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Ben même si on a quelques années d'écart, j'me trouve plutôt beau gosse avec ma barbe de quelques jours rapeuse, poivre et sel ! Tous les goûts sont dans la nature ! ( pas sûr qu'un Mel Gibson, G. Clooney ou un Bruce Willis ne fassent pas fondre ces dames avec leur attribut viril mal rasé :smile2: ) Enfin n'oublie pas ton parcours militaire, qui doit laisser des traces, ou inversement, si tu t'y es retrouvé, c'est que cela correspondait aussi à ta mentalité si je puis dire, dans tous les cas ça sent la rigueur, " ça doit être carré ", non ? ( ça rejoint la fois où il était question des cheveux courts, faut croire que j'ai encore devancé la mode et que je lui survivrai... La question lorsqu'il s'agit de mode, ce n'est pas de savoir laquelle, mais quand ! )
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Ce que je trouve beaucoup plus regrettable/inquiétant, c'est l'engouement pour le tatouage permanent/ineffaçable, quel que soit le sexe, un vrai fléau, révélant une envie ou un besoin compulsif de communion inconsciente, d'en être, sans se poser la question de l'après, dans dix, vingt ou quarante ans, quand la mode aura changé, les goûts également ( sachant que paradoxalement nous vivons une période consumériste où tout change ou est changé sans arrêt, pourquoi accepter/s'orienter vers une marque indélébile ), ou encore que la peau ne sera plus aussi lisse, voire même tendue ou détendue suivant la prise ou la perte de poids, déformant à outrance le tatouage délavé par dessus le marché, quel gâchis, à la hauteur de l'inconsistance de la race humaine quelle que soit l'organisation observée: individuelle, clanique, ethnique, sociétale, industrielle, financière, étatique !
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Ça me semble effectivement un bon exemple ! Comme tout effet de mode, la barbe chez monsieur ou les talons hauts chez la gente féminine, le principe étant d'être vu, et bien vu ( s'opposant à mal vu ), de renvoyer une bonne image de marque de sa personne en public, puisque le courant inverse de ne pas être dans le mouvement du moment, c'est de passer pour un has-been, de non intéressant, ringard, de ne pas mettre son apparence en valeur, ce qui est aussi dans l'air du temps, le culte du corps qui nous replonge deux milles ans en arrière, la plasticité corporelle et ses artefacts vestimentaires ou tout autre objet ostentatoire, qui à eux seuls en disent long sur l'état d'esprit de la victime consentante, une façon comme une autre de partager quelque chose avec d'autres, d'avoir des points communs, de se donner une consistance masquant le gouffre à dissimuler d'une existence fade/insipide/monotone, un phénomène compensateur en somme, dit autrement ( se sentir ) vivre à travers le regard des autres, qui sans cela la vie paraitrait ennuyeuse. Et comme je te sens à fond dans les explications inconscientes, je te dirai donc que les hommes cherchent toujours le moyen de séduire les femmes et de s'en glorifier/vanter ( d'où les copains ), tout prétexte étant bon à prendre, poésie, corps bodybuildé, look bad-boy, exploit, pouvoir par l'argent ou la politique, quand les femmes elles recherchent à être dans un réseau de connaissances et d'en avoir une place de choix, elles usent donc d'autres stratagèmes, y compris la séduction des mâles, mais aussi le copinage avec des femmes appréciables comme celles moins. Le maître-mot est donc la séduction des autres ou de quelques autres, de sexe opposé ou du même, pourvu qu'au bout du compte on obtienne ce que notre nature nous dicte, la relation sexuelle pour les uns et l'intégration pour les unes ( il y aurait bien aussi une question de papa-maman, mais ça risque de tiquer par on sait qui )
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Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, ce n'est pas parce que l'on n'en a pas une vision claire, que l'on ne sait rien, autrement dit, on ne sait pas tout mais on ne sait pas rien, comme il en va de même avec l'astronomie ou cosmologie, il y a des modèles plus ou moins bons, ce qui permet de faire des prévisions, et lorsque les observations ne corroborent pas/plus les théories, on les améliore, on les rectifie, ce qui ne veut pas dire que tout devient caduque, mais qu'une partie était erronée, un postulat trop rigide, des informations manquantes. Comme je l'ai dit il y a quelques pages, les points communs à toutes les psychologies conscientes ou pas, ce sont les associations, notre cerveau fonctionne indéniablement par association, et ce n'est pas parce que il réécrit sur les souvenirs stockées avant ses trois ans, et que donc on en perd la mémoire pour l'écrasante majorité d'entre nous, qu'en même temps l'on perde l'information des associations qui ont été créées, car les objets eux demeurent dans le quotidien de l'individu, ravivant sans cesse les relations qu'ils