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Loopy

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Tout ce qui a été posté par Loopy

  1. Le meilleur moyen de briser l'isolement social lié au chômage, de faire les bénéficiaire du RSA solidaire, est encore leur trouver du travail. Personne n'est contre le fait que les chômeurs travaillent, moi en premier lieu. Par contre, tout travail mérite salaire, et si travail il doit y avoir, ce doit être en contre partie d'une rémunération et d'un contrat de travail en bonne et due forme. Ce serait autrement plus efficace que de demander à des gens dans le besoin d'être bénévoles. Ce que je reproche à cette idée, c'est n'est pas seulement le fait que pour certain elle est liée avec l'idée fausse (comme tu l'as dit) selon laquelle le chômeur est un branleur profiteur. C'est aussi parce qu'elle manque clairement de cohérence puisqu'elle consiste à culpabiliser encore plus les bénéficiaire du RSA. "Nous on t'aide, et toi, tu fous rien ?" c'est le message de cette proposition. C'est ridicule. Il y a du travail d'intérêt général à faire ? Mais pardi, qu'attend-t-on pour employer (en bonne et due forme) des gens pour le faire !! Puisqu'il s'agit d'un intérêt général, qui n'est pas forcément économique, il s'agit donc de service public... Mais je n comprend pas... Je croyais qu'il y avait trop de fonctionnaires, trop de service public ? ... Bref... ou est la logique et la cohérence politique là dedans ? Je ne vois pas... j'ai le sentiment que tu présentes cela comme un choix. Considères tu que les chômeurs ont fait le choix de l'être ?
  2. Avec plaisir. Etendre le CDI de chantier à d'autres secteurs que ceux auxquels il s'applique déjà représente une fragilisation du CDI et des conditions de travail des salariés. En effet, le CDI de chantier bien que rangé dans la case CDI s'apparente plus à un CDD qu'à un CDI dans le sens où un salarié est embauché sur une mission donnée à l'issue de laquelle il ne pourra pas capitaliser son expérience au sein de l'entreprise qui l'emploi. Or, si l'arguement qui consiste à dire que les salarié doivent faire des efforts en temps de crise peut s'entendre, il convient de ne pas analyser l'économie de manière globale, mais de manière sectorielle puisqu'il s'agit d'un proposition sectorielle. Le constat est alors bien différent : le secteur du conseil n'est pas en crise, loin de là. SSII et entreprises de conseil connaissent aujourd'hui une forte croissance. A titre d'exemple, Alten, un des géants du secteur, présente une croissance à 2 chiffre (12%) en 2014 [ voir ici ]. Le contrat de chantier permet aux entreprise de conseil d'optimiser un business model, déjà considéré comme l'un des plus défavorable pour les salariés (la convention Syntecest considérée comme l'une des plus défavorable au salarié), qui n'a pas un besoin de l'être aux vues des résultats qu'il présente. Les réels difficultés économiques se rencontrent chez les client de ces entreprises, les "grands comptes", c'est à dire très exactement les secteurs pour lesquels cette mesure n'affecte en rien la performance. Par ailleurs, en plus de ne servir à rien d'autre que d'optimiser des chiffre d'affaire déjà élevé, cette mesure est pour moi dangereuse à long terme. En effet, le principe du conseil est de positionner des ressources, en mode projet, sur des besoins ponctuels chez différents clients. Cela signifie que le client en question ne capitalise pas la compétence qu'il contribue à développer (il s'agit de sous traitance), transférant ainsi la connaissance et la maîtrise du domaine à son sous traitant. le gros problème apparaît quand le sous traitant ne capitalise pas non plus en interne ces compétences, ce qui le cas dans le conseil et qui le sera d'autant plus si la ressource est licenciée à l'issue de sa mission. Au final, cela va agir comme un frein, si ce n'est une barrière infranchissable, dans l'évolution de carrières des salariés. Or, si les personnes expérimentées ne peuvent pas gravir les échelons hiérarchiques, ils seront destinés à occuper longtemps des postes à l'origine occupés par des débutant, bloquant ainsi le marché de l'emploi pour les jeunes. Le seul facteur qui pourra alors permettent une évolution sera alors économique, dans le sens où un consultant expérimenté coûte plus cher qu'un débutant. Le CDI de chantier étendu au secteur du conseil est une mesure qui aidera un secteur économique qui se porte très bien (qui n'a donc pas besoin d'aide) en pénalisant encore plus les salariés, et qui risque d'avoir à long terme l'effet pervers de fermer la porte aux jeunes arrivants. la raison pour laquelle le Medef la défend, c'est que le business modèle du conseil est construit sur la limite du délit de marchandage (article 8231-1 du code du travail). De ce fait, les principal pertes sont constituées par les employés n'étant pas placé sur des mission (inter contrats). Permettre de "virer" les inter contrat, c'est permettre à l'entreprise d'optimiser ses marges déjà fabuleuses. Or justement, comme le montre un rapport du ministère de l'économie datant de 2011 sur le conseil en France, ces entreprises posent déjà le problème de la capitalisation des compétences et deviendraient définitivement de simples gestionnaires d'interim. Conclusion, le CDI de contrat dans le conseil est un début de généralisation de l'interim. L'intérim étant la pire des solutions pour l'économie à long terme, puisqu'elle représente une dilution, voir une perte totale, des savoirs, des maitrises et des compétences, réduisant à peau de chagrin la compétitivité de nos entreprises (les grands comptes en premier lieu) et le positionnement de la France sur les marché des très hautes technologies.
