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deja-utilise

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Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. Juste une toute petite chose, si je peux me permettre ma chère amie. Une sphère ou un tore n'ont pas de limite, si je promène dessus en 2D, mais elle ne sont pas illimitée pour autant en 3D ( elles ont donc une limite spatiale, pourtant je peux les parcourir d'une infinité de façons différentes ou même, tout simplement, ne jamais rencontrer de bord ! ). Y aurait-il l'équivalent en partant de la 3D, that is the question ?
  2. http://www.slate.fr/france/86391/non-intervention-agression http://www.marieclaire.fr/,video-une-femme-se-fait-violer-85-des-passants-indifferents,736450.asp http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/04/24/01016-20140424ARTFIG00208-lille-agressee-sexuellement-dans-le-metro-les-temoins-ne-reagissent-pas.php http://www.20minutes.fr/societe/1799895-20160304-video-viol-metro-paris-devoir-agir-si-temoin-telle-attaque https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2014/10/29/un-court-metrage-denonce-la-lachete-ordinaire-des-personnes-temoins-dun-viol/
  3. Un chien d'attaque élevé, dès son plus jeune âge, par un maitre respectueux, affectueux et sensible au moindre indice d'agressivité, donnera très certainement un chien doux et docile. En revanche ce même type de chien élevé par un individu qui favorise la violence, la rage d'une quelconque façon, y compris sur l'animal lui-même, développera un penchant irrévocable pour la bestialité, et toute tentative de dressage ultérieure sera inefficace. Les chiens de maitre-chien peuvent aussi être dressés dans ce sens là, et on ne peut pas pas les approcher sans leur maitre à proximité, le lien unique qui les unit est indéfectible, il faudra euthanasier l'animal si son dresseur n'est plus ou le maintenir à vie en cage. C'est ce qui se passe avec les violeurs, récidivistes par exemple, ou les pédophiles, c'est inscrit en eux dorénavant. Une fois qu'une certaine sauvagerie s'est immiscée chez l'individu, et ce dès son enfance, j'ai bien peur que cela prenne un caractère irréversible, qu'il soit trop tard, à moins qu'il n'est fait que semblant pour survivre, en revanche si c'est une façon de vivre intériorisée, il faut vraiment un choc important pour avoir une chance de lui faire prendre conscience de son propre état, ou susciter une peur telle qu'il y réfléchira à deux fois avant d'agir, mais ceci n'est efficient que pour ceux qui ne sont pas trop " atteints "; par exemple les djihadistes ne sont plus raisonnables y compris par la peur suprême de mourir, reste l'option de la torture, qui est pire que la mort elle-même à mon sens, mais faut-il encore avoir une âme capable de la mettre en pratique, et qui interroge sur les conséquences d'une telle officine...
  4. deja-utilise