entretiennent, même si l'évènement initial a disparu, ce qui permet d'expliquer aisément pourquoi un traumatisme infantile très jeune puisse avoir des conséquences sur du très long terme, alors même qu'il n'y en a aucune trace mnésique évènementielle. Par contre, il n'est pas à exclure une forme d'encodage des souvenirs ou des associations individuelle, ce qui compliquerait grandement nos échanges, puisque notre grille/réseau nous est unique, pour le comprendre rigoureusement, il faudrait avoir le même, par exemple, si je suis agoraphobe parce que j'ai été perdu en étant enfant dans une foule par exemple, j'aurai donc une approche toute particulière des lieux fréquentés de monde, qu'un autre au contraire n'aura pas, parce que les endroits peuplés seront synonymes de joies et de fêtes de par son passé festif et bon-enfant, pour ces deux personnes on peut donc appréhender/intellectualiser leur différence, mais on ne peut pas ressentir ou comprendre véritablement ce que l'autre vit, éprouve, puisque c'est radicalement opposé, chacun s'appuyant sur sa propre expérience, son propre fonctionnement, créant donc des quiproquos, des rejets, des intolérances, des incompréhension, des fâcheries, etc... Ce que Chapati résumerait par interprétation je présume pour ce deuxième volet. En électronique par exemple, pour un quadri-pôle dont on ne connait pas le fonctionnement interne, une boite noire inaccessible supposons, n'empêche pas complètement d'en savoir sur ce dispositif, il suffit d'avoir les outils appropriés, on sait que par une analyse de traitement du signal ( Fourrier ou autre ) qu'en envoyant une impulsion de Dirac en entrée, en sortie on aurait toutes les informations nécessaires pour en comprendre le fonctionnement internes, sans y avoir accès. Par transposition analogique, avec des outils adaptés, on peut avoir en partie accès à notre fonctionnement inconscient, pas tout, ni toutes les strates, il suffit de bien regarder minutieusement les entrées et les sorties, il est bien évident qu'avec la seule psyché consciente, nous ne parviendront pas à atteindre le Bios de notre cerveau, la région qui gère la biologie, ou alors de manière très indirecte, comme ceux qui " contrôle " leur rythme cardiaque, en utilisant des images mentales apaisantes, ils visent une cause qui produit l'effet recherché, pas la cause physiologique inaccessible, la méthode que je préconise, c'est l'auto-surveillance permanente de soi-même, être à l'écoute de son environnement, comme de ses propres réactions, le tout dans une approche temporelle courte, et par patience et expérience, on finit par découvrir, ou apercevoir plus assidument ce que nous sommes, ce qui se trame en nous, ce n'est pas de toute repos, ce n'est pas facile non plus, mais ce n'est pas une tâche hors de portée non plus, qui me donne quelques résultats intéressants, malheureusement impraticable sur autrui, car trop éloigné de ce genre de considérations, en droite ligne de tout ce qui touche à l'inconscient d'une manière générale.
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Inconscient collectif Blaquière, pourtant j'imagine que tu as à l'esprit, que la conscience est un processus émergent de ce que l'on nomme l'inconscient, ce qui fait en remettant tout dans l'ordre chronologique d'apparition, la conscience collective n'est pas encore arrivée, alors que l'inconscient collectif est présent depuis que nos ancêtres primates vivaient en groupe. Qu'est-ce que ça veut dire, ça veut dire que nos comportements sont calqués sur une moyenne, sur ce qui est habituel, ce qui se pratique en groupe, sur du mimétisme, de se fondre, de se conformer, le bâillement en est le plus emblématique représentant. Mais parce que tu te figures que les choix que tu fais, ils ne sont pas impulsés par autre chose que ce que tu crois être ta conscience ? https://sciencetonna...re-existe-t-il/ Pourtant si tu es assez attentif au regroupement d'individus, à ce que l'on peut appeler simplement une foule, tu remarqueras sans peine, ce qui peut se produire quand elle devient hystérique, lors de manifestations qui " dégénèrent ", lors de mouvement de panique ou encore lors de l'enfièvrement à des soirées ou d'évènements sportifs, il y a comme une convergence, un battement à l'unisson, pour le mal comme pour le bien ( C.f. également: G. Lebon " psychologie des foules " ), quelque chose qui dépasse ce qu'un individu seul aurait fait dans la même situation, il est comme-qui-dirait transporté, il obéit à d'autres lois/règles. Au même titre que l'on peut devenir plus réceptif à notre propre fonctionnement subconscient, on peut prendre connaissance ou reconnaitre, certains traits collectivement partagés et embarqués faisant partie de notre bagage, sans l'avoir pour autant choisi ou décidé. En général, on ne voit/reconnait que ce que l'on veut bien prendre en considération, sinon on y est indifférent ou aveugle.