  3. @ Con testeur : j'ai bien peur que tu n'es pas pleinement compris le message en fait. Et le maïs n'est pas le seul exemple, loin de là. Cela n'en fait pour autant pas un OGM. En effet, dans l'hybridation, un facteur naturel existe qui est celui lié à la fécondation. Ce facteur est contourné dans le cas l'OGM. La mutation génétique existe dans la nature, cependant, elle est rare, lente, et biensûr totalement hors du contrôle conscient de l'être considéré ou d'un autre. Dans le cas d'un OGM, il s'agit de générer des mutation génétiques volontaires et conscientes, générant un taux anormalement élevé de mutation et des processus rapides. En cela, ce n'est pas naturel et le risque n'est pas du tout maîtrisé.
  4. Il y a de mauvais arguments contre comme il y a de mauvais arguments pour (cf l'exemple que con testeur a partagé). Il y a aussi de bons arguments pour (essentiellement, c'est vrai, liés au domaine médical) et de bons arguments contre (en particulier reposant sur sur le fait de générer des mutation rapides et de déstabiliser de manière irréversible l'ensemble de l'écosystème sans réellement être en mesure d'anticiper ce qui va se produire). Il faut et tu as raison faire la part des choses. Je te rejoins sur le fond car je n'ai pas non plus d'avis définitivement tranché du "pour ou contre les OGM". Je conçois cependant que certains aient déjà fait cette réflexion et aient aujourd'hui pris position. En réalité je pense que ce sont essentiellement des lobbies qui se sont emparés de la question, servant ainsi des intérêts privés et/ou financiers qui parfois se moquent des conséquence à moyen long terme. Les plus gros et les plus puissant (en tout cas les plus visibles étant donné la liberté qu'ils ont là bas) sont des lobbies américains. Un retour d'expérience sur la main mise des lobbies dans d'autres domaines pourraient d'ailleurs nous éclairer sur ce qu'il pourrait y avoir à redouter.
  5. Non pas vraiment, car dans le cas de l'hybridation, qu'elle soit naturelle ou artificielle, il y a des contraintes naturelles liées à la fécondation qui impose une certaine cohérence entre les génomes croisés. Ce n'est évidemment pas le cas lorsque le génome est directement modifié sans passer par la fécondation. La dessus, sur le fond, on est d'accord. Le débat sur l'aspect acceptable ou non de certains OGM se tient. Il est même je pense important que chacun puisse s'exprimer sur ce sujet, cependant, il convient aussi de ne pas laisser place aux comparaisons hasardeuses
  6. Quand on copule, on ne modifie pas les gènes à proprement parler, et on ne choisi pas les caractéristiques génétiques l'enfant. L'OGM consiste à partir d'un matériel génétique de base, et à supprimer et/ou ajouter volontairement et consciemment certains gènes particuliers afin de modifier les caractéristiques de l'être vivant auquel le génome appartient. On crée ainsi un organisme qui n'existe pas dans la nature en tant que tel. L'OGM se rapproche plus du processus d'évolution par mutation que du processus de copulation.
  7. Je tiens d'abord à rappeler que notre avis ne diverge pas sur le fond. Je n'aurais pas du utiliser le terme de "risque" qui représente mal ma pensée et ne justifie pas mon propos. J'insiste cependant sur le fait qu'il s'agit bien d'un problème d'éthique au sens scientifique. Je t'invite à lire en référence ce document de l'Unesco, dont je me permets quelques citations :
  8. Je ne conçois pas cela comme des raisons techniques car cela n'engendre pas nécessairement un risque sanitaire. Cependant, bien sûr, tes raisons sont parfaitement valables, mais relatives à l'éthique car représentent plus des limites morales que techniques. Je viens accessoirement de me rendre compte du sondage : "pour ou contre les OGM". Je déplore qu'une question aussi large que les OGM ne puisse être sujette à des réponses moins tranchées, comme celle que j'ai faite, à savoir que je suis pour imposer des limites éthiques à manipulation génétiques d'êtres humains ou non humains. Je pense aussi qu'il ne faut pas que la manipulation génétique soit la solution à tout. Elle peut être une solution dans certains cas que des experts auront déterminés. Donc je ne suis pas fondamentalement contre l'OGM, mais pour sa limitation à des cas très strictes d'utilisations et une normalisation internationale. Ce qui ne signifie donc pas non plus que j'y suis "favorable".
