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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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La suggestion aujourd'hui: deja-utilise, le 17 avril 2013 - 19:20, dit : Je ne suis pour l'heure pas capable de développer plus avant, faute de connaissances suffisantes. De toute façon , à ce stade, seul un neurobiologiste serait à même de continuer à alimenter la discussion au-delà des supputations. Ok De deux choses l'une, soit des effets quantiques se font ressentir aux niveaux moléculaires et dans ce cas il est utopique de croire à un clonage parfait, et donc le risque de perdre notre moi, de l'autre si les mécanismes quantiques n'ont aucune action sur les évènements cognitifs il n'est donc pas utile d'en tenir compte et surtout il n'y a pas de limitation intrinsèque à la régénérescence. Tout à fait d'accord. Effectivement c'est ce qui se passe avec les maladies neurodégénératives, les pertes sont graduelles. A croire que l'esprit est partout et nul part ( dans le cerveau quand même ) en même temps! A vrai dire, j'ai déjà de grosses difficultés à me représenter la différence psychique entre l'agréable et le désagréable par exemple, de là à savoir ce qu'est la conscience entre autre, dépasse de loin ma compréhension de la cognition. Ce qui me rassure c'est que finalement les différents spécialistes n'en savent guère plus! D'une certaine façon la biologie est plus simple que la psychologie. La psychologie n'a pas de support, pas d'expérience sûre car la ''psyché'' (l'objet d'étude) n'est pas physiquement ''observable'' à l'heure actuelle. De fait la psychologie est beaucoup plus incertaine car il n'y a pas de ''preuves'' qu'une théorie est supérieure à une autre. Au lieu de cela elles coexistent toutes . C'est pas faux! L'idée que j'expose est relativement générale: si l'on considère que le support de la conscience est uniquement physique (car raisonner en terme non-physique n'est pas possible : nôtre expérience (du monde) se fait dans et par le monde matériel , inclure l'âme etc... bloquerais l'analyse au stade fœtal car alors la ''conclusion'' relèverait plus de la croyance (puisque pas d'éléments concrets pour étayer)) , il y a de forte chance qu'elle siège principalement (voire exclusivement) dans le cerveau . Or toutes les expériences de neurobiologies montrent que la structure du cerveau a un impact sur la cognition(il y a donc un lien), que l'un des supports de l'information dans le cerveau (et donc en théorie de la cognition) est le potentiel d'action et que celui-ci est régit dans sa transmission par des règles de ''seuils d'excitabilité''. Seuils déterminés en partie par la composition même des cellules concernées. Parallèlement, la notion d'hormone entre aussi en compte. Mais, dans la théorie, une étude approfondie de tous ces phénomènes devrait nous permettre de contrôler ces facteurs (tant que le quantique ne s'en mêle pas ou peu). En admettant ces hypothèses, l'immortalité/perséverence de la conscience par les voies ''matérielles'' semble donc possible, ou en tout cas une ''relative peresevérence de la trame cognitive'' (l'essentiel du comportement caractéristique et de la cognition de l'individu est préservé même avec la perte de quelques ''détails'') '. Si on se base sur tout ça: ceux qui meurent aujourd'hui et avant la découverte de ces procédés sont ''victimes de l'ignorance de leur siècle''. A moins bien sûr d'un élément fondamental inconnu à l'heure actuelle (existence de l'âme etc..) que j'omet par ignorance. Ainsi par une approche matérialiste pure ( en se basant sur l'hypothèse que l'influence du quantique est négligeable ) la mort parait plus être la conséquence d'un ''retard technologique'' plutôt que d'une barrière immuable et absolue. L'immortalité n'est donc plus un ''tabou contre-nature'' mais une potentialité future dont nous ne bénéficions pas par simple retard. C'est une approche effectivement raisonnable, d'ailleurs j'y ai à nouveau penser aujourd'hui, et je me suis rappelé que les plantes sont capables de se "répliquer" par bouturage/marcottage ou divisions cellulaires ( l'hydre aussi) , en créant un être parfaitement viable, mais il est vrai que la salamandre qui partage aussi ce pouvoir ne peut pas régénérer son cerveau, comme quoi, il y a bien un obstacle quelque part concernant cette possibilité sur la psyché. De plus il faut bien se rendre à l'évidence, et c'est sur ce cas que nous avons fait connaissance, que la vie elle-même est paradoxale en quelque sorte, car seule la vie engendre la vie, voire de la matière inerte aussi par différents procédés, mais que le monde inanimé n'est capable que de produire la même sorte d'organisation sans vie, il y a comme