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Les mots peuvent être comme des poignards à celle ou celui qui sait les manier, en même temps qu'ils peuvent avoir un grand raffinement, être grandiloquent, tels certains ont malheureusement élevé la torture en art, il n'y a pas de limite à la sophistication de la cruauté humaine, tant physique que psychique ! La franchise ( quelqu'un de cash ) est parfois préférable, ça dépend quand même des situations, on ne peut pas généraliser.
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Mon commentaire de profil est de mon cru, oui.
( j'ai vu à retardement que tu avais écrit à l'intérieur des balises/quotes de mon message sur " l'art de discuter ", je ne pourrais pas y répondre prochainement, mais ce n'est pas essentiel, si tu pouvais y faire attention j'apprécierai :) )
Le tien te sert de signature également, simple mais clair.
Au plaisir...
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Oui, il peut il y avoir un revers, et celui des convictions en est un, mais il n'est pas spécifique à un forum, il est récurrent et commun à l'humanité, où que je porte mon regard ou mon attention, j'y vois toujours ce genre de biais, on dit que la religiosité décroit, mais plus de 80% de la population mondiale est croyante ou d'appartenance religieuse, s'y rajoute ceux qui s'ignorent, ou qui croient à d'autres choses, comme le mysticisme, l'ésotérisme, la superstition, etc.. y compris chez ceux qui se disent athées, en réalité des personnes qui ne croient en rien, c'est l'exception plutôt que la règle, on va donc vite se retrouver face à des personnes avec des croyances quelconques, convaincues, dogmatiques, fermées et/ou intolérantes. Le secret c'est la tolérance et le respect, non d'accepter pour soi ce que l'autre est ! ( enfin jusqu'à un certain point, je ne cautionne pas les actes de terroristes par exemple, mais j'en comprends la genèse, ce qui n'est pas la même chose, et ne déclenche donc pas mon assentiment de leur pratique... immonde)
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L'enrichissement des plus riches va de paire avec l'accroissement de densité des sociétés, des sociétés diffuses ne produiraient pas ce genre d'effet de concentration ! Cette densification permet à quelques uns de s'approprier de beaucoup, ce n'est pas la nature de l'homme qui a changé, mais ses possibilités, quasi sans limite, il y a toujours eu des suiveurs et des leaders, les conditions d'exercices ont changées, sont devenues favorables à des écarts plus intenses qu'auparavant, il est clair que dans des situations de vie pastorales les choses iraient bien autrement. C'est un phénomène qui ne dépend de personne en particulier, il n'y a pas lieu de parler de complicité ou de passivité, c'est un concours de circonstances, qui ne tient qu'à la libre concurrence en fin de compte, puisque le commerce est libre, l'enrichissement est libre aussi, et ceux qui ont des dents longues savent très bien exploiter leur environnement à leur avantage, les proportions sont sans limites non plus, ou du moins celles " naturelles " dans un monde capitaliste, et chacun de nous en est un exemple potentiel, il suffit que la boisson soit en libre service dans un restaurant pour sa gaver au-delà du besoin, du nécessaire, ça devient compulsif, un vieux reflex de survie encore une fois, la peur de la diète d'une part et le grisement d'autre part ( besoin et envie s'exprimant de concert ). La psychanalyse est inefficiente pour traiter de phénomènes planétaires ou d'une nation entière, même si l'individu prend conscience de sa part cachée, qui le manipule, cela ne changera pas la face du monde pour autant, car ceux qui tirent leur épingle du jeu, n'ont sans doute pas besoin d'une cure psychanalytique, puisqu'ils peuvent en grande partie laisser libre cours à leur esprit débridé, en tout cas moins que tous les autres, si je puis dire. Il appartient à chacun de refuser la vie qui se présente à lui et qui le révulse, surtout en France, nous avons l'opportunité de faire d'autres choix, ça ne tient qu'à nous ou presque...
