches successives, par essais-erreurs et accumulation, alors de là à imaginer que l'excellence puisse naitre du néant, à l'instar d'un Euclide ( l'équivalent antique plus probable de notre Bourbaki récent ) qui aurait accoucher de cette somme de travail, non, je n'y crois pas une seconde, ce serait bien mal connaitre le processus d'évolution de la lignée humaine, dans ses savoirs et savoir-faire... Le plus intelligible, c'est que nous manquons cruellement de traces matérielles, qui seraient venues jusqu'à nous, pour nous montrer cette sorte de continuité, comme en science de l'évolution il manque des fossiles intermédiaires, l'absence de preuve n'étant pas la preuve de leur absence !
  18. Pas vraiment, puisque j'ai parlé essentiellement de deux leviers, qui sont l'enfermement dans un registre et en même temps de rester dans cette ignorance ou éventuellement si l'ignorance n'est plus entièrement de mise, de ne pas pouvoir communiquer ni entre eux, ni avec les instances dirigeantes, ou alors à l'état larvaire. Or dans une société démocratique, la plupart des gens, même si ils sont coincés dans une position socio-professionnelle qui n'est pas absolument définitive cela dit en passant, savent que d'autres possibilités existent, par les médias quoi qu'on en dise et consort, et ils peuvent assez librement se rassembler, s'assembler pour faire pression, ou encore échanger sur leurs états d'esprit. Ce n'est pas ce que j'ai soulevé, j'ai comparé nos sociétés artificielles à une utopique réintégration au sein de la nature. Il y a un anthropologue et économiste qui soutient la thèse que ce n'est pas l'économie capitaliste qui est le nœud du problème mais la liberté économique sous-jacente, qu'elle est " désencastrée ": Karl Polanyi ( Sciences Humaines 287 décembre 2016 ) Et c'est il me semble effectivement une erreur des économistes de croire qu'elle peut s'auto-réguler par un équilibre de l'offre et de la demande, toutes les crises selon l'auteur sont dû à ce manquement. Tout simplement, comme tu le soulèves, à cause de la dilution des pouvoirs et des responsabilités, au lieu qu'il y ait une seule tête, il y a en pléthore, visibles comme cachées à notre discernement, et plus ou moins définies, par exemple quelle responsabilité avons nous lorsque nous donnons notre voix d'électeur à une personne qui continue à faire vivre un tel système, car lui-même n'étant qu'une marionnette face à cette structure humaine devenue indomptable: la mondialisation des pouvoirs, des ressources et des idéologies ? À défaut d'être volontaire, nous concourons tous plus ou moins directement à le faire vivre, par le fait d'y appartenir pour notre existence et d'interagir avec d'autres personnes qui font de même, il n'y a comme toujours, qu'un seul remède, une prise de conscience collective, sans toutefois tomber dans une nouvelle lubie ou hystérie collective. Comme je te l'avais signalé il y a un temps déjà, l'homme n'est plus naturel, sa vie est artificielle du matin au soir, même les choses les plus instinctives sont détournées au profit d'une marchandisation, nous sommes dénaturés et il me semble difficile de faire machine arrière, ou alors juste pour se donner bonne conscience. En France les gens se sont recentrés sur le noyau familial incluant les amis proches, et je crois qu'on ne peut pas les blâmer, la densité de population étant un facteur fortement aggravant de l'ambiance actuelle, il y a une perte aussi de repères au profit de l'amusement, du divertissement, de l'activisme, ce qui permet de vivre assez bien dans le déni, les personnes ont troqué un élixir contre un autre, n'ont fait que s'incliner au changement de direction du vent, de répondre à un nouvel effet de mode, bref ils ne croient plus en rien, si ce n'est à leurs propres intérêts mais gardent quand même le souvenir nostalgique d'une autre vie, digne d'un conte pour enfant. Le monde a toujours été une jungle, elle ne fait que changer de visage... chacun se défend psychologiquement comme il peut, au prorata de ses capacités émotionnelles, intellectuelles, spirituelles, livresques, matérielles, etc... À qui la faute ? À tout le monde et à personne ! La seule chose tangible et réaliste qu'il reste à faire: agir en son âme et conscience à chaque instant, de balayer devant sa propre porte ( les petits ruisseaux faisant les grandes rivières ) !