    Club Philosophie

    J'en ai bien peur, non que ce soit un désir de ma part mais bien plutôt la triste réalité, je connais peu de gens qui s'intéressent ou qui se passionnent pour les mathématiques, même en les incitant à le faire dans un premier temps, et même si ils travaillent dur pour progresser, songeons aux prépas math, la plupart ne s'en servent que comme passerelle, non comme une fin en soi. Le travail n'est rien si dès le départ il n'y a pas un goût prononcé, une force qui nous pousse dans le dos vers cette chose, que ce soit l'art, les mathématiques, le sport ou la philosophie, c'est ce que je nomme l'état d'esprit, qui ne présage aucunement d'un certain niveau, juste d'une tournure d'esprit qui y tend sans cesse. Mes enfants ont été bercés, tu te doutes, dans le même univers que le mien par la force des choses, les sciences, les mathématiques, la philosophie, l'éthique/les principes de vie ou encore faire les choses soi-même, mettre les mains dans le cambouis, i.e. un pragmatisme appliqué en quelque sorte, et bien malgré un cadre favorable dirais-je, aucun à ce jour n'a développé un tel état d'esprit ne serait-ce que sur un seul de ces domaines, alors qu'au même âge j'étais déjà dedans jusqu'au cou, sauf peut-être ma jeune fille sur l'éthique, mais bon, c'est une fille aussi, et on sait que leur psychologie est franchement tournée vers le relationnel, l'un expliquant l'autre, à voir donc... Alors oui, c'est quelque chose que l'on a ou que l'on n'a pas, enfin que l'on n'a plus, que l'on a perdu, c'est un peu du même acabit que la croyance en un Dieu, une fois qu'on l'a perdu, ça a un caractère irréversible en temps normal, il n'y aura bien qu'un évènement traumatisant qui pourrait faire reconsidérer les choses, mais à ce jeu-là, ça marche aussi dans l'autre sens, que ceux qui avaient la foi, peuvent la perdre. Il est sans doute possible de renouer avec un lointain passé, mais en tout cas, ce n'est pas un travail acharné qui y conduira, parce qu'il faut " croire " à ce que l'on fait, sinon ce n'est qu'un tremplin, un passe temps ou pire, une perte de temps. Et je suis persuadé que c'est vrai aussi pour ce qui te concerne, tu ne peux pas t'avoir adonné, à toutes tes lectures, à tout ton travail, sans avoir cette tournure d'esprit qui tournait en filigrane, en toile de fond; c'est un peu comme l'amour d'amoureux, j'ai beau y travailler à bras le corps, je ne deviendrai pas amoureux pour autant, je finirai par nouer des sentiments, des affects positifs, des liens, mais pas ce sentiment singulier qui nait spontanément, ce n'est pas une question de temps ou d'énergie, ni même d'effort, c'est autre chose de plus viscéral, de plus instinctif, au mieux la proximité, temporelle et intensive, permet le réveil mais en aucun cas ne peut le créer. Autrement dit, ce n'est pas ce que nous faisons qui fait ce que nous sommes, ça ne fait que moduler ou transfigurer, voire camoufler, mais bien au contraire ce que nous sommes qui peut finir par s'exprimer dans ce que nous faisons ! Comme de donner à manger ne crée pas l'envie de manger, mais c'est l'envie de manger qui réclame de la nourriture; j'aurais beau lire et relire des livres de philosophie, faire du sport, ou me mettre aux mathématiques ou au chant, ça ne fera jamais de moi l'un de ses adeptes, en revanche si je suis déjà tourné, même sans en avoir pleinement conscience, vers ces activités, alors dès ma première confrontation, un déclic se révèlera avec force à ma conscience: c'est ça que je veux, c'est ça qui m'intéresse ou qui me correspond. Je suis absolument contre cette vision, non qu'elle ne serait pas réalisable, mais qu'elle ne fait pas du praticien un être qui a cette propriété, ne pas confondre faire et être ou avoir et être, qu'importe les apparences, c'est ce qui émane du fin fond de notre être qui est vrai, le reste n'est que surcouche. Combien de personnes ont viré leur cuti ? Cela ne fait que prouver qu'ils s'étaient eux-mêmes illusionnés, que cela ne correspondait pas à leur vraie nature, profonde et essentielle. Je peux toujours en donner l'impression y compris à moi-même, par les efforts consentis et même parvenir à des résultats dans le temps, mais l'habit n'a jamais fait le moine, il faut croire, intimement, à ce que l'on fait, avoir l'esprit tourné vers cet objectif, non en tant que finalité, mais en tant que chemin de vie, en tant que mode d'existence en lui-même. Donc si tout ton être tend vers cette pratique, alors naturellement et spontanément, tu y consacreras ton temps, ton énergie et tes nerfs, ceci sera à ton esprit du matin au soir, cet état d'esprit te collera à la peau comme cette couverture charnelle colle à ton corps, elle te suivra partout, y compris dans tes songes... Par exemple, je me suis intéressé de très près aux mathématiques, de manière assez poussée, j'y ai travaillé dur et longtemps, ça m'intéresse toujours, mais je ne me reconnais pas pour autant comme étant mathématicien, parce que tout mon être n'est pas tourné vers cette activité, j'ai d'autres prérogatives plus urgentes, plus prégnantes, plus impérieuses ! Si ils n'avaient pas été motivés par ce qu'ils faisaient, aucun n'aurait percé, personne ne réussit à contre cœur, ne performe dans un domaine qui ne lui tient pas à cœur, il n'ont fait qu'entretenir et développer la graine germée au préalable, en amont. On n'a beau arroser des cailloux toute notre vie avec autant d'assiduité que l'on voudra, rien ne poussera, il en va de même avec l'argent, ça ne pousse pas, il faut en avoir d'abord pour le faire fructifier ! Quand on veut détecter un signal on peut essayer de l'amplifier, mais si il n'y en a aucun, on augmente le bruit ou des leurres/artefacts et rien d'autre, il faut donc un vrai signal préexistant pour pouvoir le démultiplier et le mettre au jour, puis l'exploiter. Ces quelques traces de départ, sont pourtant l'essentiel, comme les insignifiantes gamètes maternelle et paternelle, que sont l'ovocyte et le spermatozoïde, mais pourtant sans eux dès le départ, aucun de nous ne serait là. C'est eux et eux seuls qui assurent tout ce qui s'ensuit, l'environnement se chargeant du reste. Ce qui signifie que 100% de travail ne vaut rien si il n'y a rien à exploiter, à faire fructifier, à extraire, à distiller, que me vaut 100 voitures sans carburant ? Que me vaut 99 bœufs de somme qui retournent la terre à tel endroit inlassablement, quand je creuse seul avec mes petites mains frêles un champ providentiel juste à côté ? Peut-on même comparer la découverte ou le talent, avec le travail que l'on fournit pour en faire quelque chose ? Un Ramanujan fournira peu de travail pour un résultat hors du commun, que de grands mathématiciens n'avaient pas vu en s'acharnant dessus. Comment comparer carburant et moteur thermique, puisque l'un ne va pas sans l'autre, et qui peut dire que le premier pèse 1% et l'autre 99%, sur quelle base ? De plus celui qui fabrique les moteurs n'est pas celui nécessairement qui produit du carburant !: On peut même imaginer que talent et travail soient découplés, et c'est ce qui se produit de plus en plus en science, que celui qui a du talent, ne développe pas lui-même sa découverte, tout le travail se situera après, pour en faire quelque chose pour le plus grand nombre. Ou à l'inverse, que quasiment pas de talent par soi-même avec beaucoup de travail finissent par porter des fruits médiocres collectivement, qu'on pense aux accélérateurs de particules, peu de talents réunis collectivement, énormément de travail par l'homme et la machine, et très peu de résultats probants/novateurs. " L'incompréhension ne frappe que celui, abasourdi, qui est encore à mille lieux de la lucidité de cet autre, n'ayant pourtant fait que rapporter ce qui se présente à lui avec la plus nette distinction, la même que celle qui permet de reconnaitre à coup sûr la personne qui nous fait face, abruptement. " " C'est toujours celui qui nage en plein brouillard qui prendra les plus grands risques à soutenir, avec assurance, qu'il y voit clair et que l'on peut le suivre aveuglément, parce que l'ignorant, son désir d'être entendu sera plus fort que la rigueur de ce qu'il a à dire. " D. Utilise
  5. Bonjour Sovenka ( ça sonne Russe, non ? ), À vrai dire je ne comprends pas la question ! Le code pénal français qualifie ainsi de crime, le meurtre, homicide volontaire non prémédité, l'assassinat (homicide volontaire prémédité), mais aussi d'autres infractions pénales telles que le viol. Par conséquent, la responsabilité criminelle d'une personne n'est révélée que s'il existe une intention de commettre l'acte coupable. https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime Quand il n'y a aucune action intentée contre quelqu'un, ni - intentionnellement - malveillante, il ne peut il y avoir de crime: Dans les systèmes juridiques de la common law, un individu ne devient criminel que lorsque les deux éléments fondamentaux constituant le crime sont réunis, à savoir l'acte coupable (actus reus) et l'intention coupable (mens rea). Le principe de la responsabilité criminelle d'un individu se résume par la phrase latine : « Actus non facit reum nisi mens sit rea » qui signifie que l'acte ne rend pas un individu criminel à moins d'une intention coupable. Il s'ensuit, que la non-violence n'est jamais un crime en soi, c'est peut-être immoral, être une infraction quelconque, mais pas un crime, en tout cas dans un registre légal. J'ai connu ça aussi. Mais qui pourrait t'en vouloir ? À part toi-même, en prise avec ta conscience ? Le problème ne vient pas de toi, tu étais là au mauvais moment et au mauvais endroit, c'est comme les terroristes qui tuent des gens innocents, ce ne sont pas les gens en tant qu'individus qui sont visés, mais pour ce qu'ils représentent, il en va de même dans les cités, où tous les représentants de la société vêtus d'un uniforme se font prendre à partie, ou encore un automobiliste fou qui ne voit que des objets sur la route dans les autres voitures et non des personnes. Ces types qui t'agressent ne voient pas qui tu es, mais ce qu'ils peuvent faire avec toi, jouer à leur jeu puéril, te faire rentrer dans leur univers binaire, primitif, insensé, ce que tu penses ou ce que tu veux importe peu à leurs yeux, tu es le prétexte pour eux d'exprimer leurs méfaits, tu es l'occasion pour eux qu'ils se sentent vivre à travers l'unique schéma qu'ils connaissent: dominer ou être dominé, être respecté ou humilier, etc... Pour l'avoir connu, il n'y a pas de solution idéale, elle est même profondément antinomique, ce que tu es ne colle absolument pas avec l'environnement que tu côtoies, même ponctuellement. Pour ma part, j'ai tout simplement fait en sorte de m'extraire de ce milieu corrosif, et si notre pays devait rentrer en guerre et bien je m'expatrierais, car toute violence ou toute guerre est par nature absurde, la raison n'est plus que l'esclave de passions incontrôlables... Ma raison et ma sensibilité étant particulièrement choquées, et irréconciliables avec tant de cruauté/bêtise, il ne reste que de s'en isoler, de s'en prémunir, ce n'est pas à moi de changer puisque je ne fais rien de mal, mais comme il serait utopique d'attendre que les choses s'arrangent d'elles-mêmes, l'abandon est la seule issue que j'ai trouvée, ce qui ne veut pas dire que ce soit l'unique solution, je rencontre des personnes qui y vivent bien, d'autres qui s'y investissent, parce qu'ils ont l'intime sentiment qu'ils agissent comme il faut en restant au cœur de tout ceci, comme on dit, chacun voit midi à sa porte. Comme dit supra, c'est un non-sens de le présenter ainsi. Si ça peut t'éviter pire, non ce n'est pas inadapté. La loi nous dit de repousser l'agresseur ou l'agression avec la même intensité, mais c'est à double tranchant lorsque l'on est borderline, soit l'agresseur est surpris d'une révolte, d'une résistance et peut tourner les talons, soit il peut rentrer dans une colère ou une rage puisqu'on lui résiste ou qu'on s'oppose à lui, et ça on ne peut pas le deviner avant, puisque c'est en lui et non en nous. Et suivant ce que tu en dis, ton expérience t'incite à agir d'une certaine façon, parce que tu sais quelque part au fond de toi, ce qui fonctionne et ce qui ne marche pas. Oui, aujourd'hui il y a une banalisation des petites violences, et de ce fait, la justice baisse les bras, ce n'est même pas la peine d'aller porter plainte, ni pour ça, ni pour un vol à la maison ou la vente de petites quantités de drogues dans la rue, les gendarmes eux-mêmes nous en dissuadent, hormis faire de la paperasse, ça ne sert à rien en fin de compte, même si on trouve le coupable, il sera relâché dans les 48h ( les forces de l'ordre ont même des consignes de ne pas entrer dans les cités le soir par exemple ). On imagine aisément ce qui se passe corrélativement dans la tête d'un tel individu, il se croit intouchable, et est donc motivé à récidiver ou pire... Vive la Justice, vive la France ! ( Ironie )
  6. article complet: http://www.numerama.com/tech/307172-on-en-sait-plus-sur-la-religion-danthony-levandowski-dediee-a-lintelligence-artificielle-et-il-est-serieux.html
  7. deja-utilise