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Si la bêtise ne prend pas sa source au même endroit que l'intelligence, et que d'autre part quand je répondais à Chapati je ne faisais qu'un parallèle entre ces deux notions, il n'en demeure pas moins, que l'usage de l'intelligence peut nous aider à lutter contre la bêtise, comme elle nous permet aussi de lutter contre l'erreur, malgré tout elle n'est sans doute pas suffisante, il faut aussi une bonne dose de sensibilité et l'écouter, sur ce point j'étais d'accord, enfin un moyen de juger des bons choix, c'est à dire un sens éthique. C'est à dire: Être réceptif/attentif Avoir un pouvoir décisionnel Avoir un moyen correctif Toute bêtise ne nait pas d'un processus inconscient, qui plus est, elle peut être le fait d'un manque d'anticipation, d'une vision court-termiste, autrement dit, une bonne idée sur l'instant, mais problématique ultérieurement, ce qui au final est quand même une bêtise, comme les bonnes intentions qui provoquent plus de maux, ou plus graves que ceux qu'elles étaient censées rectifier finalement. Personnellement, ce que Jung appelle ombre, ça prend la forme, plutôt l'apparence chez moi, de personnes que je connais bien et qui s'opposent à moi ( celui conscient ), il s'ensuit des scénarios, des situations extrêmement élaborées, rejouées maintes fois, jusqu'à ce qu'il y ait un échappatoire, une solution qui abonde globalement dans mon sens ! J'appellerais ça une stratégie trouvée par notre psyché dans le cadre de l'instinct de survie, une sorte de préparation intellectuelle pour faire face. Sinon j'avais aussi évoqué cette bête que nous croyons hideuse/terrifiante et qui se cache en nous, mais on peut apprendre à l'amadouer un peu pour apprendre à la reconnaitre, à la connaitre, ce qui permet ensuite de composer avec, de la prendre en considération. On peut même se rapprocher artificiellement de notre moi profond, de notre nature débarrassée de cette couche sociale/de bienséance, en passant par une drogue, comme l'alcool, ce faisant la répression/prohibition intérieure est bien plus lâche, ce qui permet de mieux voir au fond de nous, ce vers quoi on tend réellement, qui nous sommes en fin de compte derrière ce vernis sociétal...
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Oui, c'est par coopération et transmission que nous sommes au point où nous en sommes aujourd'hui pour simplifier. ( On peut se tutoyer, ce n'est pas la première fois que l'on échange ensemble ), chacun pris isolément " vaut " peu, j'en conviens. - Cette intelligence n'est autre que celle de ses congénères, elle a juste changé de vecteur, de support, au lieu de se faire de bouche à oreille, par le papier donc la lecture, elle se fait par Internet via des bases de données titanesques, mais aussi à travers des interfaces interactives encore plus sophistiquées, mais le principe sous-jacent reste le même, l'intelligence des autres ! - L'intelligence des autres, du moins une part cumulative via les big data est ce que l'on appelle communément intelligence artificielle, ce qui n'est pas une vraie intelligence artificielle, elle n'est pas apparue spontanément in silicio, elle n'est qu'un simulacre de celle collaborative d'ingénieurs et chercheurs, elle n'est pas inutile, c'est simplement l'appellation qui est trompeuse, la machine ne pense pas tout simplement, elle fait des calculs justes, approximatifs ou probables uniquement. Ou une prise de conscience, j'ai envie d'y croire, le sentiment d'être allé trop loin, de s'être égaré, et d'en revenir à des choses plus terre à terre, plus humaines en somme.
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C'est effectivement le meilleur moyen de braquer une personne, mais les autres cas sont possibles aussi, puisque il existe des personnalités différentes, on peut donc avoir des gens qui ont besoin d'être secouées pour qu'elles réagissent, et d'autres qui font des réactions allergiques quoi qu'on fasse du moment que l'on est pas d'accord, c'est trop, et puis des gens comme toi et moi, qui veulent bien tout entendre, comprendre ( pas forcément accepter ou le faire sien ) à condition d'être respectueux et de fournir les explications nécessaires.
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Oui en général, il n'y a pas trente-six vérités au sujet d'une même chose, comment tel crime a été commis, ce qui permet de faire flotter un objet sur un liquide ou si 2+3 font bien 5, tout ceci n'est pas équivoque. C'est peu probable, même si ce n'est pas impossible, par contre qu'elles détiennent chacune une part de la vérité est plus entendable, ce qui ne signifie pas que ce soit équitable, que chacun en ait la moitié. Oui peut-être, quoique j'ai bon espoir, même à retardement. Parle pour toi Eclipsepartielle, je ne suis pas de ton avis, si certes je ne peux pas m'engager pour mes interlocuteurs, je peux en revanche dire que depuis que je fréquente le forum, j'ai évolué, ce qui est indéniablement la conséquence des échanges que j'ai eu, avec des personnes de qualité, j'ai pour simplifier l'esprit plus clair, ce qui est loin d'être négligeable, tout en ayant des retombés utiles dans le quotidien pour prendre des décisions ou faire des choix, voire prendre position. Ce n'est donc pas du tout superfétatoire ou récréatif, tout du moins for me... L'art de penser profite incontestablement de l'altérité, quoi qu'on en dise, seul je pataugerais certainement dans des considérations quasi infantiles, au bout milieu d'un brouillard épais, ce que je suis je le dois majoritairement aux autres, et tant pis pour l'ego !
