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Tout ce qui a été posté par Sombre
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La pitié est un sentiment, celui de ressentir les malheurs ou souffrances d'autrui. Comment compatir, souffrir avec, si on ne ressent pas la souffrance d'autrui? Tu assimiles la pitié à de la condescendance. Il n'en est rien. La pitié est condescendante si elle n'entraine pas la compassion, tout comme la compassion est condescendante si elle n'est pas nourrie de la pitié, mot de racine commune avec piété. "Tu fais pitié" est une insulte, parce que le sens du mot est dévoyé.
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La frontière, en admettant qu'elle existe, est infime. Ton argument contre la pitié peut tout aussi bien convenir à la compassion. Si on souffre avec, c'est bien qu'on ressent les malheurs d'autrui, donc de la pitié. Dans ton raisonnement et celui de @January , la pitié s'applique à la personne qui souffre, quand la compassion s'applique aux souffrances. Prenons l'exemple du terrorisme qui a frappé notre pays : j'ai de la compassion pour les victimes, pour les familles. Les connais-je? Non. Je ressens la souffrance à distance, ce qui s'apparente pour toi à de la pitié. La compassion est souvent le beau visage qu'on donne à la pitié, parce que la pitié a pris un sens péjoratif qui n'est pas le sien, quand on l'applique à la personne et non à ses souffrances. Pour le christianisme, pitié et compassion sont unies ; pas de pitié sans compassion, pas de compassion sans pitié.
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La pitié, si elle n'est pas prélude à la compassion, est stérile. Mais à quoi compatit-on? À un état donné qui incite à la compassion. Si nous n'avons pas pitié, c'est à dire "sensibilité aux souffrances, aux malheurs d'autrui", comment avoir de la compassion ? Peut-on séparer pitié et compassion?
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Le mal est un concept propre à l'humain, lui seul en a conscience. La création, hors l'humanité, n'est ni bonne ni mauvaise. Cela ne signifie en aucun cas que l'homme est responsable de l'existence du mal, mais qu'il est responsable du mal qu'il fait. Dieu est parfaitement conscient de l'existence du mal en l'homme, comme indiqué en Genèse 2, 16-17 : "Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. »" . On peut même aller plus loin, en posant que le mal existe aussi en Dieu, dont l'homme est l'image : "Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme." -Genèse 1, 27. La question qui se pose est alors celle-ci : pourquoi avoir créé l'homme malgré le mal ? la réponse se trouve aussi dans la genèse en 1, 31 : "Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon." Pour que le monde soit préservé du mal, Dieu participe de l'histoire humaine en indiquant à l'homme comment éviter le mal, et par le mystère de l'Incarnation. Charge à l'humain d'adhérer ou non à ce dessein.
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C'est Dieu, par l'intermédiaire de son Verbe incarné, Jésus, qui indique à l'homme comment prier, en lui enseignant le Notre Père, dans Matthieu 6, 9-13 et Luc 11, 2-14. Dieu a créé l'homme, et l'a placé sous la protection de son Amour et des commandements qui en découlent. Dieu délivre l'homme du mal dans la mesure où celui-ci accepte cet Amour en suivant ses commandements, étant ainsi protégé du mal. C'est le sens du Notre Père. Nous, humains, n'avons qu'à suivre ses commandements et son Fils, qui est le chemin, la vérité et la vie- Jean 14,6- et le mal aurait la place qui est la sienne, celle de vaincu par le sacrifice du Fils sur la croix. Dieu n'ignore pas cette demande, puisqu'il a donné ses commandements et s'est incarné dans le Fils pour que le mal soit vaincu. Une simple remarque : puisque le Notre-Père est extrait de la Bible, le plus sûr moyen de le comprendre est de s'y initier.
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Tout ça pour en proscrire la consommation.
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Soral pourra toujours arguer de l'existence de la LDJ jusqu'à ce qu'elle soit dissoute. Si ce n'était pas le cas, bonne chance.
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Pour connaître, aimer, respecter l'autre dans ce qu'il est, prendre en compte sa croyance-ou son incroyance ne me paraît pas de trop. Il me semble contradictoire de prétendre aimer son prochain en se foutant de ce qu'il est?
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Message plein d'humilité et d'amour, les chrétiens apprécierons.
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Nous sommes d'accord. C'était une simple boutade qui concluait "humoristiquement" un argumentaire qui s'apparentait trop à une leçon d'école.
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Galilée a été condamné pour sa théorie selon laquelle le soleil, et non la terre, serait le centre de l'univers, et que la terre tournait autour du soleil (héliocentrisme). Il est acquis depuis l'antiquité que la terre est de forme sphérique. Platon, Aristote le pensent déjà. Par contre, ils pensaient , et l'Église l'enseignait aussi, que la terre était au centre de l'univers (géocentrisme). C'est ce désaccord qui a entrainé la condamnation de Galilée par l'inquisition. "Et pourtant, elle tourne", et pas "et pourtant, elle est ronde."
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Et si le linge déployé à Turin était bien le Saint-Suaire ?
