- 
Compteur de contenus19 162
- 
Inscription
- 
Dernière visite
- 
Jours gagnés2
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Blaquière
- 
5 L’Afrique L’avion était panoramique. Et plus large que long. (Imaginez un Zeppelin avançant de travers, ou un large sourire.) Ce n’est que peu à peu, au fur et à mesure de leur approche sur les grandes dalles lisses et bétonnées de l’aéroport que les passagers-fourmis prenaient conscience à petits pas de son immensitude. Et toujours ils croyaient l’atteindre, et toujours plus loin il était... jusqu’ à ce qu’enfin arrivés sous son ventre arrondi de tôles luisantes, le ciel en fût caché et l’horizon dans son entier. On accédait à la grand salle de l’aéronef par un escalier monumental à vissette (videlicet : colimaçon). Je au-regard-circulaire nota que les sièges, tournant le dos au sens de la marche, permettraient aux voyageurs pendant le vol, de contempler le paysage au travers de l’impressionnante baie vitrée légèrement courbe qui occupait tout l’arrière de l’appareil. — L’été, quand le temps le permet, la baie reste grande ouverte et NOS passagers peuvent entendre chanter le coucou dans les grands peupliers frémissants, lui expliqua l’hôtesse en l’accompagnant à son fauteuil. Je prit sa place, comme il eût fait au cinéma... Sur sa gauche aussitôt vint s’asseoir une femme qui pouvait avoir... vint cinq ans ? Petite, plutôt très jolie, brune, aux cheveux mi-long façon chinoise, le front bombé et les yeux noirs, pommettes rouges, très maquillée... Et cette femme lia immédiatement conversation avec Je : les voyages en avion la ter-ro-ri-saient. D’ailleurs, dès que la longueur de ses vacances le lui permettait, c’est en bateau qu’elle faisait le voyage à Bizerte où elle allait visiter sa famille. Diserte, volubile, elle formait ses mots du bout des lèvres en remuant le bout du nez. Des lèvres soulignées au pinceau avec application, dont Je suivait, ému, les papillonnements... Et ce fut le départ sur la piste d’envol ! Une piste d’envol semblable à un immense creux de vague — Marseille est marine —, mais en dur : asphaltée. L’équivalent d’un double-large-toboggan opposé par sa base : élevée au début,profonde en son milieu et relevée à la fin. Pour décoller, l’avion se jetait dans le vide où il prenait de la vitesse, de la vitesse, puis, fort de son élan, il remontait l’autre versant au sommet duquel tout bêtement... il volait ! Je se senti fondre à la renverse, comme gobé à reculons dans un gouffre soyeusement capitonné. Ses jambes s’agitèrent au dessus de sa tête... et retombèrent d’un coup ! Une fraction de seconde, il eut l’impression de peser dix tonnes… Et il pesait vraiment dix tonnes ! (L’avion était au creux de la vague.) Mais voilà qu'aussitôt, ses mêmes jambes caoutchoutantes pendaient sous lui, s’étirant vers le bas... Sa chaussure droite se détacha, alla claquer contre l’écran vitré lors en bas en aplomb qui récoltait de plein fouet maints objets hétéroclites mal arrimés. Et soudain… LE SILENCE SIFFLANT DE L’ESPACE ! Les objets plaqués à la vitre glissèrent doucement vers le parquet métallique moquetté. L’instant était de détente feutrée légendaire, où enfin libérés des ceintures, les passagers en débandade, s’égayent sous la monumentale voûte de l’avion globulaire... et vont identifier pour les récupérer, leurs objets volants et perdus. La voisine de Je s’était apaisée. Je en profita pour lui proposer une partie qu’elle accepta… sans rechigner. Ils se levèrent,empruntèrent l’étroit passage dérobé... La salle de sport de l’avion, vaste elle aussi, jouxtait la salle panoramique. Une grande femme mince aux cheveux courts, clairs et bouclés y gesticulait pour l’heure des coups de raquette maladroits, face à un partenaire encore plus grand, mince et blond, blanc-jambé, bermudé, en tenue africaine : pas de chance le court de tennis était occupé par un couple d’anglais ! Lesquels tinrent à conserver leur place (les anglais sont de grands... sportifs). Seule restant donc libre, dans un angle de coin, l’étroite table de ping-pong, Je et la petite brune bien dessinée s’y installèrent, le temps d’échanger quelques balles... Déjà,l’avion-rapide survolait l’Afrique : On arrivait ! L’appareils’inclina lentement sur la droite... et vira brusquement à gauche, d’un coup ! Mais c’était parfaitement illogique ! Les passagers à l’unisson, s’en sentirent éjectés de leurs sièges, centrifugés. Encore se trouva-t-il heureux qu’ils eussent à l’instant rebouclé leurs ceintures, n’eussent-ils pas,sans ça, rouleboulé tout d’un sur l’autre et dans le plus total désordre ? N’empêche qu’à présent, l’avion tombait tel un parpaing. « Quelque chose ne va pas » se dit Je, prompt-à-la-méfiance. Et il regarda par le hublot les milliers de boulons à têtes arrondies qui rivetaient les plaques métalliques des ailes et des moteurs… « Cet avion n’est en réalité qu’un vaste puzzle ! » se tourmenta-t-il. Or, sur une telle quantité de boulons, pouvait-on raisonnablement escompter que pas un seul n’en vînt à se disjoindre ? Je eut alors la vision de l’avion, exactement pulvérisé dans le calme ciel africain en une infinité de fragments inrecollables, dont lui, ridiculement assis sur du vide (son fauteuil s’étant aussi atomisé) au milieu de nuages pâles cotonneux, défilant vers le haut et à toute vitesse, en corollaire de sa chute libre... Il entreprit alors de resserrer mentalement chaque boulon. L’essentiel était de maintenir l’ensemble solidaire ! Mais c’était difficile ! Parce que les têtes étaient rondes et que la clé glissait... De plus, il eût fallu en faire autant pour l’autre côté de l’appareil, l’arrière, le dessous... « ne laisser aucun boulon libre de ses mouvements... » s’exhortait Je. Une tâche épuisante, nerveusement. Quasi insurmontable.Typiquement une tâche à la Je. D’ autant que s’insinuait le doute : « ceux que je vois, j’y veille mais quid des autres ? » se disait-il, glissant un mot latin pour se tranquilliser. Et son angoisse s’accroissait en rapport du nombre de boulons incontrôlables... Dut alors se produire certain déclic dans son malin cerveau — baigné à point nommé d’enzymes glucosiques — dont l’inclinaison apparemment incompréhensible de l’appareil lors du brusque virage, se commua soudainement très rationnelle : « Suis-je bête ! nous sommes désormais dans l’hémisphère austral, ici, toutes les manœuvres sont... inversées ?!!! Et l’avion se stabilisa. LE CHŒUR : Par la finesse de son raisonnement Je Humble a évité la catastrophe. Au fond de lui, brillait en effet une petite flamme héroïque. ... Je était à présent d’un calme olympien. Par delà le hublot du Boeing au verre épais de myope comme au fond d’un tuyau, défilait la mousse verte et dense de la forêt équatoriale. L’avion prit son alignement sur le fleuve, et se posa subrepticement sur la vieille porte en bois du jardin à la peinture écaillée, mêmement verte, qui flottait là par hasard. Je s’en prit à douter du sérieux du plan de vol, voire du professionnalisme de tels aviateurs. Un fort accent d’improvisation se dégageait en effet de cet atterrissage... « Bah! C’est l’Afrique ! » se désengagea-t-il. L’Indulgence à-visage-mou avait repris les