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Ok, c'était prévisible, nous n'avons pas les mêmes démarches de penseurs et tout le tremblement qui va avec ! ( je suis bien conscient que je t'ai bousculé un chouïa, pour la deuxième fois sur ce fil, et que conséquemment ça t'as refermé comme une huitre, ce qui m'étonne c'est que ce n'était qu'une infime fraction de ce que tu as fait endurer à LouiseAragon ( Ping, Blaquière, Demonax, Tison, Dompteur... ), et pourtant... " Psychologie asymétrique " ...c'que j'dis, pas c'que j'fais... La grande classe ! :smile2: ) => Oui je sais, j'anticipe, tu vas me sortir un truc du genre: écoute machin tu peux aller te faire... La classe encore ! Crdlt, D-U
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Je suis assez d'accord globalement, ça part d'un bon fond. D'un autre coté, tous les avis ne se valent pas ! Ce qui n'autorise personne à être injurieux bien évidemment. Soutenir que l'on peut traiter par exemple les animaux comme des objets est abjecte, on trouvera pourtant nombre d'humains se sentant supérieurs, par leurs propres raisons, aux autres animaux, et s'octroyant par là-même un droit de vie et de mort, comme d'esclavagisme, de mal traitance, etc... Confondre pouvoir, vouloir et devoir en somme.
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No soucy, on est là pour ça, non ? Et pourtant c'est exactement l'inverse que je t'ai invité à faire, tu pars d'une définition sommaire, que tu prends pour argent comptant, je fais le parallèle avec l'intelligence qui a été traité une, pendant des temps immémoriaux, pour justement réussir à sortir d'une vision sclérosée, et par analogie je te dis qu'il n'y a aucune raison qu'il n'en aille pas de même avec la bêtise, qu'il nous faut l'analyser, pour mieux s'en saisir, la comprendre, ce qui ne veut pas dire que c'est définitif, mais un travail préalable, quand toi, en revanche tu viens avec une acceptation, qu'il ne faudrait pas remettre en cause !? Qui cherche à comprendre ? Celui qui veut en rester à la parole prophétique d'un individu, ou celui qui cherche à dépasser cette première avancée ? On ne parle pas encore de connaissance, puisqu'on en est à chercher, à comprendre jusqu'où nos forces pourront nous porter ! Comprendre ne peut pas se confondre avec comment uniquement, mais aussi avec pourquoi, quand, où, pour quoi, etc... Ce qui donne effectivement la couleur d'une perquisition scientifique, mais peut-on raisonnablement, intellectuellement faire autrement ? C'est exactement l'inverse qui s'est produit, je cherche/prospecte, tu définis ! Parce que toi, Chapati, tu es en mesure de combattre quelque chose que tu ne sais pas identifier, et pour en guérir, il faut connaitre le mal, ou plutôt les maux, et pas simplement quelques symptômes, qui ne resteront que les effets extérieurs/visibles. Et donc pour identifier cette bêtise, il faut pouvoir la caractériser, seulement elle n'a pas un seul visage, elle s'immisce partout, sous couvert, protéiforme, il nous faut donc explorer diverses pistes, et je dois dire, qu'au pire, si elle n'était pas multiple, on finirait par cette analyse, par s'en rendre compte, ce ne peut donc pas être une erreur, par contre prendre le risque de combattre un ennemi équivoque, c'est prendre un risque de ne traiter qu'une partie de la problématique, de se focaliser sur une chose au détrment du reste, comme tu le reproche justement à la psychanalyse, que tu juges familiariste, donc trop restrictive, comme je le fais aussi sur l'étendue de la bêtise deleuzienne. Ne penses-tu pas que cela peut être un vrai problème, que de s'en remettre qu'à une seule vision de la philosophie, à un seul saint, pouvant faire de toi un prosélyte, contre ton gré !? Chaque philosophe aura apporté sa pierre à l'édifice, ton cher Deleuze aura sans aucun doute participé à cette oeuvre polycéphale que l'on appelle philosophie, il me parait regrettable, pour toi, de te contenter de regarder à travers un trou de serrure, sciemment ! Effet de mode certainement, personnellement j'en suis à une vision informationnelle du monde, si ça t'intéresse... mais je n'ai pas pour autant divorcé d'une méfiance vis à vis de l'ignorance, ni de l'erreur, ni de l'empirisme, de la réfutation, de l'intuition, ce ne sont pas des vases communicants, l'un ne chasse pas l'autre, ils se complètent, s'entremêlent... Ce n'est pas parce que j'ai dit à un moment que Deleuze n'avait rien inventé, et que dernièrement j'ai écrit qu'une définition d'un concept était insuffisante, que ça fait de vous des abrutis, il n'y a pas de causalité, tu extrapoles pour me faire réagir, à moins que tu prétendes à la perfection, ou bien celui que tu hisses au rang de divinité sacralisée doit rester immaculé !? Redécouvrir une chose existante ou faire une proposition incomplète n'est en rien synonyme d'idiotie