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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Il est probabiliste à cause de la MQ, mais comme je soutiens l'idée, que ce n'est qu'un problème d'information sur le système, et de sa prise de mesure, la réalité n'est pas intrinsèquement probabiliste, ce n'est que l'état de notre ignorance, ou de nos imprécisions. Tout effet est dû à une cause, si le monde est parfaitement causal, alors l'univers est irrémédiablement déterministe, la seule chose faillible dans l'équation, étant nos capacités d'investigation ! On peut aussi ne pas omettre que nous sommes constitués nous aussi d'un bout de l'univers, que nous sommes soumis aux mêmes lois, aux mêmes principes, dès lors, il serait plutôt étonnant que nous ne pouvions pas comprendre ce qui est nous même, comment nous fonctionnons. La seule chose dont nous avions vraiment besoin, en tant qu'êtres intelligents, c'est que le monde soi suffisamment stable, régulier, reproductible pour qu'il soit compréhensible, sinon les vies auraient été bien plus éphémères, et dans ces conditions, il n'est pas certain qu'un état de conscience aurait pu émergé, dans un environnement sans loi, ni même la vie d'ailleurs... C'est donc par cette régularité, que la vie a pu apparaitre, puis l'intelligence, puis la conscience du monde, la conscience qui se regarde elle-même, elle qui est issue directement de cette permanence, elle est donc rigoureusement adaptée à sa raison d'être, se comprendre ! L'information elle même n'est rien, sans un esprit pour la décoder, et donc toute la subtilité repose sur cet esprit conscient, non sur le véhicule informationnel. La mathématique n'est pas, n'est plus la réalité, ce n'est qu'une fiction, une abstraction, un jonglage d'idées, du moins celles que l'on a retenu, dans ces conditions, les limitations de la logique ainsi épurée ne sont pas une preuve tangible que ce soit le cas dans le monde physique, qui lui reste soumis à d'incommensurables contraintes réelles. Il existe un sac plastique qui contient tous les sacs qui ne sont pas estampillés comme tel, est-ce que ce sac se contient lui-même ? Dans la mesure où il y a physiquement une frontière matérielle entre l'intérieur et l'extérieur, qu'il y a donc une surface interne et externe, le sac ne peut en aucun cas se contenir lui-même, alors que ce même problème avec des ensembles devient paradoxal, comme quoi ce qui est vrai pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre. Les mathématiciens sont des poètes virtuoses de l'imaginaire logique, alors que le physicien compose avec la dure réalité. Les infinis n'ont aucune réalité concrète, c'est une lubie de l'esprit, un procédé idéel, mais en aucun cas, des grains sables, des cailloux ou des atomes sont incalculables, ni même la longueur de la côte bretonne pourvu que l'on ait un mètre étalonné, car une mesure physique est toujours en rapport à une unité de référence. La science s'est égarée au début du siècle dernier, avec la relativité restreinte et la MQ, il n'est pas surprenant, que l'on entende tout et n'importe quoi, quand on reste appuyé dessus, le monde n'est pas aléatoire, c'est notre cognition qui se fourvoie et nos moyens d'investigation inadaptés !
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Si le temps est semblable à la température, que la température est la représentation moyenne de l'agitation moléculaire/atomiques, nous mesurons donc des mouvements, ce que je disais initialement. Néanmoins, il serait dangereux de comparer directement température et temps, d'une part l'un procède de l'autre, et d'autre part une forte température ne s'apparente pas un temps grand, mais seulement à une durée, c'est à dire à une variation du temps, et pas une mesure d'une grandeur instantanément. Ce qui fait que nous percevons l'orientation du temps, est essentiellement tiré du caractère irréversible des évènements, du moins spontanément, alors que l'écoulement du temps, lui, est fonction directe du mouvement, que ce soit extérieur ou intérieur à notre corps.
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Le Pouvoir , la Violence et le sacré
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Philosophie
2- Je rappelle utilement que la vie elle-même est une lutte, et donc intimement violente, ce qui signifie que le royaume de la vérité ou de la justice ne se fera pas sans apport de violence, tant que la vie perdurera, car personne ne peut faire preuve d'une parfaite abnégation chaque instant de sa vie, et encore moins l'ensemble des humains en interaction. Ce qui me fait dire que cela ressemble plus, à une idéologie qu'à une réalité, mieux vaut donc apprendre à vivre ou à se protéger de tels débordements/exubérances de vie, que de croire que l'on peut la canaliser ou la maitriser, selon la seule raison. La seule chose que l'on puisse réellement opposer à la violence est encore de développer la sensibilité des individus. 1- Ce n'est pas parce qu'une poignée ou même une fraction non négligeable a fini par aimer le dictateur/tortionnaire que celui-ci est issu d'un choix volontaire, d'une orientation sciemment prise, comme c'est la cas en général en religion, surtout lorsque l'âge adulte advient. C'est un biais psychologique connu, dans les prises d'otages, que certaines personnes finissent par ressentir des sentiments positifs envers leurs ravisseurs, ce n'est donc pas une preuve d'un réel amour voulu, mais qu'un sentiment s'est subrepticement immiscé à son insu, ce n'est donc pas un acte de foi comme on peut s'y attendre en religion, où la foi précède l'adhésion à la religion, et non la religion qui force à acquérir la foi, à l'instar du tyran. -
Le Pouvoir , la Violence et le sacré
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Philosophie
1- En restant à la surface des choses, oui le pouvoir même totalitaire s'apparente à une religion, mais une fois passé ce cap, nous pouvons voir, qu'une différence profonde les sépare, en effet, dans une société dirigé par un dictateur, les individus sont forcés d'y adhérer, ce qui n'est pas le cas dans la religion traditionnelle, où l'acte de s'adonner à elle, est volontaire, non imposé directement ou indirectement, surtout à l'heure actuel. 2- En fait, c'est un autre phénomène qui a conduit à ce que ce soit le pouvoir qui s'empare de la justice, car pour éviter la loi du Talion ou la vengeance, qui ne font que conduire à toujours plus de violence, il a fallu instauré une tiers partie pour juger des faits, et de rendre justice, selon des lois, règles et sanctions connues au préalables, la société devient un jeu avec un règlement et des punitions, et sauf erreur de ma part, le pouvoir judiciaire n'est pas du ressort du chef d'état, puisqu'il me semble que les pouvoirs ont justement été séparés, au nombre de trois je crois, non ? -
Le Pouvoir , la Violence et le sacré
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Philosophie
1-Qu'entends tu par là ? À quoi renvoie la religiosité chez toi ? 2-C'est à dire ? -
La misanthropie est-elle un genre de pathologie mentale ?