    La conscience

    Pourtant Quasi-modo, il y a une contradiction interne si nous nous supposons absolument non libre ! En effet, si je ne suis aucunement libre, ni dans mes actes, ni en amont dans mes pensées, cela veut dire que je ne fais que répondre à un schéma fixiste, immuable, que je ne peux pas déroger à celui-ci, dans ce cas, comment expliquer que je puisse songer, penser ou envisager l'idée même de liberté ? Si je suis condamné à suivre un " programme ", comment se fait-il que je puisse avoir à l'esprit d'être en dehors de ce programme ? La liberté intellectuelle est de même nature que celle physique, il suffit de ne pas être complètement contraint, d'avoir des degrés de liberté pour notre corps, des choix pour notre esprit, que j'ai des motivations à aller dans telle direction ne contredit pas la notion de liberté, parce que celle-ci en dernière instance se définit négativement, au contraire du libre-arbitre qui selon moi se définit positivement: créer des choix, et non plus uniquement choisir. J'emploie souvent l'idée du refus pour montrer concrètement notre liberté d'agir. Par exemple, un prisonnier de guerre, même torturé, pourra encore refuser de parler, il lui reste encore cette liberté inaliénable de ne pas s'exécuter. Il en va de même intérieurement, je peux refuser de suivre ce que mon " corps " ( pulsions/instincts ) me dicte, par exemple refuser de faire comme tout le monde à l'instant T, de manger ce gâteau qui me fait les yeux doux, d'aller accoster cette femme qui pourtant m'attire terriblement par les apparences, ou encore refuser de prendre la fuite devant une brute épaisse, etc... Mais plus subtilement, je peux aussi donner mon aval, mon assentiment, vers ce que mon corps incline, par choix délibéré d'y aller, d'y tendre, d'y succomber. Nous marchons en très grande partie du temps sur un mode automatique, réactionnel ou émotionnel, rationnel exclusifs, mais nous pouvons nous y soustraire de temps en temps, pour le meilleur comme pour le pire: invention de la notion de paix, mise en place de structures régulatrices comme le Droit, réseaux sociaux virtuels, ou à l'opposé création d'armes nouvelles, de moyens de torture, surexploitation de la nature par nos machines...
  8. deja-utilise

    La conscience

    J'avais bien compris, mais qui va professer le jugement ? Surtout si c'est une machine dont il est question, on attend qu'elle nous le dise, ou on ( l'observateur ) se prononce ? Je n'aurais pas dit, interpréter, mais bien de rendre un jugement, un verdict, comme il pourrait en aller de savoir si tel organisme est vivant ou pas, si tel autre est conscient ou pas. Oui, inévitablement, comment pourrions-nous quitter notre position d'observateur spéciste ? Que nous soyons la mesure de toute chose, ne nous oblige en rien, à nous mettre sur un piédestal ou en haut d'une pyramide virtuelle. À vrai dire, j'ai le sentiment que notre intelligence commence avant même sa percée jusqu'à la conscience, que l'essentiel même de celle-ci soit issue en grande partie du fonctionnement de notre inconscient, que la conscience n'a qu'un rôle de vérification ou de peaufinage ou d'orchestration, de mise en ordre ou d'exploitation, mais que le déclic provient de nos entrailles cognitives jusqu'à se frayer un chemin d'accès à notre espace de travail. Alors à la question: peut-on avoir un comportement ou une réaction intelligente, sans en passer par la raison ( = être intelligent ) ? Je te répondrais par l'affirmative, car finalement c'est ce que nous faisons lorsque notre intuition se met en branle, néanmoins ce coup de génie a besoin d'être exploiter convenablement, et pas en rester à un éclaircissement furtif et s'évanouissant juste après, et c'est là le rôle de la conscience que de s'en saisir, de le garder, de le triturer, de le faire fructifier, etc... Le souci de le voir ainsi, c'est que le glissement avec l'évolution est saisissant, et par la suite de revoir surgir le spectre de l'intelligent design, qui n'explique rien finalement, l'Intelligence expliquant l'intelligence, d'ailleurs nous avons à portée de main, un forumeur qui l'affirme en long, en large et en travers. C'est ce que l'on appelle tout bonnement l'adaptation ! Quel que soit le mécanisme y aillant conduit. Le jugement de savoir si c'était intelligent, ne se fait justement que lorsque l'action est consommée, et donc celui-ci est biaisé, par exemple, la fuite en cas de peur, est adaptée si elle nous sauve la vie, et inadaptée si on la perd, la même cause pouvant produire une chose ou son contraire, suivant le contexte, les circonstances. On peut donc dire que cette démarche n'est pas objective, et ne peut pas l'être, comme montré par le contre-exemple. Question embarrassante, s'il en est. Si l'on suppose que l'intention est concomitant de la conscience, alors vouloir peut y être indépendant, une part de notre inconscient désire, tend vers une chose et nous y pousse d'une façon ou d'une autre, sans que nous en ayons pris pleinement conscience, et donc sans intention manifeste. Si l'on n'opère pas ce distinguo conscient-inconscient, uniquement du point de vue de l'individu dans son entièreté, alors vouloir et intention coïncident, car une part de nous tend ( ou tente d'aller ) vers un but, un objectif ou une finalité, et met en œuvre ce qu'il faut pour y parvenir, il le veut et en prend clairement le chemin, la motivation et l'objet/chose visé ne sont que les deux bouts d'une même ligne directrice. C'est bien ? L'origine du vouloir est le plus souvent hors d'un choix de la raison seule, la raison est au service quasi-exclusif temporellement de cette instance désirante. Mais, il y a un mais, nous avons toujours la possibilité de mettre notre veto, ce sur quoi nous n'avons pourtant pas eu - consciemment - l'initiation malgré tout, si notre raison manque cruellement d'originalité ou de créativité, en revanche, elle sait fort bien abonder ou refuser ce qui se présente à elle, avant passage à l'acte. On pourrait faire une allégorie, en disant que nous sommes plusieurs commandants plus ou moins successifs à bord du même navire, un qui a peur de tout, un impulsif qui réagit à/capte tout se qui passe, un qui est obsédé par son plaisir quel qu'il soit, un autre qui ménage l'intégrité de l'ensemble vis à vis de l'extérieur et des informations enregistrées sur lui, qui sert d'entremetteur, de ménager la chèvre et le chou, puis le dernier qui tente de rendre réalisable concrètement l'impulsion hybride de tout ce petit monde, d'anticiper, de prévoir, d'organiser, de rechercher ce qui faut, à partir de ce qu'il sait, de qui a, de ce qu'il voit, etc... Notre inconscient est celui qui désire, qui farfouille partout, qui est attentif au moindre détail de notre environnement et qui effectue sans relâche des associations entre ses envies/besoins contradictoires et toutes les informations passées qui se marient plus ou moins avec celles présentes, pour le dire autrement il est le moteur de nos associations d'idées, le pourvoyeur infatigable de liens et de connexions éparses, sans s'embarrasser des détails obstrusifs hormis les siens propres, fondamentaux. Toutes ces connexions ne sont pas insensées, au contraire, elles s'emboitent pour créer un chemin entre un point de départ, la situation vécue, et les pulsions intérieures qui sont le feu moteur de nos actions, ce sont des calculs grossiers, sans fioriture, sans rétro-bouclage, pour faire en sorte qu'il y ait un résultat, un passage, une passerelle. Je dirais que c'est l'acte de réfléchir le plus brut qui soit: associer des éléments entre eux afin de joindre deux extrémités, où nous sommes ou notre état actuel et où nous voulons être ou ce que nous voulons avoir. Sensibilité ou réceptivité, oui, il me semble aussi. Non, en fait ça n'avait rien à voir, ma présentation était foireuse entre deux idées déconnectées, j'aurais dû les séparer convenablement. Je discutais qu'il y avait deux niveaux de conscience et le premier, le plus basique/primaire, était à ne pas confondre avec l'intelligence émotionnelle, d'un niveau supérieur, en clair. Les plantes c'était pour montrer cette faculté de réagir " inconsciemment ", ce qui caractérise a minime la vie, donc avant la conscience, i.e. à un niveau encore inférieur donc. Oui, il ne faut pas confondre ça avec la conscience tout court, réagir est seulement le propre du vivant, action-réaction ou stimuli-réponse est le programme minimum inclus en chaque être ( vivant ). Elles sont simplement adaptées à leur mode de vie, leur comportement n'est pas intelligent et elle ne font pas preuve d'intelligence, elles vivent par un mécanisme propre au vivant que l'on appelle le biologique, anciennement l'élan vital, si c'est la sélection naturelle qui a opéré cette adaptation, on ne peut pas parler d'intelligence, pour cette dernière ce n'est pas l'espèce qui se modifie pour arriver à une " solution ", mais l'individu qui trouve un moyen nouveau à un problème nouveau lors de sa propre existence, or ce n'est pas le cas, c'est un trait de caractère spéciste qui est présenté, non une composante individuelle et singulière face à une situation jamais rencontrée auparavant. Je ne sais pas concrètement, je pense qu'ils reproduisent la courbe du signal électrique prélevée sur une plante, pour l'envoyer sur une autre, cela montre surtout l'universalité des mécanismes au sein des plantes, comme il y en a aussi chez les mammifères certainement ou les bactéries. Ça doit dépendre où sont ces circuits " nerveux " ( terme impropre mais tu comprendras puisque tu as visionné la vidéo ), si ils sont proches des branches, il n'y aura pas de réaction à partir du tronc sans doute, comme pour nous d'envoyer une décharge sur le biceps ou triceps du bras le fait plier ou déplier, mais l'envoyer sur le talon ne produirait rien de spécial hormis un désagrément, enfin j'imagine. Ben, je suis aussi novice que toi, qu'est-ce que tu appelles des puces neuro-morphiques ? Les réseaux en couches de neurones profonds !? Dans tous les cas, ce qui est assez marrant, c'est que ces systèmes imitatifs du cerveau humain, s'inspirent exclusivement de notre compréhension - actuelle - du fonctionnement des neurones, mais depuis peu, on sait que les cellules gliales, les astrocytes, participent activement à la transmission des signaux dans le cerveau, faussant complètement les modèles, ou les projets enclenchés sur uniquement les neurones !
  9. deja-utilise

