Bonjour,
Au delà du contexte dans lequel se place l'argumentation première - qui, il est vrai, se passe de commentaire... - il y a tout de même deux questions de fond qui valent le détour dans ce sujet, et ne méritent pas le mépris que certains leur accordent.
La première question se rapporte un peu à une introduction de Daniel Penac qui, en substance, dis : "Lis ! , Non, le verbe lire ne se conjugue pas à l'impératif".
Ce n'est pas faux. Il n'est pas possible d'inculquer à un enfant le plaisir de lire en le forçant à lire. Comme il n'est pas possible de forcer un enfant à s'ouvrir l'espirt. Il faut trouver des moyens détournés de le faire, et fondamentalement parlant, Liberte n'a pas tort en disant que si on "force" les élèves à suivre un cours de musique ou d'art en général, on dénature la fonction première de ce cours, tout comme Penac dit qu'en imposant la lecture, on dénature la fonction première de la lecture qui est un divertissement ludique et donc choisi.
La seconde question que Liberte pose est encore plus fondamentale (dans le sens encore plus conceptuelle). Il s'agit de demander si on obtient réellement une société en forçant la règle. En d'autres termes, peut on forcer une société à se créer en imposant un ensemble de lois (et l'obéissance à ces lois), ou la société doit elle en premier lieu se créer d'elle même par un ensemble de règles tacites, et donc acceptées de tous plus comme un choix que comme une obligation ? Là j'avoue que cette question est d'une pertinence cinglante mais d'une complexité sans nom... Je ne me risquerais pas plus avant dans la réponse tout seul...
A bientôt.