commandes. Et il se retrouva au beau milieu du fleuve, debout et à l’avant d’une étroite et longuissime planche — unique reliquat de la porte d’atterrissage —, pagayant alternativement d’un côté, de l’autre, d’une main, des deux... Derrière lui, sur la planche, aussi debout en équilibre, un grand nègre maigre au visage épanoui, marquait le rythme d’un « Houm !Houm ! » exotique. Encore plus loin, tout en bout de la planche-pirogue, un vieux joueur de pipeau santonesque, enveloppé dans sa grande cape de pâtre provençal, rêvassait, sans rime ni raison, raide comme un piquet. (Celui-là même qui sort parfois de sous son long manteau, sa flûte, pour étonner les enfants.) À la surface du fleuve vert et à perte de vue surnageait une multitude de feuillets, probablement détachés du carnet de bord lors du brusque virage. Les senteurs de l’Afrique, j’en passe et des meilleures... Et les oiseaux parleurs ! Papagayos. Je ardemment pagayait remontant le courant. La planche s’en vint alors buter contre une marche du fleuve. Inévitable ! Puisque le fleuve descendait ! — Descendons et passons la marche à pied ! Résolut Je,mosaïquement parmi les fines pages flottantes. (En tant que le premier de planche, lui échéait la responsabilité de la naviguitude.) Ce qu’ils exécutèrent. À la seconde marche, recommencèrent. À la troisième, aussi... Plus loin, les marches se multipliant, le fleuve étant sans fin, ils allaient décider de poursuivre leur route à pied, tout du long. Il n’y avait d’ailleurs guère que dix centimètres d’eau. L’Afrique est toujours surprenante. ...Et ils remontaient le large fleuve africain, dans un temps altéré, pataugeant au mitan, claquant gaiement l’eau des semelles, la planche sous le bras... LE CHŒUR : L’AFRIQUE NOIRE, s’ouvrait devant Je Humble...
- 
4 Les marmites blanches L’histoire ne dit pas comment Je s’en sortit ni ce qu’il advint du train. Il est cependant vraisemblable et logique qu’au sortir des tunnels, les deux demies voies convergeant à nouveau, les deux moitiés du train se ressoudaient. L’ INGENIEUR: Resterait à définir combien de fois un train peut subir ce découpage-recollage sans que cela ne nuise gravement à sa solidité, le métal le plus dur n’étant pas sans faiblir à la longue... Le fait est qu’après l’éprouvante mission et à trois jours de là, nous retrouvions le rapide Je Humble, en sa demeure clos, fort occupé à des activités très domestiques. Le voyiez-là d’ailleurs, essuyant d’un torchon blanc, certain faitout émaillé blanc ? Devant lui, une femme. Inconnue ou connue. Aux bras ronds et dorés, essuyant un faitout, itou, tout semblable à celui de Je Humble, émaillé, blanc aussi, et avec un torchon, blanc aussi, mais rayé celui-ci d’une belle raie rouge... Comme la chair à vif d’un entrejambe féminin... Ou un négatif de sens interdit. LECHŒUR : L’équivalent d’un sens obligatoire ?... Je Humble en fut choqué (que la belle étrangère ait aussi aisément su trouver quelque torchon chez lui). De plus, terminé l’essuyage, la voilà qui cachait tout naturellement la marmite essuyée sous la table. Et c’était là sa place ! Je n’en revenait pas : « Elle savait qu’il fallait faire ça ?!!! » Ensuite elle sortait. Sans un signe pour Je. Mais Elle qui venait d’assister à la scène tentait de la retenir sur le pas de la porte... LE LOCUTEUR : Ben mon cochon ! Il était à nouveau temps pour Je de changer d’altitude. Ou bien de latitude. Voire des deux et concomit(onn)amment.
- 
Et un troisième ! Je sais : c'est un peu dense !... 3 La revolución En ce temps-là, Je Humble s’évertuait en Amérique du Sud. Peut-être à Cuba ? Où sa mission était d’infiltrer le groupe contre-révolutionnaire du terrible Don San Francisco. Or,il advint qu’on le démasqua. Et que sa seule issue fût la fuite !... Par chance, il retrouva dans un coin du hangar ondulé (celui où s’effectuaient les louches transactions), son ancienne voiture, la Traction-Avant Citroën. Prestement, il la dégagea des vieux cageots vermoulus qui la dissimulaient... Elle était poussiéreuse, certes, mais toujours noire en dessous. Et en parfait état de marche ! Je réfléchit : s’il regagnait l’Europe en traction, au lieu de prendre le bateau ou l’avion, personne ne se douterait de son stratagème ni ne saurait où le chercher ? Il lui suffirait d’emprunter des chemins détournés. Comme ferait une simple voiture tout aussi poussiéreuse mais rouge et sans cageot venant de Nîmes... (Simple hypothèse.) C’était un excellent raisonnement ! Il s’introduisit dans l’habitacle et actionna la tirette de démarrage. Le vieux moteur rendit un ronronnement creux et velouté qui l’aspira instantanément au centre d’un passé indéterminé. « Aurevoir et adieu, jolie fille... Madeleine ! » Mais tout à sa joie de manipuler à nouveau et en tous sens — sans faire geindre la boite — la petite manette de vitesses coudée, fichée dans son étroit logement rectangulaire au centre du tableau de bord, Je n’avait pas remarqué les autres occupants du hangar ondulé... Un toussotement... Et il se retourna ! C’était le beau et brun Miguel, jambes allongées sur canapé, à contre-jour de la fenêtre, un bras gauche nonchalamment étiré sur le dossier Louis Quinze matelassé de ramages quelconques (mais d’époque). D’énormes bagouzes en or enfilées aux cinq doigts de sa main droite vrillaient la semi-pénombre. Autour de lui, debout, bien découpées en ombres chinoises, trois magnifiques créatures souples, lianeuses, aux cheveux blonds vaporeux, ondulés, illuminés en auréoles par le soleil couchant, dancéolaient, tenant à son plus près, le rôle de gardes du corps... (Longtemps avait cru Je en l’amitié sincère de Miguel, et les raisons de son échec étaient certainement imputables à cette erreur.) Il apostropha Miguel : — Avec ta tête et ton bagou, tu iras loin ! Tu finiras même... Président ! j’en prendrais le pari ! mais ce travail de président, tu... tu le feras mal ! et... et on s’en rendra compte ! LE LOCUTEUR : Je est parfois d’une naïveté déconcertante. LE CHŒUR : Mais c’est bien dit ! Que n’eût donné Je Humble, en cet instant, pour être le beau Miguel ? ... En souvenir de leur amitié non sincère, Miguel laissa libre Je Humble. Il lui interdit simplement de prendre la Traction. LE CHŒUR : Un peu de méchanceté chez ses ennemis, réconforte. Je s’enfuit donc en train. C’étai un petit train tortu®eux de montagne qui serpentait en altitude et en à-pic de précipices andins, anodins, rocailleux, ricailleux... Mais qui dit "train de montagne" dit aussi : "tunnel !" CEPENDANT. La nature du terrain ayant rendu impossible le percement d’un seul grand (tunnel), on l’avait remplacé par deux plus petits. Et l’on disait: "Tunnels !" Précisons (pour achever ces données immédiates), qu’avant de s’y engager,le train trop gros — quoique petit — devait être refendu dans le sens de sa longueur par un fil vertical tendu debout au milieu de la voie, chacune des deux moitiés du train empruntant alors l’un des petits tunnels, en équilibre sur un seul rail... Libre donc, aux passagers de se garder du découpage, l’œil prudemment convergent, en se plaquant dos aux fenêtres, le plus loin possible du milieu cisaillé. Ce que fit Je. (Il n’y a rien à voir dans un tunnel.)