  9. A cette grande tirade des "qui" sur des sujets de politique générale, je répondrait simplement que nous ne vivons pas dans un état totalitaire. A ce titre, différentes opinions s'expriment et cela implique que lorsqu'un mouvement est initié par le pouvoir en place, des forces opposées sont générées. C'est le principe de l'opposition. Si hier Mr Sarkozy combattait l'opposition, parfois avec succès, parfois non, aujourd'hui c'est lui qui représente cette même force qu'hier il combattait. Il s'agit de l’affrontement d'idéologie différente et je ne peux à ce stade que saluer le fait que les politiques défendent leurs convictions (en restant conscient ceci dit qu'il peut parfois s'agir de défendre surtout leurs intérêts propres). On ne peut objectivement s'opposer aux politiques lancées par le gouvernement en place tout en regrettant que cette même opposition existe quand c'est notre bord qui gouverne... Revenons au sujet. Outre le concept parfaitement faux, mais pourtant sempiternellement répété, du "chômeur branleur profiteur", qui souffre d'un manque flagrant de réalisme quant à la réelle condition d'un chômeur ou d'un bénéficiaire du RSA, je note que ton analyse repose sur une idéologie de l'assistanat qui occulte un certain nombre de faits importants, à savoir notamment que les aides de l'état, l'argent public, n'est pas uniquement dirigé vers ces "oisifs improductifs". L'état participe et aide beaucoup aussi les entreprises, sans que cela ne soit productif, directement et indirectement. A se demander qui sont les véritables profiteurs de ce système. Le même Magus auquel tu répond a sur le sujet proposé une analyse factuelle très illustrée à laquelle je te renvoie : http://www.forumfr.c...dpost,p,9644892 Concernant le "travail forcé" des bénéficiaires du RSA, je constate comme beaucoup le manque de cohérence qui consiste à proposer du travail au chômeurs (ce qui est en soit louable), tout en conservant leur statu de chômeur, et pire, en ne les rémunérant pas aux minimums légaux (puisque le RSA est très en dessous du SMIC). Si des "travaux" sont à faire, d'intérêt généraux ou pas, je suis très favorable à employer des chômeurs pour le faire. Mais cela sous le cadre d'un contrat de travail en bonne et due forme, prévoyant notamment une rémunération. On ne peut travailler et être chômeur à la fois. L'annonce aura quant à elle eu son effet. Nourrissant les rancœurs ultralibérales de certains, agressant la conception sociale de notre société pour d'autres, la petite phrase n'aura pas manqué de relancer guéguerre droite/gauche, opposition/pouvoir, très favorable à l'opposition. Sarkozy fait du Sarkozy... Il tape dans tous les sens, fait du bruit, et déstructure ses discours et sa politique pour la rendre, par morceau, adaptée au plus grand nombre. En bref, il s'agit pour moi d'une n-ième stratégie pour conquérir le pouvoir, nullement pour l'exercer. La proposition qui n'a jamais vu le jour pendant son précédent mandat, ne le verra pas non plus durant son éventuel prochain.
  10. Fondamentalement, et scientifiquement parlant, je n'ai pas de raison de m'opposer aux OGM en tant que tel, si ce n'est pas précaution ou par éthique. J'entends par là que je ne pense pas les OGM dangereux, au sens où on l'entends par exemple en parlant de centrale ou d'armes chimiques. Le scientifique que je suis émet donc des réserves principalement éthique à la manipulation génétique, qu'elle se fasse sur Humain ou pas. Maintenant, mon point de vue de citoyen me pousse à m'opposer plus farouchement à ce saumon OGM. Je pense qu'il s'agit d'une erreur dans le sens où nous cherchons à adapter nos ressources à nos envies, plutôt que d'adapter nos comportements à nos ressources. Cela est le fruit d'une société de consommation, où l'économie ne peut fonctionner que s'il y a une consommation croissante,. Dans ce processus, on part du principe que la ressource (la capacité de l'offre) est infinie, et que c'est la demande ce qui régule le marché. Or, si en comparaison avec les besoins Humain, l’approximation des ressources infinies a pu être vraie un jour, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Notre système est incompatible avec une utilisation mesurée et intelligente des ressources globales dont nous disposons, puisqu'il a pour fondement que ces ressources sont infinies. Il faut apprendre à composer avec une équation différente où la demande n'est plus le seul régulateur de l'offre : la capacité de production, c'est à dire la ressource première, devient petit à petit le facteur limitant. Face à ce problème, le monde à deux manières de réagir (et ces deux manières s'expriment conjointement). La première consiste à modifier les ressources pour lever la limite : permettre la production d'offre, et lui offrir une capacité équivalente à celle dont elle disposerait si les ressources étaient effectivement limité. L'agriculture et l'élevage illustre bien cette démarche à laquelle l'OGM participe aussi. Une seconde solution consiste à adapter notre besoin et notre système économique à cette "nouvelle" réalité qu'est le caractère fini des ressources. Repenser notre économie et notre mode de vie pour qu'il permette de prendre en considération notre environnement, sont caractère fragile et indispensable. Modifier la demande pour modifier l'offre. Si nous acceptons par exemple de plus en plus de manger des fruits et légumes de saisons, si nous nous abstenons d'acheter des Fraises en hivers, nous n'auront pas besoin de créer des fraises transgéniques poussant en hivers. Si je suis contre ce poisson, c'est parce qu'il est issue d'une manière périmée de penser l'offre. Je ne suis cependant pas contre l'OGM de manière générale, je pense qu'il peut permettre dans certains cas d'avancer dans le bon sens.
  11. Loopy

