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D'une part, je répondais à ta propre intervention sur le foetus, et d'autre part un embryon est-il pour tout le monde un individu ( ce que j'ai essayé de montré ), vivant (oui) et autonome à part entière ( oui et non, il est dépendant d'un placenta greffé dans un utérus, mais sa mère pour l'instant, ne contrôle rien du tout, ça se fait tout seul ). Si on ne sait pas reconnaitre un être humain même à l'état "larvaire", je ne vois pas bien comment on va pouvoir aborder la question dans son ensemble, dans sa généralité. Et comme je le laissais aussi transparaitre sur la vie en général, au-delà du cas spécifique humain, comme avec les animaux de laboratoire ou ceux d'élevage intensif, le respect de la vie!
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Je me doutais bien que cela piquerait ta curiosité pour ne pas dire ta patience, tes centres d'intérêts. Dans ton empressement à démonter ce que j'ai avancé, tu as oublié, qu'il existe déjà des langues construites de toutes pièces: le langage des signes ou le Braille, de plus, la plupart des langages informatiques ne reposent pas sur une longue histoire, doit-on en conclure que c'est une injure aussi à l'intelligence humaine? Tu avais bien noté, que ce n'était qu'un amuse-bouche, pour montrer "sommairement" que l'on peut construire artificiellement des "mots", sans rapport à un passé, et qui font sens pour le lecteur, une sorte de prémisse, qui donnait une piste sérieuse à l'idée que j'avançais, et non pas à prendre au pied de la lettre, comme une construction aboutie et suffisante pour discourir, dialoguer ou réfléchir/construire un raisonnement, ce qui, dit en passant, n'a pas été remis en cause par moi, mais uniquement l'attachement culturel du langage! Je ne le conteste pas, ma "thèse" ne se trouve pas là, mais sur l'histoire des mots, qui est superflue dans un cadre de signification/compréhension mutuelle, c'est à dire de communication, ce qui n'enlève en rien son coté passionnant, enrichissant, comme ce peut être le cas pour l'Histoire en général ( on refait les même c*nneries même en la connaissant ) ou l'archéologie, inutile dans la vie quotidienne des hommes et femmes du monde, à l'instar des questions mathématiques ou physiques, qui "soporifient" le commun des mortels, que connues et/ou comprises ou pas, ne changent pas leur vie, tu vois "je" m'inclus dedans d'une certaine manière... Ce n'est pas inintéressant effectivement, toutefois, voici quelques éléments de réponse, d'approfondissement, d'interrogation: http://esperanto-france.org/essence-et-avenir-de-l-idee-d-une-langue ( Outre sa neutralité complète au point de vue national, une langue artificielle se distingue par les qualités suivantes : 1° Son étude est d’une facilité incroyable et stupéfiante. On a le droit de dire sans exagération que cette langue est au moins cinquante fois plus facile à apprendre que toute langue naturelle. Celui qui ne connaît pas la langue artificielle ne peut pas se douter à quel point elle est facile. Personne assurément ne soupçonnera le grand écrivain Tolstoï de vouloir faire, par son témoignage, de la réclame à la langue internationale, en disant au sujet de l’Espéranto : « Sa facilité est si grande que, ayant reçu, il y a six ans, une grammaire, un dictionnaire et des articles en Espéranto, j’ai pu arriver, au bout de deux petites heures, sinon à écrire, du moins à lire couramment la langue. Les sacrifices que fera tout homme de notre monde européen, en consacrant quelque temps à l’étude de l’Espéranto ; sont tellement petits, et les résultats qui peuvent en découler sont tellement immenses, qu’on ne peut pas se refuser à faire cet essai. » Vous l’avez entendu, Messieurs : au bout de deux petites heures d’étude ! Or c’est en termes analogues que se sont exprimés sur la langue Espéranto tous les hommes sans préjugés, qui, au lieu d’en raisonner en aveugle, ont bien voulu se donner la peine légère de l’examiner réellement. Sans doute, les gens instruits peuvent apprendre l’Espéranto plus rapidement que les hommes d’instruction peu soignée ; mais ces derniers eux-mêmes l’apprennent avec une facilité extrême et surprenante, car l’étude de cette langue n’exige de l’adepte aucune connaissance ou préparation antérieure. Vous trouverez parmi les Espérantistes beaucoup d’hommes si peu instruits qu’ils savent fort mal leur langue maternelle et font quantité de fautes en l’écrivant, et ces mêmes hommes écrivent l’Espéranto d’une manière absolument correcte. Ils l’ont appris en quelques semaines, tandis qu’il leur aurait fallu au moins 4 à 5 ans pour apprendre n’importe quelle langue naturelle. Quand, en 1895, vinrent à Odessa deux étudiants suédois, qui ne savaient que leur langue et l’Espéranto, un journaliste de cette ville voulut les interviewer. Aucune langue commune ne leur permettant de s’entendre, il prit le matin, pour la première fois de sa vie, le manuel de la langue Espéranto et, le soir du même jour, il pouvait déjà parler la langue assez bien avec ces Suédois. D’où peut provenir une facilité si incroyable dans une langue artificielle ? Toutes les langues naturelles se sont formés à l’aveugle, sous l’influence des circonstances les plus diverses et de pur hasard ; aucune logique, aucun plan arrêté n’y ont exercé leur action ; le seul guide qu’on y trouve est le principe arbitraire : ceci est reçu ; cela ne l’est pas. Voilà pourquoi on peut dire au préalable qu’un système de sons créé, pour l’expression de la pensée, par une intelligence humaine consciente du but et d’après des principes logiques sévèrement arrêtés devra être infiniment plus facile qu’un système de sons fabriqués au hasard et d’une manière inconsciente. Nous ne pouvons montrer en détail toutes les facilités ou simplifications d’une langue artificielle comparée à une langue naturelle ; il faudrait pour cela un long traité spécial ; nous nous bornerons donc à donner quelques exemples... ): Titre V du document. http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_construite ( dans le vif du sujet ) http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuscrit_de_Voynich ( pour info ) http://asterion.revues.org/2044 ( "nouvelles" interjections, mais graphiques ) Moins ceux de l'éthylologue! Hip! À la tienne...