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Philosophie
Tu connais le french-paradox ? Et bien c'est précisément l'inverse, on a tout pour être heureux, et la plupart des gens se disent malheureux, en France ! Hormis pathologie lourde, comme dit avant inhérente à notre espèce, il n'est pas besoin de mépriser tout le monde, mais juste d'en être dégoûté d'une bonne fraction, ce qui n'empêche pas de respecter autrui, la vie en général, on peut donc être fâché contre le genre humain, sans le mépriser ou le haïr, mais plutôt rejeter certaines attitudes, comportements, qui se retrouvent en chacun de nous, toutefois, on pourra mesurer les efforts faits pour sortir de cette mélasse, ce qui sera un bon indicateur de ceux plus aimables que d'autres, et être dans l'expectative d'un changement même très lointain, ne serait-ce que pour nos enfants... -
La misanthropie est-elle un genre de pathologie mentale ?
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Philosophie
Je ne pense pas que cela induit un amour plus grand, mais simplement, une atteinte plus grande en lui de la bêtise humaine, une plus grande sensibilité aux actes douteux, et donc plus d'attention, et d'attardement sur les faits qu'il leur reproche. On pourrait penser également que les autres individus voient aussi ce que le misanthrope voit, mais chez les premiers il y aurait des sources compensatrices, ou de détournements, leur permettant de passer à autre chose, d'occulter ou d'occuper leur esprit ailleurs, voire de finir dans le déni, ce qui ne serait pas le cas chez le second. Ce misanthrope " du renoncement ", ne pourrait-il pas être intimement blessé par les autres durant toute son existence, conditionné à l'aversion, dès lors, pourquoi serait-il faible, lâche ou confus ? Pendant un temps, je me suis cru de ce type, et je ne crois pas avoir été en confusion ou enclin à la lâcheté ! En revanche je te rejoins sur l'indolence produite pour redorer le blason de la race humaine, et donc une certaine forme d'ataraxie léthargique, qui pourrait se résumé par un " à quoi bon ? " Heureusement, comme l'a dit Tison, qu'il existe quelques exceptions à cette déchéance sapiens... -
Le Pouvoir , la Violence et le sacré
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Philosophie
Rien n'étant parfait, ou pire, rien ne pouvant indéfiniment satisfaire l'humain, il trouvera toujours à redire au système dans lequel il s'insère, et donc ( à chercher ) à le modifier, mais cette étape pouvant être très lourde en temps, en énergie ou en compétence, le plus simple/aisé, est de le faire évoluer par petites étapes, par approches successives. À la rigueur, le comment il apprend ou d'où il part sont de seconde importance, seule la tendance à " l'amélioration " suivant ses critères de l'instant est pertinente, et lorsque cette méthode ancestrale faillit, l'homme se trouve en crise, ce n'est que dans sa phase disons d'apprentissage que le mimétisme a la primauté, car elle l'occupe beaucoup dans un premier temps, néanmoins, même de jeunes enfants finissent par attendre autre chose, d'avoir envie de dépasser leur condition, ce mouvement d'amélioration, ce concept finit par creuser son lit dans la tête du petit d'homme, au fur et à mesure de ses découvertes, apprentissages ou imitations. Les ingrédients que sont l'ennui et la curiosité nous poussent à aller toujours plus loin, au changement. Je n'associe pas le religieux au pouvoir nécessairement, je dis qu'il n'est pas à exclure que celui-ci agisse encore derrière les apparences contraire, ou tout autre forme succédanée. Sachant que plus de 85% de la population mondiale est croyante, il serait assez illusoire de penser que le religieux n'a pas une place de choix, y compris dans les hautes sphères de la gouvernance ou du pouvoir, même si ce n'est pas ce qui est mis en avant dans un pays, comme le nôtre, où les pouvoirs ont été séparés depuis plusieurs siècles. Le folklore cérémonial, tout comme la partie vestimentaire, n'est là que pour bien démarquer du reste de la masse ce que cela représente, car ce ne sont pas des évènements banals, reproductibles quotidiennement, il faut donc le montrer et impressionner les esprits, tout comme une marque de luxe fera tout pour marquer les esprits également et bien distinguer la classe du produit par rapport aux autres bas de gamme, c'est un positionnement relatif et ostentatoire dans les deux cas. Comment le pouvoir pourrait émerger en dehors d'un tissu social ? Il nait spontanément dans un groupe, même constitué de jeunes enfants, la sociologie l'ayant montré clairement, il me semble. L'amour, l'amitié, l'ascendance ne peuvent apparaitre que dans l'altérité, un individu unique/isolé n'éprouvera pas de telles tensions. -
