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deja-utilise

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Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. J'envisage aussi le cas de figure où le simple fait de savoir que d'autres y ont été confronté peut apporter un début de soulagement. Mais là tu me parles d'ouvertures je crois, d'élargissement de ton horizon et du fait de relativiser, c'est donc très prometteur pour toi à ce qu'il semble, ma foi tant mieux...
  2. Est-ce mal de s'ennuyer, contre-nature ? C'est la société qui nous pousse à l'activisme, à la consommation, au dépassement de soi, etc... mais pour quoi faire au final ? Le bien le plus précieux pour ma part, ce sont mes enfants, infiniment/incommensurablement plus précieux que tout autre chose, mais cela n'empêche pas d'avoir des envies ou des désirs, et de chercher à les satisfaire, toutefois, ce ne sera jamais n'importe comment, entre autre sans bafouer mes principes de vie ! Ne vaut-il pas mieux être seul que mal accompagné ? Quand on voit tous ces couples qui sauvent les apparences mais qui ne sont pas heureux ensemble, devons-nous tomber dans le mimétisme sans discernement ? S'amuser sans cesse pour pouvoir en parler ensuite à l'entourage et se faire mousser en société, pour vivre à travers le regard d'autrui, en s'oubliant soi-même ?
  3. C'est-à-dire, que l'on n'a pas comme les autres ? Parce que là, tout de suite, tu as un cerveau qui semble fonctionner, et au moins un moyen de communication, semble-t-il la possibilité de lire aussi, et si tu as l'ingrédient de la volonté, d'être volontaire, courageuse, alors il n'y a pas de raison de ne pas accéder à autre chose, mais faut-il encore avoir convenablement défini ses vrais besoins, parfois on cherche bien loin ce que l'on a sous le nez, tel la recherche d'intelligence extraterrestre alors qu'il y a moult créatures intelligentes sur Terre qui mériteraient notre attention. La santé et le temps sont précieux, même si on l'oublie trop souvent, et puis, tu as un enfant, dont l'amour doit sacrément remplir ton cœur positivement, et c'est très loin d'être rien, à moins que tu fasses allusions aux bien matériels, un minimum certes qui dépend de notre personnalité, mais plus ne nous rendra pas plus heureux nécessairement.
  4. Oui, normalement... Je l'avais bien compris - même si ça ne s'adresse pas à moi - lors de tes dernières interventions, tu recherches des solutions clé en main, comme celui qui en cherche mécaniquement lorsque sa voiture tombe en rade. Dans ces deux cas, la philosophie n'est pas indispensable, car on recherche des solutions pragmatiques à des problèmes pratiques/appliqués. Et il existe effectivement nombre de situations où l'approche est machinale/concrète sans autre considération que d'obtenir un résultat tangible. Ça en revanche ressemble plus à une problématique philosophique. J'aimerais te répondre que le bien est déjà en toi, et qu'il ne tient qu'à toi qu'il ressorte, qu'il jaillisse en surface, après nous n'avons ni les moyens, ni le pouvoir, ni même le devoir de faire en sorte que les autres suivent ce courant, et qu'ils se comportent bien, ils sont ce qu'ils sont pour le meilleur comme pour le pire. Nous n'avons de véritable incidence que sur nous-même, alors soyons acteur, et ce n'est déjà pas rien, du Bien si c'est ce que nous voulons... Sinon, d'un point de vue plus terre-à-terre, il faut aussi prendre des décisions qui ont des effets bien réels/palpables, comme de changer de résidence, de ville, d'entourage, de façon de vivre, de travail, de cadre de vie, de fréquentations, etc... se donner les moyens de ses " ambitions "/projets aussi, et lire peut être un des moyens pour sûr, si il y a un minimum de recul sur ce que l'on découvre/apprend.
  5. Remarque-bien, il n'y a qu'un pas entre philosophie de vie et philosopher, donc les dés ne sont pas encore jetés. Bonne recherche alors...