le disait les anciens un "souffle vital" qui différencie le vivant du non vivant, cela reste encore bien mystérieux/inexplicable pour l'humanité. J'ai bien compris, et cela se ressentait déjà dans le post d'avant, que ce qui t'intéresse particulièrement, c'est de savoir si il est possible de régénérer les constituants du cerveau sans en perdre la substance, c'est à dire soi. Oui On peut effectivement envisager que le programme de réorganisation/réécriture soit lui même répliqué à plusieurs endroits, ce qui autorise sa propre "délocalisation" par son homologue et réciproquement, mais si de déplacer une donnée peut conduire à la perte d'une information parcellaire, il en va tout autrement en ce qui concerne le programme qui est en charge de l'opération, si celui-ci est mal recopié, il devient soit inopérant, ou pire défaillant, et les conséquences peuvent être désastreuses, raison pour laquelle, dans un PC, on ne prend pas le risque de déplacer certains fichiers système "vitaux". Rien en effet ne s'oppose, à priori en l'état actuel, à un remplacement graduel et étalé dans le temps, je ne peux donc pas te réfuter, simplement ce qui ne peut être prouver n'implique pas sa possibilité, dit autrement: l'absence de preuve n'est pas la preuve de son absence! :D Bien entendu, c'est d'ailleurs la limite de mon propos et celle de toutes les ''hypothèses'' en général. En effet. Il serait fort intéressant de pouvoir connecter deux cerveaux ensemble, et voir ce qui se passe, je crois que nous apprendrions beaucoup sur les questions qui nous préoccupent ici. Je le pense aussi. A défaut de pourvoir procéder de la sorte, je remarque ( à contre pied de l'article sur "The human Brain Project" dans Pour la science de mars ) que bien qu'Internet connecte des milliards d'appareils ensemble, à ma connaissance, nous n'avons vu aucune manifestation d'intelligence ou de vie artificielles, ce qui me laisse penser que ce ne sont toujours pas les connexions qui font ce que les animaux cérébrés sont ( il suffit de voir par exemple "la simplicité" du système nerveux central d'une fourmi ). Et je ne suis pas certain que les potentiels d'actions pris en compte, bien sûr, dans le projet européen de simulation neuronale change quoi que ce soit à l'émergence de quelque chose, hormis un bruit de fond sporadique inintelligible, et ce malgré un premier essai qui a convaincu de passer à cette phase titanesque en ressource. A+
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Tant mieux! Arrivé à ce stade, ce que je peux dire, c'est qu'à mes yeux il y a bien des vérités, mais ce sont les miennes, donc pas nécessairement celles des autres aussi ( "le monde est ma représentation", aurait dit un certain philosophe allemand ). Jusqu'à présent je sous-entendais "absolues" concernant les vérités en relation avec le sujet du Topic, mais maintenant si nous parlons de vérités relatives, je suis beaucoup moins sceptique, d'ailleurs la très grande majorité de nos connaissances/savoirs concernent des vérités relatives, la plus ancienne et exemplaire étant la géométrie euclidienne. Finalement, il se pourrait bien que nous parlions de la même chose, mais différemment, non?
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Merci pour ces développements, je comprends bien mieux. Je suis totalement d'accord avec cela, l'Homme qui se prétend si intelligent et qui ne se comporte pas mieux qu'un poisson rouge dans un bocal, ça laisse perplexe, en effet! Autre exemple, que j'ai déjà utilisé ailleurs sur ce forum, lequel est le plus intelligent des deux, l'homme ou le chien? Celui qui est sensé être inférieur et qui doit comprendre le langage de son maître ou le second qui se contente d'attendre un résultat conforme à ses attentes, sans chercher à se mettre à son niveau ou produire un effort pour le comprendre, tout en se considérant supérieur! Ce n'est pas tant que cet exemple ne me convienne pas, mais que je ne sois pas sensible ( sentient ) à l'art d'une manière générale, et je ne peux donc pas comprendre la nuance interprétative de la peinture en question, désolé. D'un autre coté, sur la première partie de votre réponse, arrive des situations qui ne pourront pas rentrer dans cette vision, pour reprendre l'interaction dont je parlais par le truchement du langage, force est de constater que lorsque la parole a été prononcée elle n'est plus rattachée à son émetteur et pourtant elle aura une action sur son récepteur, à l'instar des courants mutuellement induits dans deux circuits électriques proches, il y a un bouclage/rétro-action qui n'est possible que par la proximité, à partir du certaine distance la voix ou les ondes électromagnétiques pourtant toujours produites n'interfèrent plus sur l'autre, voyez vous?
