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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Freud disait qu'il y a plusieurs instances dans la psyché. Première topique (carte, façon cadastre ) : le conscient, le préconscient et l'inconscient. Deuxième topique : le moi, le sur-moi, et le ça. Mais il s'agirait de zones théoriques, ou virtuelles, pas localisées précisément, Et donc plutôt des modes de fonctionnement (?). En fait les deux topiques s'enchevêtrent. Le "ça" serait un peu le "fond", ou la base de l'inconscient, le centre, le foyer des pulsions. Le chaudron qui bouillonne au fond de la grotte comme disait F. Mistral (le poète). Mais l'inconscient contiendrait aussi (en plus) tout le refoulé. Qui n'est pas basique mais forcément très élaboré, puisque "testé" et éliminé. Eliminé par quoi, par qui ? "Qui", qu' est l'instance refoulante ? Le sur-moi ? Qui est donc nécessairement au moins en partie inconscient... (On voit que la deuxième topique complexifie et complète l'ensemble) Revenons au Moi. Il est imaginaire (donc vide a priori (?) il est ce qu'on veut ou ce que l'on peut qu'il soit ; et construit sous l'égide du Surmoi.) Mais constitue l'essentiel de notre identité consciente. C'est là à mon avis qu'intervient la religion. Qui remplit la "case Identité". Qui usurpe l'identité réelle de l'individu. Et l'on pressent bien le remplacement du Surmoi, initialement symbolique du simple père, par d'autres symboles contraignants , Dieu ou Jésus, ou le Prophète... Ou Abraham... Une certaine idée de Dieu ou du Prophète prend la place du Surmoi, constructeur de l'identité. Et donc, un croyant ne peut pas supporter qu'on y touche, puisque cela reviendrait non seulement à détruire, mais à rendre impossible l'existence de son Moi. Mais ce qui est à remarquer, c'est que ce Surmoi n'est pas individuel : il est le même pour tous les "croyants" qui dès lors ne sont plus des individus. Puisque peu ou prou construits par le même Surmoi. Le Surmoi Dieu a construit une identité, un moi qui n'est plus moi. Qui est un "pion croyant". Une simplification extrême de l'identité. La religion a détruit l'identité réelle. "Guérir" de la religion, consisterait à restaurer cette identité complexe. Reconstruire une identité "ouverte", susceptible de s'enrichir, d'évoluer et non pas refermée, atrophiée. Un vrai effort, un vrai travail. Reste que le Surmoi originel, peut resurgir comme retour du refoulé. C'est un espoir. Faible. Surprenant. Inattendu. Hélas, tardif. C'est Kouachi qui parle de son "code de l'honneur" après avoir massacré des gens sans défense... Le "Nul n'est méchant volontairement" de Platon n'est pas si faux. Mais largement inefficace ! La seule possibilité de guérison serait-elle la reconstruction d'un Surmoi "digne" de ce nom ? On marche sur la tête ! (Quand on pense qu'habituellement l'épanouissement de l'individu revient à desserrer l'emprise du Surmoi !) Il y aura donc plusieurs étapes pour revenir à une identité... Normale ! Faudra-t-il attendre une évolution de l'espèce et compter en millions d'années? On n'est pas rendus !
  2. Je relis "L'Etranger" de Camus. Je suis étonné pas la simplicité et même la pauvreté du style. Mais est-ce un défaut ? On sent une lassitude d'exister chez le héros. Sensation bizarre.