    Le problème Français.

    Je ne me permettrais pas Je ne parle qu'en mon nom et en ce qui me concerne, il y a un chapitre en début des rapports qui s'appelle "Synthèse" et à la fin généralement "Conclusion"... Ils sont assez instructifs en général et contiennent suffisamment d'informations pour illustré et compléter le propos que j'ai pu lire. Ils attestent enfin du caractère factuel et légitime de ce qui est dit. Donc oui, j'ai lu les grandes lignes de ces rapports, ne t'en déplaises, et t'ai également invité à le faire. Il ne s'agit pas de faire la morale, mais d'échanger des informations. Tu aurais alors peut être pu constater que les rapports étaient garnies d'un certain nombre de proposition d'actions. Si c'est ce que tu as de plus convaincant, je te souhaite une bonne soirée. En espérant que tu ne rumines pas trop ces 5 prochaines années... A+ L_
  12. Loopy

    Le problème Français.

    oui ça j'avais saisi... Ce que je ne saisi pas, c'est en quoi le modèle est cohérent (intrinsèquement) et pire encore, comment est ce que Renard arrive l'imaginer comme cohérent en essayant de l'adapter à notre société actuelle ...
  13. Loopy

    Le problème Français.

    La base documentaire qu'il t'a été fournie mérite un peu plus d'analyse qu'un revers de manche mal placé. Soit je n'ai toujours pas compris la philosophie de ce que tu défends (car j'ai le sentiment que c'est un mélange de beaucoup d'idéologies pourtant contradictoires), soit tu fais simplement l'aveu que tu n'as rien à répondre à une analyse très factuelle et documentée. Autant on te passera l'orgueil de ne pas l'admettre, autant on passera moins le ton avec lequel tu t'y prends... Puisque tu quantifie ça (5ans) je suppose que tu as les outils pour le justifier ?
  14. Loopy

    Le problème Français.