  19. Je ne sais pas si il y a tant de faux que ça, à vrai dire, puisque les écrits n'existent qu'après Socrate, le reste n'est que faits rapportés plus ou moins longtemps après leur venues, il est donc délicat de le prendre pour argent comptant comme de le rejeter purement et simplement. Comme je te l'avais proposer, j'ai creusé un petit peu, j'attends donc tes critiques: Aétius et Proclos, ainsi que d'autres auteurs antiques, rapportent que Thalès, alors jeune, a fait un séjour en Égypte, puis qu'il s'est installé par la suite à Milet7. Cette ville entretenait d'ailleurs des relations étroites avec la colonie de Naucratis, en Égypte, ce qui corrobore cette thèse. Selon Jean-Paul Dumont, si Thalès n'eut pas de maître, c'est en Égypte qu'il put acquérir ses connaissances, grâce à l'enseignement des prêtres8. L'étude des textes évoquant cette période laisse entendre que Thalès s'y rendit alors très jeune, et qu'il y passa par conséquent son enfance9. Il y aurait rapporté la science de la géométrie et, en effet, nombre de ses réalisations et exploits (notamment sa théorie sur les crues du Nil) s'insèrent dans le cadre de ce pays. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thalès Sur les conseils de Thalès, qui avait déjà fait ce voyage et en avait rapporté des trésors de connaissances, Pythagore partit pour l’Egypte, en faisant d’abord escale en Syrie, à Biblos et à Tyr (sur la côte de l’actuel Liban) et dans d’autres cités de cette région. Il aimait, paraît-il, se retirer dans le temple de Zeus (la synagogue de Yahvé, construit sur les lieux où officia le prophète Elie) sur le versant occidental du mont Carmel, face à la mer. C’est de là qu’il rejoignit le bateau qui devait l’emmener en Egypte. Selon Jamblique, Pythagore passa 22 années en Egypte, puis fut fait prisonnier par les troupes du roi de perse Cambyse (vers -525 – -522) et emmené à Babylone où il resta 12 ans. Il rentra à Samos à l’âge de 56 ans. Ce qui placerait sa naissance vers -569 – -566, mais il faut sans doute considérer ces durées et âge (22, 12, 56) comme symboliques : le nombre 12 laisse entendre que c’est l’astronomie que Pythagore étudia à Babylone. Les 22 années en Egypte peuvent signifier qu’il y a effectué deux cycles d’études, l’une d’eux vraisemblablement selon l’enseignement d’Hermès Trismégiste. Les 56 ans peuvent être analysés par rapport aux 70 années communément accordées pour la durée d’une vie humaine, voire son degré d’avancement spirituel (8 sur une échelle de 10) à son retour à Samos. Les biographes insistent sur le fait que Pythagore chercha et réussit à s’instruire auprès des prêtres d’Egypte, les hiérophantes phényciens et les mages babyloniens. Certains auteurs ajoutent que Pythagore aurait également visité l’Inde et la Crète : l’Inde, parce que l’on pense que c’est de l’Inde que Pythagore tira science des nombres, et la Gaule. Ce voyage en Gaule n’est attesté par aucun texte ancien, et vient d’une mauvaise citation de Diogène Laërce. Sur les liens entre druidisme et pythagorisme, évidents pour les spécialistes de la religion celte, d’autres hypothèses ont été avancées. http://kulturica.com/k/pythagora/vie-de-pythagore/ http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k821084/f14.image.r=.langFR http://www.greceantique.net/pythagore.php https://fr.wikipedia.org/wiki/Pythagore Isocrate (436 - 338 av. notre ère), orateur athénien, dans son ouvrage Busiris, et Plutarque (vers 50 - vers 125), écrivain grec qui voyagea en Égypte, dans son Isis et Osiris, font, l'un et l'autre, un éloge non mitigé de la civilisation pharaonique, en insistant sur la sagesse égyptienne qui a nourri bien des religions et des philosophies sur le pourtour de la Méditerranée, notamment la « pensée grecque ». https://www.scienceshumaines.com/les-quatre-foyers-de-la-pensee-grecque_fr_38554.html