    Club Philosophie

    Pas mieux. Perso, je préfèrerais éviter, l'erreur n'est pas nécessaire pour apprendre, on peut savoir sans " morfler". Ils ont au moins posé des jalons ou des repères, qui nous ont permis d'avancer, de progresser. Il est trop facile de regarder en arrière et voir les erreurs de parcours de notre point de vue, il n'est pas impossible que nous ne sommes pas sur le droit chemin non plus, mais cela nous ne pouvons pas nous en rendre compte. Comme dit Confucius, l'expérience c'est comme une lanterne que l'on porte dans le dos, elle n'éclaire que le chemin parcouru ! Un philosophe, même érudit, reste un apprenti, et donc il peut apprendre de n'importe quoi ou de n'importe qui, nous devrions nous " comparer " non d'un point de vue de nos acquis finis, mais de notre ignorance infinie, et en procédant ainsi par le rapport du connu sur l'inconnu, nous sommes tous sur un pied d'égalité, proche du vide, de rien: Tout ce que je sais, c'est que plus j'apprends, plus je sonde la profondeur de mon ignorance ! À méditer...
  10. deja-utilise

    La conscience

    Pourtant avec cette définition un algorithme serait pleinement concerné! Que penser alors des programmes d'évolution artificielle qui permettent bel et bien de trouver de telles solutions par recherche stochastique? Nous ne rencontrons un problème donné que si nous avons déjà un objectif sous-jacent par rapport auquel nous rencontrons un obstacle. Pourquoi un programme informatique nous pourrait-il pas lancer une sous-routine qui cherchera toute seule la solution? Du coup je suis un peu perdu : ton ancienne définition de l'intelligence présuppose l'existence d'un objectif et me semble concerner aussi bien les humains que les programmes informatiques, de l'autre l'idée que l'autonomie appartient à l'intelligence, et là nous aurons certainement des programmes informatiques autonomes dans les années à venir... Je m'attendais à ce que tu me fasses cette objection ! Le problème - nouveau - dont il est question n'est pas extérieur à la machine, c'est même le point de départ, ce qui la constitue, pratiquement, ce n'est donc pas un problème qui se présente spontanément à elle, mais à partir duquel elle va " travailler ", sa raison d'être si je puis dire, c'est donc l'exacte inverse pour nous autres, l'intelligence nous permet de trouver de nouveaux problèmes à résoudre, quand pour la machine ce problème - identifié par un humain en l'occurrence - sera le point autour duquel va graviter tout son développement en tant que conception anthropique. La nouveauté ne l'est donc pas pour la machine, puisque elle est intégrée à elle et ce dès son origine, il ( le problème ) ne peut donc pas être nouveau dans son cas, il est partie prenante de son existence même. C'est pour ça que je dis qu'une machine ne fait rien d'autre que ce pour quoi elle est conçue, elle ne déroge à rien du tout, elle ne sort pas de sa propre " destinée ", de sa propre finalité. Dit autrement, l'IA ne définit pas, elle-même, son problème - celui qu'elle va " résoudre " - et encore moins elle n'identifie un problème en cours de route, un nouveau problème. La solution trouvée, est bien aussi assez hasardeuse, elle n'utilise pas de relation purement logique ou rationnelle pour y parvenir ( sinon c'est un ordinateur/computer ou une calculatrice ), elle filtre par approches successives, jusqu'à aboutir à un état suffisamment stable, en ce sens, on se rapproche plus de ce qui se trame pour l'évolution du vivant, des essais-erreurs sanctionnés finissent par conduire à une amélioration/adaptation, ce processus est donc aveugle, la démarche n'est pas raisonnée, ni réfléchie, à l'image de ce qui se passe dans une moissonneuse-batteuse, elle trie les grains; ou à nouveau, si l'on secoue un sceau d'un mélange de sable et graviers, le tri s'opère de lui-même, pourtant point d'intelligence ou de volonté à cela, ni d'intention d'y tendre, uniquement le résultat de tout un mécanisme ou de forces en jeu. Nous ne sommes donc pas dans une démarche volontaire/intentionnelle ( solution adaptée et non hasardeuse ), mais dans celle qui a lieu identiquement dans l'évolution ou dans l'IA ( essais-erreurs et filtrage/sélection ). Tiens, un autre lien, entre raison et affect, qui pose manifestement un obstacle majeur entre intelligence et IA: https://www.scienceshumaines.com/antonio-damasio-ne-en-1944-l-emotion-moteur-de-la-raison_fr_34538.html Il existe d'autres formes d'intelligence, comme l'a fait remarquer Ping, mais il me semble que le fond tourne autour de la même idée, même si ce sur quoi porte cette intelligence est foncièrement différent. Ce qui se trame avec l'intelligence est du même acabit de ce qui se passe avec la Vie. Ce serait comme de considérer que les automates cellulaires, sous prétexte qu'ils miment assez bien ce que l'on définit sommairement comme être la Vie, nous leur donnions une véritable existence, là aussi ce serait un abus de langage que de voir ces abstraction mathématiques/informatiques comme vivantes réellement. Le jeu de la vie est bien un jeu avant toute autre chose, qui simule uniquement la vie, un simulacre.
  11. deja-utilise