Sombre a répondu à un(e) sujet de Hussard Noir dans Religion et Culte
Conclusion: avec le saint Suaire, nous voilà dans de beaux draps. -
Derrière la grande illusion de la "Manif pour tous"
Sombre a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Société
Pour ce qui est de la religion chrétienne, l'homosexualité est effectivement définie à peu près comme tu l'écris. La contradiction vient du fait que si les chrétiens condamnent l'homosexualité, ils ne condamnent pas l'homme, qu'ils jugent plus grand que ses actes. Aimer un homme et ne pas respecter ce qui est sa nature profonde conduit à vouloir son bonheur malgré lui, en lui demandant d'être ce qu'il n'est pas, ce qui le conduit à se considérer comme anormal. On est alors dans une divine impasse. -
Du fait que le sionisme ne peut être séparé de l'état d'Israël, en tant qu'autrefois mouvement politique et idéologique à l'origine de sa création, et aujourd'hui mouvement politique et idéologique, "lobby" pour certains, visant à sa préservation et son expansion, je dirais qu'Israel a pris corps, et que le sionisme est son âme. Le paradoxe étant qu'Israel, pays se définissant laïc, justifie sa géographie par son histoire religieuse.
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Le but du mouvement sioniste fondé par Herzl étant la création de l'état d'Israel, les deux choses peuvent difficilement être séparées.
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Et il y aura un François deux quand il y aura un François trois. En attendant, il faudra appeler le deuxième François: François "second".
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Salomon, ou mon salaud.
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Je comprends. Ce n'est pas toi, c'est l'info qui est sujette à orientation: "il s'est passé ça, ça et ça" sans en donner le pourquoi.
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Je ne prétends pas que cet homme a raison, je dis que s'il a tort d'agir comme il le fait, ses motivations nous sont inconnues. Égrener des actes commis sans en donner le contexte peut porter à confusion. Pourquoi ces coups de force? Quand on s'est mis délibérément hors la loi, il est normal de ne pas compter sur la justice. Il est cohérent dans sa démarche. Pourquoi ces soustractions? Un homme poussé à bout par l'absence de son enfant qui craque et s'énerve, ça peut s'expliquer. Contre qui? Pareil que plus haut. Encore une fois, peut-être que cet homme est dans son tort, mais ses motivations et le fond de l'histoire nous échappent. Ne nous présenter que les faits, sans explications, porte à toutes les interprétations, la mienne et d'autres. Il y a un peu de provocation de ma part, je l'avoue. Mais dans toutes ces affaires, où l'enfant devient un objet de chantage affectif, les torts sont souvent partagés.
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Etes vous pour ou contre l'application à la lettre de la Shari'a?
Sombre a répondu à un(e) sujet de Fistone dans Religion et Culte
Des ex-penseurs? (Humour.) -
André Bamberski a livré l'assassin de sa fille pieds et poings liés à la justice française après l'avoir fait kidnapper en Allemagne, en se mettant délibérément hors la loi. Il a eu tort, mais il l'a fait. Sans connaître vraiment le pourquoi des actes de cet homme, lui donner tort semble prématuré.
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Raisonnement tout à fait logique. Dura lex, sed lex. Quant au pourquoi de la soustraction d'enfant, nous l'ignorons. c'est illégal, d'accord. Mais les motivations de cet acte, quelles sont-elles? nous l'ignorons. C'était son choix de se mettre hors la loi et d'en arriver là. D'accord. Qu'est-ce qui l'a poussé à faire ce choix et en arriver là? Nous l'ignorons. Dura lex, sed lex. Il lui arrive d'être injuste, de se tromper, comme le disait un jour Patrick Dils. Ce n'est jamais simple. Il m'étonnerait que dans cette histoire, il y ait méchant et gentil. Les principales victimes de ces drames, ce sont toujours les enfants.
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Etes vous pour ou contre l'application à la lettre de la Shari'a?
Sombre a répondu à un(e) sujet de Fistone dans Religion et Culte
Tu as répondu en citant cette très belle phrase: Je me range parmi les occidentaux cités, trop prompts à critiquer ce qu'ils connaissent mal. Je prends acte. Merci. -
Etes vous pour ou contre l'application à la lettre de la Shari'a?
Sombre a répondu à un(e) sujet de Fistone dans Religion et Culte
C'est là que le bât blesse. Se débarrasser du culturel, c'est nier l'apport proprement humain à ce monde, c'est nier la richesse des autres croyances, de l'athéisme et c'est surtout vouloir imposer au monde sa croyance. L'Islam est une religion tout aussi respectable que les autres, pour ceux qui y croient. Mais on a tout à fait le droit de ne pas y croire. Appliquer la charia à la lettre, c'est refuser la modernité. S'inspirer de la charia pour poser les bases d'une loi, d'une morale en l'adaptant au monde, à son évolution, c'est déjà plus réaliste. Le christianisme a apporté beaucoup en ce sens, le jour où il a accepté cette modernité. Accepter aussi que l'Islam soit une religion parmi d'autres, à laquelle on est tout à fait libre d'adhérer ou pas, sans pour cela être considéré comme un mécréant, sera un grand pas pour cette religion, et pour l'humanité. -
Etes vous pour ou contre l'application à la lettre de la Shari'a?
Sombre a répondu à un(e) sujet de Fistone dans Religion et Culte
L'éxegèse permet aussi d'intégrer le texte au monde, d'adapter le transcendant au culturel ou à l'historique. Pour être plus clair, à adapter le fond à la forme.