Les anciens grecs faisaient remonter presque toutes les inventions de l'humanité aux Égyptiens: le calcul, la géométrie, l'astronomie, le trictrac et les dés, l'écriture. ( Platon, Phèdre, 274d ) http://www.ankhonline.com/ankh_num_2/ankh_2_t_obenga_aristote et egypte ancienne.pdf Contrairement à l'idéologie raciste qui s'est développée par la suite autour de la Grèce antique comme « européenne », les penseurs de l'époque assumaient parfaitement de fréquenter les pays voisins, et même d'y trouver l'origine de leur pensée. Les références furent en effet l’Égypte, mais également Babylone, la Perse, la Chaldée, et même l'Inde. http://lesmaterialistes.com/philosophes-antiquite-grecque-pythagore-donne-naissance-philosophie 4. Les sagesses de l’Egypte, un enseignement éthique de savoir vivre La plus ancienne des sagesses égyptiennes connues remonte à l’Ancien Empire (2700-2200 avant Jésus-Christ), plus précisément à la Vème dynastie, et les plus récentes datent de l’époque romaine. On connaît mieux les textes religieux, les textes funéraires, les mythes cosmogoniques que ces textes de sagesse quotidienne et ils méritent d’être mieux connus. Les sagesses égyptiennes ont acquis une grande notoriété dans tout le Proche Orient. http://www.sagesse-marseille.com/culture/conferences/la-pensee-de-legypte-ancienne.html La plupart des philosophes présocratiques sont originaires d'Asie Mineure (Milet, Ephèse, Colophon...) et non de Grèce même. Les "pères" de la philosophie grecque sont tous ioniens. Or, les villes ioniennes étaient en contact avec la civilisation grecque dont elles étaient issues mais aussi avec des peuples qui entretenaient des relations avec l'Orient. La naissance de la spéculation à Milet fut probablement facilitée par les contacts aisés qui s'y établissent avec la pensée orientale, babylonienne et égyptienne. Babylone fut un entrepôt et un centre d'échange intellectuel entre l'Orient et l'Occident. http://philosophie-marseille.com/textes-et-videos/les-philosophes-antiques/les-philosophes-presocratiques.html
  20. Pour moi, l'inconscient n'est pas un adversaire, au contraire, c'est celui qui sait, et qui cherche à le faire savoir à la conscience, qui n'est elle-même qu'une protubérance du premier, lui permettant de se poser pour établir un plan plus construit/élaboré, une sorte d'amélioration de la prise de décision, un saut qualitatif comme on peut en voir un entre le silex taillé et l'informatique actuelle dans nos outils eux-mêmes. Le véritable maitre d'orchestre est donc notre inconscient, dont on peut jouir des performances par le truchement de l'intuition, c'est le moteur de nos actions, mais la raison ou la volonté peuvent en retour avoir une influence sur notre propre inconscient, pas directement, mais par renouvellement, habituation, répétition, l'inconscient fini par en prendre la mesure, nous avons donc la possibilité de nous influencer nous-même, ce n'est pas forcément instantané, ni facile, mais c'est possible de changer sa propre nature première, pas complètement, peut-être que sur un seul point, mais celui-ci interfèrera avec des décisions, des choix, des actions, ou orientera notre comportement dorénavant, à l'image d'une prise de conscience, mais profondément ancrée. De plus, comme dans l'expérience de Libet, il est toujours possible d'acquiescer ou de refuser ce qui se présente à nous intérieurement par l'intermédiaire de l'inconscient, lorsque l'on est suffisant concentré et attentif sur ce que l'on fait, si l'impulsion est inconsciente, le choix définitif peut en revenir à la raison ou à la volonté, de confirmer ou d'infirmer l'inclination. Il n'y a pas d'incompatibilité à ce niveau là pour ma part, d'où la résolution de la problématique entre deux instances intérieures en conflit, ni l'une ni l'autre est mesure de dicter la suite, c'est notre faculté à juger qui s'en chargera, s'appuyant sur notre volonté, notre raison, notre sensibilité, notre pedigree, nos expériences, etc... https://www.forumfr.com/sujet722117-spinoza-les-hommes-se-croient-libres-parce-quils-ignorent-quils-sont-déterminés.html?do=findComment&comment=10415585