  3. Tout ça c'est de l'anthropomorphisme. "si un truc qui a créé l'univers existe..." "Exister c'est dépendre, c'est être battu du flot extérieur" (Alain) un truc qui crée l'univers, qui crée l'existant ne peut pas exister. Il doit être en dehors de l'existence. Créer l'existence c'est la précéder. Précéder l'existence, c'est ne pas exister. C'est pour ça que Dieu est un "fourre-tout" et qu'on peut en dire n'importe quoi. Qu'il est infini, absolu, omnipotent... tout et son contraire, même puisque d'autres parlent du diable : ça ne mange pas de pain... Il est bon, juste, miséricordieux, mais aussi guerrier et pousse au crime, choisit d'accorder sa grâce ou pas (donc injuste) et voue certains à un châtiment éternel. Et bien sûr que ses désirs sont impénétrables, pardi ! Je le redis : Il est incohérent ! Le bien, le juste, le beau, c'est l'homme qui les a inventés. Même s'il ne les respecte pas toujours ni souvent ! Même s'ils restent des notions relatives. La première des choses à respecter c'est la vie. La vie consciente. Celle des autres en particulier. Le garde fou est là. Créer est une activité du vivant, (c'est le pendant intellectuel de procréer). Rien ne peut créer qui n'a lui-même été crée ou qui est lui-même déjà existant. Il faudrait que le monde existe pour que Dieu lui-même existe (pour que quoi que ce soit existe) et crée le monde. Ce serait incohérent. Et ce genre d'incohérence ne m'amuse pas ni n'a pour moi aucun attrait nuageux de semblant de spiritualité. Enfin, pour créer, il faut décider , vouloir, désirer créer. toutes choses qui exigent d'être vivant au préalable. Maintenant qu'il y ait une cause au monde tel que nous le connaissons (le seul que nous connaissons), pourquoi pas, et même vraisemblablement ! Mais une cause de type mécanique qui pourrait même avoir elle aussi sa cause, toujours mécanique. Il n'y a pas d'esprit qui précède, parce que l'esprit procède (!) du vivant. Il faut s'y faire, c'est nous les humains qui avons inauguré l'esprit, ou/et la conscience. Sans présager du fait que sur les milliards d'autres galaxies et les milliards de milliards d'autres mondes, il y en a très certainement d'autres qui dans leur coin ont aussi inauguré l'esprit à leur façon. Mais encore une fois, même si l'esprit et la conscience sont des activités formidables, dès la première "amibe", c'était dans l'ordre des choses. Les deux sont à considérer comme un perfectionnement (avec le temps) de l'instinct de survie, de la vie, qui n'est au départ qu'un mécanisme de reproduction, de soi en un autre soi, pas si différent d'un simple effet de miroir (et un miroir ne réfléchit pas ! enfin vous me comprenez !), la conscience étant encore un prolongement de cet effet de miroir. Avoir conscience du monde, est encore un effet de ce même type que cet effet de miroir. En ce sens, créer, n'existe peut-être pas vraiment. Ce que l'on appelle création serait plutôt une "reproduction" sur un autre mode. Qu'un changement de mode. Ou qu'un changement de point de vue. Un Dieu créant l'Univers a dans cette optique (à mon avis) de moins en moins de sens. La volonté ou le désir seraient une accélération orientée (avec un but défini) du temps. Un atome d'hydrogène n'a pas d'état d'âme (à mon avis) Et ce dont pourrait être issu cet atome d'hydrogène, encore moins.
  4. Scénon : Merci Pardon, mais ce soir Dieu est tout petit...
  5. Vous inquiétez pas ! Je ne parlais que du style, de l'excès d'oxymore. Qui conssite à mélanger à tous les niveaux les contraires. C'est un effet de style. Une imitation de dialectique. Le résultat est le flou et non l'éclaicissement. Je parle des gourous parce que j'en ai connu un. Un tout petit d'ailleurs et j'ai compris ce qu'était ce genre de langage dont le but est d'en mettre "plein la vue" à peu de frais. L'emploi des grands mots et leur mélange. J'ai vu les peintures de cattiaux qui sont pas mal du tout. Bon, excusez-moi, mais là c'est un moment difficile... Toutes ces discussions sont tellement superficielles finalement quand il est question de la vie et de la mort...