    Mais... je croyais qu'il fallait arrêter de taper sur ces pauvres patrons Le reste ressemble plus une espèce d'aigreur mal dirigée qui arrose tout le monde en vrac plutôt qu'à un raisonnement élaboré sur une réflexion objective... après, je suis peut être mou du neurone je ne sais pas... Je ne crois pas avoir un moment dit que le monde était parfait tel qu'il était. Je ne crois pas non plus avoir dit que nous ne vivions pas dans un système capitaliste... Il me semble simplement avoir défendu un changement en douceur vers moins de capitalisme, et je suis convaincu qu'un jour ça arrivera. Maintenant, si nous sommes d'accord sur ce point, je suis enchanté d'avoir su atténuer un peu tes positions initiales ^^ Petit à petit, par la connaissance, la culture et une certaine forme d'humanisme. Pourquoi pas ? Et si les idées pouvaient se partager par ce moyen ? Et si les mentalités pouvaient évoluer au travers du formidable outil de communication et d'expression que nous avons là ?... Ou alors, peut être tout simplement que sans défendre tes idées, ou même en étant convaincu d'autres idées, la plupart d'entre nous n'a pas envie de s'engager ? Mais j'y pense... alors que fais tu là ? Personne (à part toi) a parlé de Mélenchon. Et si c'était là la finalité de nous convaincre que son programme n'est pas réaliste, alors la démarche est, pardon de le dire, pour moins hasardeuse... Si ce n'est foirée. ... Ah... le courage maintenant, allons y... Parlons du courage Suisse... :D Ca va je sors
  15. Loopy

    Le problème Français.

    En plus de confondre Molière et La Fontaine, tu confonds niveau/qualité de vie et enrichissement. Si je prends un SDF dans la rue, qui n'a pas 1€, et que je lui dit que subitement, je lui donne un compte en banque pourvu de 1 million d'euros (somme dérisoire au regard du salaire de certains patrons), mais qu'il n'a aucun accès ni aucun droit sur ce compte, qu'il ne peut utiliser l'argent qui est dessus. Sur le papier, mon SDF est riche (millionnaire même !), dans la réalité, son niveau de vie n'aura pas changé. Il en va de même lorsque la richesse d'un pays est mal répartie. Si la richesse crée par une entreprise par intégralement au patron ou aux actionnaires (puisqu'ils l'ont selon toi mérité), cette richesse sera capitalisé. Donc on aura bien créer de la richesse, mais notre pays n'en verra jamais la couleur, comme mon SDF. C'est ce qui pose problème dans le principe d'un système purement capitaliste. Cette richesse n'aura d'impact sur la société qu'à partir du moment où elle est réinvestie dans la société et fini par arriver aux individus qui la composent. C'est le role d'un état de prélever l'impôt et de le faire fructifier dans notre société. Les petites combines entraînent de petites pertes, c'est vrai. Mais les grosse combine en entraînent de grosses ! .. Et le plus grosse combine sont aujourd'hui la quasi exclusivité de ces pauvres patrons. La priorité de notre société doit être l'Humain, puisque la société est constituées d'Humain, pour les Humains et par les Humains, pas la richesse. Si la santé des individus est assurées au prix d'une baisse de la richesse, ça vaut le coup. L'inverse non. Personne n'a ici défendu le moindres politique corrompu. Ils ne le sont pas tous espérons le. Par contre, il est vrai qu'on se refuse à défendre des patrons de Total, Nestlé, Renault, Google, etc... qui à travers des montage financier bien pensés ne payent aucun impot (c'est à dire : produise de la richesse et la capitalise sans faire profiter l'ensemble de la société de la richesse crée...). Le vieux cliché de l'assistanat ne tient pas non plus. Il faut arrêter de croire que c'est une position confortable d'être chômeur ou bénéficiaire des aides sociales. C'est peu enviable en réalité. Non seulement ces aides ne permettent souvent pas de s'assurer un niveau de vie décent (survie tout au plus...) mais en plus il s'agit d'une exclusion sociale plus difficile à vivre que le manque d'argent. Cependant, quelqu'un qui n'a jamais été dans le besoin a souvent beaucoup de mal à saisir ce concept et pense qu'en faisant preuve de combativité, on fini toujours par s'en sortir... Mais c'est faux. Tiens, avec "certains patrons peu scrupuleux" ça marche aussi ^^ Ca devrait devrait te plaire que nous soyons individualiste toi qui méprise le principe même d'une société. C'est bien toi qui met la richesse devant l'humain. Par ailleurs, inertie et immobilisme sont très différents : le premier indique le mouvement, ou les forces qui tendent à le générer (notre société est en perpétuel mouvement), pas le second.
  16. Loopy

    Le problème Français.