  6. Je comprends bien, mais utiliser un bouquin de philo comme un livre de remèdes prêts à l'emploi, est antiphilosophique ! Car l'essence de la philosophie ne réside pas dans l'obtention de réponses une fois pour toute, mais dans la démarche du questionnement, ce qui fait qu'aucun problème n'a réellement de réponse définitive, on analyse, on critique, on triture, y compris ce que l'on avait trouvé et pensé antérieurement, on progresse, on étend, on bifurque, on dérive, etc... sans cesse, telle la vie elle-même infatigablement en mouvement. Si l'on cherche un livre de recettes, mieux vaut peut-être se tourner vers des manuels de développement personnel ou de maitrise de soi, voir d'éveil de la conscience pour les plus ésotériques/bouddhistes. Encore une fois, lire un livre de philo ne nous rend pas d'emblée philosophe, pas plus que le supporter qui regarde son équipe favorite jouer ne devient lui-même un sportif, de la sorte, pas plus que lire, ou survoler, un livre de math fait de nous des matheux, c'est très loin d'être suffisant. On peut certes piocher dans le bouquin, et être particulièrement sensible/réceptif à un des extraits, des idées, des concepts ou des remarques, mais pour moi ça ne restera qu'une ébauche ou introduction, un échauffement, non une fin en soi, jamais !
  7. Pour continuer sur cette distinction bonheur et plaisir, si je retraduis le premier par bonne fortune/chance ( définition de heur ), on voit dès lors plus clairement, que nous voulons tous avoir de la " chance " mais que cela ne dépend pas uniquement de notre fait, que nous pouvons certes faire en sorte d'avoir des conditions plus favorables, mais sans réelles garanties, alors que le plaisir est bien plus facilement accessible, car c'est une sensation interne, plus ou moins facilement interchangeable avec une autre de même nature ( comme l'humour n'est pas conditionné à une blague en particulier, mais revêt différentes modalités de production ). Le bonheur est à l'image de l'amour, il est difficile d'en avoir une approche déterministe, même si on en perçoit des éléments, ingrédients ou composants, nous n'en avons pas la recette entière, car celle-ci encore une fois ne dépend pas que de nous, ce n'est pas unilatéral non plus. C'est pourquoi, nous trouverons tout un échelonnement entre la neutralité d'état, i.e. impassible, jusqu'au bonheur total, i.e. la réussite en toute chose. La philosophie peut être utilisée dans cette perspective d'optimisation, au moins en identifiant les sources qui l'entravent ou les voies sans-issue, mais comme tu le soulèves, ce n'est pas une condition nécessaire, la chance pure pouvant suffire, d'être nait sous une " bonne étoile " ( façon de parler bien évidemment ).
  8. D'une part c'est faux, les scientifiques eux-mêmes le reconnaissent de temps à autres, lorsque un dogme tombe ou a été renversé, le dogme peut être temporaire, de quelques décennies à quelque siècles. Dans le dernier Science et Vie, il me semble, des chercheurs dans différents domaines de la biologie, ont découvert et montré que nos organes étaient plus que ce que l'on croyait jusqu'à présent, grosso-modo, " un organe <=> une fonction " en tant que dogme est tombé, et que dire de l'ADN soit disant poubelle soutenu pendant un laps de temps suffisamment long pour s'apparenter à une croyance !? Et d'autre part, je peux aussi rétorquer, qu'en dehors du comportement souvent dédaigneux des athées vis à vis des croyants, qu'il est assez risible et symptomatique de constater que les athées sombrent très facilement dans le scientisme. Fort heureusement, je ne suis ni croyant, ni athée, mais je me définis comme étant a-croyant, car je dois rappeler qu'il faut croire en la science, ou au positivisme de celle-ci, pour la brandir à tout bout de champ, comme un remède miracle à l'ignorance ou à toutes les questions humaines, or il y a d'autres façons de faire que de devenir sectaire...
  9. Tout simplement parce que c'est dans l'état d'esprit dans lequel tu te trouves, toi ! Et qu'il te parait inconcevable de l'envisager autrement peut-être ? La philosophie est pleine de ramifications et toutes n'ont pas trait à la recherche du bonheur, d'être plus heureux, je dirais bien même, que lorsque l'on pousse la porte de la philo, on a quand même plus de chances de s'en éloigner que de s'en approcher, pourquoi ? Tout simplement parce que dans le principe même du questionnement, en l'occurrence philosophique, cela engendre bien plus de questions qu'il n'en résorbe ! Nous avons donc un accroissement des doutes, de notre ignorance perçue, de ce qui nous avait conduit à nous interroger plutôt qu'une diminution, et si le malheur éventuel était dans les non-réponses, alors nous l'avons agrandi en philosophant. Lire un livre intelligent ne rend pas pour autant ou nécessairement plus intelligent.
