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deja-utilise

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Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. Non, un raisonnement par l'absurde ne conduit qu'à une seule possibilité, qu'elle est vraie tout le temps! Non plus, tu déformes l'énoncé pour le rendre caduque, mais des nombres entiers restent entiers, c'est à dire non fractionnaires, ni décimaux, sinon cela n'aurait aucun sens de parler de parité d'ailleurs, c'était donc implicite et incontestable, ce qui permet de faire le lien avec la réponse suivante. Alors, ici tu confonds ce que les mots signifient et les propriétés dégagées par l'assemblage des termes, si je ne m'abuse pas, tu mélanges signifiant et signifié en quelque sorte. Si je veux m'exprimer je dois utiliser un langage, certes faillible, mais dans l'échange sincère nous pouvons, pourrons, toujours préciser davantage le propos pour le rendre limpide pour les différentes parties, sinon je serai contraint de laisser une page blanche et te laisser imaginer ce que je voulais dire ainsi que les démonstrations associées. Donc le vocabulaire est indispensable pour notre discussion, et chacun de nous ayant reçu une éducation commune, nous pouvons donc savoir à quoi renvoie les chiffres 2 et 3, comme les 8 autres, ensuite la notion de parité est définie comme étant divisible par deux, c'est une définition, comme n'importe qu'elle autre, en cela ce n'est pas discutable/contestable. Maintenant que les éléments sont en place et compris des deux parties, on peut avancer des propositions, que nous chercherons à démontrer ou à "démonter", à partir, là aussi de méthodes acceptées et reconnues de tous, ce qui permettra donc à chacun de s'approprier et de se convaincre de l'issue inéluctable du résultat. Certes on peut dire que nous ne sommes pas d'accord, et ne pas vouloir reconnaitre la véracité d'une démonstration, on ne peut pas forcer quelqu'un à reconnaitre la vérité, si il ne veut pas l'entendre, mais d'autres s'en chargeront à sa place, et il sera considéré comme malhonnête et non digne de confiance, et que donc sa parole n'a aucune valeur, aucun pouvoir de persuasion. Donc la phrase que j'avais utilisée à partir de mots ayant chacun une signification, exprime une propriété qui n'est pas réfutable à partir des définitions des mots usités eux-mêmes, par exemple écrire orange bleue, n'a en soi rien de choquant, le mot orange renvoyant à un fruit, le bleu à une couleur, dont de nombreux objets partagent la propriété, maintenant c'est de savoir si orange bleue signifie quelque chose et si c'est le cas, est-ce que cela a une réalité, une propriété observable, démontrable/réfutable? Hormis peindre une orange en bleu, nous n'en avons jamais rencontré, donc cette expression n'a pas de réalité, néanmoins la construction de l'expression est juste, d'un point de vue grammatical. D'où l'importance de bien distinguer chaque strate d'une proposition, les définitions des termes employés et donc leur signification individuelle, l'interprétation de la phrase, la combinaison des mots ensembles, si cela veut dire quelque chose, enfin, si cette signification/expression a une réalité/véracité dans son ensemble/par construction de sens, ce que nous pourrons chercher à vérifier en dernier recours par différents artifices.
  2. Non, il y a des cas qui n'ont pas à souffrir du doute, là où le doute s'instaure c'est principalement dans un but prédictif, ou rétroactif si on ignore une partie des informations, mais pas sur un constat, par exemple: Hier il a fait beau où j'étais, et tous ceux qui étaient présents pouvaient le constater également et se rendre à l'évidence, hormis de la mauvaise foi, chacun aurait été d'accord, ce n'était pas contestable, une vidéo aurait permis d'enregistrer une preuve. Aujourd'hui je me suis coupé les cheveux, pareillement, celle ou celui qui était avec moi avant pendant et après la coupe, pourront également attester de cette réalité, il n'y a aucun doute là-dessus!