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Je ne voudrais surtout pas paraitre discourtois, mais on parlerait de Dieu que cela me ferait le même effet, j'ai l'impression que c'est quelque chose d'inaccessible, d'illusoire, presque métaphysique. Les seules vérités incontestables sont les tautologies ou le rappel exhaustif des faits passés. Non? Je ne doute pas un seul instant que nos sens nous trompent par moment, et notre cerveau aussi d'ailleurs, mais il n'existe pourtant aucun autre moyen d'acquérir des informations sur le monde! il n'y a pas d'autre choix que celui de l'expérimentation, et pour que je les intègre, j'ai besoin de mes sens, de plus la raison est parfaitement incapable de produire quoi que ce soit qui ne soit déjà en germe ou en puissance dans nos mémoires.
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Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de anariel dans Philosophie
N'oublions pas que nous sommes nous même une partie de l'Univers, et qu'il parait normal que notre fonctionnement reflète et permette d'appréhender le monde dans lequel nous vivons -
Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de anariel dans Philosophie
Je commence volontairement par ce avec quoi je suis parfaitement d'accord, et c'est très bien formulé. Maintenant, je vais traiter ce avec quoi je suis moins en accord. Si je prends une pomme, mais que je ne crée pas la catégorie pomme, autrement dit le concept de pomme ( très difficile pour l'IA cela dit en passant ), une nouvelle pomme sera un objet complètement différent du premier objet, comme il y a une variabilité naturelle au sein du fruit des pommiers, je risque de ne plus reconnaitre l'objet d'origine si je ne dégage pas une notion commune aux fruits du même arbre, mais également de ceux d'autres arbres qui partagent des propriétés communes, pommes qui seront avec les poires dans une nouvelles catégories, etc... et c'est exactement ce que l'on fait avec la théorie des ensembles, les ensembles peuvent être imbriqués les uns dans les autres, se croiser, s'enchevêtrer ou être disjoints, c'est ce que nous faisons naturellement ( dotation de base à la naissance ) de catégoriser toutes sortes d'objets, d'évènements/situations ou sensations sensorielles/émotionnelles. Un objet unique, une sensation unique ne saurait faire une catégorie/concept à lui seul, mais le cumul d'expériences permettra de dégager des points communs invariants qui conduiront à la création d'un nouveau concept si besoin, comme la colère, la faim, le chaud, la taille, l'espace, enfant, grâce à la complémentarité et à la multiplicité des approches des concepts peuvent émerger à partir d'une multitudes de cas convergents, et ce même si une sensation de douleur ne peut définir la catégorie douleur, la réalisation répétée de cette sensation commune à diverses expériences permettra d'en dégager le concept sous-jacent. Tous les mots sont des représentations, et donc étroitement aussi des concepts, c'est la réciproque que je critiquais initialement, c'est que certaines représentations mentales sont des concepts mais peuvent ne pas être nommer ( dans un premier temps ), je pointais la causalité prise en défaut dans la corrélation bilatérale de concept et nom, c'est tout. -
Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de anariel dans Philosophie
Et c'est reparti mon kiki........ -
Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de anariel dans Philosophie
Une idée existe dans la tête de l'individu qui y pense, il peut la "visualiser", avoir une impression cognitive consciente. L'image d'objet existe en dehors des individus, il suffit de la voir, puis qu'elle impressionne ma conscience. L'objet existe si je peux le toucher, dans ce cas mon sens du toucher excitera des zones différentes de mon cerveau, mais laissera le même type d'impression que les précédents. Dans tout les cas je ne manipule que des informations par la pensée, soit par les sensations sensorielles/émotionnelles, par le souvenir, ou soit par la construction d'idées/concepts, seules ces informations existent pour tout un chacun et rien d'autre. -
Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de anariel dans Philosophie