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Je ne suis pas sûr que le mot ici soit approprié à ce que je laissais entendre. Dans d'autres contextes, cela ne me gêne pas de l'utiliser comme synonyme de conscience. Dans la mesure où je considère que nous sommes plus que des automates, constitués de pièces extrêmement sophistiquées, comme la vie est plus que l'assemblage de matière minérale et organique ( du point de vue chimique sinon ce serait tautologique, c'est à dire basée sur le carbone ), alors oui, notre psyché est un phénomène émergent, qui s'appuie autant sur des processus biochimiques qu'électriques, mais ne s'y réduit pas, tout en y étant entièrement conditionnée/dépendante! Pour le premier sens, je dirai que l'amour lié à la famille, que ce soit transversal ou vertical, ne peut pas être amalgamé avec celui de reproduction, nos parents qui nous ont fait, pourrait encore rentrer dans ce cadre, mais dans l'autre direction, lorsque nous regardons avec amour nos parents, il ne peut il y avoir cette connotation d'instinct de reproduction, de même avec les frères et soeurs. Pour l'autre sens, aujourd'hui nous sommes tous interdépendants, la conservation de l'espèce passe par le respect de ce pacte tacite, il n'y a pas besoin de ce sentiment d'amour pour perdurer, juste un intérêt mutuel, au moins pour la survie de chaque individu à l'instant T, ensuite l'attirance sexuelle n'est pas toujours couplée avec un véritable sentiment amoureux, car celle-ci peut fort bien imiter celui-là, au moins dans un premier temps, celui de la reproduction ( les mariages actuels se défont 1 fois sur deux en France ), enfin l'amitié, le plus noble sentiment, se fiche royalement de ce que cela lui rapporte comme bénéfice reproductif, c'est un plaisir égoïste qui se pratique en communion avec un/une autre, je dirai même que c'est par excellence un amour platonique, c'est à dire, justement sans rapport au sexe, donc à la reproduction.
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Ce que tu décris me fait plutôt penser à de la timidité, couplée à un soupçon d'introversion, de manque d'assurance en soi. N'es pas peur du jugement de ma part, puisque je me sens comme ça aussi! Les enfants ne sont pas naturellement pudique, on leur apprend à l'être, en même temps qu'à jouer la comédie "sociale", alors que c'est si bon que de ne pas voiler ses réactions naturelles de plaisir ou de dégoût. Ce qui manque ce n'est pas le coté face de la pudeur à nous autres adultes, mais de renouer avec la sincérité, tout en apprenant à contrôler ses réactions conséquentes, ou présenter avec diplomatie sa franchise, cela pourrait être un trait culturel comme un autre, non choquant si pratiqué collectivement/majoritairement. Tout excès est mauvais, suivons les conseils d'Épicure qui nous invitait à fuir les extrêmes, dans la mesure où c'est contrôlable, cela va sans dire. Il me semble que l'on peut être pudique et extraverti, comme quelques femmes vues sur le web posant nues, mais avec les marques de bronzage du maillot de bains ( haut et bas )! Ce que je vois dans l'extraversion, c'est surtout une pulsion positive, et non la négation d'une position de retenue comme la honte, c'est quelque chose qui pousse vers l'avant, vers le franchissement de limites, et non l'annihilation d'un blocage ce qui conduirait à un état neutre ( comme d'arrêter de souffrir, ne donne pas du plaisir ). Ce qui est gênant, c'est ce besoin de tout juger en permanence, il faut de tout pour faire un monde... ( de non clones ) Je pense que tout le monde en est capable, mais qui le veut? C'est comme la vérité, il parait que toute vérité n'est pas bonne à dire, et encore moins à entendre, une fois, sur une émission, une femme trompée débattait et avoua qu'elle aurait préféré ne pas savoir, cela l'aurait moins fait souffrir! Je peux également te dire, ayant deux ados à la maison, qu'ils sont très friands de l'apparence, tant vestimentaire que comportementale, et qu'ils sont demandeurs comme leurs camarades, d'être une image agréable aux yeux des autres, plutôt que d'être eux même tout simplement, et qu'il est extrêmement difficile de discuter ouvertement de ceci, sans une levée de boucliers. Il semble donc, que les gens ne soient pas prêt à la culture en "pleine terre, vive". Les mots peuvent tuer, c'est une arme redoutable, comme une idée, elle se fraye un chemin inexorablement, conduisant au pire comme au meilleur. Les lunettes ne doivent pas être indispensable, puisque je t'ai lu et ça faisait sens, maintenant, est-ce que tu t'es dévoilée ici, seule toi en as le sentiment!