- 
L'évolution : d'accord ! Une affaire de hasard et de sélection naturelle : d'accord. MAIS : Seulement ? De même qu'il y a des maladies psychosomatiques, et des médicaments placebos efficaces, Ne pourrait-il pas y avoir parfois (au moins localement, ou ponctuellement) une composante psychologique et donc ... spirituelle de l'évolution ? Cela pourrait en quelque sorte unifier le créationnisme du dessein intelligent et l'évolutionnisme ! Exemple : Si les femmes ont... acquis au fil de millions d'années de gros... nichons (pardonnez-moi !) et de grosse fesses... Ne serait-ce pas pour se rendre plus attirantes ou attrayantes aux yeux des hommes ? Et plus récemment : si les hommes sont de plus en plus chauves, ne serait-ce pas pour avoir de plus en plus l'air de têtes de bites ?.. Je m'interroge en scientifique...
- 
Attends ! au chapitre 2, ça parle de foot et de cul : tu vas aimer ! Amazones et Lucy merci pour l'encouragement ! Je tente un second texte ?... J'y Go ! (Pour ceux qui n'aiment pas, ça va pas s'arranger !...) 2 Les abeilles Je remontait chez lui vers le pays d’en haut. Il pensa aux abeilles, ces insectes multiples. Qu’était-il devenu, l’essaim rond rapporté quelques années plus tôt de voyage ? LE CHŒUR : Que deviennent les souvenirs au cours du temps qu’on ne se les rappelle ? Je s’empressa auprès des vieux figuiers sauvages aux-longues-feuilles-aimées-des-chèvres qui ne donnaient jamais que des figues amélies1. Il n’avait pas rêvé ! L’essaim s’y trouvait bien ! Mais écrasé sous une planche épaisse, appuyée, verticale, de tout son poids sur lui : il avait chu ! Et sa chair blonde d’étoupe gonfle, ligaturée de ronces brunes, gisait au sol, souillée de débris végétaux noirâtres. Je ôta vivement le bois lourd pour dégager l’essaim, qui aplati par le milieu, gardait l’empreinte anguleuse de la planche. Comme une éponge ronde, séchée dans sa déformation sur un rebord de baignoire où on pu barboter des corps nus de femmes plantureuses... « L’essaim des abeilles est fragile ! » dit Je. L’essaim était désabeillé ! Déserté,mutilé. BOURVIL: Bzzz, bzzz, bzzz... bzzz, bzzz, bzzz , les abêêêilles !... D’ où venaient donc ces abeilles virevoltant à l’ombre laiteuse des figuiers ? NOSTRADAMUS: Lo grand eissame si levara d’abelhos Que non saura d’onte siegen vengudos2... Tout simplement du chien meneur d’essaim ! (Il apparut en cet instant aux pieds de Je.) C’était un chien peu grand, maigre, un chien coureur, dont la tête atrophiée, grosse en tout comme une balle de tennis, servait de ruche mobile : à sa surface enduite et dégouttante de miel, s’agglutinait une épaisse couche d’abeilles grouilleuses. Un nuage bourdonnant enveloppait le chien-tout qui s’amusait des insectes, mordant gaiement l’air de droite et de gauche. « Leschoses sont bien faites se dit Je, les abeilles savent qu’ilne faut point piquer le chien porteur-mordeur. » Et en observateur toujours enthousiaste des spectacles insoupçonnés de l’Imaginative Nature, il contempla le chien et les abeilles. LE CHŒUR : Je Humble aime savoir… et VOIR !. Il serait digne de l’Equipe Cousteau. Soudain, tout se gâta, tout ce gâteau soudain s’avaria. Je écœuré,venait de sentir horriblement, sur ses lèvres innocentes, le frizonnement démangeatoire d’une abeille, grattant de ses pattes velues et expertes de pollineuse. Elle cherchait à pénétrer à l’intérieur de sa bouche ! Ces insectes bourdineurs et sans gène, avaient-ils décidé d’installer l’essaim à même sa langue ? Je pressa autant qu’il pu ses lèvres — qui en devinrent violettes — pour fermer le passage à l’abeille ! Mais en dépit de l’effort surhumain, la maudite bestieulette se frayait peu à peu son chemin... « Si on avale une abeille et qu’elle vous pique le gosier, on meurt étouffé dans d’atroces souffrances », dit le dicton. Je en émoi, tentait de raisonner. À garder les dents bien serrées,peut-être ne passerait-elle pas ? Ne dit-on pas aussi de la mâchoire qu’elle est chez l’Homme le muscle le plus puissant ? "Argument pour argument", pensait Je Humble. ... L’histoire dit qu’il résista aux assauts de l’abeille. Mais aussi que ce ne fut ni sans peine ni mal. Car pendant tout le temps de sa lutte immobile, il ne savait parler que les dents jointes, mâchoires crispées au maximum. Ce qui est difficile et fatiguant. À force de se presser contre ses dents, l’abeille suicidaire avait fini par se couper en deux. D’usure. Et cela lui était méritoire. Je recracha l’un des morceaux, chercha l’autre de la langue entre les lèvres et les gencives... sans succès. L’abdomen de l’abeille avait dû sauter de lui-même comme un siège rayé, éjectable et petit-poilu. Crissèrent alors sur le gravier du parking, les roues d’une longue automobile commerciale, rouge et poussiéreuse. — Nous suivons cet essaim depuis Nîmes en voiture ! Ont dit ses passagers. LE CHŒUR : Et c’était à l’époque d’avant l’autoroute !... Puis, ils contèrent à Je, les routes et les chemins détournés qu’ils avaient empruntés, les champs traversés au plus court, les monts, les vaux, les molaires rocheuses. Autour d’eux, l’air vibrait d’une déflation d’aventure... Encore échaudé par sa lutte héroïque, l’esprit de Je vagabonda brièvement à la poursuite imaginaire de la fraîche caravane, l’essaim libre et léger voltigeant dans les collines, et le chien ventre à terre, et la voiture bringuebalant sur les arrières, les pneus dangereusement écorchés par les ronces et les cailloux pointus des restanques altières, à deux doigts de la crevaison. Admettons ! Ils l’avaient mérité leur essaim ! Mais Je Humble à-qui-on-ne-la-fait-pas remarquait certaines invraisemblances dans le récit. Comme une asynchronie symbolique et du temps : Malgré tous ses efforts d’éponge et de baignoires, l’intrusion avortée de l’abeille n’avait rien perdu de son mystère (ni le jardin de son odeur). Il enrestait dubitatif. 1 "Gâtées avant que de mûrir". 2 "Le grand essaim se lèvera d’abeilles Et l’ on ne saura pas d’où elles sont venues."