  3. La réalité présente, puisque nous en étions là, n'a pas à se soucier de la reproductibilité, c'est nous pour établir ces fameuses vérités en lien avec la réalité, qui avons besoin de procéder par une démarche scientifique, réclamant ce critère de reproduction ad vitam eternam, ce qui dans la cadre de l'exemple de la porte n'a pas lieu d'être, une seule fois sera suffisante, oui ou non as tu franchi cette porte sans l'ouvrir ou la casser, je te laissais uniquement la possibilité de renouveler celle-ci au cas où tu douterais encore de l'existence de la porte! Car je rebondissais au départ sur le fait que tu niais de voir les atomes, et le microscope à effet tunnel est grossièrement la démarche de toucher la porte du bout du doigt par balayage, d'où mon exemple provocateur! Sinon je suis d'accord avec ta vision scientifique des phénomènes physiques, si on recherche des lois "universelles", par induction. Ce n'est donc pas transposable sans précaution, directement aux phénomènes physiques, la nature n'a pas à se plier aux contradictions/paradoxes des mathématiques. C'est ce que tu voulais suggérer également!?
  4. deja-utilise

    La virilité

    Et bien c'est un paradigme qui " vient " de tomber, car nous sommes bien plus sous le joug de nos différences de comportements au niveau cellulaires dû à la présence soit du chromosome X ou Y, et ce quelque soit le type de cellules somatiques ou sexuelles, que finalement des hormones! ( Science et Vie n°1163 p56-62 ) En l'occurrence: " Certes nos différences proviennent en grande partie de notre éducation, ainsi que de nos hormones. Mais se pourrait-il qu'une troisième explication se cache dans le génome de nos neurones? Si cela n'a pu être démontré chez l'humain, à cause de la difficulté à distinguer l'influence des hormones de celle des chromosomes, des études chez l'animal le suggèrent fortement. Notamment une étude sur des souris modifiées génétiquement, de manière à posséder des chromosomes d'un sexe, et des hormones et une anatomie typique de l'autre; ces souris XY, qui sont morphologiquement et hormonalement femelles, développent la même agressivité que les mâles, et ont moins tendance que les femelles à s'occuper des petits. Ces résultats, ajoutés au fait que les neurones humains présentent de nombreux caractères sexuels, suggèrent donc que le sexe des neurones pourrait avoir une influence sur notre mental " ( http://www.science-et-vie.com/2014/07/au-sommaire-science-vie-n1163/ )
  5. Si le monde avait été complètement chaotique, la vie n'aurait pas pu se développer, et donc la conscience pour contempler cela! C'était des conditions préalables pour qu'il y ait un minimum de stabilité des phénomènes.
  6. Tu as raison Titsta, si " la volonté est une condition nécessaire, mais pas toujours suffisante! " n'implique pas non plus que celui qui n'y arrive pas est une question de mauvaise volonté systématiquement, puisqu'il y aussi les mêmes, ou d'autres, facteurs extérieurs ( ou ses propres limitations ) contrariant les meilleurs volontés du monde, en amont ou pendant son application.
  7. Je ne vois pas bien le rapport avec mon commentaire? Néanmoins, il n'y a pas d'antinomie dans ce que tu écris, contrairement aux apparences, il suffit de relire un texte écrit il y a bien longtemps, ou dans des conditions particulières, par nos soins, pour se rendre à l'évidence, nous n'arrivons pas toujours à déchiffrer complètement ce que nous voulions dire, d'autant plus que l'écrit était court et/ou que le contexte/environnement n'est plus. Par exemple une lettre en période d'adolescence ne se lira pas pareillement à 50ans, elle va subir les affres du temps, en même temps qu'un filtre différent s'applique sur son interprétation, quand bien même le lecteur et l'auteur soient la même personne, ou un message en période de trouble important, conduira à s'exprimer d'un façon que l'on aura du mal à reconnaitre une fois l'orage passé! Et pourtant parfaitement compréhensible par certains étant encore dans le même créneau.
  8. Nous sommes globalement d'accord, sauf dans les causes de ce constat, ce n'est pas tant la paresse, que de dériver une partie de ses ressources vers la quête de réponses profondes qui ne produit pas, sans oublier l'aversion pour le changement/remise en cause. Pourquoi penses tu que la paresse puisse avoir un lien avec le progrès technologique, si tu penses à la pénibilité ce n'est pas la même chose, que de vouloir moins peiner que de n'avoir pas le goût de l'effort, comme ne pas vouloir se doucher à l'eau froide et chercher à avoir une eau moins chaude car brulante, les motivations ne sont pas les mêmes. Le temps et l'énergie épargnés peuvent être tout simplement investis ailleurs, ce qui constitue l'amplificateur du progrès justement.