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Ah oui, je m'en doutais un peu, rétrospectivement.
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Il y a un lien effectivement avec la linguistique, et pourquoi pas à un niveau inconscient, les choses sont toujours plus compliquées qu'il n'y parait! Comme je te comprends mon petit Blaquière, bienvenue au club! Ni philanthrope, ni misanthrope, mais quelque part entre ces deux eaux ( ou CO2 si ça indispose )...
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Je ne suis pas certain que l'on puisse ramener ce mouvement à un de nos instinct de survie et/ou de reproduction, même très indirectement. Par exemple, l'amour n'est pas essentiel dans ces instincts ( qui se démarque de la séduction ), seul le résultat aveugle compte, d'un point de vue évolutionniste, mais pourtant c'est un sentiment primordial dans la vie de chaque individu, je crois que nous ne pouvons pas toujours nous appuyer sur une vision mécaniste pour expliquer ce que nous sommes. Les animaux supérieurs sont bien plus que la réunions d'instincts grégaires améliorés, il s'y adjoint une finesse, une conscience qui module de façon importante nos comportements, il n'est pas rare qu'une personne agisse par principe alors que cela contrarie sa nature, voire ses intérêts immédiats ou futurs, nous sommes capables d'aller au-delà du simple biologique, de transcender des réactions biochimiques, et notre psyché est la clef de la compréhension, il ne reste plus qu'à trouver le moyen de la décrypter, de la rendre intelligible, tant soit peu que le cerveau puisse se comprendre lui-même!?
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je défendrais même la thèse que peu importe la continuité étymologique, ou même d'un pedigree de l'origine des mots dans l'absolu, cela ressemble à un élan de curiosité pour les histoires en général, mais même si cela apporte quelque éclairage sur nos héritages culturels, pour ce qui est du langage comme vecteur d'informations, il n'est pas nécessaire d'avoir cet historique de fluctuation de sens ou de morphologie symbolique/sonore/syllabique/phonétique. Non, ce que je vois, c'est que les mots sont comme nos connexions neuronales, un immense réseau de liens et de noeuds, et que seul compte au quotidien, le sens qu'on lui prête pour et par le plus grand nombre d'utilisateurs, toujours dans l'idée de faire passer des idées, des expériences, des ressentis, d'une tête dans une autre, on pourrait même se permettre de créer ex nihilo un langage dépourvu de racine, et qui ferait sens pour les utilisateurs, et qui remplirait sa fonction première de communiquer, d'ailleurs dans un sens, c'est ce que font sommairement les interjections qui accompagnent les bandes dessinées. ***** Il semblerait qu'un linguiste ( Gareth Owens ) et un professeur de phonétique ( John Coleman ) auraient réussi à déchiffrer le nom d'une déesse sur ce disque de 3700 ans ( les deux faces sont inscrites ) qui résistait depuis 106 ans au déchiffrage, par contre je ne connais pas la méthode utilisée pour parvenir à ce résultat préliminaire, qui peut être remis en cause puisque ce n'est pas la première fois qu'il y a un coup d'annonce sur sa résolution... J'y vois une écriture imagée, et si la langue était avant tout sonore, l'écriture était surtout visuelle dans un premier temps, et il devait il y avoir des correspondances entre les images et des choses réelles, qui suffisaient à évoquer au lecteur la signification de ces écritures, du moins pour les initiés ( comme avec les interjections )!
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Je me permet de compléter ma réponse précédente, qui pourrait encore donner une vision erronée de mes attentes, en effet, si je défends la recherche du vrai, puisque le mot vérité n'avait pas le même sens pour nous deux, je n'en fais pas un objectif en soi, une sorte d'auto-suffisance, mais uniquement un moyen d'aller à un but, celui de la compréhension, et je pense que la vérité est un moyen efficace d'y parvenir, tout comme le langage est un moyen efficace de communiquer pour échanger des idées, sans que ce moyen soit une finalité en soi non plus, puisqu'il a d'autres façons de communiquer, comme il y a d'autres manières de tendre vers la compréhension, telles l'intuition, les hypothèses, les conjectures, les analogies, etc... Le "tout un chacun" est à propos, puisque nous sommes tous constitués sur le même schéma, et avec un peu de la bonne volonté, de l'honnêteté, tout le monde, indépendamment de son érudition, de sa condition sociale, de sa culture, de ses capacités cognitives, etc..., peut reconnaitre une vérité, à condition qu'elle ne soit pas masquée ou pervertie par quelques subterfuges, et pour reprendre mon exemple, est-ce qu'un homme a trompé sa femme alors qu'ils s'étaient jurés fidélité? Si nous pouvons accéder à l'historique des comportements de cet individu, il ne fera de doute pour personne qu'il lui a été infidèle si il a eu effectivement une relation sexuelle avec une autre femme que la sienne. Ce qui me laissait dire, que DdM ne peut pas soutenir sincèrement se fiche de la vérité, tout en étant sensible aux notions d'étique et de morale humaines, c'est antinomique, puisque pour savoir ce qui est bien ou moins bien, il faut pouvoir comparer objectivement les choses, un mensonge ou une falsification ne peuvent pas rendre service dans ce but des bonnes moeurs, sinon tout serait bâti sur du sable mouvant, et rien ne pourrait être dégagé comme principe.