- 
Je crois que le problème, pour les gens d'origine arabe, c'est que l'Islam est (et leur est présenté) comme la seule possibilité de revendiquer une identité dans une certaine dignité. Ne leur jetons pas la pierre. Parce qu'il est (presque) nécessaire pour un individu de se référer à (ou de revendiquer) une identité. Bien sûr, l'ennui c'est que l'Islam (comme toutes les religions) est une identité facile. On vous l'offre "clé en main". Y'a pas d'effort à faire tout est déjà ficelé. C'est ce que j'appellerai une FAUSSE IDENTITE. Une identité de groupe. Une identité grégaire. Je m'explique. Une "vraie identité", ça se fabrique au niveau de l'individu. Une vraie identité, vous êtes le seul à l'avoir. Il a fallu que vous vous la forgiez à la force du poignet. C'est difficile ! il vous faut choisir point par point : là je suis d'accord, là non... Les religions ne veulent pas de ça. C'est le pack entier qu'elles vous demandent de prendre (ou de laisser). C'est ce que j'appellerai de l'anti-intelligence. Quand Jésus Christ dit pour la prostituée : "que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre" ou encore "il faut aimer ses ennemis", je prends ! J'aime ! ça c'est des paroles d'un vrai penseur. En revanche quand il dit "je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre, mais le glaive... etc." ou "mangez mon corps et buvez mon sang", je me dis qu'il est tombé sur la tête, le pauvre ! Je n'imagine pas qu'on puisse demander de faire ce tri à des musulmans à propos du Coran... Et pourquoi pas ?!!! Mais il ne s'agit là que de religions... L'identité d'un individu n'a pas à s'établir qu'en fonction des religions. Il y a eu d'immenses poètes arabes. De grands musiciens arabes (nos guitares et nos luths viennent bien du oud !) De grands philosophes arabes, Des mathématiciens arabes, Des astronomes arabes.(les noms de la plupart des étoiles sont arabes Altaïr, Aldébaran...) Des artistes arabes Des médecins arabes (qui ont inventé l' alcohol !) Et de tout temps même, de grands philosophes arabes totalement opposés à l'Islam. Il y aurait largement de quoi se forger une vraie identité personnelle dans le respect de cette grande civilisation et en toute dignité. Vouloir limiter le monde arabe à sa seule religion, est tellement réducteur ! Evidemment, c'est du travail. La quête de la liberté et de la dignité sont à ce prix. Tant que l'identité d'un individu n'est pas le résultat d'une vraie démarche personnelle, il ne s'agit en réalité que d'une fausse identité, que d'une identité d'emprunt ; et cet individu ne reste qu'un pion sacrifié à l'instinct grégaire. Un instinct largement animal. Ce serait triste, mais pas si grave que ça... Si quelques MALINS n' étaient pas toujours là pour tirer les ficelles...
- 
LE ROMAN DE JE HUMBLE I AUXCOMMENCEMENTS (Le port tranquille -Les abeilles - La revolución - Les marmites blanches - L’Afrique- L’aventure africaine - Le maelström fluvial - Le volcan -Icare.) 1 Le port tranquille (Leport d’Hyères, le 7 février 2000 et quelques, 15 H 15 G.M.T.) Le long de l’eau huileuse et irisée du port déambulait Je Humble. La mer, comme une peau tendue, introuable et lustrée, clapotait faiblement entre et contre les barques. Lentement elle s’enflait en respiration lourde. Elle aurait pu tout submerger, mais s’affaissait à chaque fois... Au bord du reflet inverse délimité par les margelles de pierres sages, Je s’arrêta. Tout en bas, à l’opposé par les talons, s’agitait l’image d’un double, élastique, mosaïqué, en perpétuel éclatement, qu’il maintenait sans le savoir uni et symétrique. Il s’engagea sur le ponton de bois sombre aux pilotis fichés dans une vase brune de fond de port. Les poupes des bateaux, alignées de part et d’autre pressaient l’étroit passage. De part et d’autre, les mats nus, dépouillés, raides et filiformes, tendus de câbles obliques, balançaient doucement dans l’air frais. Je atteignit la dernière planche du ponton. Un chenal de quelques mètres à peine le séparait de la jetée transversale sur laquelle alla buter son regard. C’était le bout du monde. Le bout du monde… ou son commencement ? Enracinée sur un entassement de roches rousses aux facettes vite estompées sous la surface, la longue masse de ciment, lisse et blanche, s’étalait devant lui, inerte, pesamment, comme un empêchement de première minute : « Le phallus primitif de barrage !... » (Est-il jamais question de ce dont il s’agit ?) L’arrête nette du sommet tranchait le ciel à vif, fermait l’espace. Je parcourut des yeux la ligne horizontale jusqu’ au phare en fer noir en forme de capuchon à sa toute extrémité droite qui se découpait sur la colline bleue embuée du lointain. Bleu le ciel. Encore plus bleue, sans doute, la haute mer par delà la jetée, le tout en suspension, vide, tranquille. Il rebroussa chemin. Soulagé de retrouver sous ses pas un sol dur, solide et sans reflet, il entra au bar du port et s’attabla, confiné, devant la Marilyn du mur voletant dans sa robe en pétales sur une bouche d’égout. Encontre coup des photos affichées, l’intérieur de son ventre se tapissa d’images froides de cinéma. —Garçon, un chocolat sucré ! L’Amérique n’existait pas. Et le temps n’avait pas d’importance : Hyères, hier, un simple calembour... « À peine tiède ce chocolat ! » LE CHŒUR : Motus et vivendi. Ensuite il se leva, et tournant le dos à ce déjà flou souvenir, il s’enfonça à travers rues dans un continent qu’il imaginait coloré et grouillant. Le port fut sans Je Humble. Il s’anima. Les flancs bardés de pneus, une grande barge plate de service s’en revenait du large, manœuvrée par un petit bonhomme sombre, debout,à l’air blasé, mais aux jambes écartées pour garder l’équilibre. Avec un bruit de moteur caverneux, elle décrivit à faible allure sa trajectoire habituelle le long de la jetée pour venir se plaquer au ponton en glissant de travers. Depuis la gauche, un cycliste déboula sur la lisse jetée, s’arrêta, descendit de vélo, et poursuivit sa route à pied en tenant son guidon sur le côté. Un ouvrier ponctuel apparu par hasard, s’accroupit au pied du grand lampadaire aluminique éteint, et armé d’un minuscule marteau piqueur effroyablement bruyant, entreprit de creuser le goudron à sa base. L’appareil tremblotant perdait et reperdait son aiguille sans cesse... Alors s’interrompait l’ouvrier patient qui rajustait l’aiguille et reprenait son percement méticuleux jusqu’à ce qu’elle retombât. MaisJe Humble n’était plus là…
- 62 réponses
- 
- 1
- 
  
 
 
- 
Les limitations en France sont ! 30, 50, 70, 90, 110, 130... Vous ne remarquez rien ? Abstraction faite du zéro, les chiffres symboliques de la limitation sont donc 3, 5, 7, 9, 11, 13: Rien que des chiffres impairs ! Entièrement d'accord : ça, ça en jette ! Et l'on voudrait nous limiter à 80 ? Un huit ? Pair et manque ! un 8 ! Mais c'est un truc de gonzesse, ça ! Et pourquoi pas des limitations à 20, 40, 60, 100, 120 ?!!! Mais où va le monde ?!....