Primo ce n'est pas ma définition, juste celle de mon dictionnaire informatique Media-Dico ( "9 dictionnaires illustrés" ). Secundo, j'apprécierai que tu fournisses également ta définition du mot concept, car je veux bien voir les choses sous un autre angle, mais simplement me dire que c'est une vieille querelle de philosophes ne m'aide pas à savoir ce qui te chagrine dans mes commentaires. Tertio, si tu regardes bien ce que j'ai posté au sujet initialement des enfants, puis aussi des corneilles au-dessus, tu verras que ma position n'est pas aussi tranchée que celle du nominalisme, du conceptualisme ou du réalisme! Tu me verras naviguer entre les trois, simplement en fonction du degré d'analyse souhaité, au même titre que si je regarde la Terre de la lune je vois une belle sphère, en haut d'une colline je vois un disque, et au niveau du sol je vois la lune, des collines et le bout de mon nez! :smile2: -
Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de anariel dans Philosophie
Tu parles là, d'un concept non primaire pour un enfant, ce qui n'était pas mon propos. Les bébés connaissent instinctivement, comme les corvidés ( corneilles et corbeaux ), les nombres inférieurs à 5, ils n'ont donc pas besoin de nommer ces concepts pour qu'ils en ait une idée précise! Après des concepts issus d'autres concepts ou moins immédiats ont besoin d'un support informationnel, qui peut être aussi différent des mots: dessein/graphisme, peinture, photo, vidéo ou sonore, etc... -
Donc c'est la première affirmation qui est retenu. Je comprends mieux votre assertion précédente. Et en ce qui concerne mes autres approches?
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Bien le bonjour, Je ne suis pour l'heure pas capable de développer plus avant, faute de connaissances suffisantes. De deux choses l'une, soit des effets quantiques se font ressentir aux niveaux moléculaires et dans ce cas il est utopique de croire à un clonage parfait, et donc le risque de perdre notre moi, de l'autre si les mécanismes quantiques n'ont aucune action sur les évènements cognitifs il n'est donc pas utile d'en tenir compte et surtout il n'y a pas de limitation intrinsèque à la régénérescence. Effectivement c'est ce qui se passe avec les maladies neurodégénératives, les pertes sont graduelles. A croire que l'esprit est partout et nul part ( dans le cerveau quand même ) en même temps! A vrai dire, j'ai déjà de grosses difficultés à me représenter la différence psychique entre l'agréable et le désagréable par exemple, de là à savoir ce qu'est la conscience entre autre, dépasse de loin ma compréhension de la cognition. Ce qui me rassure c'est que finalement les différents spécialistes n'en savent guère plus! J'ai bien compris, et cela se ressentait déjà dans le post d'avant, que ce qui t'intéresse particulièrement, c'est de savoir si il est possible de régénérer les constituants du cerveau sans en perdre la substance, c'est à dire soi. On peut effectivement envisager que le programme de réorganisation/réécriture soit lui même répliqué à plusieurs endroits, ce qui autorise sa propre "délocalisation" par son homologue et réciproquement, mais si de déplacer une donnée peut conduire à la perte d'une information parcellaire, il en va tout autrement en ce qui concerne le programme qui est en charge de l'opération, si celui-ci est mal recopié, il devient soit inopérant, ou pire défaillant, et les conséquences peuvent être désastreuses, raison pour laquelle, dans un PC, on ne prend pas le risque de déplacer certains fichiers système "vitaux". Rien en effet ne s'oppose, à priori en l'état actuel, à un remplacement graduel et étalé dans le temps, je ne peux donc pas te réfuter, simplement ce qui ne peut être prouver n'implique pas sa possibilité, dit autrement: l'absence de preuve n'est pas la preuve de son absence! :D Il serait fort intéressant de pouvoir connecter deux cerveaux ensemble, et voir ce qui se passe, je crois que nous apprendrions beaucoup sur les questions qui nous préoccupent ici. salutations,
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Je ne suis pas certain de vous suivre, du moins de comprendre le message que vous voulez me transmettre avec le qualificatif "éveillé", désolé. Pouvez vous reformuler et/ou développer? J'étais parti pour écrire mon accord, lorsqu'en développant je me suis rendu compte que l'essentiel était l'interaction des parties et non leur singularité, si il n'y a pas la possibilité d'interagir, le tout sera identique à la somme de ses parties, et ce quelque soit les qualités intrinsèques des éléments constitutifs, et c'est bien pour cela que le langage décuple nos possibilités, puisqu'il est le principal support de cette interaction. Peut être aviez vous un exemple ou une situation en tête, dans ce cas je vous convie à le partager, pour pouvoir en débattre.