    Club Philosophie

    Oui. Non effectivement, mais les apparences sont toujours ce que l'on voit en premier, reste à savoir si l'on s'en contente ou pas !? Non, c'est impossible, mais dans un domaine plus restreint, on peut s'attendre à ce que certains en sachent plus que d'autres, comme il y a des sportifs qui sont plus pointus que d'autres, il n'y a pas forcément de solution préférable, c'est selon chacun, comme de savoir si il est mieux d'être sprinteur exclusif du 200m ou décathlonien, d'un côté on a un spécialiste brillant dans son domaine mais probablement très moyen dans les autres, et de l'autre, un généraliste au-dessus de la moyenne dans plusieurs domaines mais très certainement excellent nulle part. Il n'y a pas de bon choix, juste une adéquation entre ce que l'on est, nos expectatives et nos possibilités concrètes de réalisation avec les orientations choisies ou imposées. Qui importe peu, mais quoi revêt toute son importance ! Si une personne sait mieux qu'une autre, elle peut essayer de montrer les limitations de la seconde, ses erreurs, ses lacunes, ses manques, mais même dans ce cas " défavorable ", la première y gagne aussi quelque chose, qui peut être une restructuration de sa pensée en le faisant, en répondant aux objections, voire même vaciller sur ses convictions ou mettre le doigt sur ses propres faiblesses ! L'excès peut être néfaste, sans doute, mais tout dépend de l'intention, plus que le geste lui-même. Néanmoins, nous sommes en section philosophie, pas dans celle Centrale de l'Asile ou en littérature, il y a donc un minimum d'exigence attendue et à fournir. Ce n'est donc pas la culture qui pose en soi un problème, mais bien l'usage qui en est fait, on peut avoir peu de culture et l'exploiter pleinement, ou en avoir à revendre sans savoir qu'en faire de positif/constructif, nous sommes d'accord. Oui. Toutefois, on ne peut soutenir tout et n'importe quoi, comme par exemple vouloir absolument caser l'idée de Dieu derrière chaque idée débattue, dans ce cas, on se trompe purement et simplement de sous-section. L'argument doit être celui du raisonnement, et préférentiellement en s'adaptant à son interlocuteur, l'idéal étant de partir des préceptes acceptés de la personne avec qui l'on échange pour l'amener par la raison vers ce que l'on observe soi-même, mais que d'écueils en cours de chemin, à commencer par la sincérité, la primauté de la vérité, et ne pas se laisser submerger par ses émotions, partir d'intuitions n'est pas un obstacle en lui-même, c'est à dire avec un ressenti premier, car il faut bien partir de quelque part si l'on veut arriver où que ce soit.
  12. deja-utilise

    La conscience

    Oui https://www.forumfr.com/sujet619096-croyance-en-dieu-et-philosophie-sont-elles-compatibles.html?do=findComment&comment=9315497
  13. deja-utilise

    La conscience

    Très bonne remarque et qui permet de recoller au topic lancé par l'auteur. La volonté est consubstantielle à la conscience oui, même si elle est aussi victime d'une instance désirante, elle va mettre en œuvre des stratégies pour y parvenir, innover, passer par des chemins détournés, faire des rapprochements, transposés des connaissances dans un autre domaine, devenir de plus en plus précis, analyser et synthétiser, faire des rétro-actions, des anticipations, écoutées les influences connexes, ses propres réactions, faire fi de certaines composantes, bref multiplier à l'infini les procédures, ou dit autrement, la vie comme l'intelligence ne peuvent pas se retrouver confinées dans un cadre donné d'avance, elles le transcendent toujours, comme le temps qui nous file entre les doigt ! Une volonté qui n'aurait pas conscience de ce qu'elle veut, n'en serait pas une, on appellerait ça un automatisme, une pulsion ou un instinct. En fait tout est interdépendant, sentir/ressentir, la liberté, la conscience, la volonté et l'intelligence, tout ceci ne fait que refléter la propension qu'ont les animaux les plus évolués, comme des facettes d'un même phénomène biologique plus large, plus englobant, l'être pensant en somme, que l'Homme avait cru jusqu'à récemment en être l'unique dépositaire. Ce qui signifie au passage, que tant que les machines ne ressentent rien, n'ont pas de désire, se réduisent à la simple réorganisation et optimisation d'une méthode pour résoudre un problème posé d'avance, elles seront à des années lumières de nous rivaliser, nous tous les animaux pensants. La nature produit aussi des sons harmonieux, par pur hasard. Il faut se demander si l'un de ces réseaux apprécie cette " invention " ?
  14. deja-utilise