  10. Non, mais c'est un rêve dont on nous a contaminé lorsque nous étions petits, et qui fait le profit de notre société consumériste. L'alcoolique, comme parallèlement pour le fumeur, boit pour obtenir sa dose, qui au début était euphorisante, et maintenant il en est l'esclave, car il en ressent aussi les effets de manque, et que pour à la fois les faire taire, à la fois avoir encore des sensations à cause de l'habituation, il est condamné à augmenter les doses et/ou les fréquences. Le départ était sans doute le plaisir, bien que certains s'en servent pour oublier ou pour compenser un trouble dès l'origine, comme d'aucuns boivent du café comme moi pour ses effets stimulants/excitants et non pour le goût. Si l'on se rapporte à l'étymologie, le premier serait une succession d'évènements positifs garantissant un bienêtre diffus permanent, alors que le second est plus fugace, sporadique, temporellement localisé et sans doute plus intense et bref. Le bonheur serait donc chronique, quand le plaisir serait aigu, si nous devions utiliser des termes médicaux. Ça dépendra des personnes, mais il nous faut remarquer que même si on a l'exigence de viser les deux, le premier dépend essentiellement de nous, tout du moins dans sa production, quand le second est plus incertain dans sa réalisation, car bien souvent dépendant de causes extérieures à notre personne, en effet si l'on est en pleine famine il est difficilement concevable d'être en même temps heureux. Il ne sont donc pas sur le même plan, même si il nous coûte de dire la vérité, et que le prix soit fort cher, elle reste en notre pouvoir, ce qui ne semble pas être le cas du second, quand bien même nous serions disposés à tout donner pour l'obtenir... Je dirais qu'il n'y a pas à choisir, pas plus que je choisirais d'éviter d'avoir un problème cardiaque plutôt que cérébral, ce n'est pas la même chose et en même tant les deux vont ensemble, sont souhaitables, si je puis dire.
  11. Et la curiosité ? Étancher sa curiosité par la philosophie par exemple, n'est-il pas une source de satisfaction possible, ou plus prosaïquement de motivation pour s'y adonner ? Ce qui pourrait signifier, que même heureux, nous pourrions encore ressentir de la curiosité, comme nous sommes poussés à voyager, à lire un roman ou voir un film au cinéma en grande partie par curiosité, ce qui contribue en retour à faire perdurer cette sensation de bienêtre. On peut aussi voir les choses ainsi: Choisit-on de manger, de respirer, de boire et de dormir pour vivre, caractéristiques du corps si il en est, et bien pour ma part, il est, semble-t-il, tout aussi vital/irrépressible de me poser des questions, par et pour mon esprit ! Est-ce que cela sert un but eudémomiste ? Pas nécessairement, comme dit au-dessus, cela peut être de l'ordre du besoin, d'une pulsion, d'un mode de fonctionnement qui n'est pas du ressort de la stricte volonté, autrement dit, ce n'est pas un choix, mais ce que l'on subit, sans but, pas plus qu'il y a un but à l'appétit ou de respirer, même si on voit assez clairement la raison d'être de ses facultés, il n'y a pas de finalité à le faire, on le fait parce que notre corps nous intime de le faire, et bien, il se pourrait qu'il en aille de même pour le questionnement et/ou la curiosité de répondre à pour quoi, comment et pourquoi vis à vis de notre intellection cette fois. Le philosophe peut donc tenter de répondre à une philosophie de vie, basée sur la fuite du malheur ou l'atteinte du bonheur, ou de la quiétude/ataraxie, comme il peut se tourner vers la voie plus théologique ( comme en regorge le moyen-âge ) ou vers l'épistémologie ( étude de la connaissance ) et donc détachée de notre bien ou mal -être, comme ceux qui s'attachent à l'Histoire ou aux faits historiques sans connotation de bonheur, ou bien encore les éthiciens qui recherchent quant à eux la voie juste, le bien agir, plus que d'être heureux, car l'un ne va de paire nécessairement avec l'autre, pas plus que l'accès à la connaissance, ou mieux à la compréhension, d'ailleurs ! ( ne dit-on pas " bienheureux les esprits simples " ? { = qui savent se contenter de peu } ) Philosophie et bonheur sont peut-être corrélés, mais non couplés/jumelés, pour résumer.