Pour être honnête, il faut que je reconnaisse que ce que sont les autres, est aussi en moi, les mêmes forces agissent intérieurement, je suis victime des mêmes travers, les erreurs parsèment ma vie également, la seule véritable distinction, je crois, se trouve dans l'effort constant de palier ou contrecarrer ces phénomènes. Ce qui me laisse penser que ce qui fait un philosophe, n'est pas tant les éventuels résultats auxquels il serait parvenu, mais l'acharnement avec lequel il a cherché à éviter de reproduire les mêmes errements, les mêmes fourvoiements, ou au contraire à persister dans le mouvement d'amélioration permanente, le souci premier ne serait donc pas d'atteindre la sagesse, ni même d'y tendre véritablement, mais plutôt de persévérer dans l'idée de sa conquête, ce qui veut dire, que même le philosophe réputé, connu, populaire n'est pas nécessairement digne du titre de sage, et qu'il vaut sans doute mieux se concentrer sur ce qu'il représente que sur ce qu'il est, un homme comme les autres qui s'échine à vivre autrement, l'idée qu'il dégage est plus importante que lui-même, il doit donc nous montrer que tel est bien le cas de sa philosophie, de son ouvrage, de son oeuvre, de sa vie...
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Le Pouvoir , la Violence et le sacré
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Philosophie
On pourrait aborder les réponses à l'envers, c'est à dire en regardant ce qui existe déjà et voir ce que l'on peut en tirer comme enseignement. Il est notoire, que l'humain préfère rester attacher à un " système "/mode de vie bancal qu'il connait, qu'un autre inconnu, de repartir de zéro, nous fonctionnons par approches/petites modifications successives en général, toutefois, si ce mode d'existence devient insupportable, extrêmement aversif, alors une rupture devient possible. De plus, il semble bien que le pouvoir, même s'il montre un certain attrait pour chacun de nous, ne soit pas un objectif premier, en effet, je redonne un exemple emblématique concret, et vécu, si une entreprise avec des salariés, se voit prochainement destituée de son directeur/chef d'entreprise, parce qu'il part en retraite tout simplement par exemple, et que de deux choses, l'une, il y a repreneur, l'autre, il y a cessation d'activités, ne soient envisageables. Et bien, force est de constater, sauf exception, que si il n'y a pas de repreneur extérieur, les salariés même si on leur propose explicitement de reprendre leur société, seul ou en associés, renoncent en général ! Cette prise de pouvoir, de contrôle possible, n'est pas saisie, car la peur les en empêche ! Maintenant que nous avons vu les rouages, disons psychologiques, du fonctionnement de l'être humain, il nous reste plus qu'à expliquer, comment on en arrive à une hiérarchie de type pyramidale. Dans la population, on finira par trouver au moins un individu plus téméraire, plus enclin à diriger les autres, plus déterminé, plus convaincu lui-même de l'intérêt à être un leadership, les autres individus le laisseront prendre les commandes, quelque part contents que la besogne en revienne à un autre, et ils s'en accommoderont jusqu'à un certain point, ce qui ne les empêchera pas de juger par ailleurs de l'écart entre leurs propres désirs individuels, et ce que la collectivité représentée par le chef, leur apportent concrètement/effectivement/potentiellement. Si le bénéfice/cout est avantageux ou perçu comme tel, alors l'individu lambda laisse faire, même si il veut plus et donc se plaint de sa privation, mais si le rapport s'inverse de manière très prononcée, trop, la rupture guette, devient probable. En ce qui concerne le sacré, dans le sens que tu as donné, c'est à dire qui s'oppose au profane, l'explication qui me vient à l'esprit, c'est justement par définition, il faut démarquer un acte de pouvoir, d'un quelconque autre dans la tête des suiveurs, il faut des signes distinctifs pour marquer les limites et les frontières, et toutes les cérémonies sont là à cette fin, pour marquer les esprits sensibles/preneurs, tout comme l'habit du juge, du gendarme ou du trader sont là pour nous rappeler leur fonction, leur rang, leur autorité légitime/légale/acquise, ce sont des signes ostentatoires, toute comme peut l'être de manière cinématographique une cérémonie, car un simple habit risque d'être insuffisant, il faut que cela puisse être distinguer des autres formes d'autorité subalternes. Néanmoins, on ne peut pas exclure non plus, un héritage religieux de ces parades officielles, même si la nature en a changé, l'apparence elle en a été conservée, quoique à bien y regarder de près, les sectes ou assimilés de près ou de loin au pouvoir, soient restées accolées à toutes ces mascarades, telle la franc-maçonnerie, et j'en oublie, ou plus simplement le rôle inavoué de la religion agissant dans l'ombre derrière des formes laïques du détenteur du pouvoir gouverneur, mais ceci est sans doute une autre histoire... -
La misanthropie est-elle un genre de pathologie mentale ?