à mon avis, mais c'est toi qui juges, moi je ne le sous-entends pas, et comme dit à un moment, ce qui compte c'est ce qui est dit, qui fait sens, qui se rapporte à la réalité, qui le professe est de seconde importance... Je comprends mieux, mais je me demande si ce n'est pas un tantinet exagéré, tout être humain est en faculté de penser, mais de là à ce qu'il le fasse, ou correctement, il y a tout un monde de possibilités, oui. Il y a belle lurette que la capacité de penser je ne la réserve pas à homo sapiens, ni l'intelligence d'ailleurs ( pour info uniquement ). Ne crois-tu pas qu'un type comme Hitler n'avait pas au contraire toutes ses facultés de penser, ce qui ne l'a pas empêcher de produire la plus grande bêtise de l'histoire de l'humanité, donc, peut-on réellement opposer bêtise et penser ? Je ne vais pas te forcer la main, si ça ne te convient pas, a contrario ça me satisfait. ( Le fait que nous percevions des qualités en l'homme ne le dédouane certainement pas de ces tares ! Il n'y a pas de phénomène de compensation si tu veux ) Tu peux bien évidemment objecter, et pour être sûr que l'on se comprenne, en quoi ce que j'en dis est en contradiction avec ce que je vante ? Je ne pense rien de tel Chapati, si je dois le dire clairement, il est même intéressant d'en apprendre de ceux qui ne sont pas comme nous, je n'ai pas peur de " croiser du fer " avec des témoins de Jéhovah, même si c'est radicalement à l'opposé de ce qui me caractérise, ça reste enrichissant, ça permet justement de comprendre, et pas que ma petite personne, qui certes est au centre de mon monde mais pas du monde ! @+
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Tu veux dire en section philosophie ou toutes rubriques confondues ? Et alors pourquoi avoir posté dans cette rubrique ? Oui des personnes font l'amalgame, contester un de ses dires, est comme insulter directement la personne pour elles: pourtant nous ne sommes pas ce que nous disons ou rapportons, notre intégrité ne devrait pas s'en trouver affectée, mais je crois que certains s'investissent tellement qu'ils n'arrivent plus à se distancier des propos tenus. Néanmoins, avoir tort, ou le ressentir/produire comme tel, n'est pas anodin non plus à plus d'un titre, cela dépend de la charge affective et du détachement que l'on a sur le sujet, tu peux être quasi certaine, que des sujets comme la politique ou la religion vont conduire à des dérives assez rapidement, parce que ça touche à des convictions intimes...
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Admettons, Y'en a qui sont à fond dans le transhumanisme aussi, est-ce une bonne chose ? Rien n'est moins sûr ! Ne dit-on pas, populairement, et simplement: Le mieux est l'ennemi du bien ! Et " l'enfer " est pavé de bonnes intentions ( expression à ne pas prendre au pied de la lettre, hein ! ) Je n'ai pas le pouvoir d'empêcher les gens de croire, tu es donc libre d'imaginer les choses ainsi, de rêver tout éveillé, ce n'est pas pathologique semble t-il de croire ou rêver... Il n'y a toujours pas de machine intelligente, c'est un abus de langage, il y a des machines conçues par l'intelligence humaine, et qui en embarque une fraction, toujours plus grande, c'est tout ! Si je dois discuter avec une telle machine nommée intelligente, je me rendrais vite compte de ses limitations, l'expérience a été faite dernièrement, par des expérimentateurs, le fameux test de Turin, avec des contraintes sévères, dans un langage approximatif en anglais pour les réponses, des questions très limitées et en stipulant que c'était un enfant de 7 ans ( la plus sophistiquée jamais construite avec une base de donnée gigantesque ), la moitié des cobayes a répondu que c'était bien un petit garçon, mais dans un cadre libre la supercherie n'aurait pas duré, et la majorité se serait rendue à l'évidence. Il y a une infinité de sujets à aborder dans un échange, et aucune machine ne peut inventer ce qu'elle n'a pas vécu, sauf si elle a été programmée pour ça, il suffira de tomber sur le poteau rose, par exemple en lui demandant d'expliquer le sens d'une expression, ou celui d'une blague fraichement inventée, car reconnaitre et décoder statistiquement le but d'une question, posée N fois différemment et donc de la réponse la plus probable, n'est pas la même chose que de comprendre un énoncé unique ! Je te le dis encore il y a un gouffre incommensurable entre un humain et n'importe laquelle de ses inventions présentes ou à venir. P.S.: il n'y a toujours aucune animosité dans ma réponse, peut-être que je m'y investis personnellement, car elle ne me laisse pas indifférent.
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Connais pas ! Tu peux développer ? Parce qu'en l'état ça ne me parle pas du tout, et je ne vois pas de quoi il retourne, me laissant dubitatif sur le reste qui en dépend intimement.