- 
ça n'a pas de sens de répondre à David74 : il n'est plus venu depuis le mois d'avril !
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte D'accord sur tout ! reste à savoir si nous sommes là pour exégéter ou pour enquêter ! Moi mon péché mignon c'est de croire (!!!!) en la vérité et de la chercher ! Je reconnais que pour certains (je jure que là je ne vise personne !) ça a un côté un peu lourdingue.
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Quant aux trous noirs, je suis catégorique : ce ne sont pas des êtres sensibles ! (Je l'ai déjà dit : je ne suis pas croyant !)
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Hé ! Hé! (ou Eh ! Eh ! : ai-j" bien mis l'"h"?!) Je remarque qu'en dépit de vos protestations vous êtes d'accord pour les deux idées : Sans preuve... ben on reste dans l'hypothèse, Quand au nombre d'adeptes, (la vérité n'est pas démocratique : là, je suis tellement d'accord !) c'était votre argument pour dire : ils n'est pas possible que tous ces gens se soient totalement trompés... Mais c'est vrai qu'à se chamailler (un peu pour le plaisir) on risque de sortir du sujet... J'ai bien pris note que vous aviez dit de Dieu qu'il ne pouvait guère se définir en dehors des textes sacrés dont vous disiez qu'il étaient bien souvent concordants. J'admets. Et quand ils ne le sont pas ? En ce moment je suis dans les Evangiles. Je dis en ce moment, mais j'y suis presque en permanence. L'Ancien Testament, c'est marrant pour les histoires, mais ça a... un peu vieilli !!! Et puis à mon avis, c'est en grande partie une fiction. La création du monde en 6 jours, la mer rouge qui s'ouvre... personne de normal n'y croit plus vraiment à la lettre, je pense. En revanche, moi, ce qui m'intrigue, et qui m'a toujours intéressé, ce serait de faire un tri dans les évangiles. Puisqu' ils ont été écrits (on pense) dès la fin du premier siècle, assez peu de temps après les vrais événements, tout compte fait. Le tri à faire serait entre ce qui s'est réellement passé et ce qu'a réellement dit le Christ et ce qui a été rajouté après coup pour les besoins de l'établissement du christianisme. Ce serait donc de définir une/la vérité historique. Parce qu'il y en a certainement une. Je comprends bien que sur ce terrain ceux pour qui les évangiles sont... paroles d'évangiles,auraient du mal à me suivre ! Voilà. Peut-être qu'il faudrait lancer un autre sujet, alors ?
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Mais pourquoi qu'ys s'énervent ? On essaye juste d'avoir une discussion et d'échanger des idées : pègue ! Quant à mon pseudo de Blaquière, mis à part mon vrai nom, je prends toujours le même ! Les Blaquières, c'était le nom d'un petit terrain, le préféré de mon grand père... que j'ai jamais connu ! En provençal, ça veut dire "les chênes blancs". Amen !
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Réponse à Scénon : (je me mets en italique!) S'il ne s'agit, toujours et partout, que d'un pur mécanisme, dû à un inconscient ou à un psychisme un peu moins “verrouillé”, selon les moments, chez certains individus, pourquoi, si vous, moi et bien d'autres étions dans ce cas, pourquoi irions-nous prétendre être inspirés par Dieu ou par un autre être vivant et doué d'intelligence et de parole (ange, démon, génie...)? Cela me paraîtrait absurde, à vous aussi, et à toutes les honnêtes personnes ! Parler de pur mécanisme (dans le cas ou l'inspiration -y compris "divine"- vient de notre propre psychisme) me semble volontairement réducteur (dans votre bouche !) On peut parler de mécanisme, si l'on considère le nécessaire l'enchaînement de cause à effet . Mais il ne faudrait pas trop simplifier : je pense qu'il s'agit de toute une élaboration avec une telle quantité de paramètres que pourrait s'y glisser comme une impression de ... libre arbitre ! MAIS : s'il s'agissait de Dieu qui parlerait au travers de nous ne serait-ce pas encore plus "mécanique" ce simple... copier/coller ? (Pardon : là je me sens un peu jésuite !) Je pense que c'est un conditionnement culturel qui pousse les inspirés à se croire inspirés de Dieu, (et en général de quelqu'un d'autre en soi ; et l'on pense à ces dédoublements de personnalités qui sont des pathologies psychiques connues) >Or les poètes et prophètes nous donnent des descriptions et des définitions très nombreuses et très détaillées, souvent extrêmement précises et explicites, sur ces “êtres” que, disent-ils, ils ont rencontrés, vus, touchés, entendus. Ma réponse : hallucinations. Ils voient ou ont vu ce qu'ils voulaient voir, ce qu'il étaient conditionnés à voir. Je vous avais demandé "si vous n'aviez jamais entendu parler de Dieu, l'auriez-vous imaginé, et vous aviez répondu : "jamais" ! Or ces gens-là, les prophètes baignaient en permanence dans cette atmosphère religieuse, avant, pendant et après leurs visions. Tous seraient forcément des imposteurs, conscients ou inconscients?! Si c'était inconscient, ils pouvaient bien être sincères et croire et dire voir ce qu'il ne voyaient pas réellement, qu'il imaginaient seulement voir. L'imposture s'inscrit à mon avis au champ de la volonté. Et... les sens nous trompent comme disait Descartes ! Tant qu'on n'a pas vécu la même expérience qu'eux, le doute est certes permis et parfaitement légitime. Bien sûr ! L'étude précise des textes de ces "témoins" peut nous permettre de définir quelle déviation psychique (le plus souvent assez courante pour se retrouver dans d'autres cas... cliniques!) les a emmenés à leurs conclusions qu'il s'agissait de Dieu. Pour peu qu'on aborde cette étude avec ce que vous appelleriez peut-être un... Mauvais esprit ! Je pense à ce que j'appelle le "syndrome de Jésus Christ" que je pourrais définir ainsi : "Mon père n'est pas mon père, il n'est pas assez bien pour moi ! Le seul père digne d'être mon père, c'est Dieu !" En attendant, je ne vois pas pourquoi, devant la multitude de témoignages précis et souvent étonnamment concordants, je ne pourrais pas, moi, et beaucoup d'autres, émettre, comme hypothèse au moins plausible, ou crédible, vraisemblable, sensée, l'idée que ces êtres correspondent à une réalité, et qu'un grand nombre d'auteurs, en les décrivant, savent très exactement de quoi, ou plutôt de