  6. Mazette ! Vous m'en donnez du boulot ! En 3 jours vous avez écrit 18 pages ! D'accord j'ai pas tout tout lu à fond, mais presque... Les citations par exemple du fameux Louis Cattiaux. La question de GuyB : "Pourquoi, """"un jour""" Dieu brisa t-il le cercle de sa solitude éternelle ?" est légitime. Elle met en lumière la Vérité de Dieu : Dieu est incohérent ! Il est incompatible avec le monde (dont on prétend qu'il l'a créé.) Etre croyants, religieux, c'est être fascinés par cette incohérence. C'est cette fascination qu'on appelle la Spiritualité. Dieu est une figure de style ! Dieu est un oxymore ! Bien sûr, qu'il n'existe pas : "Il est..." "Il est cette figure de style", "Il est une idée." Il n'est qu'une idée. Il est "toujours", c'est-à-dire "jamais". Il est une idée incohérente, incompatible avec le monde : Il est obscur pour l'intelligence et le savoir ! (Des salades !) le chemin de la liberté des enfants de Dieu ? C'est une soumission déclarée ! Et toute la (prétendue) Spiritualité met en scène cette incompatibilité, cette incohérence, comme étant le sommet de l'activité intellectuelle. Pour elle, le noir est blanc, le grand, petit, le laid est beau, le faux, vrai, le visible, caché...etc. C'est là sa plus value... mystérieuse. Exemples : "Tout ce que nous demanderons à Dieu dans la douceur et dans la violence de l'amour..." "la clef qui ouvre et qui ferme le trésor mystérieux..." Je suis allé chercher dans "le message retrouvé" de Louis Cattiaux, et je trouve au hasard : "19 : Le sage voile la vérité en la mettant en évidence !" "20 : ...agiter la boue pour qu'elle s'éclaircisse !" "21 : Toutes les oeuvres du monde ne sauraient être comparées à la plus infime créature de Dieu !" Toutes ces paroles de style gourou, c'est tellement cousu de fil blanc tellement énorme et... bidon, que ça m'amuse. A éviter absolument ! C'est comme un flou artistique... qui serait tout le contraire de l'art.
  7. Ces dimensions supplémentaires qui permettent d'unifier les quatre forces avec la théorie des cordes, me semblent avant tout des dimensions spatiales et infinitésimales. J'ai un peu l'impression qu'au temps on n'arrive ou n'ose pas trop y toucher... (à part une accélération ou un ralentissement qui restent toujours relatifs) Ne peut-on pas imaginer plusieurs temps fondamentalement différents ? Dépend-il toujours des dimensions spatiales ? Est-on sûr qu'il est fixe ? Ne pourrait-il pas être en accélération ou en ralentissement constant ?
  8. Je dirais que l'art est à l'origine à coup sûr social. (Historiquement. Je parle de l'existence même de l'art, pas de ce qui aujourd'hui pousse qq'un à vouloir être artiste, encore que Freud ait décrypté ce désir comme un raccourci d'ambition pour obtenir succès, fortune et conquêtes (sexuelles), et qu'il soit donc... social.) Je pense à l'art roman, aux peintures à fresque qui couvrent les murs de St Savin sur Gartempe ou de Tavant... Ces réalisations avaient a priori une fonction sociale (religieuse en l'occurrence) Et pourtant, j'ai l'impression qu'elle valent surtout par leur "plus value névrotique " personnelle des artistes qui les ont peintes. Une plus value quasiment impalpable... mais essentielle. Dans la forme, le cadrage, la mise en scène, le choix des sujets, des couleurs, avant même ce qui est devenu le style personnel. Comme dans les Vénus callipyges préhistoriques ou les profils de rênes (aux cous repliés si bien observés). Non ? Ne serai-ce pas la (gentille !) névrose de l'artiste qui nous permettrait de mieux comprendre, assumer la notre ? Apprendre d'elle ? De vivre avec ? Une catharsis artistique tous azimuts en qq sorte ?! Mince ! Là je viens de dire que "le point commun aux humanités", ce serait la névrose ! Et que ce qui les différencie, ce serait la façon de les résoudre, ou en tout cas de vivre avec...