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Doit-on en conclure, que puisque nous pouvons mesurer l'activité du cerveau à quelques centimètres lors d'un encéphalogramme, ou quelques dizaines de centimètres lors d'un IRMf, que notre conscience est délocalisée aussi?
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Merci Scénon pour cet effort, qui va me permettre de clarifier la situation, en espérant cette fois, de ne pas heurter ta sensibilité, en tout cas, ce sont mes intentions: Effectivement cela renvoie aussi à notre première discussion sur le sujet de la Vérité absolue. Et bien qu'en apparence contradictoire, ma position d'avant est pourtant compatible avec ma recherche explicitement écrite, ici, sur ce topic. La confusion vient essentiellement, non pas d'un quête de vérité qui m'aurait été étrangère à cette époque et qui le serait devenue subitement, d'ailleurs mon message d'accueil sur mon profil n'a pas évolué d'un iota depuis plus de deux ans que je suis inscrit, mais bien, sur la façon d'appréhender cette vérité, sans majuscule, puisqu'il n'y en n'a pas qu'une cela dit en passant. Quelle était donc la raison de mon rejet, de ma non approbation en ce temps là, que j'avais déjà formulé, mais sans doute pas assez clairement, c'est que ces philosophes ne font que parler de la Vérité, de broder sur elle, maintes histoires merveilleuses, celle dont ils parlent n'est en aucun cas exposée à nos yeux, ils ne font que discourir dessus, sans jamais, oh grand jamais, l'exhiber. De converser sur ce sujet aussi sensible sans pouvoir montrer explicitement de quoi on parle, mais uniquement du concept de Vérité, sans en définir la substance, comme des croyants chrétiens convaincus nous parleraient du Paradis, vantant à tour de bras, les bienfaits de celui-ci, les raisons de les suivre, de se laisser séduire, tout ceci est bien mystique comme cette Vérité dont nous avions parlé à plusieurs reprises. Cette Vérité que je décrie ( décrier ) et qui résonne comme un mythe, est totalement inutile à mes yeux, si ce n'est que pour flatter mes oreilles de jolies tournures, plus enchanteresses les unes que les autres, un hymne poétique s'appuyant sur une notion romanesque, comme on rechercherait un monde perdu, telle l'Atlantide, on broderait sur cette légende mondes et merveilles, toutes plus extraordinaires et envoutantes, les unes que les autres, suffisamment vagues et imprécis pour que chacun se l'approprie sans pour autant en saisir toute la substance/l'essence, un peu comme le " bon sens " serait la chose la mieux partagée, que tout le monde en a une idée plus ou moins précise, mais n'est pas véritablement capable d'exposer, de décrire convenablement. Alors que ma quête n'est pas celle-ci, ici point d'histoire fantasmagorique, juste des correspondances entre les faits et la réalité, une approche froide, scientifique, des recherches de causalités, de corrélations, d'explications vraisemblables, sur des objets bien identifiés, sur des problématiques concrètes, sur des questions précises, le tout en utilisant, les exemples, les contradictions, les règles logiques, les conséquences, les implications, l'analyse, la déduction et parfois l'intuition, qui devra être confrontée aux résultats, aux faits, aux phénomènes analogues, à l'expérience, etc... En clair, je ne parle pas d'un éventuel paradis, je parle de jardins, de prairies, de verts pâturages, de forêts, pas des émotions procurées par l'imagination d'un concept! C'est donc effectivement, l'effet que cela m'a fait, sans vouloir te froisser à nouveau, au même titre que lire la bible ou tout autre livre sur la religion, la croyance, les mythes, ( ou la politique ), je ne trouve pas cela intéressant, enrichissant, épanouissant, pour ma part, je n'y vois que de belles histoires, mais n'ayant pas l'âme romancière, j'y perds mon temps, je n'y apporte aucun crédit, aucune once de vérité. La vérité dont je fais l'éloge n'a rien à voir avec celle extra-terrestre dont j'ai eu vent jusqu'à présent, point besoin de tergiverser sur ce qui nous dépasse, comme la vie en dehors du système solaire, mais de se focaliser sur ce qui se passe sous nos yeux, ici et maintenant, vérifiable, par chacun de nous, qui se donne la peine d'utiliser son cerveau, de fouiller, de critiquer, de s'informer sur des sujets précis, bien identifiés dans le cadre de la philosophie. Oui sous toutes ses formes expérimentées, vérifiables, concrètes, montrées, exhibées, claires, identifiées, prouvables, visibles par tout un chacun. Ce qui manifestement n'était pas le cas avec tous ces éminents philosophes, tout du moins, sur les extraits que tu avais choisi d'exposer. Si je dis: Qu'est ce qui est le plus méprisable, se mentir à soi-même ou aux autres? Nous développerons des arguments dans un sens et dans l'autre, nous tenterons de dégager des critères objectifs nous permettant de répondre au moins partiellement à la question, par exemple en thèse, antithèse puis synthèse, de façon à coller à ce qui nous semble juste, vrai, d'analyser ce que l'on considère à l'évocation de cette interrogation particulière. Froissé? Non, surpris oui! Au moins, j'ai compris ce qui s'était passé, et cela est déjà suffisamment estimable en soi. Espérant ne pas avoir était plus maladroit que les premières fois, j'ai tenté de le faire avec diplomatie et tact, sans bafouer mes idées, ni te manquer de respect.