qui, ils parlent et écrivent. Concordants ? Je n'y crois qu'à moitié. C'est comme les prédictions des évangiles tout cela a été écrit après coup pour être justifiés en fonction des prédictions des prophètes précédents . On peut se rendre compte à la lecture des Evangiles, les efforts fait par ceux qui les ont écrits et modifiés, pour établir, fabriquer une concordance avec les textes religieux antérieurs. Mon idée est par exemple que le Christ ne se doutait pas qu'il serait crucifié, (son seul but était de réformer la religion juive) et encore moins qu'il "ressusciterait". Tout ça a été arrangé après coup. Je pense en général, d'ailleurs que toute prédiction est fausse, et relève plus ou moins de la charlatanerie (à part les vrais illuminés qui y croient et qui sont... comment dire ? Différents !): Le futur n'existe pas, n'est rien : comment le verrait-on, comment le connaîtrait-on ? Qu'il y ait parmi eux des imposteurs ou des prétentieux (les fameux “faux prophètes”), je peux l'admettre sans aucune difficulté; des doux rêveurs ou des “imitateurs”, qui aiment le langage fleuri et métaphorique, itou. Le Christ dit il me semble qu'après lui viendront des/ces faux prophètes. En quelque sorte : "Croyez-moi sur parole : moi je suis le vrai, les autres serons des faux...) C'est vraiment une parole de gourou qui "tient" ses oilles... Mais que, sans exception, tous leurs dires concernant Dieu, ou les dieux, ne correspondent à absolument rien de vrai, permettez-moi d'en douter un peu, ou même assez fort. Je vous explique ma position (vous allez rire !... j'espère) : Puisque Dieu n'existe pas, on ne peut que douter de la clairvoyance de ceux qui se réclament de lui ! Vous voyez : je prends le problème par l'autre bout ! Vous savez ? Ces histoires de Dieu "je le vois, tu le vois pas" sont un peu des finasseries, C'est comme la résurrection de Christ : il lui suffisait d'apparaître le dimanche en pleine forme sur la place publique et le tour était joué ! Tout le monde y croyait et y croirait encore Que dis-je y croirait : le saurait fils de Dieu de source sûre ! Au lieu de ça, il s'est "montré" à quelques uns de ses amis, et encore, le plus souvent il est dit qu'ils ne le reconnaissaient pas ! Avouez que c'est plutôt tiré par les cheveux... Idem pour Dieu. Dire que l'on doit croire en tout ça sans aucune preuve, pour en quelque sorte mériter d'être sauvé, c'est enfantin. C'est encore un truc de gourou. "Croyez en moi (cela renforcera au passage ma propre croyance en moi-même*) et vous serez sauvé !" (*J'ai un peu d'amitié pour Jésus!) Je ne vois pas, en tout cas, pourquoi mon explication serait plus absurde que la vôtre, ou pourquoi elle ne serait pas a priori au moins aussi défendable que la vôtre. Bien sûr ! Mais là, vous inversez les rôles ! Votre avantage c'est que vous avez des siècles derrière vous de traditions religieuses, c'est donc la mienne d'explication qui mérite d'être soutenue... (puis que la vôtre a fait... Euh... ses preuves ?!!!) Je crois que plus de 80% de la population mondiale est actuellement croyante. Pour rire, je dirai "la vache, y'a encore du boulot" !
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte 
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Pour arriver à discuter, je crois qu'il faudrait remonter plus en amont... C'est à mon avis notre façon d'appréhender le monde en général qui est différente. Bien avant Dieu, comment nous nous comprenons nous-mêmes. Vous parliez de la part de Dieu qui est en chacun de nous... Oui ! Mais c'est une interprétation, déjà. Platon disait des poètes oï poietaï enthéos ontes : "les poètes étant des êtres divins". c'est de l'interprétation ! D'où vient l'inspiration ? (Et l'esprit en général) de Dieu ou d'ailleurs ? Vous direz sans doute de Dieu et je dirai de l'Inconscient... C'est au sujet de cette psychologie -des profondeurs- que nos avis vont différer. Je dirais (toujours à mon sens) que chacun d'entre nous (humains) est le siège d'un conflit. Il y a notre corps et notre esprit, soit, mais c'est en plus dans notre esprit que se trame ce conflit. Notre conscience (nous savons de quoi on parle) et nos pulsions... on va dire animales ou vitales... De la manière dont nous allons résoudre ces conflits résultera notre personnalité et nos croyances. J'ai lu que votre croyance se fonde sur une "expérience" personnelle, je comprends ça comme une illumination. Mais votre conclusion est (que cette expérience vous a rendu Dieu "évident". Le problème ( la divergence de vue) vient peut-être de là que ce qui est évident pour l'un peu ne pas l'être pour un autre. Je me dis que de la même expérience que la votre, j'aurais vraisemblablement tiré d'autres conclusions. Pour moi, chaque jour m'apporte une foule de preuves qu'il n'y a pas de plan préétabli derrière la "création"... Et ça ne me gène pas tellement ! Je dirais même au contraire : c'est bien plus extraordinaire... Bien plus beau... Que de rien ou presque rien, avec le temps, on en soit arrivé au monde qu'on connaît, à nous...
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Je bosse ferme sur vos posts ! J'en suis à la page 21 ! Si je peux, demain je reviens ! Je relève des trucs. Y'en a certains, je suis en total désaccord ! Et y'en a d'autres que je croyais passés de mode, obsolètes genre : "ce monde soumis au péché" (Scénon) je m'imaginais pas qu'on pouvait penser des trucs comme ça Vous comprenez ? pour moi, la notion de péché, ça n'existe pas... ou : "Dieu ne peut rien sans l'homme et il n'est véritablement présent que dans l'homme ; entendons-nous : dans certains hommes, rares ceux-là." Là, je dis : danger ! J'y sens plus ou moins la notion de peuple élu ou supérieur (Aryens ou Juifs) donc pointer une forme de racisme... Finalement, je me sens plus près des droits de l'homme que des tables de la lois. Même si une grande majorité des gens sont plutôt cons et malhonnêtes, Je trouve immoral de les exploiter et/ou d'en faire des esclaves. Mon père (le vrai, pas Dieu, le faux) me disait : "si tu es plus intelligent que les autres, ton devoir est de les aider, pas de les maîtriser ni de les mépriser !". Il est vrai qu'il était parfaitement athée ! Du coup, j'ai jamais eu envie d'en changer, de père...