    Ah ? C'est toi qui nous dit que l'état doit être "comme un parent" ... C'est bien ce que tu voulais non ? Dans tout mon raisonnement, tu remarqueras la distinction que je fais entre "l'Etat" et "Le Pouvoir", ou "ceux qui exercent les fonctions d'état". Je suis sincèrement convaincu que pour la plupart ils essayent de faire selon leur convictions pour le mieux du groupe. Je ne partage pas toujours leurs convictions cependant. La majorités des fonctionnaires sont aussi créateurs de richesses directement ou indirectement. En effet, les fonctionnaires en majorités sont les médecins, les enseignants, les chercheurs, les policiers, l'armée, les juges, les conseils généraux/départementaux (qui promettent de juteux contrat à tes chers patrons ) etc, etc... Ce sont des organes vitaux de la société qui lui permettent de fonctionner dans de bonne condition. Sans eux, les entreprises ne survivraient pas, les individus non plus probablement, et la richesse générée s'écroulerait... C'est une vision bien trop simpliste de réduire le problème de la dette à celui des fonctionnaires, comme c'est une vision trop simpliste de réduire les faillites des entreprises aux dividendes des actionnaires... Ce n'est pas de l'immobillisme, mais de l'inertie. Plus une société est importante en terme de taille, de richesse crée, d'influence, plus elle est difficile à bouger, car l'intérêt du groupe devient complexe à analyser. La France n'est par ailleurs pas isolée dans le monde. Chacune de ses actions à une influence sur son environnement, et son environnement l'influence. Dans un monde ouvert, les rupture brutale sont dangereuses, il faut manoeuvrer en douceur et si l'état doit être réformé, alors ça ne peut se faire d'un coup. Par ailleurs, j'aimerais souligner que la France est très loin d'avoir l'exclusivité de la médiocrité dont tu parles. La monté des extrémismes xénophobe s'est fait ressentir ailleurs en Europe, de manière plus forte (Suisse, Belgique, etc...). Ce qui fait que le phénomène est plus inquiétant en France c'est parce qu'elle a justement une influence en europe un peu plus importante que la suisse ou la belgique...
  17. Loopy

    Le problème Français.

    Désolé de te dire ça, mais ton exemple d'état paternaliste est très mauvais... L'état n'a pas vocation à nous éduquer, ni à formater notre comportement. Il est le garant et l'encadrant de la société (dans le sens du groupe d'Humain que nous sommes). Il est celui qui établie des règles de vie commune, les fait évoluer, les fait appliquer. Il est aussi le porte parole de la voix de notre groupe auprès des autres groupes d'individus (comme les Suisses, par exemple). L'état, en qualité de gestionnaire de notre groupe, de notre société, doit à la fois s'assurer des intérêts du groupe et des individus qui le composent, c'est à dire nous. Il s'emploie donc à préserver l'intérêt commun tout en tâchant de permettre à chacun d'accéder à ce à quoi il aspire (tant que ce n'est bien sûr pas contre l'intérêt du groupe). Il est donc celui qui gère et redistribue les tout ou partie des richesses du groupe (richesses au sens large). Notre société est organisée autour d'un état républicain démocratique (bien que certains le conteste, et c'est leur droit). C'est à dire que la gouvernance est élue par les gouvernés. Notre état est centralisé autour de sa capitale (Paris), etc... Bref, il a un certain nombre de caractéristiques qui le différencie ou le rapproche de certains autres états. Il est aussi ridicule de s'acharner à attaquer les patron que de s'acharner à les défendre contre tous. L'entreprise est une forme de société dans la société (même le mot "société" a été repris). A ce titre elle dispose à la fois des attributs de la société (cf plus haut, mais appliqué aux salariés), et les attributs d'individu au sein d'une société plus grande. En tant qu'individu, elle se doit donc de respecter les règles, à savoir, la loi (donc il est parfaitement normal qu'elle paye des impôts fonction de ses capacités, et qu'en retour elle reçoive en fonction de ses besoins). L'esclavage, la fraude fiscale, etc... sont autant de chose interdites à l'entreprise en sa qualité d'individu de notre société. Elle regroupe un ensemble d'individus autour d'un projet et d'un objectif commun. En ce sens elle doit permettre à la fois de protéger l'intérêt commun (l'intérêt de l'entreprise) mais aussi, sans contradiction avec ce dernier, l'intérêt de chaque individu qui la compose. Le patron est un individu qui compose l'entreprise, et en sa qualité de patron, il doit alors concilier les intérêt du groupe avec les siens propre. Une entreprise cesse d'appartenir à un patron à partir du moment où elle est constitué en société, en groupe, au même titre que l'état n'appartient pas au président, au Roi, etc... Ce que la plupart des gens combattent, ce sont des patrons qui, contre le bien d'une entreprise, privilégie leur intérêt propre ou celui d'une partie des individus qui composent ou pas le groupe, comme par exemple les actionnaires. Combattre l'état, c'est fondamentalement combattre la société et donc nous combattre nous même en prônant l'individualisme, ce qui est contradictoire avec le principe même de l'entreprise. L'état Français, notre société, se distingue d'autres société de même type par une politique sociale un peu plus marquée. Dans notre société, il est plus ou moins admis qu'un individu doit contribuer en fonction de ses capacité et recevoir en fonction de ses besoins. La caste politique Française qui a pris les rennes de l'état est très loin d'être blanche comme neige, tous les jours nous le voyons. Toutefois, ce n'est pas une raison suffisante pour remettre en cause les fondements de notre société qui reposent d'abord sur le principe de l'état de droit, démocratique et républicain. Nous remettons en cause notre caste politique, nous réfléchissons tous les jours à notre modèle de société, son organisation, mais sommes en très grande majorité d'accord sur les bases profondes de ce qui fait notre nation. Ce qui apporte la richesse ne sont ni les entreprises, ni les états, ce sont les individus. Il n'y a a combattre ni l'entreprise, ni l'état. Il y à les faire muter dans le sens que nous estimons le meilleur. Et j'ai la naïveté de penser que notre Etat de droit, démocratique et républicain, est un système autorisant ces mutations. En tant que Français, je suis fier d'appartenir à un peuple qui ne fait que se plaindre : parce que c'est le signe d'une volonté de faire l'avenir encore meilleur qu'aujourd'hui...
  18. Loopy