  12. Tant mieux ! Peut-être le début d'une grande histoire d'amour ( => avec la philo ). Philosopher c'est avant tout et surtout poser des questions, à soi en l'occurrence, la réponse éventuelle est moins essentielle que le cheminement, le philosophe n'a pas toujours un but véritablement assigné, un Graal à atteindre, c'est bien souvent selon moi dans la voie que réside l'essentiel de la pratique philosophique, et ce n'est pas parce que ce chemin a été pris d'innombrable fois par des prédécesseurs, que d'en faire autant serait inutile, comme pratiquer un sport, une activité n'a rien à voir avec en prendre seulement connaissance !
  13. Et je ne me reconnais pourtant pas philanthrope, alors quand je vois ou entends des prétendus/supposés altruistes, humanistes ou philanthropes faire ou dire ce qu'ils font, ça me fait doucement sourire... je m'aperçois qu'ils sont encore à mille lieux d'avoir compris le sens profond de leur qualificatif ! Paraitre quand tu nous tiens...
  14. Le 06/08/2013 à 17:34, Yardas a dit : Donc c'est ce que je dis, c'est pas un dogme. Un dogme (du grec δόγμα dogma : « opinion » et δοκέω dokéô : « paraître, penser, croire »1) est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour l'imposer. Un dogme ça bouge pas, peu importe le temps. Dans l'encyclopédie Universalis, il est est écrit que l'usage peut se référer à la philosophie, mais à la science aussi, bien que son emploi concerne principalement la religion. https://www.forumfr.com/sujet542768-quest-ce-qui-pousse-les-gens-à-croire-à-lastrologie.html?page=13#comment-8379137 Victor Hugo, cité par Henri Guillemin, déplore qu'il existe aussi selon lui « un fétichisme scientiste qui ne vaut pas mieux que l'obscurantisme clérical18 » https://www.forumfr.com/sujet725804-les-courants-de-pensée-philosophique.html?page=17#comment-10539678 Bonne lecture aux plus courageux et ouverts d'esprit !
  15. Une rapide parenthèse: Pourtant les " grands " ne sont pas nés avec leur érudition ! Pourquoi nos propres pensées seraient-elles de moins bonne facture que d'autres ? Ne sommes-nous pas les mieux placés pour répondre à notre propre cas de figure, avec toutes ses nuances et subtilités ou spécificités ? D'un autre côté on ne retranscrit jamais la pensée d'un autre, on l'interprète toujours à notre façon, ce que l'on retient est donc autant à lui qu'à nous, car entre ce qu'il pensait émettre et ce que l'on a compris, il y a parfois tout un monde teinté de notre propre tournure d'esprit, de notre sensibilité, de ce que cela nous évoque, etc...
  16. Et ces passages dans la rubrique ne t'ont pas fait sentir ce que peut être un sujet philosophique ? Pour simplifier, je pourrais te répondre, qu'importe le sujet, qu'importe qui le poste ou y répond, ces premiers points sont relatifs, par contre ce sera plutôt le comment on le traite, qui prévaudra ! Faisons un parallèle avec le sport, ça peut aider, la pratique du sport donc, est multiple, protéiforme, chacun a son niveau, il n'y a pas a priori un sport plus noble qu'un autre, pas non plus de sportif qui n'a pas commencé par ne pas savoir avant d'atteindre son degré actuel, il n'y a pas lieu alors de comparer le gamin de 4 ans qui pousse son ballon dans son équipe de foot, et le joueur professionnel international qui additionne de longues expériences derrière lui, car ils jouent avant tout pour eux-même, et même si ça doit passer par le regard d'autrui, c'est dans leur for intérieur que tout se joue in fine, chacun progresse en référence à lui-même, cherche à se dépasser, à s'améliorer, il n'y a pas en réalité d'autre étalon que soi, qu'est-ce que l'on attend pour soi, quand bien même on s'appuie sur/s'inspire d'autres pour y parvenir ! Chaque sportif a ses propres motivations ou aspirations à faire ce qu'il fait, de classique/conventionnel ou hors des sentiers battus, il ne nous appartient pas de juger, ni le niveau, ni la sport choisi, ni ce qui le motive, puisque nous-même sommes dans une situation analogue. Il en va strictement de même en philosophie. Soit donc la personne qui édite le sujet ou celle/celui qui répond sait des choses, et d'autres savent moins ou moins bien, on peut donc voir que chacun a quelque chose à gagner, le premier à se faire comprendre et à distiller ce qu'il sait, l'avance qu'il a pris en