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Philosophie
On peut se demander jusqu'à quel point l'aversion pour les humains est prononcée. S'il s'agit bien de haine, alors on pourrait la rapprocher d'une pathologie, à l'instar du fanatique qui a une haine contre un groupe plus ou moins étendu d'individus, mais j'ai bien peur qu'en fin de compte cela ne fasse que réponde à notre héritage instinctif, commun à l'humanité et plus ou moins rendu docile, avec des dérapages, tel le chef d'État qui déclenche une guerre contre un pays. L'Homme est par " nature " violent, agressif, impulsif ou dominateur, comment s'y prend t-il pour maitriser ou refouler ces pulsions ? Vu le nombre de conflits encore en activités sur la planète, j'oserai dire, qu'il n'y arrive pas beaucoup mieux qu'aux temps préhistoriques, et il est bien connu, qu'il suffit d'un ou deux excités... En quelques endroits, on en est réduit à canaliser cette violence dans une forme atténuée, comme la compétition sportive, mais cela reste à mes yeux un pis-aller, une sublimation, certes bien mieux que la sauvagerie brute, néanmoins cela demeure une marque de notre esclavagisme à nos instincts grégaires. Mais en général, on peut plus rapprocher la misanthropie à du dégoût, comme l'a signalé DdM avec l'exemple de Jésus, ce qui pousse l'individu qui en est victime, à faire en sorte de ne plus l'être, et donc à modifier quelque chose en l'homme, pour qu'il ne soit plus rebutant. *********** En quoi les stoïciens prônaient-ils l'emportement ? N'était-ce pas plutôt les cyniques, dont le kunique comme vu antérieurement !? -
La solitude permet de sortir du brouhaha ambiant, de se délivrer de l'emprise que le monde a sur nous, cet étrange pouvoir inodore, incolore et indolore, qui ne se reconnait que lorsque l'on s'en est suffisamment extirpé, un peu comme on prend connaissance/conscience du dôme gris au-dessus de Paris lorsqu'on est assez loin de la capitale, alors qu'intra-muros on ne rend compte d'absolument rien ! Personne ne peut être suffisamment objectif si il est trop enchainé/dépendant culturellement et sociologiquement de son milieu de vie, cette influence " perverse "/ " vicieuse " agit à notre insu, tout comme inversement, le temps nous permet le recul nécessaire pour juger les peuples antérieurs, l'éloignement géographique/spatial joue en quelque sorte le même rôle salvateur/révélateur, en tout cas, en facilite grandement l'exécution ! La solitude n'a pas tant pour objectif de vivre hors de mes semblables, et de leurs habitudes, que de mieux les percevoir et de faire des choix en conséquence, qui gouverneront mon existence en connaissance de causes, il faut le voir comme un retrait, le temps de la réflexion ou de l'adaptation, et non expressément comme un refus ou un rejet total, mais une mise à distance nécessaire et protectrice, à tout point de vue.
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Ah non, j'en apprends l'existence aujourd'hui même. " Le temps (du latin tempus) est une notion fondamentale de la nature dans son sens de temps qui passe. « Les physiciens, écrit Étienne Klein, n'essaient pas de résoudre directement la délicate question de la nature du temps (...). Ils cherchent plutôt la meilleure façon de représenter le temps. » Cela vise précisément à mieux appréhender le problème de la mesure physique du temps et des prédictions qui s'y rapportent. " J'essaie justement de répondre à ce qu'est le temps, sa nature, non ce que l'on en fait ou comment on le mesure !
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Chose déjà faite: Bien sûr que si ! Essaie de voir une solution d'une équation de la physique sans la variable temporelle, elle est " stationnaire "/constante, singulière ou unique, donc non évolutive ! Oui effectivement, je suis remonté jusqu'à l'origine ( extrapolée ) de notre Univers, le fameux Big Bang, et pas uniquement à l'instant juste d'après, la soupe de particules, qui peut très bien être également un plasma de quarks et de champs, enfin de choses que nous connaissons finalement.