  9. Contraint à un régime scientifique sévère, Dieu me semble maigrir à vue d'oeil ...
  10. Blaquière

    Mes mémoires

    (Pépé Manu, suite) Quand il est mort, mon père avait quinze ans. Et cette mort de son père il me l'a racontée. Ca avait été progressif. Il était couché au premier, allongé dans le grand lit rouge en acajou, et il avait dit : -- J'ai les pieds glacés !" Puis au bout d'un moment : -- Maintenant, le froid me monte jusqu'aux genoux !" Après ça avait été les cuisses, puis le ventre... Il racontait à mesure... -- Et quand c'est arrivé au coeur, il est mort" disait mon père. Puis il rajoutait : -- Depuis qu'il est mort, il ne s'est pas passé un jour sans que je pense à lui." Et il avait plus de cinquante ans, quand il disait ça, mon père. Après quoi, il rajoutais ces deux mots terribles : -- Tu verras ! Merde ! Et moi, je m'inquiétais ! "Peut-être que je serais pas à la hauteur ? Peut-être qu'un jour, j'oublierais d'y penser, à lui ?" Foutaise ! Si c'était qu'une fois pas jour que j'y pense, ce serait rien ! Il me suffit d'avancer la main pour que ce soit sa main que je voies, et son geste. On a les mêmes gestes ! Mon geste, c'est son geste ! Exactement comme il m'avait dit. Il est là, en moi, en permanence comme le sien de père était en lui. Il ne m'avait pas mis au défi. Bien au contraire : il m 'avait juste prévenu... On m'a appelé Emmanuel, comme ce grand père et donc, aujourd'hui, c'est moi, "pépé Manu" ! Eh bien, malgré tout ce background un peu terrible, (et peut-être à cause de lui) c'est un vrai moment de bonheur quand les petits m'appellent comme ça. J'ai toujours vu mon nom sur une plaque, au cimetière. Et je suis toujours là ! Une sorte de petite immortalité perso !... En 1979, quand mon second fils est né, à la clinique de Toulon, un bonhomme du quartier (St Jean du Var) passe timidement la tête par la porte entrouverte de la chambre... --Vous vous appelez Blaquière ? J'ai vu sur le journal qu'un petit Blaquière était né ces jours-ci. Vous êtes les Blaquières de Réoules ? --Oui ! Et à moi : --Tu es le petit de Paul, alors ? --Bè oui ! --Tiens, j'avais gardé une photo de ton grand père Emmanuel pendant la guerre de 14, je te la donne !... Et là, surprise ! Certes il y avait en arrière plan, un avion, très vieux modèle, un coucou de 14 !... Peut-être celui de Guynemer ? Exactement le même en tout cas ! Mais le type devant, ce n'était pas un poilu de 14 ! Que ce soit par sa gueule, l'allure, toute sa dégaine on peut dire, ben non : c'était un "jeune de maintenant" ! Vous le croiseriez dans la rue vous diriez juste : Ouch ! La classe ! En 14, il avait juste vingt ans. Il y a cent ans... Un jour mon père m'a raconté que son père l'emmenait parfois avec lui, à Toulon, quand il était petit. En guise de chaperon, ou de caution, j'imagine ? "Je me souviens vaguement, j'étais tout petit, je le revois... ou je crois le revoir ? Non, c'était bien vrai : j'ai encore l'image devant les yeux ! Il était beau, grand, décontracté, avec plein de belles femmes, autour de lui, il tenait une guitare dans les mains, et il chantait..." C'est peut-être pas si grave s'il s'est un peu amusé bêtement. Il avait à peine quarante ans quand il est mort... L'Inventeur --"Honoré ! Nous sommes des Honoré !" Ca, c'était le bon mot de mon arrière grand père (et père du précédent) quand il croisait dans le village un gamin qui avait le même prénom que lui. Je ne l'ai pas connu. C'était "grand père Blaquière". Le nom que lui donnait mon père pour le distinguer de son autre grand père, grand père Brun, le père de sa mère et de Tonton Camille. Mais il avait aussi une autre appellation qui devait remonter à un époque où mon père, tout petit ne parlait pas encore très bien. C'était "pépé 'Aquière". Et curieusement, c'était ce nom que tout le monde avait retenu pour lui, au village. Quand il avait pris sa retraite de L'Arsenal de Toulon, il était venu s'installer à Réoules, près de son fils, Emmanuel, mon grand père, comme je l'ai déjà dit...
  11. Sublime, mystique, cosmique pareil : je décroche. On vient d'attaquer la cuvée Jésus-Christ, le vin fait avec de l'eau : je suis pas en état... Et l'on s'en fou d'attraper la vé.......
  12. Non ! Qu'est-ce qui est le pire : la religion ou la finance ? J'ai bien peur que ce soit la finance. Laisser faire la religion, totalement, à la limite, on retourne au moyen-âge. Laisser faire la finance totalement ? Il se pourrait-bien qu'on détruise définitivement la planète... Prions mes frères pour ne pas avoir que ce choix ! Mes frères ou... camarades, bien sûr !