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C'est bien, je vois que tu progresses, à ton rythme, mais tu avances par rapport à tes premiers écrits sur les croyants, tu y vois enfin quelque chose de positif... Mes félicitations!
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Sauf que, Quasi-Modo, comme je l'écrivais dernièrement, comme cet être est à la fois une partie du père et à la fois une partie de la mère, mais sans être ni le père, ni la mère, une tiers identité, aucun ne devrait avoir le droit de statuer sur son devenir, le tout étant plus que la somme de ses parties. Ce problème peut-être vu d'un point de vue plus ontologique qu'éthique, avant même toute conscience ou souffrance! Ce n'est pas une création de la main d'un homme, qui lui donnerait droit de vie et de mort, mais bien le miracle de la vie, qui commence dès la fusion des deux gamètes, tant que le spermatozoïde, ou l'ovule, est libre, il fait encore partie du corps du producteur, mais au moment même de leur union, la réunion de ces deux cellules devient une cellule étrangère à celles qui lui ont donné naissance, elle est dorénavant singulière! Ce qui n'est pas sans poser de problème, mais l'être humain a toujours agit avant de bien réfléchir à ses actes, pourquoi en serait-il autrement avec la vie elle-même!? Il est à mettre dans la balance la fait que cette création était désirée, je pense particulièrement au viol, car si on érige la vie comme bien suprême, on arrivera à des paradoxes insoutenables, y compris le suicide à l'autre bout. On peut donc justifier a postériori nos choix/positions, mais d'autres voies auraient conduit à d'autres approches, et donc d'autres morales, qui elles mêmes influenceraient en retour la conception d'un être.
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Plus j'y pense, et plus je me dis que ton sujet sur " Et si tout passait par le regard " était plus profond que je l'avais vu de prime abord! J'y songe souvent.
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Encore une fois, la recherche de distinction n'est pas forcément permanente, et sur tout point qui nous appartient, mais sur ceux qui nous tiennent à coeur ou ont une certaine importance ou encore qui créent une motivation particulière. Je ne doute pas que de multiple critères rentrent en ligne de compte pour s'habiller pour une occasion, dont celle de se sentir à l'aise dans "ses baskets", par convention sociale, appartenance de groupe, il n'en demeure pas moins que certains se distinguent, et s'épanouisse d'une certaine façon, par leurs accoutrement. Imagine que nous soyons habillés avec les mêmes fripes, que nous ayons la même voiture, le même logement standardisé, la même culture, que nous mangions la même chose, que nous faisions les mêmes activités, ce qui peut s'en approcher parfois, nous ressentons une perte de repère, un anéantissement de notre personnalité masquée par cette uniformisation, nous n'arrivons plus à sentir notre individualité, tout devient "confusant", une entrave à l'épanouissement de notre être. Se sentir vivre, passe aussi par le sentiment de faire ce que les autres ne font pas, ce que ne permet pas le clonage comportemental, avoir ou faire ce que tout le monde a ou fait, ne procure aucune jouissance, aucun plaisir, ou alors éphémère lors de la première fois que l'on y accède, ce plaisir du dépassement, de l'accomplissement, de franchir des barrières, de se dépasser ou dépasser sa condition, etc... Au contraire chacun cherche à briser la monotonie, la linéarité de l'uniformité, de l'homogénéité qui ne procurent aucun bien-être, aucune émotion particulière, alors que le changement, le dépassement, la distinction engendrent des émotions, déclenchent des réactions animales, irrationnelles, désordonnées. Nous sommes certes des animaux éminemment sociaux, mais c'est justement parce que notre animalité se trouve prisonnière du carcan social, qu'elle manifeste sont désire de s'exprimer, et puisque nous sommes des animaux nous avons cette pulsion de vie qui nous anime, et quoi de plus exaltant pour un animal social que de montrer sa toute puissance bestiale ramenée à un phénomène acceptable socialement mais remarquable, ce qui permet de ménager la chèvre et le chou. ( et si j'exprime animal social en anglais, l'adjectif précédant le nom dans cette langue, cela voudrait dire que le social prime sur l'animal? juste par changement linguistique! ) Bien sûr que le premier pas vers la passion ou l'acte ostentatoire vient de l'acteur lui-même, même si il aura été provoqué par un élément extérieur, et que ce qui l'anime initialement n'est pas nécessairement de nature à se démarquer, mais très vite, le rapprochement peut-être fait, entre avoir quelques facilités pour une chose, se faire remarquer, et le nourrir davantage pour en récupérer une satisfaction double, celle du plaisir