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À qui cela s'adresse Ping ? Où et quel est le problème trouvé, et que contestes/objectes-tu ?
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Pourtant on a encore la même chose avec l'intelligence, dans l'esprit de l'écrasante majorité de personnes, il n'y a qu'une forme d'intelligence, ce n'est que très récemment, que l'on s'est mis à décortiquer l'intelligence en plusieurs branches distinctes, comme je l'ai fait au-début pour la bêtise, qui n'est qu'un terme générique pour parler de phénomènes disparates, regroupés sous la même dénomination par convenance, mais ne répond pas davantage à en approfondir la compréhension, c'est ce que l'on désigne par le nominalisme, il nous faut aller au-delà d'une simple appellation, et voir ce qui se cache derrière, ce dont tu refuses. Y a t-il la même bêtise à mal éduquer ses gosses, à être un homme politique corrompu, à provoquer la terreur, à penser de travers à partir de dogmes/préjugés/d'héritages, à construire/produire/appliquer avant d'avoir mesuré les retombés, à stigmatiser certaines populations, à faire des guerres, à manquer de respect, à bafouer l'intelligence, etc, etc... ? Non, cela renvoie à des sous-catégories plus précises, et qui nous permettrait de mieux lutter contre, que de garder un vague concept de bêtise, qui n'explique rien, sauf à mettre un nom sur des phénomènes incompris, d'où la parallèle avec la terminologie de hasard, qui en partage les mêmes traits. N'est-ce pas toi qui a fait un procès au manque de sensibilité " occidentale ", et que donc ce serait si je n'abuse pas une bêtise, ainsi qu'un trop grand usage de la raison, tu ne peux pas dans le même temps me dire que la bêtise est à relier à la pensée ! Puisque tu disais en substance qu'il avait trop de pensées et pas assez d'écoute de sa sensibilité, donc une bêtise de ne pas écouter sa sensibilité, et maintenant la bêtise est quelque chose en rapport étroit avec la pensée, mais c'est à y perdre son latin ! Et si Deleuze est aussi " inconsistant " que toi ( désolé pour la virulence ), d'une part ça rejoint la critique de Dompteur à son sujet, et d'autre part, ça ne me donne pas envie de le lire ! :gurp: Je constate la sauvagerie humaine à tous les niveaux, et si l'on regarde l'histoire de l'humanité, il est clair que l'homme n'a pas attendu l'avènement de la philosophie pour être cruel, violent, bestial, fourbe, compulsif, contradictoire, etc... Ce que tu fais avec la philosophie, c'est ce que font certains en lisant Nietzsche en le racolant au nazisme, c'est abusif, il y a bien sûr d'autres explications à ce genre de folies hystériques collectives, mais veux-tu les envisager ? Tu ne vas pas aimer ce que j'ai a en dire, mais l'homme est un animal qui est le bénéficiaire d'une erreur héréditaire, le conduisant à une curiosité maladive, un besoin impulsif de domination et, une insatiable envie d'amélioration. Et il applique cette " nature " dévoyée ( comparativement aux autres animaux bien moins " ambitieux "/excessifs ) à tout objet tombant sous sa coupe, aussi bien sur ses semblables que son environnement ou les autres organismes vivants. Oui je partage aussi ce constat, mais pour moi ce sont justement des gens intelligents, intelligence qui ne se limite absolument pas à une somme de savoirs, un poste/fonction, un diplôme, un cursus, qui eux sont essentiellement axés sur la mémoire et l'exécution conforme à ce qui est attendu, or l'intelligence c'est justement d'être capable de s'adapter, de trouver des solutions nouvelles, non d'être mimétique, un automate, un exécutant, et cette propension on peut la retrouver chez n'importe qui, car c'est un don naturel, pas quelque chose qui s'acquière, au mieux que l'on peut cultiver, faire pousser un peu, quoique tout le monde en soit pourvu, mais qu'ils ne s'en servent pas ou ne savent pas s'en servir, ce qui revient sensiblement au même dans les effets, que d'en être dépourvu, cela-dit.
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Même si je suis pleinement d'accord avec ce que tu écris, ça ne justifie en rien l'hypothétique suprématie de la machine sur l'homme, car tu n'arrives pas à voir, que cette machine n'est que le reflet de l'intelligence de l'humanité concentrée en un seul objet, elle ne fera jamais plus que ce pour quoi elle a été conçue, ce qui n'est manifestement pas notre cas, puisque nous dépassons continuellement notre condition, alors que si la machine évolue, c'est par notre main et uniquement !