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Bonjour Seiyar, je vois que l'on ne s'en sort pas: J'ai bien compris où se situait le quiproquo, et ce qui ne facilite pas la chose, j'en ai peur, c'est que tu sembles te focaliser que sur le " résumé " ( la qualité de quelqu'un qui sait comment bien agir ) de ma définition que tu prends, semble t-il, trop au pied de la lettre ( = quelqu'un qui sait ce qui est bien et ce qui est mal ), alors que d'en revenir aux notions que j'y ai introduites ne laissent quant à elles aucune ambiguïté ( [ faire ] un choix juste, raisonné ou raisonnable ). Je crois que la confusion vient cette fois-ci du terme savoir, car il y a une distinction entre savoir agir bien ( = savoir-faire, le faire donc, car on sait agir pour le bien, idée renforcée par l'introduction du comment, savoir comment agir qui renvoie bien à un savoir-faire, une compétence ) et avoir conscience de ce qu'est agir bien ( avoir conscience de ce qu'est = savoir ) savoir agir bien. Une fois les idées remises dans le bon sens, la suite se dénoue d'elle-même: L'éthique transcende le simple gain potentiel, hypothétique, elle se suffit à elle-même, en ce sens, elle est sa propre récompense, si elle est préservée, elle apporte satisfaction à son auteur et elle est suffisante. Ce que tu évoques, ressemble plus à un stratège, à un calculateur qui cherche à maximiser ses profits/gains. Or par exemple, un médecin qui a nécessairement une éthique, liée à la déontologie de son travail, ne peut abonder dans le sens de ses propres intérêts, ce pourquoi, en dehors de la dimension pécuniaire, les docteurs consacrent énormément de temps et d'énergie aux autres, au détriment de leur propre jouissance, ce que l'on ne retrouve pas chez l'homme d'affaires, le financier ou le politicard, qui eux sont dans le registre stratégique. Et justement l'action sage aura toujours été précédée par une position éthique au préalable, ce qui bafoue autrui ne peut aucunement être rattaché à une décision sage. Balancer une bombe nucléaire pour mettre fin à une guerre n'est pas une preuve de sagesse, mais de calculs stratégiques, la sagesse ne peut pas intervenir dans une situation déclenchée uniquement par la bêtise, tout comme la lumière ne jaillit pas de l'obscurité, il aurait été plus sage de ne pas la commencer, et la solution trouvée à cet endroit en aurait été un indice. Car autant on peut trouver de l'intelligence même dans un esprit destructeur, que dans celui constructeur, autant on ne peut pas parler de sagesse dans une action destructrice, quand bien même toute action constructive n'est pas sage non plus. La lucidité et le recul, sont des ingrédients de la sagesse, mais ne la qualifie pas complètement, puisqu'ils sont également communs à presque toutes les activités humaines, ce ne sont donc pas ce qui la caractérise le mieux/plus. Non, c'est une erreur de raisonnement, qui est circulaire, tu es parti de l'idée que la lucidité et le recul étaient seuls nécessaires pour définir la sagesse, puis à l'aide de contre-exemples, tu en as montré les limites, légitimes, puis tu en as conclu que la sagesse n'était pas éthique puisque les exemples contredisait cette notion ! Tu n'as fait que retrouver les ingrédients que tu y avais mis au départ. C'est pourtant précisément l'inverse ce que je reproche à nos philosophes, c'est qu'ils n'appliquent pas leurs propres préceptes philosophiques à leurs êtres du quotidien. Alors qu'il n'y a pas d'antinomie pour un scientifique ou tout autre intellectuel/penseur. Car l'amateur de sagesse, tout comme l'amateur de vérité, ne peuvent pas faire autrement que vivre ce dont ils se qualifient: philosophe ou logicien, homme honnête, sans renier en même temps ce qu'ils sont, ou se qualifient ! Non ! ( Mais plutôt dans le sens que j'ai évoqué, celui d'être en phase entre ses prétentions/sa qualification et ses actes. ) Rappel, sagesse: 5 notions sont dégagées de ces définitions : Notion de connaissance élargie (omniscience) Notion de modération et de tempérance dans la façon d’utiliser ces savoirs Notion d’impact futur de cette utilisation (clairvoyance, prévoyance), Notion d’orientation vers le bien (discernement, morale, sens du bien et du mal). Notion d’obéissance et de docilité.
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Oui, c'est vrai, à moins d'imaginer, à partir de ce qui nous entoure continuellement et à toutes les échelles, qu'il eut suffi que les choses puissent se répliquer, se perpétrer avec une certaine stabilité, dans ce cas si initialement tout était équiprobable, à terme suivant le confinement et la durée, les évènements peuvent évoluer en faveur d'une fluctuation/écart statistique, creusant la différence au détriment du reste ne disposant pas de ces atouts. On s'étonne qu'il n'y ait que la matière de présente, alors que l'antimatière obéit aux mêmes lois, et devait en toute logique être présente à part égale à l'origine. Finalement, quand des particules émergent lors d'impacts violents dans les collisionneurs, ne traduisent-ils pas en partie ce processus, ne pourrait-il pas en être de même des lois physiques elles-mêmes, présentes potentiellement mais sans effet, observables, dans la configuration actuelle de notre univers ( visible ) !? Elle l'explique de la même façon que pour l'apparition du vivant, à grand renfort de probabilités dans des conditions " favorables ": au même titre que si l'on distribue aléatoirement des lettres et les sigles typographiques à la suite les uns des autres, indéfiniment, on a nécessairement une probabilité égale à 1, que l'on obtienne tous les textes écrits de la main de l'homme, comme un verset de la bible, un extrait de poème ou ces quelques lignes. C'est plus un tour de passe-passe qu'une explication crédible, ou intellectuellement satisfaisante, elle permet surtout de s'opposer à/déjouer, encore et toujours, une vision divine de la création, en ce sens c'est une réussite, dans les autres cas, c'est un échec de notre intelligence. Entre nous, c'est paradoxal, car pour que quelque chose naisse, c'est qu'il y a eut évolution, ce qui implique que le temps soit présent, lui même phénomène émergent, représentatif de ce qui se meut, autrement dit, tant que le " mouvement " ( cinématique ou dynamique ) est impossible, tout est parfaitement fixe et immuable, alors rien ne peut apparaitre, et donc donner naissance au temps lui-même par exemple. Nous ne pouvons pas non plus, nous satisfaire d'une simple fluctuation quantique pour expliquer l'Univers, car pour ma part, ce serait un peu comme de vouloir équilibrer une moitié de pièce en désordre avec l'autre moitié parfaitement ordonnée, les deux réunies ne donnent pas quelque chose " d'équilibré ", tout comme on ne peut pas équilibrer l'apparition de particules du vide avec un temps aussi long et/ou une énergie phénoménale/incommensurable appliqué à notre univers, c'est encore une fois tiré par les cheveux. Mieux vaut dire que nous ne savons pas encore décrypter aussi loin que nous le désirons le monde, nous butons toujours sur des limites, nous ne faisons que les faire reculer, et malgré les immenses connaissances accumulées, force est de constater que nous en sommes à fantasmer ce qui se cache derrière, comme s'était déjà le cas dans l'antiquité, nous n'avons finalement pas tant progresser que cela, puisque nous sommes toujours incapables de répondre aux mêmes questions multimillénaires !