  13. Et si au lieu de tout ça il ne s'agissait que d'une grande naïveté ? Qui serait encore plus que le bon sens la chose du monde la mieux partagée ?! Il me suffit de connaître et d'obéir à quelques pages pour avoir une éternité de bonheur ? Chic ! Je marche. Le plaisir, la douceur, la... fainéantise de faire confiance. Je vais vous faire rire : en matière de naïveté, je suis pas le dernier... "Mon ennemi c'est la finance !" Eh bien, vous savez quoi ? J'Y AI CRU !!! J'ai eu une attitude de croyant : j'y ai cru parce que je voulais y croire. Au Bourget , c'était comme un discours... Saint ! Mais je me jure qu'on m'y reprendra plus ! Ce qui reste à voir...
  14. Oui ! Tu reposes d'une autre façon la même question que moi... L'urgence mise à part (ou l'effet de mode), pourquoi chercher un "complément idéologique" ? On retombe peut-être encore sur un sentiment de culpabilité. Le besoin de se justifier, d'une justification dans l'absolu ? Des justifications dans les cas cités par LouiseAragon pour se dédouaner du mal, mais il en est d'autres pour se justifier ou s'exhorter au bien (Comme les bonnes soeurs qui vont aider les miséreux aux Indes au nom de Jésus.) La malice des religions c'est d'épauler la justification dans tous les cas (même J.C dit -ou on lui fait dire-) qu'il est aussi venu apporter le glaive !... Le problème psychologique (assez généralisé) ce serait alors ce besoin d'être épaulé, justifié dans l'assouvissement de ses passions. Ou de ses pulsions. Il s'agirait alors dans un sens conscient de trouver un fondement "universel" à ses pulsions ! De fonder son identité sur un absolu ? Mais dans un autre sens, plus inconscient il s'agit presque d'un " moi, je serais pas méchant, mais mon "idéologie" mon "absolu" m'y oblige"... Ce qui semble relever de la psychologie des profondeurs. Ou de la mauvaise foi comme dirait JP Sartre... Mais bon, tant qu'il s'agit d'une justification pour faire le bien, on va pas chipoter quand même !
  15. La psycho-névrose ? (La propension systématique à répondre sur un mode symbolique à un problème qui s'est posé sur un (autre) mode physiologique ou psychologique ?... Et vice versa ? )
  16. Mazette ! Je m'en vais un moment, et j'ai 5 pages à lire ! Pour ce qui est au dessus, c'est moi qui crois en rien du tout ou un musulman ? Je pense qu'il s'agit de moi ? Je crois en rien ? On va pas tenter de définir ce que signifie croire. Gardons donc (Dondaine dondon!) le sens commun. Je ne crois pas en une instance supérieure qui nous aurait créés à partir de rien et qui nous surveillerait pour nous récompenser ou nous punir. Un Dieu pour faire court. Mais je crois en plein de choses ! Qu'il faut s'en sortir au mieux, pour le temps qui nous est imparti, et que ça nous incombe, par exemple... Quand dans le coran, je lis qu'il ne faut "pas tuer des innocents", je crois que c'est une bonne chose. Quand dans les évangiles je lis que ce n'est pas ce qui entre en nous par notre bouche qui nous rend impurs, mais ce qui en sort (pas ce que nous mangeons mais ce que nous disons) je crois aussi que c'est une bonne idée. Quand je lis dans "les 3 livres" qu'il ne faut pas voler, pareil, je crois que c'est un bon principe. Pour en revenir au sujet qui à mon sens (d'athée) pose problème, à savoir comment expliquer l'existence des religions (et que tant de gens croient en un ou des dieux) s'il n'en existe pas, il me semble qu'il faudrait s'assurer d'une chose. Premièrement est-ce que c'est absolument universel comme situation ? Il y a bien eu les régimes communistes de l'est qui avaient éliminé toute croyance religieuse ! Une société qui a duré un peu moins d'un siècle... Mais est-ce bien l'absence de vue religieuse qui a amené son déclin ? Je ne crois pas. D'autant plus que des personnages comme Lénine, embaumés, occupaient un peu le créneau