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Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de anariel dans Philosophie
Si tu acceptes la définition qu'un concept est une idée conçue par l'esprit, tu ne peux pas faire autrement que d'accepter sa négation! Une idée ne peut pas "vivre" en dehors d'un esprit, donc un concept non plus. Cqfd. Le concept est plus que l'objet réel auquel il peut se rapporter, puisqu'il est le fruit d'un amalgame d'expériences plus ou moins convergentes et dont reste un ou plusieurs points communs, à l'instar d'une moyenne par exemple, si tu prends la taille de chaque personne dans un groupe, tu n'auras très certainement aucune personne mesurant précisément la taille moyenne, donc il y a bien une corrélation entre réalité et concept, mais pas une authentification, pour faire un résumé le concept est la réduction synthétique d'innombrables expériences, et qui n'a aucune raison de coïncider avec un objet réel, comme avec ma simple moyenne! :D -
Merci pour ces précisions, limpides, cette fois ( pour moi )! Je vais pouvoir réfléchir à vos propos, et tenter d'approfondir à la hauteur de mes aptitudes. Par vérité, doit on entendre implicitement: logiquement? Comme avec le syllogisme! Ou établir des tables de vérités comme avec l'algèbre de Boole? Sinon, comme l'a souligné Genesiis, toute expérimentation n'est pas en elle même source de vérité, dans le sens où une loi qui s'est toujours produite, comme le levé de soleil, ne nous garantit pas sa réalisation future ( prédiction ), autre exemple à partir d'un tas de sable, j'enlève un grain, c'est toujours un tas de sable, si j'enlève à nouveau un grain, cela est toujours un tas de sable, on pourrait croire que cette itération est toujours valide, d'où, à partir de quand ce n'est plus un tas de sable? ( induction ) Il ne faudrait pas que la vérité ne soit que de la poudre aux yeux, comme avec l'idée suivante: le terme concept est un concept, si le concept est lui même un concept, , nous risquons de ne plus nous en sortir, et ne rien en dégager, si la vérité n'est pas ce qu'elle représente, que peut elle bien être, puisque vous dites qu'il ne faut pas confondre l'idée de la chose et la chose, mais concernant le concept de vérité, pouvons nous opérer un tel découplage? C'est à dire pour la vérité, l'idée de ce qui est vrai, et le vrai. Si par matérialiste vous sous-entendez avoir la foi/conviction profonde en quelque chose je vous rejoins sur votre conclusion, mais si on l'entend dans son acceptation courante, je ne peux pas vous suivre, car justement aujourd'hui, à cause du désenchantement beaucoup d'entre nous se réfugient dans le bien matériel, physique et bien palpable, en plus des plaisirs hédonistes, toujours d'actualité.
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Il me semble que vous aviez répondu à Genesiis que la vérité allait au-delà de l'expérimentation!? N'ayez pas peur d'expliciter par vous même vos propos, je prendrai plaisir à vous répondre! Je ne sais pas, à vous lire par ces citations, si je dois comprendre une chose ou son contraire, je vous invite donc à développer, si vous le voulez bien, plus en avant, afin que je puisse apprécier où se situe votre analyse de cette notion, merci. N'étant pas philosophe de formation, en général j'utilise un vocabulaire "vulgaire" pour être compris, pourriez vous en faire de même?
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Merci, :blush:. Comme je pense que la conscience par exemple est un phénomène émergent, de l'inconscient ( il y a aussi l'inconscient collectif :) ), pourquoi ne pas penser qu'également l'Intelligence puisse être un phénomène émergent de coopération d'un grand nombre de cellules: le Tout est bien plus que la somme de ses parties, puisqu'il peut il y avoir interaction. Qu'en pensez vous?