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte juuken, le 26 septembre 2013 - 11:08, dit : Le sujet n'est pas étudier les Dieux décrits dans les différentes religions, mais d’émettre des hypothèses sur ce que serait DIEU. Scénon : J'en ai déjà cité plus haut (p. 14) et ailleurs, mais les réactions ont été généralement d'une platitude irrémédiable...L'hypothèse suivante n'est tirée d'aucune religion, elle n'est pas de moi, et il s'agit bien d'une définition de Dieu:«Dieu n'est pas une hypothèse, c'est une nuée incandescente, c'est une pierre translucide, c'est une réalité vivante à jamais». Pétache ! je suis pas venu d'une semaine et je suis perdu ! je voulais dire ça : "Partons du postulat que Dieu existe et étudions-le ?" D'ac ! ça va donner ... ---la religion Juive et ses variantes : Les essénien... les sadducéens, les pharisiens, les disciples de St Jean Baptiste, les premiers chrétiens... le rabbinisme... etc. ---ça va donner le christianisme : l'église copte... orthodoxe... le catholicisme... les protestants... l'anglicanisme... les baptistes... les évangélistes... les mormons... etc ---ça va donner l'Islam : Chiites... sunnites... etc ---Et n'oublions pas : Les mythologies gréco-romaines : Zeus/Jupiter et compagnie... ---Les mythologies égyptiennes : Amon-Ra... Isis, Osiris... etc ---Les religions précolombiennes de Quetzacoalt à Grand Manitou... etc ---L'hindouisme (Shiva etc...) Tous ces gens-là ont toujours été persuadés (et le sont encore) que leur dieu est le seul vrai. Ce qui pourrait nous faire conclure que Dieu n'est pas un être existant (réellement) mais plutôt une entité imaginaire... Et que chacun l'imagine donc ... à sa façon, selon ses penchants, sa psychologie, la société ds laquelle il vit à un moment précis, selon ses intérêts SELON SES DESIRS, SELON SES FANTASMES ! Dieu est à la fois au menu... et à la carte... De tous les intérêts divers j'ai eu récemment, (en regardant des bonzes hindous à la télé) l'illumination de celui de l'immense majorité des religieux : LA FAINEANTISE. (Je prie pour vous, je vous dis ce qu'il faut PENSER et vous, vous me nourrissez...) (Même si pour ne pas être injuste, il est vrai qu'il y a / a eu des prêtres ouvriers, ou des moines qui vivent de leur travail. Saint Paul aussi qui disait travailler pour se nourrir. C'est cependant une INFIME MINORITE.) Je ris ! Je m'autorise parfois le droit d'être débile !
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte tison2feu, le 26 septembre 2013 - 16:49, dit : Cela fait penser aussi à la totalité infinie, celle du Tao sans nom, vide d'accueil et indifférent, donc au-delà du bien et du mal (“Ciel et terre sont sans bienveillance...”). L'extrême orient m'ennuie... terriblement !
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Je suis revenu en arrière et j'ai trouvé l'émission avec les frères Bogdanoff (page 9) Et ça tombe bien, l'autre jours, je me demandais : un scientifique au fait des théories récentes et de la grandeur de l'Univers peut-il croire en Dieu ? J'ai eu la réponse : pour les Bogdavoff : oui ! Pour eux ça ne fait pas l'ombre d'un doute ! Les formules de la matière étant "justes" à la Nième virgule près , c'est que l'Univers n'a pu qu'être créé par une intelligence ou un esprit supérieur. Nous avons parlé du dieu des philosophes, mais apparemment, il y a aussi le dieu des scientifiques. (J'en reviens pas !) A mon sens, l'esprit scientifique était assez bien défini par les philosophes épicurien à savoir que "tout a une explication". C'est un vrai principe ça : tout peut s'expliquer !. (Même si les épicuriens eux-mêmes déraillaient un peu : ça ne les dérangeait pas qu'il y ait plusieurs explications différentes pour un même phénomène !) On me dira que Dieu explique tout ? Mais justement c'est pas une explication ça. Les épicuriens diraient alors : "comment expliquez-vous Dieu". Et là, on le sait Dieu marque la fin de toute explication. Je pense qu'il marque comme une abdication de l'esprit. De l'esprit des... Bogdanoff. Au demeurant, je les trouves certes amusants (style je sais tout) mais bien sympathiques. Je pense à un truc : l'esprit scientifique est partagé entre deux extrêmes. L'un c'est d'être rassuré : 1+1=2 et personne ne peut dire le contraire, l'autre c'est d'accepter le doute : tout DOIT avoir une explication mais si je n'ai pas cette explication je dois accepter mon ignorance et ça, beaucoup de scientifiques ne le peuvent pas : ce qu'ils veulent, ce sont des certitudes. Un jours, sur un forum scientifique, j'ai dit que je ne croyais pas tellement au Big-Bang : si vous saviez comme je me suis fait jeter ! La vache, faut pas toucher à leurs certitudes... Donc, --et nous en revenons au sujet--, pour les frères susdits, Dieu serait absolument génial, le plus génial, le seul capable de mitonner des équations d'une incomparable complexité à la millième virgule près sur la matière, l'énergie, le temps etc. Ca me fait un peu sourire. ( Ils n'ont pas dit si la charge électrique de l'électron est plus ou moins morale que celle du proton --les deux étant, bien sûr, incroyablement égales en valeur absolue) Mais ça me fait dire aussi que chaque croyant a son dieu... (Et si c'est à la virgule près, ça incite à bien étudier les textes, là je blague!) Du coup je me sens moins légitime à ergoter sur la nature de leur désir : S'ils ont envie de croire en leur dieu pourquoi je me battrais contre ce... petit plaisir qui est le leur ?... La vérité ? La réalité ? La seule vraie réalité pour le vivant n'est-elle pas le désir ?
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte partons du postulat que Dieu existe oui, mais il est acceptable et presque obligé de définir Dieu selon nos désirs. Est-ce que tous les croyants n'en sont pas là finalement ?
- 
Quand les TJ (comme vous dites) viennent (venaient) chez moi, c'est (c'était) moi qui les retiens (retenais) ! Des heures... "Pas question que je vous laisse repartir avec ce délire dans votre tête !" que je leur dis (disais) !... Z'ont dû se passer le mot. Résultat : ça fait plusieurs années que je les vois plus... La dernière fois que j'en ai vus, c'était un homme d'une cinquantaine accompagné d'une gamine de 14 ans. La gamine se tordait du mal au ventre (ses règles). Et le type la traînait malgré ses souffrances . de maison en maison. Je l'ai faite asseoir, la gamine, je lui ai apporté un verre d'eau... On voyait dans son regard qu'elle était désespérée... Au type je lui ai dit que si SON Jésus-Christ revenait, c'est de la gamine qu'il s'occuperait en premier, et pas d'essayer de me convaincre... (Puisque moi, je m'en inquiétais déjà de la gamine !) Ils sont repartis. J'avais comme une envie de vomir. Mais j'ai plus jamais revu de témoins de Jéhovah. Je les attends de pied ferme !
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Le Biafra, c'est où ? A l'ouest de Formose ? On touche du doigt la relativité du temps...