  21. Mais c'est aussi comme ça dans nos démocraties !!! C'est juste plus discret, plus insidieux... Ben quand même, si il y a des apparences de similarités, dans le sens où on ne pourra jamais être libre comme l'air en société, il y a tout de même une différence entre une période féodale et une période de libre échange, tout comme il y en a une entre un citoyen en prison et un autre en " liberté ", tous les deux sont des citoyens qui s'inscrivent certes dans une société, mais chacun peut remarquer qu'il y a un sort plus enviable que l'autre. Franchement, crois-tu que le monde sauvage serait une partie de plaisir ? Alors oui, je ne peux pas faire tout ce qui me passe par la tête, mais je pense être globalement gagnant à vivre au crochet de ma société, la vie est plus simple, plus douce et plus exubérante qu'elle ne serait si je devais passer mon temps à survivre. Par contre vivre comme un esclave, contraint et forcé par des semblables, à ne pas vaquer à mes occupations mêmes les plus élémentaires comme ils se doit, est une situation encore pire que la vie à l'état sauvage, les contraintes sont encore plus nombreuses, et la fierté que l'on pourrait avoir de son travail, justement récompensé, n'existe pas sous la menace, sous la contrainte, sous le joug du plus fort; asservi, avili, l'Homme perd même son animalité pour devenir un monstre, une bête hideuse/innommable/transfigurée/dégénérée/dénaturée... L'homme est capable du meilleur comme du pire, et en les deux il excelle, surpassant tout ce que l'on peut voir ailleurs dans le règne animal, il peut donc être très largement en-dessous d'une vie harmonieuse/naturelle, comme très/trop au-dessus. Je préfère donc une démocratie à parfaire, de nom plus que de raison d'être d'ailleurs ( = aujourd'hui en France c'est une aristocratie élue démocratiquement ), que de vivre sous une dictature, sous un despote ou un état totalitaire, ma liberté y est plus grande, même potentiellement/hypothétiquement, mais sans jamais pouvoir prétendre dans tous les cas à un absolu, en effet, seul je ne pourrais pas avoir autant de pouvoir libertaire qu'en groupe, mais à plusieurs je perd aussi de mon autonomie, de pouvoir accomplir mes désirs, de ma volonté souveraine, c'est un juste milieu que chacun doit trouver ( Tout seul je suis libre de ne presque rien pourvoir faire/accomplir et en coopérant, en s'associant à plusieurs nous devenons plus puissant mais de n'accomplir pratiquement aucune volonté individuelle/particulière ) !
  22. Possiblement, j'en étais un peu conscient, mais ma recherche n'avait pas pour but l'exemplarité de l'objectivité, mais avant tout de montrer le parti-pris que chacun fait, de tirer la couverture de son côté si je peux dire, qui abonde dans son sens, ses intérêts ou ses convictions, alors qu'il est plus simple, rasoir d'Ockham, d'imaginer que depuis que l'humanité existe il y a eu des philosophes ou des sages en devenir, et à mon sens, le début est à remarquer dans l'apparition des premières sépultures, qui ne peut pas être étrangères aux premières questions existentielles en l'occurrence, même si à l'époque comme aujourd'hui, tout le monde n'est pas un philosophe. D'un autre côté, Universalis disait sensiblement la même chose de manière plus succincte, ils serait sans doute bon de développer, un peu plus, les liens qu'ont eu les premiers philosophes grecs avec l'Égypte ancienne, car on sait que Socrate ou Platon par exemples ont énormément bourlingué, pourquoi pas Pythagore également ? À voir...