faire profiter d'autres, et celui qui reçoit d'accroitre ses possibilités. Il y a aussi la cas où quelqu'un n'est pas d'accord, la confrontation, la " dispute " devrait là aussi permettre de gagner quelque chose, soit en justesse, soit dans la mise en difficulté de ce que l'on sait, un meilleur approfondissement, un élargissement, une remise en cause, un changement de perspective, une épreuve de résistance, soit que l'on a amélioré notre savoir, soit que l'on a progressé dans l'argumentation, dans la faculté à se faire comprendre ou entendre, que l'on a découvert un pan d'ignorance, une personnalité et/ou une psychologie nouvelle, une leçon d'humanité après le désaccord, etc... Tout est alors source de progrès pour toutes les parties, et c'est bien ce qui compte, non pas d'arriver le premier, si on est parti après ou que l'on est plus lent, mais d'avancer, le moindre pas en avant est une victoire, une progression, un gain, un capital que l'on peut faire fructifier et nous aider à encore aller de l'avant... la grandeur du pas ou la cadence sont secondaires, car nous ne devons juger que par rapport à nous-même, la satisfaction est à ce seul prix ! Toute autre considération est une illusion ou une hallucination, voire un biais psycho-social. Peut-être doit-on envisager que par rapport à notre propre savoir, nos propres connaissances, nous ne pouvons pas nous saisir d'emblée de la problématique, même si on peut aussi envisager un manque de maitrise de la langue, d'expression ou de clarté dans l'exposition d'un sujet, dans ces cas, on peut toujours demander des précisions, car il nous faut partir du point de vue suivant, que ce soit le plus compétent qui fasse l'effort de compréhension par rapport au moins compétent, et non l'inverse comme on le voit trop souvent, puisque dans ce cas, nous avons une situation aporétique/antinomique/contradictoire/paradoxale, d'être dans l'expectative que le " faible " se mette au même niveau que le " fort ", le " fort " doit accompagner le moins " fort " jusqu'à lui ( qui peut le plus, peut le moins ), à la seule condition que ce dernier soit volontaire/motivé.
  17. Peut-être à entendre par sa bouche dans un sens économique et non législatif/politique !? Et si je fais comme une forumeuse en donnant le texte : Paroles de La Vie Ne M'apprend Rien Qui ose dire qu'il peut m'apprendre les sentiments Ou me montrer ce qu'il faut faire pour être grand Qui peut changer ce que je porte dans mon sang Qui a le droit de m'interdire d'être vivant De quel côté se trouvent les bons ou les méchants Leurs évangiles ont fait de moi un non-croyant La vie ne m'apprend rien Je voulais juste un peu parler, choisir un train La vie ne m'apprend rien J'aimerai tellement m'accrocher, prendre un chemin Prendre un chemin Mais je n'peux pas, je n'sais pas Et je reste planté là Les lois ne font plus les hommes Mais quelques hommes font la loi Et je n'peux pas, je n'sais pas Et je reste planté là À ceux qui croient que mon argent endort ma tête Je dis qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête Ils croient peut-être que la liberté s'achète Que reste-t-il des idéaux sous la mitraille Quand leurs prêcheurs sont à l'abri de la bataille La vie des morts n'est plus sauvée par des médailles La vie ne m'apprend rien Je voulais juste un peu parler, choisir un train La vie ne m'apprend rien J'aimerai tellement m'accrocher, prendre un chemin Prendre un chemin Mais je n'peux pas, je n'sais pas Et je reste planté là Les lois ne font plus les hommes Mais quelques hommes font la loi Et je n'peux pas, je n'sais pas Et je reste planté là Et je n'peux pas, je n'sais pas Et je reste planté là La vie ne m'apprend rien Des les premières strophes le ton est donné, il n'est pas question que la vie soit personnifiée par on ne sait quel tour de magie, mais cela désigne les autres hommes principalement, l'absurdité humaine et les comportements arbitraires, et les choix tout autant comme les non-choix ou leur absence. En clair, mais je crois l'avoir déjà dit, qui mieux que soi-même sait ce qui est bon pour soi, donc si nous-même ne le savons pas, personne ne le sait, on a beau chercher, on ne trouve pas, nulle part, de ce point de vue, la vie s'écoule mais on ne sait toujours pas, un cri de désespoir poussé par un élan de vie en somme...