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La science n'a pas résolu le problème, elle l'a dilué dans l'idée de multivers, comme a essayé de l'expliquer DroitDeRéponse, la science n'explique ou ne peut tout justifier, du moins pas encore dans l'état actuel des connaissances. Ce qui pose le plus de questions c'est les paramètres physiques particuliers des lois ( connues ), que si ils avaient été un pouième différent ( ne serait-ce qu'un seul paramètre ), notre univers et nous n'aurions pu exister ! Voilà toute la frustration des physiciens de nos jours, et s'ils pouvaient penser que l'univers, y compris ses lois, était plus résilient, nous n'aurions pas cet effroi/malaise, pour ne pas dire une impuissance face à cet apparent constat.
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Bien le bonjour, Je m'exprime certainement assez maladroitement, car nous ne disons pas de choses fondamentalement différentes: *raisonné = prudence, prévoyance *raisonnable = modération http://www.cnrtl.fr/...esse/substantif Néanmoins, le sage n'est pas quelqu'un qui se retient de tout, qui est dans l'inaction totale, c'est pour cela que je parle de bien agir ( en opposition de mal agir ) ou de bien réagir, ce que les notions seules de prise de recul, honnêteté ou lucidité ne laissent pas transparaitre, au contraire, elles donnent le sentiment d'effets purement intellectuels/intérieurs. Oui tout à fait, mais l'erreur vient d'une mésinterprétation de ma phrase précédente de bien agir, qui n'est pas synonyme d'une action ayant une issue heureuse pour le protagoniste ( bien = correctement ), mais bien dans la stricte opposition de l'expression de mal agir, qui renvoie quant elle à celle de la morale ( bien = juste ): http://www.larousse....s/sagesse/70506 http://www.philosoph...ent.fr/sagesse/ 5 notions sont dégagées de ces définitions : Notion de connaissance élargie (omniscience) Notion de modération et de tempérance dans la façon d’utiliser ces savoirs Notion d’impact futur de cette utilisation (clairvoyance, prévoyance), Notion d’orientation vers le bien (discernement, morale, sens du bien et du mal). Notion d’obéissance et de docilité. *juste = bien, moral, éthique *********** Voilà, je pense que tout est rentré dans l'ordre cette fois-ci, à mon humble avis... Toutefois, je ne peux décemment pas te jeter la pierre, car au-delà de l'expression mal agir, se cache sans doute des fondements à développer : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-mal-agir-faire-mal-100227.html
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:smile2: https://fr.wikipedia..._Dunning-Kruger " Dunning et Kruger ont noté que plusieurs études antérieures tendaient à suggérer que dans des compétences aussi diverses que la compréhension de texte, la conduite d'un véhicule, les échecs ou le tennis, « l'ignorance engendre plus fréquemment la confiance en soi que ne le fait la connaissance » (pour reprendre l'expression de Charles Darwin). Leur hypothèse fut qu'en observant une compétence présente en chacun à des degrés divers, La personne incompétente tend à surestimer son niveau de compétence ; la personne incompétente ne parvient pas à reconnaître la compétence de ceux qui la possèdent véritablement ; la personne incompétente ne parvient pas à se rendre compte de son degré d'incompétence ; si un entraînement de ces personnes mène à une amélioration significative de leur compétence, elles pourront alors reconnaître et accepter leurs lacunes antérieures. " http://menace-theori...-de-lignorance/ " Les travaux de David Dunning vont plus loin, et ils font froid dans le dos. Ils nous montrent que l’on se fait une fausse image de ce qu’est l’ignorance. L’ignorance n’est pas un terrain vierge, c’est une forêt d’idées préconçues, de concepts mal compris, des marais de préjugés, des bosquets de certitudes erronées… Bref, c’est un cauchemar. Un peu d’éducation ne règle malheureusement pas le problème aussi facilement qu’on aurait tendance à le croire. [...] L’ignorant ou l’incompétent n’est pas une personne totalement non-informée, c’est une personne mal informée, ce qui est pire, car bien souvent elle croit qu’elle sait, ou en tout les cas elle ignore à quel point elle est ignorante. "