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Dompteur tu as eu le génie d'exprimer en un texte concis et clair, relativement à toute la panoplie de tes commentaires disséminés sur le forum, tout ce que j'ai pu glaner ici et là sur ton personnage philosophique, en en faisant un tout rassemblé et cohérent, exprimé de manière limpide et simple, bien que non crument, comme tu le signales toi-même, et qui te correspond manifestement. Plus qu'un " beau " texte, c'est essentiellement une auto-biographie et auto-analyse consciente que tu nous as fournies sur ta pratique, qui je suppose n'étaient pas livrées qu'à la seule attention de Chapati, ce témoignage à lui-seul, explique bien des choses que tu auras voulu distiller dans cette rubrique depuis quelques années maintenant. Permets-moi dès lors de t'en féliciter ! P.S.: je suppose que tu es également conscient que cette façon de vivre la philosophie t'est toute propre, puisque intimement liée à ton pedigree, à ton histoire singulière, même si il y a de fortes probabilités que d'autres aient des points communs avec ton expérience ou ton appréhension.
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Bonjour Zenalpha, 1- C'est primordial selon moi aussi, la moitié du chemin est déjà fait pour ainsi-dire. 2- Le praticien peut être soi-même, encore une fois, c'est en forgeant que l'on devient forgeron dit-on, avec l'immense avantage d'avoir une vision longue-termiste sur le passé et autres fioritures de notre personne, la psychanalyse n'a rien d'élitiste, et dois-je rappeler qu'aucun n'est nait psychanalyste, il aura donc appris, en accéléré et des tas de cas d'école, alors que nous on n'a pas besoin de tout savoir sur tout, juste notre trogne, sans compter que l'on a toute notre vie pour en faire le tour ! 3- N'a pas compris le sens de la phrase !?
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Je suis assez d'accord avec toi, ce qui me fait uniquement tiquer c'est la définition restrictive qui provient de ton philosophe fétiche, et puisque l'intelligence est plurielle, la bêtise n'a aucune raison de ne pas l'être, par symétrie, enfin si tu veux l'entendre, parce que ça ne converge pas avec ce que Deleuze en dit... Je ne voudrais pas paraitre désobligeant, quand je te suis complètement sur les 3/4 de ta réponse, tu fusilles tout avec la dernière phrase, relançant le quiproquo en boucle, et depuis un moment je dois dire ! En quoi la Shoah, les goulags, le terrorisme, la délinquance routière ont une nature philosophique ? Soit on ne les aborde pas du tout, soit on en parle, et dans ce cas, il n'y a pas un sujet plus légitime qu'un autre, tu vois !? Il n'empêche que malgré cette petite incohérence, je te rejoins sur la pertinence d'aborder des sujets qui nous touchent, bien que je pense que nous n'avons pas les mêmes, ceci expliquant sans doute cela. Mais la bêtise est en nous, ce n'est pas quelque chose dont on peut se départir, il faut composer avec, et certains seront plus doués que d'autres dirons nous, comme nous ne sommes pas tous des virtuoses du piano, ou des champions sportifs, et ce qui complique dramatiquement la situation, c'est que gérer une grande société composée d'individus, c'est un peu comme la quadrature du cercle, intrinsèquement impossible, mais on cherche à s'en approcher quand même, avec plus ou moins de réussite. Déjà sur un sujet plus restreint comme l'éthique médicale, on peut voir la complexité inextricable et les " intérêts " divergents qui se confrontent, je n'imagine pas l'ensemble des problèmes sociétaux à prendre en compte et à gérer au mieux. Ce qui me dérange personnellement, ce sont les privilèges des élus, inadmissibles, il faudrait les réduire lors de leurs mandats, et les interrompre après le " service rendu ", tout simplement, c'est à dire, de les traiter comme des emplois comme les autres, ça simplifierait bien des choses, sans oublier que les modalités de leurs fonctions ne devraient pas reposer entre leurs propres mains, une autre aberration, après pour la gestion d'un peuple, je suis bien content de rester à ma place, pour plusieurs raisons. Tel que présenté dans ta bouche, je comprends ce qui te chagrine, même si ce sont des sujets qui ne m'intéressent pas, autant disons que mes dents de lait, dans ce cas particulier je suis d'accord, j'en ai eu vent par hasard, mais le peuple, et donc ses représentants, a vite fait de s'enflammer sur des insignifiances, de cristalliser d'autres peurs/angoisses/doutes sur un cas exemplaire/représentatif/bouc émissaire. La masse n'est pas intelligente, ou autant qu'un troupeau de buffles affolés... Non pas cette fois-ci, pas plus que faire appel à la sexualité, pour la bonne raison que ce n'est pas approprié, et que j'en ai rien à ba*** ( c'est un faux problème, qui en cache un autre plus délicat: l'intégration, autant ceux qui intègrent que ceux qui s'intègrent , et c'est pas pour lancer le débat la-dessus )