    Ah bonne question... Si le nombre des années est un outil objectif de quantification l'âge, il ne permet pas selon moi de mesurer la vieillesse. Il y a des vieux bien jeunes, et des jeunes si vieux...

  19. Loopy

    2e tour 2017

    Voila une manie bien étrange. 2015 à peine commencé, que certains cherchent leur prophète de demain puisque celui d'hier n'a finalement pas grand chose ni d'un prophète ni d'un héro. Et voila les fantasmes naissant de celui ou celle qui, de sa baguette magique, sauvera notre pays en péril. Et quel péril... Il n'y a aucun mal à se projeter dans l'avenir, mais de grâce, épargnez nous au moins le rêve dépassé du fougueux chevalier blanc qui nous rendra à tous notre dignité (et accessoirement notre pouvoir d'achat...). Si les démagogues ont la langue bien pendue, je trouve les oreilles qui les écoutent bien attentives. Nous voterons pour l'un ou l'autre des candidats qui sera présent. Nous verrons les mêmes foules heureuses croyant les nuages chassés alors que le vent n'a pas soufflé, et grossirons ensembles les rangs des mécontents quand la foudre s'abattra à nouveau cependant notre sauveur(euse) gesticulera comme un imbécile, tout éventail sorti, comme s'il faisait peur à l'orage.
  20. Je pense qu'on ne peut pas se contenter de regarder l'évolution du droit du travail (ou des contrats de travail) à travers les seuls jumelles économiques. Il est bien préciser dans l'article que la flexibilité du CDI serait à étendre au monde du service, comprendre, de la prestation (à mon sens). Il y a à prendre een compte bien sûr le facteur humain, inutile de continuer à argumenter sur le fait que rendre le CDI plus flexible risque d'être préjudiciables aux actuels ou potentiels titulaire d'un tel contrat. Mais cela serait aussi à mon avis préjudiciable à l'entreprise. Le monde travail fonctionne aujourd'hui en mode projet. C'est à dire qu'à un projet à durée déterminée, on alloue des ressources à compétences déterminées, qui ne seront peut être pas utiles sur d'autres projets. Cela tend à externaliser le marché du travail, à sous traiter un grand nombre de travaux. Le problème c'est une entreprise qui ne fonctionnerait qu'en mode projet avec des "externes jetables" (variables d'ajustements bien connues) oublie de capitaliser sur les compétences de ses ressources. Le CDI flexible pèche à mon avis à ce niveau. On oublie qu'un salarié n'a pas les mêmes compétences en début et en fin de projet : il évolue, en acquiert de nouvel et surtout intègre les process de l'entreprise. Une entreprise qui ne capitalise pas sur les compétences de ses salirés sera donc très compétitive à court terme, mais vouée à l'échec à long terme, car reste cantonnée à ses compétences initiales sans les faire évoluer. C'est le problème qu'on constate aujourd'hui avec le société de service, de conseil, les SSII, etc... Elles permettent à leur client de disposer de compétences ponctuelles, sur des projets déterminés, et sans engagement de contrat. Cependant, les clients ne capitalisent pas les compétences, ce qui fait que si un nouveau projet aux caractéristiques proches survenait, ces clients ne disposeraient toujours pas en interne des moyens de le résoudre. L'entreprise n'évolue plus, au détriment d'une rentabilité ponctuelle, et c'est sa compétitivité à long terme qui est affectée. Il est aussi à noter que les mesures qui ont consisté à sécuriser l'emploi n'ont pas forcément tendance à