    La conscience

    Pour moi c'est un abus de langage, parce que l'on n'a pas voulu en créer un, spécifique, pour nos propres inventions. Je ne fais que me répéter, mais la seule intelligence qui se trouve dans de telles machines n'est autre que celle de ses concepteurs, la machine ne fait qu'exécuter le " plan ". Si l'on n'oublie pas que nos émotions, nos instincts et notre volonté - sous-tendue par nos intentions, pour répondre au passage à Garalacass - participent à la mise en œuvre de notre intelligence, comme celle des animaux, nous tenons là un moyen discriminatif entre le vivant et l'inanimé. J'avais même introduit la notion d'autonomie pour ce faire, ces machines ne sont jamais dans l'accomplissement de leur propre loi, de leur volonté autrement dit, car elles n'en possèdent pas, il n'y a pas de différence réellement qualitative entre notre cafetière et ce que l'on nomme l'IA, en revanche quantitativement le rapport est incommensurable, il y a une telle complexité entre les entrées et les sorties, que l'illusion est trompeuse, pourtant aucune de ces " intelligences " n'a fait autre chose que ce que l'on attendait d'elles, celle la plus extraordinaire jamais mis en service étant l'Internet lui-même, je n'ai jamais vu, ni entendu parlé, qu'une fraction avait refusé d'exécuter un ordre, une requête, sauf défaillance, ce qui signifie que nos machines, malgré le spectre phobique de la science-fiction, ne font jamais autre chose que ce pour quoi elle sont fabriquées/conçues, alors que le plus simple animal intelligent peut nous surprendre. Une machine ne désire pas, ne veut pas, ne souhaite pas, n'a pas peur, elle n'a donc strictement aucune raison de déroger à ce qu'elle fait d'une part, et d'autre part, elle ne le peut pas, pas plus que le train ne peut aller ailleurs que les rails sur lesquelles il est monté. Il nous est difficile ou même impossible de savoir que l'électron qui est parti de telle centrale électrique finira dans tel lieu de consommation, quand bien même tout est parfaitement déterminé, la complexité ne doit pas nous tromper, nous leurrer, cet électron n'ira pas ailleurs que le réseau sur lequel il voyage, et bien pour l'IA c'est, aujourd'hui, pareil, elle est coincée dans un registre de perfectionnement. ********** 1-Le souci de ta définition, c'est que le terme comprendre renvoie lui aussi à la faculté d'intelligence. ( raisonnement circulaire ). 2-La rapidité n'est pas un facteur nécessaire, le paramètre important c'est le non hasard. Sinon une bactérie serait intelligente. 3-De plus une situation nouvelle n'est pas non plus ce qu'il y a de plus discriminatif, je dirai plutôt de faire face à un problème et trouver une solution adaptée. L'intelligence c'est de trouver une solution adaptée et non hasardeuse à un problème nouveau. Et qui a l'immense avantage de ne pas la restreindre à l'homme! Aujourd'hui on confie des vérifications de démonstrations trop longues et fastidieuses à des machines, des programmes dédiés. On a bon espoir de pouvoir le faire sur des conjectures, mais ça ne prouve pas que le logiciel soit intelligent, la seule intelligence est celle des informaticiens-mathématiciens ayant développé le produit. On a tôt fait aujourd'hui d'affubler du terme intelligent tout et n'importe quoi, les téléphones, les voitures, les maisons, etc... Pour l'heure seuls les animaux le sont, et le resterons pour très longtemps. Et ce n'est pas parce que un ordinateur a battu Kasparov aux échec, qu'il était intelligent, il a juste été créé dans cet unique but, donc au niveau adaptabilité c'est zéro. https://www.forumfr.com/sujet592209-singularité-technologique.html?page=2&tab=comments#comment-9069911 Oui, comme je le disais dans le topic en question, sauf qu'il faut bien regarder qui a créé l'algorithme, qui permet de traiter les entrées pour pondre des sorties, ce n'est pas la machine qui se programme, ou qui se câble, elle ne fait que fonctionner conformément aux instructions, au hardware, il n'y a jamais aucun effet de surprise, une prise d'initiative, une réponse anticipée, une solution sur un problème inconnu, non prévu, non programmé à être résolu! Elle est certes de plus en plus complexe, l'illusion est toujours plus saisissante, comme un magicien qui nous fait croire que c'est réaliste, mais ce n'est pas le cas. La seule intelligence qui se trouve dans une machine est celle de ses concepteurs, ni plus, ni moins. On peut s'amuser à imiter, à singer l'intelligence, de ce qu'on a compris d'elle, mais on ne sait pas la créer, pas plus que l'on sait créer la vie, ou encore de créer de la beauté à tout va. Le critère de Turing est toujours d'actualité, même si ce n'est pas la panacée, car cela s'apparente à une course à l'armement, comme entre les voleurs et la police ou les hackers et les antivirus, nous ne faisons que complexifier la situation, nous ne résolvons pas le problème initial, nous finirons par trouver le moyen de tromper/duper un individu lambda, mais ce ne sera pas une preuve d'intelligence de la machine, mais juste un problème de discernement, à cause d'une adaptation toujours plus mimétique. https://www.forumfr.com/sujet655093-intelligence-animale-et-humaine.html?page=8&tab=comments#comment-9689817
  15. deja-utilise

    La conscience

    Ce n'est toujours pas recevable, car aucun humain n'a calculé autant de décimales de pi que les ordinateurs, mais ça prouve quoi ? Que nos machines font ce pour quoi elles sont fabriquées ou programmées, et rien d'autre ! Qu'importe le contenu de la boite noir. Le logiciel " évolué " ne fait que combiner des actions définies d'avance, autrement dit, " il " voit plus loin et plus rapidement, il y a concentration temporelle, mais il n'invente rien, ne crée rien, ne décide pas de changer de jeu et de gagner à celui-ci, etc... il fait ce qu'on attend de lui, il exécute l'objectif qui lui a été assigné, au même titre que la commande numérique fabrique au final la pièce prévue, c'est à dire être le dernier en jeu, son objectif n'est pas matériel, mais de faire en sorte de ne pas perdre. Dans le principe il n'y a pas de différence, c'est juste la complexité qui est plus grande, on a vite fait de coller des qualificatifs anthropiques à ce qui nous dépasse, c'est une sorte d'animisme technologique, comme les croyants le font sur d'autres choses ! L'intelligence de mes enfants ne dépend pas de la mienne, ils sont intelligents par eux-mêmes, mais pas une machine qui est dépendante de la bonne programmation, du bon câblage de l'ingénierie humaine, du bon programme d'entrainement, des bonnes bases de données, etc... Alors qu'un petit humain même mal éduqué, dans un environnement défavorable, restera intelligent.
  16. deja-utilise

    La conscience

    Je parlais de l'IA en général, pas spécialement de ces deux là. Quelle que soit la manière de s'y prendre de la machine, ça ne change rien, couches de neurones profonds ou pas, c'est un simulacre d'intelligence, une pseudo-intelligence, et je ne suis pas le seul à le penser et à le dire, des gens très compétents en la matière le disent, en fait, il y a un tel engouement que l'on grille les étapes, c'est comme avec le début de la génétique, on a eu tôt fait de penser que tout était dans la poche, mais on sait aujourd'hui que nous n'avons fait qu'ouvrir une porte qui donne sur un champ gigantesque, et je pense qu'il en va de même avec l'IA, c'est un début, mais on n'est très loin de pouvoir réellement appeler ça de l'intelligence. Je rappelle par exemple que toutes ces machines sont dédiées à la tâche qui leur est dévolue, que ce soit celles dont tu as parlées, mais toutes les autres, comme celles qui cherchent à déjouer le test du Turing, des spécialistes reconnaissent aujourd'hui qu'elles ne sont pas intelligentes, mais qu'elles dupent seulement le jury humain. Le procédé employé ne change rien à l'affaire, même si elles sont extrêmement complexes, elles sont incapables de faire autre chose que ce pour quoi en sont conçues, elles ne sont pas universelles ni ne font preuve d'autonomie - dans son sens étymologique - bien qu'elles soient en partie indépendantes, en cela je ne peux donc pas appeler ça de l'intelligence, sinon l'Univers lui-même est intelligent, une bactérie est intelligente, tout ce qui évolue serait intelligent, non ça ne va pas ! Comme dit à Garalacass, l'intelligence ne vaut qui si elle est mue par une volonté, volonté qui n'obéit donc qu'à sa propre loi, qui est à même de trouver des solutions nouvelles à un problème nouveau - et non déterminé à l'avance - et non pas par simple évolution dans le temps, aussi rapide ou lente soit-elle. Les assistants dans les smartphones s'appuient sur cette fameuse IA, et pourtant, on voit bien l'incapacité qu'ils ont à faire le lien entre la réponse d'avant et la question suivante, ce ne sont que des machines basées sur des probabilités tirées d'Internet et des habitudes des gens, il n'y a aucune inférence dedans. Le dernier test de Turing l'a été avec une machine qui était présentée - cachée - comme étant un enfant d'origine étrangère s'exprimant en anglais à un jury, si monsieur tout le monde peut se faire duper, il est peu probable qu'un individu au fait de l'expérience se fasse avoir aussi facilement, car connaissant les limites. Et que dire de la Tesla, qui a eu un accident mortel en mode automatique, confondant le bleu du ciel avec la couleur de la camionnette qui venait vers elle ? La machine informatique n'a traité que les informations de ses capteurs et en fonction de ses programmes, elle n'a aucune autre issue ou programme minimal de survie lui indiquant un danger imminent, elle ne fait que des calculs plus ou moins pertinents, comme c'est le cas depuis longtemps dans les airs avec les pilotes automatiques. Ou encore cette autre expérience de discussions sur un réseau social d'une intelligence artificielle qui a fini par devenir xénophobe par contagion.
  17. deja-utilise