  9. Mais croire, c'est déjà douter! Sinon, on ne croit plus, on est sûr, avec ce que cela implique.
  10. Dans ce cas, la prochaine fois que tu voudras franchir une porte, disons fermée, puisque tu doutes manifestement de tout, je t'invite à tenter ta chance en courant à travers elle, si de temps en temps tu arrives à la franchir, de façon qu'elle soit toujours en place, ne serait-ce qu'une fois ce sera amplement suffisant, je changerai de point de vue pour toi! :smile2:
  11. deja-utilise

    La virilité

    Mais l'un n'exclut pas l'autre! Ce qu'il faut aussi avoir à l'esprit, c'est que nos catégories/concepts ont des frontières floues, et que cela concerne donc une collection représentative de la catégorie, disons si 90% des éléments partagent cette propriété, on aura de fortes chances d'avoir affaire à notre concept. Par exemple un homme, ce n'est pas uniquement un individu avec de la barbe, puisque tous les hommes n'en n'ont pas pareillement, certains sont presque imberbes, quand des femmes ont une pilosité faciale importante, donc il faudra multiplier les critères pour discriminer plus justement nos catégories hommes/femmes. Avec la virilité, il en va de même, si on se focalise uniquement sur le courage, au sens large, il est tout aussi remarquable que les femmes en fassent preuve, comme l'accouchement au-dessus rappelé, mais elle ne se cantonne pas à cela, et si des femmes paraissent "viriles", elles ont dans ce cas des attributs masculins, comme certains hommes ont des attributs féminins, qui pour certains les poussera à changer de "sexe", à se voir véritablement comme un femme, quitte à modifier son corps pour cela. On peut toujours brouiller les frontières à certains endroits, pour rendre la problématique insurmontable, mais si l'on reste sur une approche statistique, indispensable, lorsque l'on parle de qualités "animales" ou psychiques, on s'apercevra que l'homme répond plus volontiers à la définition de virilité naturellement, et ces prémisses se font sentir dès le plus jeune age, bien avant que le conditionnement éducatif/comportemental est fait totalement son oeuvre, pour cela, il suffit de voir de très jeunes garçons jouer, ou des filles, pour se rendre à l'évidence, et quand bien même une fille ne serait entourée que de garçons, ou réciproquement, sont destin est loin d'être tracé par l'influence environnemental à dominante masculine, qu'elle soit influencée, ne fait aucun doute, de dire que ce sera un garçon manqué est beaucoup moins sûr. Car est-ce que c'est nous les adultes qui inculquons des comportements aux différents sexes, ou les jeunes gens de sexes différents qui se comportent différemment, et qui nous conduit instinctivement/inconsciemment à nous comporter aussi différemment? Moi qui ai la chance d'avoir des enfants des deux sexes, je peux te dire qu'un garçon et un fille, ce n'est pas pareil, et je ne parle pas du caractère/tempérament, qui sont variables d'une personne à une autre, mais de psychologie profonde, d'instincts différents, qui convergent vers ce que l'on peut voir sur des études psychologiques de très jeunes enfants filles ou garçons, même si il y a toujours des exceptions, mais qui ne doivent pas remettre en cause les cas majoritaires. ( Si les tomates sont en général rouges, on ne jettera pas la catégorie tomate pour autant aux orties, si on a quelques variétés jaunes ou oranges, qui ne sont pas moins tomates cela dit en passant, dans l'acquis collectif les tomates sont rouges mais on sait qu'il y a des exceptions, c'est aussi simple que cela ). La virilité est typiquement masculine, même si il y a des exceptions, mais surtout les qualités qui la définissent, peuvent, prises une par une, être attribuées parfois aux femmes également, et c'est bien la réunion de toutes, qui permet de l'attribuer majoritairement à l'homme!( et c'est là que le débat précédent a fait fausse route, extrapoler à partir d'un seul critère, le courage, alors qu'il fallait faire une corrélation des qualités )
  12. Laissons l'auteure répondre à cela, car le débat est plus subtile que la question habituelle de croyance ou pas en Dieu ( un ou plusieurs ), en l'occurrence elle parle de l'idée même, et non la réelle existence ou pas de Dieu.
  13. P: "Cette phrase est vraie!", est-elle vraie et fausse en même temps? ou P: " 2 + 3 est pair " versus " 2 + 3 est non pair " sont-elles vraies en même temps?