  23. Peut-être pas exactement: Qu'est-ce qui permet de dire que les philosophies « non-occidentales » ne sont pas des philosophies ? Cet européocentrisme a fortement influencé la manière de catégoriser la philosophie en « orientale » et « occidentale » La logique, qui est l'ensemble des règles qui organisent la pensée rationnelle, s'est trouvée être élaborée en Chine au Ve-IVe av. J. -C par le penseur Mo Tseu. Il existe aussi une des six écoles philosophiques hindoues (appelées darshanas) qui concerne la logique (ny_ya). Voyons plutôt : un philosophe bouddhiste indien du VIIe siècle écrit dans son livre Réfutation de l'existence du temps la chose suivante concernant le temps http://www.lemauricien.com/article/la-philosophie-n’-elle-qu’occidentale Bien avant l'apparition du peuple d'Israël, il y avait des sages dans l'ancien Orient, et spécialement en Égypte et en Babylonie. La Bible fait d'ailleurs fréquemment allusion à eux (I Rois, v, 10-11 ; Jérémie, xlix, 7). On sait combien les Grecs admiraient cette sagesse orientale, qu'ils tenaient pour la source de leur propre philosophie. https://www.universalis.fr/encyclopedie/livres-de-sagesse/1-les-sagesses-orientales/ Or, pour K. Armstrong tout semble converger vers une philosophie unique. Bouddha est un renonçant qui décide de tout plaquer pour se consacrer à une ascèse personnelle : c’est de la sagesse. Confucius prône un nouveau mode de gouvernement, fondé sur une morale traditionnaliste : encore de la sagesse. Que les prophètes d’Israël se rallient à un Dieu unique et veuillent unifier leur peuple autour de sa loi : encore de la sagesse. Que Socrate sème le doute sur les valeurs de la société auprès de la jeunesse athénienne : toujours de la sagesse ! https://www.scienceshumaines.com/bouddha-confucius-socrate-et-les-autres_fr_23481.html Une amnésie philosophique Que s’est-il passé, pour que les philosophes oublient l’Inde ? http://rpdroit.com/2004/11/19/loubli-de-linde/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger-Pol_Droit Les fondateurs : Confucius, Socrate, Bouddha En Grèce, en Chine et en Inde, à peu près simultanément, sans qu’aucun lien ne soit établi entre ces trois régions, des penseurs proposent de fonder une connaissance qui ne doit rien au divin. Les premiers sont des mathématiciens grecs. Puis au même moment surgissent Héraclite en Grèce, Confucius et Sun Tzu (L’Art de la guerre) en Chine. Enfin, dans une simultanéité quasi parfaite, Bouddha et Socrate. http://www.books.fr/fondateurs-confucius-socrate-bouddha/ Philosophie indienne : les lois du Dharma et du Karma Dans les enseignements de l'Inde ancienne, se pose la question du sens, de la direction vers laquelle va la vie, vers laquelle vont les choses. Une façon de la comprendre est la double notion des lois du Dharma et du Karma. http://sagesse-marseille.com/lhomme-sage/philosophie-dans-la-vie/philosophie-indienne-dharma-et-karma.html La Grèce est par ses savants et philosophes considérée comme le puits du savoir du monde actuel, mais en y regardant de plus près on s'aperçoit qu'elle n'est en réalité que l'élève de l'Égypte antique. "Il est frappant que presque aucun nom de savant Egyptien n'ait survécu. Par contre, la quasi-totalité de leurs disciples Grecs sont passés à la postérité en s'attribuant les inventions et découvertes de leurs maîtres Egyptiens anonymes. C'est ce qui ressort des passages de Jamblique qui précèdent, et des écrits d'Hérodote, faisant allusion à Pythagore qui se faisait passer pour l'inventeur des idées de ses maîtres." Cheikh Anta Diop - Antériorité des Civilisations Nègres. http://www.shenoc.com/Quand_l'Egypte_ancienne_abreuvait_les_savants_et_philosophes_Grecs.htm LA PHILOSOPHIE EN EGYPTE Les recherches récentes menées par un certain nombre de penseurs Africains nous présentent Ptahhotep comme le « Premier philosophe de l’humanité ». « Si tu rencontres un interlocuteur au mieux de sa forme, sage et averti plus que toi, alors incline toi. N’éprouve aucun ressentiment à son égard, mais tu le critiqueras s’il dit des choses insensées et le moment venu, tu ne manqueras pas de le réfuter de telle sorte qu’on dise de lui : mais c’est un ignorant ». https://jeanericbitang.wordpress.com/2011/08/06/«-la-philosophie-en-egypte-»-notes-du-cours-du-dr-mbede-partie-iii/ Le Sāṃkhya (sanskrit IAST ; devanāgarī : सांख्य) est généralement considéré comme le plus vieux des systèmes philosophiques indiens, il aurait été fondé au VIIe siècle av. J.-C. par Kapila https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_indienne Bonus: La philosophie chinoise, une autre vision du monde “En Chine, on ne pense pas en termes d'Etre. Le rapport au monde s'énonce plutôt en termes de saisons.” Les langues indo-européennes reposent sur une construction essentiellement prédicative, c'est-à-dire se référant explicitement à un sujet auquel on attribue telle ou telle qualité. Or, quand on aborde la langue chinoise, ce support du « sujet » n'est plus nécessairement indiqué, comme si le verbe était à l'infinitif. http://www.telerama.fr/livre/la-philosophie-chinoise-une-autre-vision-du-monde,45650.php
  24. deja-utilise

    L'Idée.