    La conscience

    D'accord. ********* En 1948, KINSEY affirme en effet qu’un grand pourcentage des humains (86%) ont une attirance sexuelle partagée entre les deux sexes (bisexuel), mais à des intensités différentes ; alors qu’un faible pourcentage (14%) affirme n’avoir une attirance exclusive que pour les personnes de l’autre sexe (hétéro) ou de même sexe (homo). IEn 1999, le biologiste et sexologue Bruce Bagemihl, aux États-Unis, vient à son tour illustrer les manifestations d’homosexualité qu’on retrouve partout dans la nature. Il fait donc mentir les religions qui essaient toujours de faire croire le contraire. Il publie: Biological Exuberance: Animal Homosexuality and Natural Diversity. En 2006, Geir Söli, zoologue à Oslo, vient confirmer les dires de Bagemihl avec son exposition au Musée d’histoire naturelle où il répertorie, preuves à l’appui, plus de 1500 espèces animales ayant des comportements homosexuels ou bisexuels. En février 2010, le Dr. Jacques Balthazart, en Belgique, docteur en sciences zoologiques et en neuroendocrinologie, publie les résultats de son groupe de recherche en neuroendocrinologie du comportement: « Biologie de l’homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être ». En décembre 2012, William Riche (Université de Californie), Urban Friberg (Université Uppsala, en Suède) et Sergey Gavrilets (Universtié du Tennessee) émettent l’hypothèse que l’homosexualité s’expliquerait par un phénomène bien connu aujourd’hui, l’épigénétique ; i.e. la manière dont nos gènes s’expriment. Pour ces chercheurs, tout se jouerait au niveau de ces marqueurs à un moment précis du développement du fœtus. En janvier 2014, le Prof. Dick Swaab, en Hollande, publie le résultat de ses recherches dans un livre intitulé: We are our brains (Nous sommes notre cerveau) où il traite de la sexualité et du cerveau. Ce neuroscientifique néerlandais est autant glorifié que ridiculisé pour ses théories sur les différences de développement du cerveau entre les hommes et les femmes - et sur la façon dont la sexualité serait définitivement établie dans le ventre de la mère. http://fr.aramis-international.org/page.php?20 Ce n'est donc pas nouveau de rechercher une cause biologique à l'homosexualité, et il y a toujours polémique là-dessus. https://www.neonmag.fr/un-cerveau-peut-il-etre-homo-ou-hetero-interview-487589.html https://www.anguillesousroche.com/actualite/homosexuels-nes-cette-facon-selon-nouvelle-publication-scientifique/ Most scientist today agree that sexual orientation is most likely the result of a complex interaction of environmental, cognitive and biological factors. Although homosexuality does not appear to be adaptive from an evolutionary standpoint, because homosexual sex does not produce children, there is evidence of its existence through human history. Although a number of biological factors have been considered by scientists, such as prenatal hormones, chromosomes, polygenetic effects, brain structure and viral influences, no scientific consensus exists as to how biology influences sexual orientation. Most scientists agree that it is unlikely that there is a single "gay gene" that determines something as complex as sexual orientation, and that it is more likely to be the result of an interaction of genetic, biological and environmental/cultural factors. https://www.sciencedaily.com/terms/homosexuality.htm Enfin, vouloir tout expliquer avec la génétique est en soi une erreur, on sait que même dans les maladies ce n'est pas aussi simple, sauf exception, on peut avoir un gène qui " prédispose " à un risque, sans pour autant que son porteur devienne malade. Il faudrait aussi se demander si il existe un gène pour la croyance, la religion, celle juive ou catholique, pour la monogamie ou la polygamie, ou encore s'il y en a ou plusieurs pour les aficionados de l'ananas ? Vouloir comprendre l'être humain sur son seul support génétique est aujourd'hui dépassé, tout n'est pas affaire de gène. Il ne se passe pas de jour sans que l’on annonce la découverte des gènes de l’homosexualité, de l’innovation, de l’alcoolisme, de l’hyperactivité infantile, voire de la religiosité. Simultanément, la génétique est créditée de tous les pouvoirs quant à l’amélioration de la santé humaine. Mais cette idéologie du « tout génétique » engendre aussi bien la résignation à des inégalités sociales vite présentées comme biologiques, que la confiance exagérée dans les possibilités d’une thérapie génique encore dans l’enfance. http://www.seuil.com/ouvrage/les-imposteurs-de-la-genetique-bertrand-jordan/9782020404570 Il n'est pas clairement établi que l'homosexualité soit la résultante intégrale des gènes, il s'ensuit donc que la sélection naturelle ou sexuelle n'a pas d'emprise sur elle, par exemple si l'on montrait que les " juifs " possèdent des variantes génétiques spécifiques, peut-on légitimement en déduire autre chose qu'une corrélation ?! Corrélation qui n'équivaut pas à causalité ! Il peut il y avoir une explication tierce à cette corrélation, par exemple que les " juifs " ont un bagage ou origine communs singuliers, et les familles par la culture favoriseraient grandement l'orientation religieuse ( les familles arabes musulmanes enfantent assez rarement des catholiques ), on verrait dès lors une corrélation entre certains marqueurs génétiques et la religion juive adoptée par ces porteurs, mais ce n'est pas un lien de cause à effet ! Il suffit de trouver des descendants de familles juives qui ont basculés dans une autre religion par émancipation pour contredire le caractère héréditaire. Et bien je dis qu'il en va de même avec l'homosexualité, qui est multifactorielle, même si la biologie joue un rôle, il n'est pas exclusif, ni réductible à la génétique, je t'avais donné un lien qui parlait de l'inhibition ou son inverse dans le cerveau des hétéro ou des homo en fonction des visages de genre qu'on leur présentait, cette modulation n'est pas nécessairement génétique, comme il en irait par exemple du goût pour l'ananas ! Nous avions eu une conversation il y a un temps sur la perception des couleurs, où l'on ne sait pas si chacun voit la même chose qu'un autre, et bien il n'est pas impossible que par différents leviers nous n'avons pas les mêmes sensations lorsque l'on met un morceau d'ananas dans la bouche ( bactéries, salives, enzymes, gammes des intensités des récepteurs différente, modulation épigénétique, génétique ou transcriptome, habitude alimentaire, culture locale, alimentation maternelle intra-utérine, association de la première rencontre de cet aliment avec un évènement connexe, etc, etc... ), il n'y a donc aucune raison que nous éprouvions la même sensation plaisante, neutre ou déplaisante, car composées d'innombrables paramètres impondérables ( dans les deux sens du terme ). Dans ces conditions, la parte génétique si elle existe ne démontre pas qu'il y a un gène Ananas, mais qu'il rentre dans la chaine de traitement de l'information de l'individu, dans un sens comme dans l'autre, autrement dit son poids est négligeable, et sa présence superflue.
  18. deja-utilise

    La conscience

    Ça ne veut rien dire ou ça ne prouve rien, encore une fois, aucun humain qui participe à la construction d'une voiture ne peut la concurrencer en endurance ( 1500Km d'affilés ) ou en vitesse ( 150Km/h ), on ne peut pas dire que la machine soit supérieure à l'homme, mais que le génie humain concentré dans une telle machine bat n'importe quel humain pris isolément, c'est la même chose immatériellement avec la connaissance, aucun homme/femme ne peut rivaliser avec l'ensemble des savoir et savoir-faire cumulés de l'humanité. L'union fait la force, que ce soit directement ou médiatement à travers une machine.
  19. deja-utilise