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Scénon a dit : Évidemment, vous tournez en rond. Il suffit de faire comme si personne, dans ce topic, n'avait encore rien écrit à ce sujet...Je me permets donc l'impolitesse de me citer moi-même (voir plus haut dans ce même topic): Scénon, le 22 juin 2013 - 13:41, dit : La philosophie juive a un mot pour désigner le Dieu non défini: Ein Soph, le «Sans Fin» [«Infini»] ou «Sans Limite», et elle précise que ni les Écritures ni la tradition rabbinique ne parlent jamais, nulle part, de ce Dieu non défini... Elle ajoute aussi que le Ein Soph ne se manifeste jamais. Or, comme je l'ai dit plus haut, de nos jours presque tous, croyants et incroyants, ne parlent que d'un Dieu in-fini, indéfini, vague, dont on peut tout et ne rien dire, qui ne nous contredira de toute façon jamais, et qui ne se manifestera jamais, à personne... C'est tout différent pour le Dieu manifesté: c'est de celui-là seul que parlent les Ecritures et les témoins. Oui ! mea culpa, mea maxima culpa ! Je reconnais que j'ai pas tout lu sur le sujet, Mais que voulez-vous : le temps me presse parfois ! Et à force de lire des raisons déraisonnables, on en vient à sauter des pages ! Je disais qu'il fallait préciser ce que l'on entendait pas Dieu et je n'avais pas lu votre post ! Où vous précisiez que par Dieu on entend un peu n'importe quoi. Logiquement, la discussion devrait s'achever là... J'aime bien le passage (la transition) d'un dieu infini à un dieu indéfini ! la philosophie juive (je savais pas que ça existait !) parle d'un dieu non défini ein soph qui ne se manifeste jamais et dont personne (du monde religieux) ne parle.... C'est bien ça ? A mon avis il ne s'agit donc que d'un "désir de Dieu" de la part de l'homme... Je suis un peu déçu. Pas par vos propos érudits (ein soph, ça y va bougrement bien !), mais parce que je croyais innocemment que les croyants croyaient en quelque chose au moins de vaguement défini. Non que je voulusse les acculer devant quelque incohérence, mais parce que je pensais pouvoir discuter avec eux de quelque chose. Mais si pour eux, Dieu est indéfini... Je ne sais plus que dire. Est-ce que je pourrais soutenir très sérieusement, par exemple que Dieu a les cheveux verts, ou qu'il est une femme ? Mais non ! Vous faites la différence entre le dieu des philosophes juifs, indéfini, | et finalement celui de tous les philosophes (je pense à Spinoza : "Dieu, c'est à dire la Nature") ] Et le dieu révélé par les Ecritures (Ancien et Nouveau Testament et Coran). La distinction est d'importance. J'aurais d'ailleurs voulu poser comme question à des croyants : "votre dieu est-il celui d'une religion précise ou celui des philosophes?". Ou autrement dit : "si vous n'aviez jamais entendu parler de Dieu, pensez-vous que vous l'auriez imaginé de vous-même?". Question qui frise l'absurde : qui pourrait y répondre ? Trêve de bavardage, je serais tenté de penser que le dieu des philosophes n'est que le dernier rempart de la croyance. Et que quand Spinoza dit "Dieu, c'est- à- dire la Nature", il n'est tout simplement plus croyant du tout. Dieu indéfini, Dieu inexistant en tant que Dieu. Car Dieu est (devrait être) bien plus que tout ça ! (Pègue ! c'est moi, un non-croyant qui dis ça !) Dieu devrait être la cause de toute chose (de L'Univers entre autres). Il devrait être la volonté même, l'Esprit absolu. (Bien sûr, Il s'agit là du dieu révélé par Moïse ou J-C. et Mahomet -Je connais moins-.) Je veux dire que si Dieu est la nature, (la nature, on la connaît avec ses hauts et ses bas, -son bien et son moins bien-) si Dieu est la Nature, donc, il n'est pas Dieu, il n'est pas un Esprit. (A mon avis, la Nature ne pense pas, elle existe, tout simplement.) Là je m'embarque ! Il faudrait en premier définir ce qu'est l'esprit, un esprit. Je m'y colle : La Nature n'est pas un esprit parce qu'elle est le réel et qu'un esprit est (à mon avis) la capacité d'abstraction du réel. Quelles conditions sont alors nécessaires pour qu'un esprit émerge de ce réel... Le seul esprit que nous connaissions d'expérience, c'est le notre. Sommes-nous d'accord pour dire qu'il émerge seulement du biologique (de notre cerveau) sans tour magique de passe-passe, genre "la partie de Dieu qui est en nous" ? Mais alors, l'Esprit divin, lui, aurait émergé de quoi ?. S'il est antérieur au réel (à la nature et à l'Univers), --en tant qu'esprit qui est une abstraction--, il est (était) une abstraction de quoi ? S'il était une "Conscience", si forcément "toute conscience est conscience de quelque chose", compte tenu du fait que la conscience de soi ne peut elle-même s'élaborer que par rapport à autre chose (le monde ou autrui), Sa conscience aurait-elle pu à l'origine être conscience de... Rien ? Autrement dit être inconsciente ?
- 
  Partons du postulat que Dieu existe et étudions DieuBlaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte Le moins qu'on puisse dire c'est que ça tourne en rond tout ça et de temps en temps quelqu'un s'échappe sur une idée qui lui tient à coeur et qui n'a pas grand chose à voir avec le sujet. "partons du postulat que Dieu existe". Il me semble que la première chose à préciser c'est ce qu'on entend pas Dieu. Je ne dis pas "définir" Dieu (certains risqueraient de hurler que Dieu n'est pas définissable) mais définir ce qu'on entend pas dieu. Enoncer les propriétés qu'on lui... donne. Je pense à une en particulier que chacun serait prêt à Lui reconnaître : Dieu est éternel. (C'est l'infini pour le temps ce ZXénon était vraiment une flèche Ailée ! ) Je pense que l'éternité c'est long. On sait que l'Univers tel qu'on le connaît à entre dix et quinze milliard d'année. Partons sur quinze. On saiit que la terre et le soleil vont durer encore 5 milliards d'années. Puisque Dieu aurait créé l'Univers surtout pour nous, ses enfants chéris, Son éternité englobe donc 20 milliards d'années. Au bas mot (j'aime bien cette expression!) Bien entendu, 20 milliards d'années comparés à l'éternité, c'est quasiment rien. Mais mettons que Dieu n'ait que 20 milliards d'années. Si on compare 20 milliards d'années à 80 ans, la vie d'un homme (et encore, je suis large !) Et que nous soyons nous Dieu, (d'une éternité de 80 ans), La durée de vie de l'homme (qui serait le but de notre création, donc de notre existence), serait de 8 secondes... Comptez : 1...,2...,3...,4...,5...,6...,7...,8..., Et c'est fini ! Tout ça pour ça ! Et la réalité serait encore pire : Si l'on pense à l'éternité "vraiment éternelle", 20 milliards d'années et 80 ans, ça n'existe même pas. Peut-être que c'est là le coeur du problème : l'éternité c'est la négation du temps. et tout ce qui est du temps n'existe pas pour l'éternité. Pour Lui.