  14. Mais si tu as bien compris le "doute cartésien", puisque tu doutes de ton existence, et d'autres choses, c'est que tu es en train de penser, et donc que tu existes. CQFD
  15. Et lorsque tu touches du doigt dans le noir un objet, tu es aussi dans un état de doute sur son existence?
  16. deja-utilise

    La virilité

    Y a quand même quelque chose qui me chiffonne ( http://www.linternau...ition/virilite/ ) : virilité, nom féminin: Sens 1 Ensemble des caractéristiques physiques masculines, chez l'homme adulte. Synonyme solidité Anglais virility Sens 2 Vigueur sexuelle masculine. Synonyme vigueur Anglais virility Sens 3 Caractère propre au sexe masculin ; courage, fermeté, énergie [Littéraire]. ******************* Quand je rapprochais la virilité d'un sex-appeal masculin, je pense que je ne suis pas loin de ce que l'on a tous plus ou moins instinctivement à l'esprit à l'évocation de la virilité, d'où une dissonance entre virilité et féminité! Et courage dans le sens témérité, il faut bien reconnaitre que les garçons sont bien plus casse-coup que les filles, et que dans les "exploits" extrêmes, ce sont quasi tout le temps des mecs. Et je crois au contraire qu'il faut accepter les différences masculines et féminines, tant psychologiques, que sensibilités, anatomiques, comportementales ou physiologiques/cellulaires, la différence ça a du bon aussi, tout le monde n'a pas envie d'avoir un "RRrrobert" à la maison!!! Je ne dis pas que ça n'existe pas, puisque la femme d'un ami, pourrait répondre à ces critères, mais je doute que ce soit une généralité, ni que ce soit souhaitable que cela le devienne, l'androgynie très peu pour moi...
  17. Soyons ambitieux et raisonnables: http://fr.wikipedia.org/wiki/Catapulte_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique
  18. Tant qu'il y aura des intérêts antagonistes, les conflits perdureront, au détriment d'une réelle efficacité, et plus il y aura d'acteurs ayant son mot à dire, plus la situation sera difficile à gérer. Il faudrait reprendre le débat du début, c'est à dire le but premier de l'école, ensuite on tente d'adapter les objectifs avec les conditions de vie d'aujourd'hui, en cherchant la médiane entre toutes les attentes, bien qu'en pondérant davantage l'impact des besoins réels des enfants, mais pas uniquement, si les profs sont démotivés ce sera contre productif, il faut donc optimiser chaque pôle, une gageure!
  19. Je comprends, toutefois, si on avait à disposition des smileys plus agressifs, du type "doigt d'honneur", "tête de mort" ou " défection", je suis presque certain qu'ils seraient utilisés, car on fait aussi avec ce que l'on a, et si l'on a pas l'objet adapté, alors on s'en passe, si j'ai des pansements mais que j'ai mal à la tête, je ne mets pas de pansement sur la tête, bien que tout ceci fasse partie de la trousse à pharmacie/même catégorie. Par exemple les tagueurs de ma génération, utilisaient plus facilement des "icônes" pour exprimer leurs idées, que du texte, couteau dans une tête, doigt d'honneur, "bitte", coulure de sang, etc... Évolution et progrès ne sont pas synonymes, certes, mais l'usage des smileys ne tient qu'à nous aussi, utilisateurs, de le faire évoluer, et lorsque je disais qu'il pouvait être un représentant d'un état intérieur, il pouvait aussi être utilisé contre l'émetteur, trahissant ou confirmant la sincérité ou la confiance à lui accorder. Il peut donc aller plus loin, qu'une simple parade humoristique, au même titre qu'une gestuelle peut être volontairement ostentatoire pour mieux exprimer ce que l'on dit, avec le risque d'être en contradiction ou incohérence, ou au contraire de renforcer l'effet attendu/escompté. Ce ne sont finalement que des raccourcis de langage, et comme tout langage, c'est bien de faire passer un message, entre deux cerveaux ou plus, comme en notre temps, le fameux NTM. Pour les adolescents, les smileys ou expressions toute faites ne sont que les révélateurs d'un état d'esprit bien plus général, dont je faisais le compte-rendu dans ma réponse précédente, comme aussi le goût du moindre effort, puisqu'ils ont toujours la "flemme" de toute façon! Comportements stéréotypés permettant l'adhésion à un groupe d'appartenance, de ne pas être exclu/rejeté, ce qui est plus important que de se mettre au "niveau" des adultes. ********* Je ne suis pas particulièrement fan des smileys, mais j'y trouve malgré tout quelques utilités, qui peuvent encore progresser.