    C'est un aveu d'incompréhension ? ( tu amalgames cela dit en passant ta révulsion pour un forumeur avec moi, je t'invite à te ressaisir, pour ce faire rien de bien difficile, relis soigneusement ce que j'ai dit dans ce fil de discussions, merci ) Alors je reprends rapidement: Un spécialiste est en général meilleur que n'importe quel généraliste, dans son domaine de prédilection. ( sprinteur versus décathlonien sur le 100m ) Un généraliste est en général meilleur dans les autres domaines que le spécialiste n'aborde pas. ( décathlonien sur les 9 autres disciplines versus le sprinter ) - On voit encore assez clairement que l'inventeur de telle ou telle chose se fait souvent dépouillé de son labeur, parce que d'autres savent mieux que lui exploiter le fruit de son travaille aussi " qualitatif " que tu voudras mais restreint à son don d'inventeur ! - Quand une voiture tombe en rade et que c'est un bricoleur ( terme trop connoté péjorativement ) ou amateur de mécanique auto à qui ça arrive, il a de fortes chances de se débrouiller par lui-même, en revanche si cela arrive à un spécialiste du pneu et hormis si c'est effectivement un pneu qui est la cause, il y a lui bien plus de chances de ne pas trouver son problème. Et si tu estimes que je me trompe alors éclaire-moi, nous sommes là pour en discuter, mais avec des arguments, ou contre-arguments, des explications ou une analyse, et pas simplement un clin d'œil sur un épisode de ta vie, je suis preneur...
  25. deja-utilise

    L'Idée.

    Sauf que dans ton empressement à me lire, et je m'en doutais figure-toi, je te sais le sang chaud, du sud sans doute, tu n'as pas prêter attention au peut-être entre les parenthèses qui avait toute son importance ( en plus de l'emploi du conditionnel ): c'est à dire que ne te connaissant pas plus que ça, j'ai fait comme une sorte d'hypothèse plausible/vraisemblable mais non réelle/réaliste, dit autrement je t'ai raconté une histoire dont tu étais le héros désavoué si tu veux ! C'est juste une explication, pas un jugement de valeur de ma part, tu devrais mieux me connaitre depuis le temps justement. ( il n'y avait bien sûr pas le ton oratoire mais si je t'avais eu en face tu aurais vu que ça n'avait absolument rien de rabaissant dans ma bouche, il n'y a pas de sot métier, l'important étant de trouver un travail qui nous corresponde ! Au contraire on sent bien que tu es un passionné, et je ne peux être " qu'envieux " de ce cadeau de la " providence " ) Je suis le premier à clamer sans arrêt que la qualité prime sur la quantité voyons ! Ma présentation est purement d'ordre rationnelle, efficiente et d'optimisation/rentabilité, dit autrement de bénéfices/coûts. Tiens, si tu veux un exemple très personnel, je préfère n'avoir qu'une poignée d'amis véritables qu'une ribambelle de copains en tout genre ou " d'amis " terme à la mode qui signifie que ce sont des connaissances dernières ou de passage, plus ou moins éphémères et sincères/fidèles etc... Bonne soirée !
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