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Et je maintiens en disant que l'un est inclus dans l'autre, puisque l'on ne peut pas comprendre sans savoir, par exemple la compréhension est au savoir, ce que les relations humaines sont à la communication. Le scientifique observe, expérimente, explique et prédit, puis se corrige si nécessaire, ce qui est loin d'être un simple amoncellement de connaissances, ce trait de chercher à savoir est plutôt celui de l'amateur de sciences ou d'un journaliste, ou de toute personne désireuse d'avoir une réponse toute faite à son interrogation. Le simple fait de construire des modèles ou des théories démontre l'idée que les scientifiques cherchent à comprendre les rouages du monde physique/matériel ou psychologique/cérébral. Lorsque l'on explique à quelqu'un l'articulation des pièces d'un moteur thermique et les fonctions de chacune, il peut finir par dire qu'il comprend le fonctionnement, si un chercheur en biologie moléculaire trouve les interactions et les substances en jeu dans un processus physiologique, il pourra aussi dire qu'il comprend ce qui se passe, si cela explique les effets observés, ensuite on réitère la méthode à l'une des causes définies/trouvées, que l'on prend cette fois comme effet, et ainsi de suite. Le raisonnement est déjà à l'oeuvre pour déterminer à partir de quels savoirs acquis opérer, tout comme de définir les hypothèses les plus vraisemblables, ce n'est malheureusement pas aussi simple que de monter des Lego, où les briques sont clairement définies pour un usage limité, ce qui n'est pas du tout la position du chercheur, qui doit découvrir ou inventer pour arriver à ses fins. Fort heureusement en philosophie tout n'est pas subjectif, les concepts ( ou idées ) sont compris et acceptés la plupart du temps, ils sont au mieux précisés, développés ou utilisés pour en trouver/construire d'autres, et ce sont ces nouveaux concepts novateurs qui font la spécificité d'un philosophe, sans que cela puisse être complètement obscure ou étranger aux autres, soit que cela est été entrevu mais non développé, mis en évidence, soit que sitôt mis à disposition de la communauté, que ce soit un point de départ vers d'autres horizons. Ce qui est le plus souvent critiqué, ce sont les agencements des idées ou des concepts les uns avec les autres, pour fournir des explications censées rendre compréhensibles certains évènements ou phénomènes. Si tu étais plus informé de ce qui se trame dans la connaissance scientifique, tu ne parlerais pas de certitude à son égard ! Tout n'est que provisoire, en chantier, pouvant s'écrouler tout ou partie, d'une branche, à chaque nouvelle observation/découverte. Ce qui est spécifique à la démarche scientifique est sa méthode, basée sur l'expérience quasi-exclusivement orientée. La philosophie, à l'instar du sport par exemple, ne doit rien du tout, elle n'est qu'un moyen pour une personne à trouver une sérénité disons spirituelle/intérieure, dit autrement à faire la paix avec elle-même, trouble initié par le questionnement et l'interrogation, qui de surcroit concerne d'autres individus en quête de la même délivrance. Merci de m'avoir lu !
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Houlala ! Comment est-ce possible ? Peux tu développer, s'il te plait, ce qui se cache derrière une telle affirmation ! Schématiquement: expérimenter/observer => savoir => comprendre Par quel processus, serait-il donc possible de comprendre sans savoir sur quoi porte notre compréhension, car même l'intuition, qui n'est pas tout à fait une compréhension, procède ainsi, à la différence que cela ne passe pas par notre espace de travail que l'on nomme raison ou conscience ?
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Ou bien alors, c'est notre faculté de comprendre qui nous permet de philosopher ! Sinon, comme les scientifiques cherchent également à comprendre le monde, tout comme bon nombre de religieux ou autres adeptes d'exotérisme, il faudrait en déduire qu'ils sont tous philosophes, pourtant rien n'est moins sûr !