procuré par la passion et celui gangreneux de se distinguer, se démarquer d'autrui plus radicalement encore, je n'y vois pas un acte malsain, juste une tendance naturelle à augmenter toujours davantage nos différences, au départ minimes, mais grossissant continuellement par besoin. Le conditionnement agit comme filtre ou modulateur de ce que j'essaie de dégager, il n'en est pas le moteur, uniquement un perturbateur. Si nous prenons le jeune enfant, très tôt il va trouver des différences entre dans un premier temps, les enfants et les adultes, puis la distinction sexuelle fille-garçon, encore les gentils et les méchants, les personnes riches des pauvres, ceux qui sont sales de ceux qui sont propres, des apparences étrangères à lui, etc, à chaque nouvelle expérience de sa vie, il aura prétexte à se différentier ou s'amalgamer avec autrui, toujours avec plus de discrimination en grandissant, là où initialement les différences étaient faibles, arrive un temps où elles sont suffisamment nombreuses et/ou intenses pour qu'il se sente suffisamment différent, discernable, distinguable, unique, singulier, dans le cas contraire, sa quête continuera jusqu'à trouver le moyen de s'exprimer, non identiquement, dans une activité ou un comportement! Dans la mesure où c'est avant tout une affaire de ressenti, en son for intérieur, tu peux effectivement ne pas avoir un besoin particulier de forcer ta différence, qui peut être, naturellement, suffisamment "impactante" à tes yeux, une sensibilité accrue te mettant à l'abri d'une quête sans fin de l'ostentatoire, du miroir de soi à travers le regard des autres. T'es tu déjà imaginé accompagné d'un autre "toi-même", identique en tout point, que crois tu que cela te ferais d'être en sa présence, te sentirais tu à l'aise ou toi-même? C'est cela, ton ressenti est suffisamment intense par moult moyens, comme de s'intéresser de près aux gens, de leurs histoires, de ce qu'ils pensent, pour te sentir singulièrement différent, tu n'as pas besoin de plus dans ce registre, mais est ce le cas dans tout ce que tu fais, ne te distingues tu pas quelque part? Ne fais tu pas une chose que d'autres font peu ou mal? Ce peut-être tout simplement ta façon de penser radicalement différente, qui te sustente complètement! Évidemment, chaque chose que nous entreprenons n'est pas vouée à ce que je montre, une seule peut suffire à satisfaire une personne peu gourmande, quand d'autres l'exprimeront dans tout ce qu'ils font, ce que je dis c'est que nous y sommes tous sensibles, nous sommes tous animés par ce désir profond, pas tout à fait un instinct, mais pas un effet culturel non plus, plutôt un besoin qui s'exprimera au gré des aléas de la vie, des possibilités, comme par exemple celui qui est naturellement empathique recherchera la compagnie des autres, quoi qu'il advienne dans sa vie, cela se réalisera sous une forme ou une autre, de la même manière que nous avons tous besoin d'amour, cela se produira de mille et une manière, et pourtant nous sommes tous à même de le reconnaitre, et bien, le désir ostentatoire de différentiation n'est pas aussi visible, trivial, mais il est en chacun de nous latent, potentiel, en puissance, n'attendant que le moment propice à se manifester. N'as tu pas vu dans ton entourage des gens qui se comportaient très différemment suite à une promotion, à l'accès à de nouvelles fonctions, à des activités avec responsabilités? Il ne fait aucun doute que nous ne sommes pas pareil, ce qui ne rentre pas en conflit dans nos échanges, mais si tel était le cas, il y aurait inévitablement confrontation pour se démarquer l'un de l'autre, comme deux frères le font, puisque pour eux c'est vital d'avoir sa propre identité, non commensurable avec celle de son frangin, et d'autant plus qu'ils vivent sous le même toit, ont la même éducation, un cadre de vie proche, des biens similaires, le même traitement, la même école, etc... Hors nous, nous ne voyons pas les choses identiquement, comme tu dis, nous n'orchestrons pas les concepts dans le même sens, ni avec la même causalité, quand bien même, nous avons identifiés les mêmes phénomènes, de plus ce n'est pas la première discussion, nous savons donc pertinemment que nous sommes différents, et nous arrivons à l'exprimer au travers de nos argumentations, ce qui est aussi le cas avec la plupart des intervenants ici, mais entrevoit la frustration si nous avions le même style, la même approche, la même vision du monde, que ferions nous? Je reviens donc à la charge en disant que si nous sommes suffisamment différents aujourd'hui apparemment, c'est que nous l'avons cultivé depuis notre plus tendre enfance, et chaque fois que celle-ci est menacée, nous trouvons le moyen d'y remédier! Et qu'inconsciemment nous y consacrons, ou avons consacré, beaucoup de notre temps et de notre énergie jusqu'à un équilibre acceptable!