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Bonjour La suggestion, Il est à peu près certain que notre Moi ne soit pas "matérialisé" uniquement par les neurones, au même titre que nous ne sommes pas des êtres purement génétiques. Si nous n'étions ( les esprits ) qu'un réseau câblé, rien n'empêcherait effectivement de reconnecter/réparer biochimiquement des liaisons défectueuses. Mais on sait déjà que les cellules gliales participent au fonctionnement cérébral, ce n'est pas simplement un agent d'enrobage, tout comme il n'y a pas d'ADN poubelle. Sans entrer dans des considérations trop physiques concernant l'esprit, si je continue à penser que nous sommes avant tout une activité électrique sur le plan cognitif, et que je prenne en considération l'impossibilité de copier des états quantiques sans en modifier le système, je dirais assez brutalement qu'il n'est pas envisageable de copier ce qui fait de nous des êtres pensants et uniques! A la condition que les états quantiques de la matière interviennent dans la pensée. En ce qui concerne la mémoire, comme il en existe plusieurs types, j'avancerai qu'elles ne sont pas appuyées par le même support, de plus, on sait également qu'une activité dans une partie du cerveau connue pour telle ou telle fonction a pu être compensée dans une autre partie, une sorte d'auto-réorganisation de l'activité dû à la plasticité du cerveau, à l'image d'un disque dur? ( où un programme système pourrait être déplacé ailleurs si abimé, mais par une structure ( programme ) elle intacte, c'est pourquoi certains fichiers système sont non déplaçables, ne serait ce que ceux qui permettent le déplacement justement ), et si notre esprit était à l'image de la mémoire RAM actuel, si il y a coupure, seules restent les souvenirs/données câblés/renforcés, et rien de l'espace de travail à l'instar de la conscience.
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Quelle est cette vérité, dont il est fait référence sur plusieurs posts? Est il possible de clarifier le But recherché ici? Merci.
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Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de anariel dans Philosophie
Définition sommaire de concept: Idée conçue par l'esprit. Partant de là, a t-on réellement besoin de la nommer ( l'idée ) pour qu'elle est une existence? A priori non, par exemple les jeunes enfants découvre l'idée de rond, carré ou triangle, avant même de pouvoir en parler donc de nommer ou de l'écouter, il y a à mon sens un certain nombre de notions primaires où 'il n'est pas utile de donner un nom pour qu'elles existent et soient comprises, principalement ce qui affecte directement le sujet, comme la faim, la mort, l'amour, le chaud/froid, les couleurs/formes..... Après, de pouvoir nommer, permet de préciser collectivement le concept et donc d'en donner une définition acceptée et comprise de tous, ce qui permettra en retour de construire d'autres idées/concepts moins immédiats. Par contre, un concept n'a aucune existence en dehors de l'esprit, par définition. Finalement, pas si certain que cela, -
Ce qui laissr entendre que l'Intelligence est avant tout affaire de coopération?
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par nietzsche.junior - Aujourd'hui, 01:11. 1-comme tu dis . encore une fois donc cessons et je laisse a d autre la place .. pour nous deux (..trois) . on va retenir de l intelligence sans aborder le langage , qu en faire preuve c est discuter dans le respect mutuel malgré les idée différente , avec un peu de couleurs mé bon , je peux pas faire autrement dsl ... alors nous avons fait preuve d intelligence malgré notre désaccords .. je mettrai juste une réflexion spatial et un peu tirée par les cheveux .. pour conclure .. 2-une seul chose peut vraiment bouleverser l humanité et tout renverser .. c est une rencontre extraterrestre .. plutôt pour parler concrètement , un signal , la planete est recouverte d antenne pointé vers l inconnus dans l attente d un rencontre avec une autre forme intelligence , et qu on fait tout les scientifique de la terre entière .. attendre un signal , mais pas n importe lequel , un signal qui sous entend un langage . car structuré ... rechercher une intelligence a travers le langage ou recherche le langage a travers l intelligence c est la même chose .. ne peut etre intelligence que ce qui développe un langage ne peut développer un langage que ce qui est intelligent . voila tout mon propos .pour moi il est vain d aller chercher la prédominance de l un sur l autre , car l humain ne peut se comprendre qu au pluriel . sans poème ni prose ni métaphore en vers et contre tous voila ma conclusion . 