  18. https://fr.wikipedia.org/wiki/Solidarité_mécanique https://fr.wikipedia.org/wiki/Société_non-étatique_primitive http://classiques.uqac.ca/contemporains/redfield_robert/societe_dite_primitive/societe_dite_primitive_texte.html Dans la société primitive idéale on n'agit pas parce que quelqu'un ou certaines personnes ont décidé, tout à coup, que telle chose devrait se faire mais parce que cela semble s'imposer de par la nature même des choses. On n'y est d'ailleurs nullement enclin à réfléchir sur les actes traditionnels et à les considérer en eux-mêmes, avec un esprit critique. En résumé, les membres de la [69] société primitive se comportent de façon traditionnelle, spontanée, et ils sont dépourvus d'esprit critique. Il est vrai que dans toute société primitive concrète, bien des choses sont accomplies en vertu d'une décision quelconque prise relativement à telle action ; mais en ce qui regarde cette catégorie d'actions, c'est la tradition qui fait foi de tout. http://www.maphilo.net/etat-cours.html « La propriété essentielle (c’est-à-dire qui touche à l’essence) de la société primitive, c’est d’exercer un pouvoir absolu et complet sur tout ce qui la compose, c’est d’interdire l’autonomie de l’un quelconque des sous-ensembles qui la constituent, c’est de maintenir tous les mouvements internes, conscients et inconscients, qui nourrissent la vie sociale, dans les limites et dans la direction voulues par la société. La tribu manifeste entre autres (et par la violence s’il le faut) sa volonté de préserver cet ordre social primitif en interdisant l’émergence d’un pouvoir individuel, central et séparé. » Clastres, La Société contre l’État. http://non-fides.fr/?La-question-du-pouvoir-dans-les Il est bien vrai que, plus d’une fois, les ethnologues eux-mêmes ont éprouvé un embarras certain lorsqu’il s’agissait non point tant de comprendre, mais simplement de décrire cette très exotique particularité des sociétés primitives : ceux que l’on nomme les leaders sont démunis de tout pouvoir, la chefferie s’institue à l’extérieur de l’exercice du pouvoir politique. Fonctionnellement, cela paraît absurde : comment penser dans la disjonction chefferie et pouvoir ? à quoi servent les chefs, s’il leur manque l’attribut essentiel qui ferait d’eux justement des chefs, à savoir la possibilité d’exercer le pouvoir sur la communauté ? En réalité, que le chef sauvage ne détienne pas le pouvoir de commander ne signifie pas pour autant qu’il ne sert à rien : Il est au contraire investi par la société d’un certain nombre de tâches et l’on pourrait à ce titre voir en lui une sorte de fonctionnaire (non rémunéré) de la société. Que fait un chef sans pouvoir ? Il est, pour l’essentiel, commis à prendre en charge et à assumer la volonté de la société d’apparaître comme une totalité une, c’est-à-dire l’effort concerté, délibéré de la communauté en vue d’affirmer sa spécificité, son autonomie, son indépendance par rapport aux autres communautés. https://fr.wikipedia.org/wiki/Société_sans_État Une société sans État est une société qui n'est pas gouvernée par un État. Dans ces sociétés l'autorité est peu centralisée, la plupart des postes d'autorité qui existent sont très limités en termes de pouvoir politique et ne sont pas occupés de manière permanente. Les organismes sociaux qui résolvent des différends grâce à des règles prédéfinies tendent à être réduits1. Les sociétés sans État sont très variables dans leur organisation économique et leurs pratiques culturelles2. [...] Des preuves des plus anciennes cités-États ont été trouvées dans l'ancienne Mésopotamie vers 3700 av. J.-C., ce qui suggère que l'histoire de l'État a en vérité moins de 6 000 ans, donc pour la plupart de la préhistoire humaine l'État n'existait pas. Comme l'Homo sapiens existe depuis environ 200 000 ans, cela implique que les sociétés organisées en États ont existé pendant au plus 3 % de toute l'histoire humaine.