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Je verrai plus volontiers les choses comme fonctionnant sur le principe de la sélection naturelle, où des caractères avantageux vont donner de meilleures chances dans la vie, qui dépendra d'un contexte, d'une histoire personnelle, de hasards, de rencontre, d'expériences, d'un cadre/milieu de vie, de choix, etc... Il est indéniable qu'il existe des gens extrêmement doués, qui n'exerceront jamais leur talents, car leur parcours de vie ne leur aura pas permis de le faire! Il ne faut pas oublier que personne n'est irremplaçable ou indispensable, ce qu'un humain peut faire, un autre pourrait le faire, certes pas avec la même aisance, facilité, le même charisme, sans doute pas tout le monde non plus, nous ne sommes pas interchangeables, mais pas absolument unique. Si Einstein n'avait pas existé, d'autres auraient fini par y parvenir, ce n'était qu'une question de temps, Poincaré pour la relativité, et Hertz et Planck pour les quantas avaient déjà bien dégagé la route, A. Einstein était là au bon endroit et au bon moment, ce qui est loin d'être négligeable. Pour ce qui concerne la supériorité, qui ne se limite pas à l'intelligence telle qu'on l'entend habituellement, on peut facilement faire l'expérience avec des gens de notre entourage, et remarquer sans prétention, qu'on surpasse certaines personnes dans tous les domaines, on peut donc être "supérieur" de façon large et étendue. Ce que je laissais entendre, c'est qu'il semblait que les génies qui réussissent mieux que les autres dans bien des domaines, ont par une sorte de jeu d'équilibre fortuit, une vie personnelle bien plus tordues que la moyenne des gens, le paramètre temps étant certainement crucial dans ce constat, car de se consacrer "corps et âme" dans une tâche se fait au détriment du reste en général, comme pour nombre de passionnés. Oui on peut le voir comme ça, si on l'étend à toute l'humanité, chacun se spécialisant dans une branche plus qu'une autre depuis que l'homme est homme, néanmoins, certains ont un esprit plus universel que d'autres, et dans une situation de nécessité, nous ne seront pas égaux dans notre démarche et nos chances de réussite. J'ai même plusieurs fois constaté que mêmes des experts/professionnels, n'étaient pas toujours à la hauteur de leur tâche, comme le mécanicien auto, l'électricien/plombier, le médecin, l'homme politique, le banquier, etc... et qu'un esprit curieux et critique pouvait mettre en échec ces personnes théoriquement et pratiquement, bien sûr pas tous les médecins ou mécaniciens, mais ceux rencontrés dans son entourage proche. Même la force physique avec l'invention de l'outil, n'est plus un critère "naturel" de discrimination, sans compter la détermination lors d'un combat de rue, la force ou la technique n'étant pas toujours un gage de victoire. Quoi qu'il en soit une personne qui cumule, la force physique, la technique et la volonté sera pratiquement indétrônable, je pense au judo par exemple, mais dans le même ordre de grandeur que les autres rivaux, ce qui ne sera pas nécessairement le cas en comparaison d'un autre sport de combat et encore moins face à une arme à feu. C'est vrai que la notoriété influe, mais si l'on considère que tous nos savoirs ne sont que temporaires et perfectibles, il n'y a pas lieu à s'inquiéter outre mesure. C'est pour ça que la philosophie est intéressante, car elle habitue l'esprit à "combattre" avant d'accepter tout ce qui vient. Tous les génies ne racontent pas des énormités, Euler, un des esprits les plus brillants qui ait existé, ne s'est pas trompé, du moins il ne prenait pas la peine de vérifier l'exactitude de ces travaux, qui se sont révélés justes à ma connaissance. Tout comme les gens ordinaires ne racontent pas que des âneries à tout bout de champ. Tout le monde peut faire des erreurs, il faut voir où celles-ci tombent et leurs conséquences, fatales pour une carrière prometteuse parfois...moins pour une tarte aux pommes renversées!
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Je suis assez dubitatif et circonspect devant une telle affirmation!? Puis-je avoir l'outrecuidance de demander ce qui me vaut cette désapprobation? Y aurait-il, métaphoriquement, une arête de coincée lors d'un échange passé, et qui raviverait un souvenir douloureux exprimé derrière ce constat personnel. Je me permets une première ébauche de réponse assez généraliste, qui veut que personne n'étant parfait, moi y compris, de tendre vers une attente particulière, n'exclut pas de faire quelques faux pas, erreurs, dérapages, fausses routes en chemin, mais c'est pourtant là ma tendance, et si je ne te parais pas franc, je peux te dire que je suis sincère. Je te serai donc gré et reconnaissant de me montrer en exemple un passage qui étaye tes dires. ( À moins, et je n'ose m'y attarder, qu'il faille te malmener pour obtenir d'improbables louanges, que je n'attends pas, de ta part?! ) Tu es, bien sûr, entièrement libre de répondre ou pas à mes expectatives, je m'adapterai en conséquence...