1-Dans notre cas particulier d'humain, je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est à dire que je confirme ton propos de notre respect mutuel tout en étant en désaccord. Néanmoins, cela reste toujours un plaisir de discuter avec toi Nietzsche-junior.:D 2-Dans ce cas précis, je suis aussi de ton avis, car la distance ne nous permet pas de faire mieux, mais si nous pouvions visiter d'autres planètes à la recherche d'intelligence, nous pourrions pratiquer comme les archéologues, à savoir par les objets produits par une forme à priori intelligente, dans ce cas, pas de langage nécessaire, et si la découverte ressemble à un habitat fabriqué de toute pièce, car non fait par des causes physiques naturelles, nous pourrons en conclure la présence d'êtres suffisamment intelligents pour produire une telle architecture! Et si nous revenons sur Terre pour finalement voir un tel édifice chez les mites, ne devrions nous pas conclure immédiatement sur la qualité en question? Et si ce qui fait notre intelligence est collective, comme je l'avais signalé bien avant ( polycéphale ), nous arrivons donc bien plus à des points communs qu'à des divergences, mais je crois que comme le concept de l'Amour, tu ne veux pas que l'on dissèque de trop le sujet, au risque de perdre la "magie"/mystère qui la contient, et qui donne une part de poésie et de rêve à ton existence! Mais peut être que comme un physicien qui regarderait en détail chaque atomes d'un tableau, ne comprendrait pas l'essence même de l'oeuvre d'art, alors que pourtant le connaissant dans sa nature la plus intime: l'art serait plus que la somme de ses parties, elle véhiculerait une information/un message au delà de la simple matière présente, comme ces mots que j'écris....... A+ nénette, ici ou ailleurs sur ce forum.
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Merci d'avoir pris le temps et la peine de me relire. Disons que par analogie, on pourrait dire cela, mais que dans les faits il n'y a pas de corrélation parfaite entre ces deux concepts, car l'âme n'est peut être pas présente dans le cerveau lilliputien d'une fourmi, alors que collectivement elles sont intelligentes, mais qu'elles n'ont pas d'âme collective non plus. Ce que je vois, c'est que conditionner l'intelligence au langage, on l'a réduit donc à l'Homme. On pourrait aussi créer un système de pensées qui fait que la définition même de la Vie, ne corresponde qu'à nous, de façon tout aussi arbitraire. C'est pourquoi, j'avais appeler de mes voeux de bien réfléchir aux Buts que l'on s'était fixé en amont, pour donner une définition de l'Intelligence la moins partiale possible. Il ne faut pas que nos motivations profondes déterminent/précèdent l'orientation de la définition, sinon nous incluons un biais de raisonnement, voire de créer un cercle vicieux.
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Bonjour et merci pour ces quelques mots, Il est vrai, comme je l'avais également indiqué il y a quelque temps à un forumeur, qu'il est plus facile de critiquer un commentaire construit, que de soi-même produire quelque chose, nous sommes d'accord là dessus. Et j'apprécie que tu en soit conscient aussi. Je ne le prends bien évidemment pas comme un stratagème, je crois que nous ne sommes pas ici pour étaler notre connaissance, comme on étale de la confiture sur une tartine, ou dit autrement, comme ta signature. Oui celui-là, mais je m'aperçois que c'est moi qui n'est pas répondu, et non l'inverse, désolé, mais je l'avais sous-entendu que ma mémoire pouvait me jouer des tours! Je tâcherai donc d'y répondre ultérieurement. Cordialement,
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Je crois comprendre ce que tu veux dire, et pour ma part effectivement la logique formelle par exemple n'est pas un moyen pour découvrir des vérités, puisque l'on ne peut que tourner en rond à l'intérieur du cadre, "découvrir" que des vérités déjà contenues/en germes dedans, et le syllogisme en fait parti, puisqu'il est assez proche d'une tautologie. Seule l'expérience nous permet d'accéder à des connaissances, mais les savoirs des physiciens sont bien souvent temporaires ou transitoires, donc la question reste entière, qu'entend on nous par vérité? Une chose qui n'a jamais été prise en défaut, qui s'est toujours réalisée, qui ne crée aucune contradiction, ou qui corresponde à ma vision du monde ou à celle d'une majorité?