réduire la performance des salariés. leur productivité est d'autant plus importante qu'ils ont une visibilité sur leur avenir. En effet, travailler en permanence dans l'incertitude de l'avenir diminue l'implication. Alors oui, il convient de réfléchir à deux fois avant d'embaucher, et le risque est plus grand pour l'entreprise que pour le salarié. Toutefois, en cas de difficulté dans l'application du contrat, en cas de rupture du contrat, le salarié est moins armé qu'une entreprise pour se retourner. C'est un facteur à prendre en compte. Je ne suis pas du tout convaincu au final que la "flexibilité" du marché du travail rende nos entreprises compétitives à long terme. Pour exemple, EDF est l'une des entreprise où le salarié est le mieux protégé. Cependant, elle est très loin d'être la moins compétitive. Au contraire. Je suis cependant assez d'accord pour dire que la grève, en tant que mode d'action, a des limites importantes. L'exemple de la SNCF a été donné, et je le pense vrai. Mais je ne pense pas qu'il faille réduire le droit de grève, simplement montrer que d'autres modes d'actions sont à la fois moins pénalisant pour l'entreprise et plus efficace pour les plaignant. La grève est un dernier recours, le moyen de se forcer une direction à discuter quand tout autres choses ont échouées.
  21. Loopy

    Le froid gèle les extrémités (toutes les extrémités). Je m'en protège le plus possible. Pour les annifs, je les suspecte de m'en foutre tous les mois... Alors oui, ça accélère !

  22. Eh oh ... le poisson rouge il l'imagine très bien la conquête spatiale .... :D
  23. Et tu démontres cela en utilisant un concept qui ne recouvre pas les caractéristiques du Dieu dont tu parles, à savoir : Attention, je ne suis pas croyant moi même, j'essaie juste de montrer qu'une incohérence entre un concept scientifique et une notion spirituel ne peut être utilisée dans un raisonnement logique.
  24. Là dessus je suis d'accord. Cependant nous rencontrons deux paradoxes peut-on dire que la proposition "Dieu est ce qui ne peut être défini" est une définition de Dieu ? ... 2 nd paradoxe : si la définition de Dieu ne peut être faite de manière intelligible par l'Homme (sous entendu, à travers ses concepts du monde tel qu'il l'entend), comment peut on affirmer sans nuance que "Dieu est le premier" est une mauvaise définition de dieu, puisque les concepts utilisés pour faire cette démonstration sont justement des concepts intelligible ? En somme, si la définition de Dieu est inintelligible il n'est pas inconcevable qu'elle puisse être donné par une proposition qui heurte la logique comme par exemple : "Dieu est le premier (ou à l'origine de toute chose)" et "Dieu est atemporel" La notion de Dieu est avant tout spirituelle. Pour moi il s'agit plus d'une espèce de ressenti, parfois lié à une croyance plus élaboré incluant des concepts environnant la notion de Dieu (comme dans le cas des religions).
  25. Tu fais erreur je pense. Tu utilises une notions définies scientifiquement, qui s'applique à des événement, forcément inscrit dans le temps. Le principe de causalité tel que tu le définis n'a pas vocation à traiter de "chose" ou "d'objet" qui ne s'inscrivent pas dans le temps. Si le Dieu de feuille est "hors du temps", il est donc en dehors de ton concept de causalité. Il est d'ailleurs notable que le principe de causalité a déjà été mis en défaut.
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