  19. La comparaison est une composante du bonheur: Cette autre composante avilissante: Car c'est un moyen " universel " d'atteindre la plupart de ses désirs, il est celui qui peut être échangé contre n'importe lequel, communément accepté il devient un passe-partout, acquérant de la sorte une sorte de pouvoir, un attrait pour cette faculté. Comme dit à nouveau la chanson: c'est déjà ça ! ( Bienvenue au club ! ) Nos chanteurs, ou du moins les auteurs des chansons " à texte ", sont de véritables philosophes vulgarisateurs ou pourvoyeurs d'une philosophie appliquée... Mais la question que nous devons nous poser, sommes-nous faits pour être heureux, est-ce naturel ou une invention trompeuse humaine, une illusion inaccessible, comme la jeunesse éternelle ? Encore une fois, il me semble que de ne plus souffrir, de ne plus être malheureux est en soi satisfaisant, il nous faut être vigilant à ne pas sombrer dans l'exigence du mieux, ennemi du bien ! Le macabre et aliénant " toujours plus ". Si je ne choisis pas mon cadre de vie par exemple, tel le pays, je peux en revanche refuser de m'y conformer complètement, comme tout ce qui m'entoure, refuser de jouer le jeu des apparences sous prétexte que c'est ainsi que tout le monde fait, où qu'ils affichent un semblant de bonheur/réussite; d'une manière générale, je boude la quantité par rapport à la qualité, je ne crois pas, autre exemple, que multiplier les relations " amoureuses " soit si constructif que ça, mais que de se " préserver " pour la bonne personne est bien plus juste/correct, notre salut ne réside pas dans la multiplication mais dans un choix approprié ou la chance de la bonne rencontre. La valeur d'une chose n'est donc ni dans le nombre, ni dans son aspect le plus saillant/mirobolant. N'oublions pas que si notre malheur peut provenir d'un semblable, le bonheur peut aussi en émerger, et ce qui est paradoxal/insoluble, c'est que parfois c'est la même personne qui est à la source des deux, ce n'est donc pas du tout trivial de se positionner...
  20. Oh mais je pense au contraire que tu sais très bien de quoi il retourne mon brave ! Tu sais aussi bien que moi que ce qui fait une société, entre autre humaine, ce sont les règles de vie commune de ladite société, quelles que soient ces règles, c'est leur présence qui permet de savoir que c'est une société et non un amas d'individus. Et nous autres les humains avons toujours vécus comme des animaux sociaux, aussi loin que nous pouvons " voir " dans le passé. Sans règles/lois, nous ne sommes plus que des animaux sauvages laissés à nos instincts en somme... Les règles, les lois sont donc ce qui caractérise la société des hommes, mais aujourd'hui, cela va plus loin, il semble qu'une poignée d'entre nous seulement font ces règles pour tout le monde.
  21. Oui, je suis d'accord, quand on attache plus d'importance aux apparences qu'à ce qu'il y a derrière, dès le départ, on part avec un sérieux handicap ou dans une voie sans-issue. Toujours et encore l'ego, chacun ne réagit qu'en référence à lui-même, ce qui me fait dire que l'empathie ou l'altruisme sont des notions en général vide de sens pour ceux que l'on gratifie de ces qualités. C'est toujours Moi qui est recherché/visé en fin de comptes, au bout du bout ! Ce que Balavoine a tenté de dire dans sa chanson, en remettant en cause les critiques envers son statut. D'ailleurs, on peut se rendre à l'évidence, on a beau avoir des richesses, la gloire, la réussite, le pouvoir ou d'être célébré, cela n'empêche aucunement de souffrir, d'être mal dans sa peau, d'une part, tout ceci n'est que superficiel et tellement mirobolant, que la prise de conscience met en exergue le gouffre entre les apparences et l'authenticité, et d'autre part, il y a le risque du " syndrome de l'accomplissement total ", quand on a atteint son objectif de vie, ce vers quoi on a toujours dirigé son existence, d'un coup d'un seul, tout s'effondre, il n'y a aucun substitut palliatif, rien d'autre ensuite, comme la fin du voyage... Un autre topic m'a fait déterrer ce vieux sujet impopulaire, sans réaction: https://www.forumfr.com/sujet713883-les-hauts-fonctionnaires-à-la-fois-fonction-perverse-et-pervertie.html On peut aussi faire un travail de fourmi, à son petit niveau, sans vouloir embrasser un mouvement général, juste de " balayer devant sa porte ", car on ne peut pas agir à la place d'autrui, faisons déjà en notre âme et conscience dans nos propres expériences/rencontres ! Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, un peu comme le tri sélectif ou plus pragmatiquement de ne pas jeter dans la nature, si chacun fait un peu, c'est toute la planète qui en bénéficiera. Bien sûr qu'il faudrait aussi réduire la production des déchets, mais dans l'état on peut déjà éviter d'aggraver la situation par des petits gestes individuels quotidiens, qui mis bout à bout sont colossaux. Ou on peut aussi le voir/l'interpréter/le comprendre: que personne n'est mieux placé que nous pour appréhender la vie, et à plus forte raison, la nôtre ! On n'a donc aucun conseil à recevoir de quelqu'un qui prétend pouvoir le faire... A défaut d'être heureux, on peut s'efforcer/s'affairer/s'évertuer de ne pas être malheureux, et ce sera déjà une grande victoire, il me semble, car de petits ou grands plaisirs ne compenseront jamais une souffrance/peine, il n'y a pas de notion d'équilibre comme on peut le retrouver sur les plateaux d'une balance, et ça, ce n'est pas rien de le savoir !