habituellement réservé aux dieu. Comme Staline de son vivant quasiment divinisé et comparable au Pharaon. Alors ? J'ai lu que les religions pouvaient être considérées comme utiles à un stade disons primitif des sociétés et que dans le futur, il serait envisageable de s'en passer. Peut-être. Mais cette notion d'utilité est à relever. Pourquoi les religions ? Parce qu'elles seraient utiles, et constitueraient une sorte de ciment social efficace. Qui permettrait d'apaiser les tensions. Puisque tous les individus y sont considérés un peu à la même place par rapport à la/aux divinités. (Sauf LE Prophète ! "Vous devez obéir à Dieu et à son prophète !" Qui est à part. Mais après sa mort, il n'est plus.) Et tous les croyants musulmans, semble se situer un peu à égalité. à la différence des catholiques et orthodoxes (?) qui ont un clergé, une structure très hiérarchique. Non ! les musulmans ont aussi des imams des ayatollahs c'est donc un peu pareil... Mais pour que cet aspect "ciment social" fonctionne si bien (d'ailleurs a posteriori), il faut qu'il résonne parfaitement, efficacement et a priori sur chaque individu. Autrement dit qu'il réponde à un authentique besoin chez chacun. La croyance en Dieu (et les religions) correspondent donc à deux types d'utilité, de besoins. --une sociale Et les religions organisées, seraient alliées des pouvoirs (politiques temporels) pour maintenir un ordre. --une individuelle. Et les croyances (fausses ou pas) permettraient sur un plan individuel d'atténuer les angoisses existentielles. Qui relèveraient du fonctionnement de la conscience individuelle, de la psychologie. Ces deux fonctions pourraient elles être assurées aussi efficacement par autre chose que les croyances en Dieu et les religions ? Si oui, pourquoi ne l'ont-elles pas été ? Ou si peu souvent ? Parce que ces solutions seraient... "plus faciles" ? "plus simples"? Et d'un meilleur rapport... "qualité/prix" ?! J'en suis là... (On se souvient que pour Freud et son mythe de la horde primitive, c'est le meurtre du père primitif par les fils-frères alliés qui serait à l'origine du sentiment religieux en particulier via la culpabilité.)
  17. si on part d'une hypothèse fausse il n'est pas impossible qu'à en chercher les conséquences, on en arrive à conclure à sa fausseté ...
  18. Absolument !!! (On ne perd jamais rien à réfléchir à qq chose.)
  19. Il y a quelque temps, un sujet disait "partons de l'hypothèse que Dieu existe et étudions-le" Bien que ne croyant pas j'y ai participé. Une hypothèse c'est une hypothèse. -Je peux très bien ne pas croire en dieu et me tromper si Dieu existe. -Tu peux très bien croire en Dieu et te tromper si Dieu n'existe pas. -Je peux très bien ne pas croire en Dieu et avoir raison s'il n'existe pas -Tu peux très bien croire en Dieu et avoir raison s'il existe. Ce n'est pas l'hypothèse qu'il s'agit de remettre en question, puisqu'elle n'est qu'une hypothèse, mais d'essayer d'en déduire les conséquences éventuelles. C'est un exercice !
  20. Partons de l'hypothèse qu'il n'y a pas de dieu. (Pas d'entité peu ou prou consciente créatrice de l'Univers) Comment expliquer alors que la plupart des civilisations, (ou des sociétés humaines) ont (tout de même) forgé des conceptions religieuses du monde ? Comment expliquer cette constance ?
  21. Moi je fais la lecture en bissectrice. Je lis que la page du milieu, ça va plus vite.
  22. Excusez du peu : "Madone ici !"
  23. Ouais, et puis moi, je crois en plus que l'univers c'est vachement grand. Et vachement plus grand que grand. Mais c'est juste mon humble avis. On est peu de chose. Et on se sent perdu dans cette immense immensité. Lol ! Un univers sans fin ? Plus d'espace, plus de temps ? Non, mais Allo, quoi ?! "C'est comme si une fille, elle avait pas de cheveux !..." Bonne année ! Tsoin, tsoin !