  20. Bonjour Léo, La vérité telle que nous la percevons, est une faculté de notre cognition, elle est donc dépendante à la fois du processus d'acquisition des informations, ainsi que du moyen de traitement de celles-ci, notre psyché, il n'est donc pas usurpé de penser que la réalité soit autre chose, que les vérités que nous élaborons. Prenons le cas du levé de soleil, nous disons que le soleil se lève à l'Est, ce que chacun peut vérifier, ce qui constitue donc une vérité au sens usuel, mais la réalité physique/astronomique est tout autre, elle même n'étant qu'une simplification de la Réalité.
  21. En fait, c'est la même chose que le slogan de la Française des jeux: 100% des gagnants ont tentés leurs chances! Il en irait de même avec la réussite, celui qui ne tente rien, n'a rien, mais cela ne sous-entend pas que celui qui tente aura systématiquement gain de cause, comme avec le loto, on voit bien qu'il y en a un grand nombre qui restent sur le carreau dans ceux qui ont tenté/voulu! Dit autrement, la volonté est une condition nécessaire, mais pas toujours suffisante!
  22. Lamarck n'était pas Darwin, certes, et ses idées étaient diamétralement opposées, le transformisme n'équivalait pas à l'évolution, ni par extension, ni généralisation, pour rappel il stipulait que les caractères acquis par l'individu étaient transmis à la descendance, pendant que Darwin soutenait que ce sont des modifications hasardeuses qui favorisent ceux qui se reproduiront plus nombreux, la fameuse sélection naturelle, au même titre que la sélection "artificielle" dont il s'était grandement inspiré. L'histoire et surtout les chercheurs ayant retenus jusqu'à récemment, Darwin et sa théorie de l'évolution, comme seule crédible au regard des connaissances que nous avions, sauf avec la découverte/mise en évidence récente de la transmission des caractères acquis par épigénétique, incompatible avec l'idée défendue jusqu'à présent d'une évolution par modification au gré du hasard au sein d'une population. Transformisme et Évolution n'étaient donc pas compatibles, ni approximation l'une de l'autre, mais opposées sur leurs causes et conséquences, moins sur leurs effets. Ce que je disais c'est que l'on explique parfois mal, ce que l'on observe, et que l'on y donne de mauvaises explications, alors que ce que l'on constate n'est pas à remettre en cause, comme la variabilité des espèces au fil des générations, mais ce qui provoque cette variabilité. La réalité est souvent plus complexe que les modèles interprétatifs simplificateurs que l'on évoque de prime abord, mais on ne trouve bien souvent que ce que l'on cherche, si on ne cherche pas à confirmer une chose, elle passera longtemps sous silence, car il est bien plus facile d'infirmer que de confirmer, comme il est plus facile de ruiner une réputation que de la créer ou de la maintenir, alors même que ce qui aura conduit à la perte n'est pas toujours parfaitement justifié!
  23. Est ce à moi que cela s'adresse, parce que si c'est le cas, c'est chou blanc! Que nous trouvions une ( bonne ) raison à notre existence est une chose, que nous ayons peur de mourir en est une autre, l'un n'excluant pas l'autre, si par exemple je suis convaincu que je suis né poussière et que je retournerai poussière, je ne vois pas en quoi, cela soulagera mes angoisses!?
  24. C'est ce que l'on appelle la logique floue il me semble, ou le fonctionnement bayésien de notre cerveau pour les psychologues ( récents ), à savoir que nous ne faisons que des choix probabilistes puisque nos connaissances sont partielles ( ou partiales ).
  25. Dans ce cheminement, on voit qu'en arrière plan se situe une "finalité" à nos existences, or jusqu'à preuve du contraire, il n'en est rien. La seule logique interne à la vie, c'est de se maintenir, par voie de reproduction, mais aucune destination particulière n'est à atteindre, hormis le maintien de la vie elle-même pour qu'elle perdure. Que nos vies est servies ou pas à quelque chose, ne rentre pas en ligne de compte pour tout le monde, celui qui aura vécu en interagissant peu avec les autres et n'aura pas eu d'enfant, n'aura pas moins de valeur que celui qui aura laissé son nom à la postérité avec une myriade de gamins, une vie c'est une vie! Que cela puisse soulager une personne en particulier je n'en doute pas, mais je m'interroge sur sa généralisation par jugement de valeur?
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