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Je reviens rapidement sur ce point, qui ne m'avait pas sauté aux yeux à ma première lecture, mais qui a fait l'effet d'une bombe à retardement! J'en suis tout retourné après cette prise de conscience des implications de cette petite tournure absolument pas anodine. En effet, quoi d'autre de plus stable que l'unicité de la vérité, où toute autre chose est affaire de goût ou d'opinions en dernière instance!? Qui y a t'il de moins mouvant, de plus universel, de plus consensuelle que la vérité, bien plus à même d'unir les hommes sur une base commune, indépendante de leur humeur, de leur état d'âme, de leurs motivations, de leurs intérêts immédiats ou de leurs convictions? Toi si sensible à l'éthique, il me semble que c'est antinomique d'avoir une telle position! Par exemple, en ce qui concerne la fidélité, soit on a trompé son conjoint, par une relation sexuelle avec une autre personne, soit on ne l'a pas fait, il n'y a pas d'autre possibilité, et si le couple n'est pas libertain, ce sera d'une grande importance de connaître la vérité, basée sur des faits réels! Si il existe plusieurs manières d'arriver au même endroit, par des chemins différents, la réalité des faits s'accorde mal avec une autre voie possible/potentielle, mais uniquement avec la réalité de ce qui s'est concrètement produit, dans ce cas il n'y a pas deux vérités possibles en même temps, mais une réduction unimodale non équivoque. Je suis donc un grand défenseur de la vérité sous toutes ses formes, puisque c'est le seul bien véritablement commun aux hommes, bercés de bonne foi, et basé sur la raison, le sentiment d'amour mis à part.
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Tiens je m'aperçois que pour une étasunienne, d'avoir le 11 septembre comme date d'anniversaire, ça ne doit pas être marrant! : (
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Bonjour Tison, Tu verrais notre ami francophone donc, et ces fameuses miettes mnésiques me laissaient penser à cause d'auteurs allemands, voire une révélation de lecture d'un livre en langue allemande, que DdM avait un rapport étroit avec cette nationalité. Ce n'est bien évidemment qu'une supposition hasardeuse. Je n'ai pas compris " dont les locuteurs utilisent des anglicismes du type useless ! " cette aide pour me mettre sur la voie de la réponse, d'une part pour ce que je dois entendre par cette phrase ( sa signification ), et puis le lien avec ce qu'écrit DdM. ( Tu ne m'en voudras pas si je ne relis pas le topic sus-cité, car en section philo, on est un tantinet gaver de sujets autour de la notion de dieu/croyance/religion en ce moment, ce qui est très loin de mes expectatives :gurp: ) Un peu d'humour décalé: :smile2:
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Pour ma part, la pudeur renvoie à la notion émotionnelle de honte, ce qui corrélativement pour ceux qui n'en éprouve pas, risque de produire une extraversion prononcée! Cette honte n'est pas naturelle, elle est soit éducative, soit issue d'une mauvaise expérience: c'est bien ou mal. Par contre la retenue liée à la timidité ou à la peur de l'autre, de sa réaction peut être naturelle, innée: ça peut faire mal ou du bien. C'est pourquoi l'accompagnement post-natal est primordial, et on peut même avancer que l'environnement anté-natal aussi! On peut aussi remarquer que l'on peut être pudique dans certaines circonstances et pas dans d'autres, ce qui peut permettre de relâcher les tensions, par exemple cumulées au travail, puis évacuées au club de sport/gym. Ce qui jette le trouble ce sont les non-dits d'une part, et le jugement assez systématique d'autre part, sans cela la pudeur n'aurait pratiquement plus d'emprise, selon moi. Personne n'agit sans intérêt, de plus tout le monde n'aime pas entendre les choses telles qu'elles sont, la franchise n'est pas apprécier de tous, ce qui complique les relations, puisque nous devons intégrer nombre de variables contradictoires, ce qui a pour effet d'exacerber la difficulté. Nous n'avons pas non plus les mêmes centres d'intérêts, il y a une sorte de conflit, ou de manque de motivation, engendrant un début de rejet, la différence est bien souvent un obstacle si il n'y a pas un attrait pour compenser. Mais nous pouvons tomber quelque fois sur des personnes ouvertes, compréhensives, patientes ou plus simplement similaires, et là les nuages s'éclaircissent. Oui Ou plus généralement, comment accepter la différence "importante"? Mais avant d'y répondre, le pouvons nous?
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Tu vois, je ne le savais pas, dans le sens où je n'en avais pas entendu parlé. Je n'aurais pas utiliser ce terme pour décrire la retenue, mais tu es bien mieux placé que moi pour l'exprimer. Je peux comprendre par analogie, moi qui suis encore bien timide par endroit, c'est effectivement comme un combat que l'on mène contre soi-même! C'est compliqué la psyché. Après ta révélation, j'aimerais te demander si le fait, que tu écrives de courtes séquences, est lié à ton autisme? Dans tous les cas tu as du mérite ( même si je ne sais pas d'où tu es parti ), qui plus est, sans cette annonce, rien ne transparaissait!
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Parfois on pose un regard sur autrui, et il nous rend des coups! Et j'ai peur que beaucoup l'ait vécu personnellement...