  24. Prié en m'adressant à qui ? --à un Dieu ? Non puisque pour moi la chaise est vide. --à quelqu'un d'autre ? certainement pas ! (Au sens de prier = supplier.) --à moi-même ? Me dire "il faudrait ou il vaudrait mieux que je fasse ceci ou cela", sans doute mais c'est pas une prière. --à la chance ou à la fortune ? Peut-être, mais ça se résume à "ce serait bien si telle ou telle chose arrivait." ou encore : "Pourvu que ...etc." Mais il s'agit là plus de souhaits que de prières. Quand j'étais petit, je pensais à des extra-terrestres. Je m'imaginais qu'ils pourraient "me" ou "nous" aider, jusqu'au jour où j'ai pensé ou compris que c'était à nous-mêmes de nous sortir de nos problèmes. Que le monde extra-terrestres inclus n'était pas magique. On y arrive ou pas. Mais prier pour obtenir une assistance supérieure. Pour moi ça ne correspond à rien. Je peux, je veux, j'y arrive, j'y arrive pas, j'ai pas la force, l'énergie, l'intelligence, la clairvoyance, le courage... En ce qui me concerne, tout dépend de moi. J'essaie de pas me mentir. Pour ce qui n'en dépend pas, (et ça c'est pas toujours facile à décider) j'en suis TOTALEMENT INNOCENT... Hier, j'ai regardé des visualisations sur les superamas de galaxies... Boudiou ! On est vraiment une infime poussière. Mais pour que par nos consciences, nos intelligences "microscopiques" nous puissions avoir une certaine compréhension de tout ça, c'est vraiment étonnant. Mais logique et normal. Notre esprit, pas infini mais très vaste (à son échelle) et complexe, a la possibilité d'une certaine représentation de tout ça. J'ai pas besoin d'un Dieu pour m'émerveiller. Je crois même que ça tuerait un peu mon émerveillement. Si tout était prévu, organisé en vue d'une fin programmée, ça rendrait tout ce monde une peu (pardon) chiant. Triste.
  25. Bonne année ! Vivez dans l'approximation, si ça vous chante. Mélangez tout ! "inné", "instinctif", "prière", "souhait" "intelligence", "savoir", "foi"... Si vous êtes heureux sans aucune rigueur, tant mieux... Moi j'avance à tout petits pas. Je dis que les atomes d'hydrogènes ne prient pas. J'ai pas de grandes solutions générales spectaculaires qui expliquent tout. Vous assénez des vérités quand elles vous arrangent sans jamais rien vérifier, sans raisonner. genre "les meilleurs croyants sont ceux-ci, les pires ceux-là" : vous avez les chiffres ? Les statistiques exactes ? Ou c'est juste des "on dit" ? Parce qu'on ferme les yeux en jetant les dés, paff ! c'est que la prière est innée ! Donc Dieu ?!!! La psychologie, la comédie de chaque existence, ça ne vous effleure pas ? Ce matin, je me réveille : "Mon Dieu ! Pourvu que le citronnier n'ait pas gelé !" C'est une prière ? Et Dieu ? qu'est-ce qu'il vient faire là ? Ah ! Ah ! Ah ! C'est bien la preuve qu'il existe puisque je l'ai nommé ! Ben non, c'est juste des habitudes de langage, de pensée, j'essaie de projeter mon espérance... La vie c'est de l' à peu près, de l'approximation, Mais pas le raisonnement. Tout ça n'est peut-être qu'une question de caractère. L'amour du flou. le besoin de s'ancrer dans l'imprécis. S'y sentir bien. Il faut faire la part des choses. Mais alors on n'y croit plus vraiment. Re- Bonne année ! (Je sais plus trop ce que je voulais dire...) Oui c'est ça : Croire en Dieu c'est être très approximatif. Ne pas chercher la logique, s'écarter de la simple raison. Et d'un autre côté, dans notre vie, nous sommes nous-mêmes très approximatifs. Si peu rigoureux. Finalement les religions nous ressemblent C'est du bricolage. Et en plus, du bricolage... virtuel. Si malgré ma "prière" le citronnier a gelé, ce sera bien fait pour ma gueule : j'avais qu'à le rentrer hier soir. Le réel m'a sanctionné. En revanche je peu bien affirmer que cette prière m'a ouvert les portes du Paradis Sans que le réel n'en soit affecté le moins du monde. Faut faire le tri.
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