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Mais ce n'est qu'un marqueur que je pourrais qualifier de symbolique ou encore de manifeste, cela n'en est pas la véritable cause, enfin les véritables raisons que tu rappelles justement en me citant, car elles se trouvent inscrites au plus profond de notre fonctionnement cérébral. Être parfait tout en étant dénaturé, ou dégénéré, est un oxymore ! :smile2: Tu es pourtant toi aussi en constatations que les choses empirent, à un rythme jamais connu auparavant par notre espèce, ne crois tu pas que la notion d'aggravation qui est incluse dans la dégénérescence n'est pas plus appropriée que la simple dénaturation, qui laisse entendre le passage d'un état à un autre seulement, alors que nous voyons une évolution négative se produire. Tiens hier soir, je suis tombé, en jetant un oeil à la TV avant un sommeil bien mérité, sur un documentaire sur Bali, et bien quand on voit toutes les absurdités d'existence et de gestion de ce lieu, ça donne franchement envie de vomir, à l'antipode de celui d'une once d'intelligence des comportements adoptés, c'était immonde, tant au sens figuré qu'au sens " propre ", les conditions de vie plus qu'insalubres, totalement immorales et irresponsables, au même niveau que les batteries de poulets en élevage intensif et industriel: abjecte et révoltant. Je suis indigné d'être un représentant de la race humaine. Pour étayer un peu mes dires, ce moi-ci, par exemple, la revue Pour La Science a fait un dossier sur l'étude des rêves, et bien, laisse moi te dire, que les rêves à connotations négatives ( peur, colère, honte ) sont doublement représentés comparativement à ceux positifs ( joie, bonheur, plaisir ), de plus dans le sommeil dit paradoxal ( nous rêvons aussi pendant le sommeil dit lent ), le rêve est particulièrement riche en émotions négatives, les peurs en tout genre foisonnent. Si à l'état conscient nous nous focalisons sur la satisfaction, notre inconscient lui s'échine à éviter/combattre nos peurs les plus primitives, à l'instar de ce qui se passe avec la faim et les jeux de l'esprit, si nous ne sommes pas rassasiés, notre attention est presque exclusivement tournée vers la recherche de nourriture, alors qu'une fois la faim calmée, nous pouvons nous consacrés à des tâches autres, plus nobles, plus spirituelles par exemples, il en va de même avec nos émotions, il faut d'abord calmer/résorber celles négatives au maximum, avant de pouvoir exprimer pleinement celles positives ( et c'est bien parce que notre environnement est suffisamment serein/réconfortant que nous pouvons à loisirs penser à nous distraire, au plaisir ), nous ne pouvons pas nous leurrer éternellement, et lors du rêve, notre psyché s'affaire à ce qu'elle n'a pas été en mesure de faire convenablement à l'état de veille, en conditions dites normales, car en cas de stress important, la proportion de peur monte en flèche, ce qu'il est facile de vérifier chez les étudiants à la veille d'un examen, ou un patient de son opération, ou encore du jeune enfant qui va faire des cauchemars à répétition suite à un évènement ou une vidéo anxiogène. Notre plus grande puissance et la plus forte/vigoureuse, et de loin, étant encore celle qui tend à nous faire perdurer coûte que coûte, à nous maintenir en vie, et elle s'appuie grandement sur l'aversion procurée par la peur de souffrir, comme de la mort. Il suffit de voir tout ce qui a été mis en oeuvre à travers l'histoire humaine pour la conjurer, aussi loin que nous avons trace, y compris dans nos sépultures préhistoriques. Et oui, encore le même refrain, la même rengaine, mais ça finira par faire son petit bonhomme de chemin, tu verras... Ce n'est bien évidemment pas un problème de mémoire courte, quoique ça aurait pu arrivé j'en conviens, non, ce qui nous occupe ici, est tout autre, c'est malheureusement une confusion émanent de ta part, sur ce que j'essaie de signifier, en l'occurrence chère Garalacass, que ce qui nous distingue des autres animaux le plus singulièrement, n'est autre que l'excès de trois composantes que tu ravives à notre mémoire par cette citation d'un de mes commentaires, et que d'autre part, ce qui est commun à l'ensemble du règne animal, c'est la peur, l'évitement du danger, l'aversion de l'inconnu, du risque potentiel inutile, telle l'araignée qui sait faire la distinction entre une proie qui tombe sur sa toile et notre doigt qui va l'écraser, même délicatement ! Nous avons donc au même titre que n'importe quel animal une peur innée, que nous combattons au profit de nos autres stimulations devenues innées, ce conflit n'est pas terminé, il se joue quotidiennement à notre insu, à l'écart de notre attention, de notre conscience parfois, mais il n'en demeure pas moins présent, et même si paradoxalement des gens prennent des risques accrus, selon notre point de vue, c'est pour se sentir vivre justement ( si l'on ne ressent plus aucune émotion, ou aucune activation de notre appétit, de notre curiosité ou de notre domination, alors l'ennui nous taraude, et cela devient insupportable: une souffrance psychologique, comme un flétrissement, bien plus que de songer à une autre peur lointaine/hypothétique/relativisée/apprivoisée ), comme l'a fait remarqué l'aventurier Mike Horn, dans la première émission the Island, ce que les autres individus ont bien du mal à comprendre, le rapprochant plus de la folie ou de l'inconscience, c'est donc pour cela qu'il nous faut chercher le sens des choses, et non en rester à leurs apparences... Quand bien même, la peur est un moteur à l'action, comme je le disais, il faut aussi la voir dans un sens d'évitement la plupart du temps, et non dans l'inaction comme on pourrait le croire ou le penser populairement, ce qui nous conduit à faire le tri, des choix, ou plus précisément des " non-choix " ( ce qui est rejeté ).
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C'est surtout la preuve manifeste que quelque chose t'a complètement échappé ! Ce n'est pas grave, ni irréversible, pour celui qui s'en donne la peine, mais le veux-tu ? Pour exemplifier ce que tu ne vois pas, c'est comme la précision que l'on peut trouver en technologie, si on en était resté à gratter des galets contre du bois, pour confectionner des outils, on n'en serait bien évidemment pas à échanger sur ce forum via nos machines sur le réseau des réseaux ! Et bien, similairement pour que l'esprit progresse, il a besoin d'aller toujours plus loin, de préciser, et là où tu vois que le néolithique est amplement suffisant, d'autres pensent que l'époque post-moderne l'est à peine. Ce n'est donc pas chicaneries mais lucidité/connaissance, tout comme ciseler une statue ne donne pas une évidente pièce de roche, c'est à dire non pas une perte de temps mais beauté/créativité. Nous t'invitons à exprimer le tien, de talent... Une définition on ne peut plus récente: http://www.forumfr.c...dpost,p,9978587 Satisfait ?