    La conscience

    Un tour numérique fait une pièce que je suis incapable de faire à la main, mais il est bien le fruit de l'intelligence humaine et d'elle seule. Ces machines sont fortes uniquement en s'appuyant sur d'immenses bases de données, un " apprentissage " - programmé - long et fastidieux pour dégager les meilleures stratégies et une vitesse de calcul et une mémoire hors d'atteinte d'un seul humain. C'est un peu comme comparer un faisceau lumineux solaire avec le même qui passerait par un loupe, il y a concentration en un point des rayons lumineux, autrement dit une concentration spatiale de ce qui préexiste, et bien pour l'IA c'est la même chose mais temporellement, il y a concentration temporelle des intelligences mises en amont par les ingénieurs, si il n'y a plus de lumière la loupe ne concentre rien du tout, et bien identiquement la machine, sans ses bases et sans ses calculs préalables, i.e. sans les sources ou sans les entrées opérées/choisies par des humains intelligents et sans les programmes créés par de vrais êtres intelligents, ne concentre rien du tout non plus. Ne serions nous pas amoureux de notre propre création, tels un Pygmalion ? Admirant notre propre reflet mais déformé, un narcissisme voilé ?
  20. deja-utilise

    La conscience

    Tu remarqueras sans peine qu'il est le seul à défendre cette idée, tous les liens qui présentent ce résultat renvoient à ce même auteur. A contrario: http://www.liberation.fr/societe/1999/04/23/l-homosexualite-sans-origine-genetique_269325 http://www.huffingtonpost.fr/2012/12/12/des-scientifiques-expliquent-homosexualite-grace-epigenetique_n_2283805.html https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/biologie-cellulaire/non-on-n-a-pas-identifie-le-gene-de-l-homosexualite_37931 http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-homo-hetero-bi-cela-se-voit-dans-votre-cerveau-38241.php
  21. deja-utilise

    Club Philosophie

    Oui, c'est précisément l'inverse: C'est parce que nous sommes intelligents que l'on peut être instruit et régurgiter ce savoir ! Comme nous sommes tous intelligents, est-ce un critère pertinent pour reconnaitre un philosophe, un artiste, un sportif, un mathématicien, un physicien ou un médecin ? Ne faut-il pas pratiquer ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout ?
  22. deja-utilise

    La conscience

    Autrement dit sans le vouloir ? Et bien si une solution que l'on qualifie d'intelligente a été trouvée, cela reste un jugement fait en tant qu'observateur, une intelligence qui fait un état des lieux entre un point de départ et une arrivée, mais il y inclut nécessairement une volonté pour passer de l'un à l'autre, sinon c'est un coup de chance, le hasard, un tri sélectif, etc... Qu'appelle-t-on penser ? Un acte uniquement conscient, ou selon moi, à étendre aux phénomènes inconscients ? L'intuition est aussi un mécanisme qui permet d'exprimer de l'intelligence, n'est-ce pas ? Non, toute réaction de stimuli-réponse n'est pas une question de conscience, mais " d'inconscient " ou alors de conscience primaire, " je sens/ressens " mais pas " je me rend compte que je sens et je peux en faire quelque chose " d'une conscience réflexive. ( je mets la main sur le poêle brulant et je la retire n'est pas une action consciente, mais inconsciente, " mécaniste " propre au vivant ) A ne pas confondre avec l'intelligence émotionnelle, qui est autre chose que simplement ressentir, être sensible ou réceptif aux signaux, et y réagir ( sans intermédiaire ). https://www.youtube.com/watch?v=pvBlSFVmoaw&feature=youtu.be
  23. deja-utilise

    La conscience

    La seule intelligence que je vois dans ces machines est celle de ses concepteurs ! L'intelligence sans volonté, c'est comme une voiture sans essence, ça sert à rien ou c'est un non-sens, et tant que cette volonté est extérieure à cette " intelligence " artificielle, ce n'est tout bonnement pas de l'intelligence, juste un automate extrêmement compliqué, un simulacre, un ersatz de ce qu'est l'intelligence !
  24. deja-utilise

    La conscience

    Je crois que le topic tourne autour d'un faux débat ! Pourquoi ? La question a autant de sens/pertinence que de se demander ce qu'est une main, la préhension ou la respiration ! Nous sommes tous pourvus, sauf défaillance/déficience, d'une conscience, nous savons donc tous ce que c'est implicitement, par l'usage au moins, en revanche la nœud du problème, n'est pas tant de savoir ce que c'est, i.e. quoi, mais bien plutôt comment et pourquoi, ce sur quoi butent ceux qui veulent voir une I.A., soit disant intelligente, accueillir une conscience, nous n'avons pas le recette, nous voyons bien le résultat à atteindre, mais nous n'arrivons absolument pas à imaginer le début d'un programme, ni quels sont les ingrédients pour y parvenir... Pour l'heure l'univers, la vie et la conscience sont des mystères ontologiques, alors même que l'on sait assez bien les décrire, de là à y voir une cause commune... d'aucuns ont franchi le pas !
  25. deja-utilise

    La conscience

    Je ne te suis pas ? Bon, il faut dire que je lis par a-coup ce topic, et pas non plus dans son intégralité. J'ai peut-être zappé quelque chose. Je ne le nie pas. Toutefois, si tu regardes bien, sur les rares animaux sur lesquels on a " prouvé " la présence d'une conscience, ce sont tous des animaux sociaux, attention l'inverse n'est pas vrai, une fourmi n'a pas de conscience, la tentation est donc grande d'y voir un lien de cause à effet, et cela ne me gêne pas de franchir le Rubicon. Ne sont sélectionnés que les caractères héritables ! Et jusqu'à preuve du contraire, l'homosexualité n'est pas affaire de gène, la sélection darwinienne est nulle et non avenante dans ce cas, c'est une question culturelle ou d'histoire personnelle post natal. Je m'aventure à dire qu'il y a plus d'homosexuels aujourd'hui car la société est devenue plus " permissive ", moins intolérante, et donc d'avoir pour corollaire de favoriser/permettre ce type de comportement puisque moins inhibés, les préférences sexuelles ne sont pas fixées d'avance, la pulsion sexuelle fait partie de notre bagage commun, mais pas nos préférences qui elles n'interviennent que plus tard, c'est l'environnement et les contingences de vie qui orientent ces préférences. En quelque sorte. Je parlais quant à moi, du rétro-bouclage entre l'anticipation et l'action, ainsi que le raffinement toujours plus complexe de nos société et des relations qui s'y trament, obligeant à ne plus avoir pour simple fonctionnement une action et une réaction, i.e. un stimuli-réponse, le fait de pouvoir prévoir et donc modifier avant l'heure la réponse, est ce que l'on va appeler conscience sommairement. C'est un calcul ( = soupeser ) plus élaboré qu'une simple association inconsciente, en somme. Oui. C'est le milieu de vie qui aurait favorisé une telle émergence, si nous avions été des animaux solitaires, pas sûr que nous aurions développé ou même plutôt perdu cette propension ( je parle de la conscience réflexive, pas celle primaire le " je sens " ). Si nos structures cérébrales n'avaient pas été en mesure d'y trouver une solution par un remodelage/évolution, elle ne serait pas apparue non plus. Il fallait donc un concours de circonstances, et donc fortuite/contingente, oui. Mais si on n'oublie toujours pas le facteur temps et celui du nombre, on peut penser qu'il y a eu convergence évolutive, au même type de problème apparait le même type de solution, ce qui explique que les dauphins en soient pourvus également, alors que plus éloignés que nos " cousins " siemens.
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