  22. Par le même processus que lorsque nous naissons, nous ne savons pratiquement rien, et que nous accédons à des bribes, par essais-erreurs, tout au long de notre vie, pour atteindre plus au moins un relent de sagesse... Tout intérêt d'une chose ne réside pas toujours dans la finalité, mais bien souvent dans le chemin suivi ! Qu'importe donc le sens intrinsèque à la vie, pourvu que celui que je lui donne me sied ! À l'inverse, nous pourrions aussi procéder par élimination, ou dit autrement par un cheminement négatif, de se dire que la vie ne doit pas être ceci ou cela, ne peut pas être ceci ou cela, c'est-à-dire refuser certaines voies ou possibilités, c'est une façon d'apprendre/de savoir dont nous usons partout, y compris en science...
  23. C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire. Celle ou celui qui voit le verre à moitié vide aura les plus grandes peines à le voir à moitié plein, peut-on changer notre nature profonde ? D'autant moins lorsque l'on sait quelque chose, on ne peut plus dès lors faire semblant de ne pas savoir, par exemple, nous vivons bon-an mal-an avec notre conjoint, mais lorsque nous apprenons que notre binôme nous a trahi, nous a trompé avec une autre personne, la relation en sera à jamais différente, ou lorsqu'un homme porte la main sur sa compagne, l'union bascule dans une autre dimension, il y a un avant et un après, tout raisonnement ou tentative de retournement ne pourront rien y changé. Ces constats viendront avec une certaine amertume ou alors il faut vivre dans le déni... Comment être heureux au beau milieu de tant d'injustices, de souffrances ? Toute joie sera dans ce cas toute relative et éphémère ou alors il faut être touché d'amnésie, comme lorsque l'on tombe amoureux par exemple ! Il n'est pas impossible qu'il adresse un message à ceux qui peuvent l'entendre, car il ne s'attend pas d'être compris par tous, puisqu'il explique que son succès n'est pas une entrave au malheur en quelque sorte - cela ne le prémunit pas de ressentir ce qui ne va pas - et donc d'être jugé hâtivement sur les apparences. Après ses engagements de vie ne sont certainement pas étrangers au contenu de cette chanson, mais je ne connais pas plus que ça son parcours.
  24. Dans l'interprétation de la chanson de Balavoine, en effet celui-ci souffre d'un mal, et ce mal est incurable, c'est la lucidité ! On a beau voir, on a beau savoir certaines choses, cela ne suffit pas à nous décharger de nos préoccupations, de nos interrogations, de nos doutes ou de nos peines... Pire, cela aurait même tendance à nous conduire à l'inaction: " je reste planté là ", alors qu'il aurait préféré qu'il en aille autrement si il avait eu ce choix, d'avoir une voie en filigrane ! De même, l'argent ou la gloire n'achètent pas la liberté, celle de l'esprit, comme il dit.
  25. Ce n'est pas un problème de vérités, mais de tolérance ! Que chacun ait une vérité qui ne soit pas celle de l'autre, n'a pas pour conséquence une mésentente inéluctable, en revanche l'intolérance conduit souvent au pire... Par exemple: Tu es sur le trottoir d'en face selon moi et selon toi, je suis sur le trottoir d'en face également, nous avons là deux vérités qui semblent se contredire, elles ne vont pourtant pas nous conduire à nous entretuer ou à nous mépriser, par contre, tu es d'une autre région du monde, tu as une autre culture, d'autres convictions, une certaine religion, exclu d'une certaine confrérie ou au contraire tu appartiens à une certaine catégorie/strate/communauté, tu es donc susceptible d'être l'objet de mon courroux, voilà la triste réalité depuis des millénaires ! Ce n'est pas la vérité qui déclenche tout ça, mais la différence et par voie de conséquences son rejet, son refus, son dégoût, sa révulsion, sa colère, etc... par manque de retenue/tolérance/modération/acceptation.
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