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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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Même si dieu existe, il n'est pas tout puissant
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Lama au fond dans Religion et Culte
Voilà ! Parole d'évangile ! Si tout avait été fait pour nous, pourquoi créer des milliards de galaxies dont nous n'avons rien à faire ? Ou des dinosaures qui ont disparu ? De plus si l'on observe bien, tout ce qui existe est en équilibre précaire. Tout est un peu mal fait. Les maladies, les mal-formations, les accidents stupides, (les dents qui ne repoussent pas !). Et pourquoi des gens sont beaux et d'autres moches ? Et pourquoi le désir sexuel, instinctif, qui de toute évidence est ce qui nous incite à nous reproduire, n'a strictement rien à voir avec ce désir de se reproduire ? Dieu nous trompe-t-il ? Nous induit-il en erreur ? N'est-il donc pas évident pour vous que tout ce qui existe s'est fait de soi-même, sans plan prédéfini ? Tout est un peu raté ? Et que quand une chose s'est vraiment trop mal faite, trop mal équilibrée, elle finit pas disparaître d'elle-même ? Il suffit d'ouvrir les yeux. Si le soleil était une orange, la terre serait une tête d'épingle. et l'étoile la plus proche à Moscou.... Il y a 2 ou 3 millions d'années les hommes n'existaient pas, et pourtant la terre avait déjà 5 milliards d'années... Dans 4 ou 5 milliards d'années les soleil va "gonfler" et "griller" la terre... Si vous ne voyez pas que tout ça, c'est vraiment n'importe quoi... -
Pour Valéry c'est les éponges et les sots qui adhèrent. Une citation comme celle-là fait moins autorité que mise en garde. Mais on a malgré tout une tournure d'esprit, il me semble. Je me souviens quand je lisais Charlie Hebdo : toutes les semaines il y avait un chronique de Philippe Val et une autre de Cavanna Systématiquement j'étais toujours d'accord avec les analyses de Cavanna et jamais avec celles de Val. On voudrait dire des philosophes qu'ils sont des sages et pèsent le pour et le contre. Thèse, antithèse, etc. Pourtant toute l'histoire de la philosophie pourrait se résumer à cette constatation que chaque nouveau philosophe dit que tous ceux qui l'ont précédés se sont trompés et que lui --enfin--' y voit clair. On nous apprend rarement en philo a avoir une lecture vaguement critique des "maîtres". Platon philosophe, réfléchit, c'est bien. Mais à partir de quel moment se trompe-t-il ? Son mythe de la caverne est "magnifique" et toujours cité en exemple. Et pourtant : c'est d'une absurdité complète ! une inversion totale de la réalité. Le réel devient moins réel que le virtuel. Et c'est bien ça qui cloche ! Mais personne ne nous le dira jamais à l'étude de la philosophie. Et Descartes ? Dans son cogito, qu'est-ce qui ne va pas ? C'est Husserl je crois qui parle de la confusion de Descartes qui fait de sa "mens cogitans" une substance... Comment comprendre cette erreur, et d'abord... en-est-elle une ?
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Moi, j'ai une autre théorie ! (Absolument scientifique...) Puisqu'il s'agit de créer le monde à partir de rien ("ex nihilo" comme on dit chez nous), à partir du néant, c'est qu'avant l'avant il n'y avait rien justement. Vous êtes d'accord ? (Bon, je ne le suis pas moi-même, mais on va faire comme si.) Donc "au début" ou plutôt avant le début, il n'y avait rien. Et en partant de rien, on ne peut pas obtenir quelque chose. Mais "moins que rien" ? Ha ha ! ça oui ! Ca, c'est possible puisque rien c'est par définition nettement plus que moins que rien. Moins que rien est LOGIQUEMENT possible à partir rien. Car "qui peut le plus, peut le moins" : c'est bien connu. Et voilà ! Si rien, c'est rien : "circulez, y'a rien à voir" En revanche, moins que rien, c'est déjà quelque chose ! Puisque c'est "moins que rien" CQFD ! Et même QED (comme on dit chez nous. Conséquence : le monde est moins que rien. Je veux dire négatif. Et ça, ça n'est pas rien... Mais ça ne change rien : Vous pouvez circuler, y'a tout à voir... (C'est bien la preuve.)
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Non ! Michel Onfray n'est pas le plus grand philosophe de France. Pas plus que Luc Ferry, Comte Sponville ou BHL, d'ailleurs. Il est le plus "en vue" actuellement. Mon ancien prof de philo avec qui je discute parfois, les appelle "les philosophes médiatiques". Je partage un bon nombre d'idées d'Onfray, mais sa personnalité me plaît guère. Il est ... massif. Physique ce qui est étrange pour un philosophe. Il arrive à tourner en ridicule des gens bien plus fins que lui par sa seule attitude physique : https://www.youtube.com/watch?v=HWQD9Ch6x7I. (Une vidéo surprenante mais exemplaire !) Il bouscule les gens par sa seule présence. C'est un méchant pourrait-on dire, un tueur. Un boxeur ! Il recherche le scandale dans ses écrits. Freud, Sartre, et même ce pauvre Jésus Christ ! (Il va jusqu'à dire qu'il n'a jamais existé... Une vieil argument que tous les chercheurs en la matière avaient abandonné depuis longtemps.) Il déboulonne les idoles (ce qui en soi devrait être bien) mais pour nier tout ce qui n'est pas lui, je crois. Vous avez lu Sartre ? Quelle intelligence, quelle richesse, profondeur, quelle précision et beauté dans le style ! Et Freud ? Onfray lui-même se sert des concepts de la psychanalyse à tout bout de champ. Là son scandale c'est de dire que l'athéisme est une religion, par exemple. Peu d'intérêt.
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Cet été, pour attirer le chaland (!) je sors tous les matins quelques "grandes pièces" qui se voient un peu mieux de loin que les plus petites... Dont celle-ci. C'était juste la grandeur (50 cm) qui m'importait. Mais alors qu'elle ne me plaisait pas des masses, je commence à la trouver intéressante... C'est peut-être l'effet de la nostalgie ? Elle est de 1974 !
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34 Le rapide esquif Par le fait, le vieux port de Marseille ressemblait à s’y méprendre à la rade de Toulon. C’est-à-dire que les quais, au lieu de délimiter l’eau dans un espace bien rectangulaire, sinusoïdait un peu approximativement sur les côtés... Mais c’était quand même Marseille. Je eût même opté d’instinct pour le Marseille antique, ne fût l’incompatibilité avec le moderne et puissant moteur de bateau dont il allait être bientôt être question... Or, dans ce port pourtant bien abrité, l’eau s’agitait : qu’est-ce qu’on n’allait pas trouver au large, comme vagues ?!!! Le pilote, cependant, n’hésita pas à mettre les gaz à fond... « Il connaît son affaire au moins, ce pilote ? » s’inquiéta Je... Et l’embarcation bondit comme projetée par un ressort ! L’étroit petit bateau longiligne, couvert d’un toit en arrondi, vibrait d’un seul tenant et se ruait sur les vagues. Les passagers alignés sur deux rangées face à face n’y voyaient goutte (le toit étant fermé). À intervalles irréguliers, de brusques glissades latérales de la poupe à la proue sur la crête des vagues les "impressionnaient" de tourner en rond ou de se retrouver dessus-dessous après avoir claqué d’un plat magistral sur le versant des lames... Tous, s’en entre-chocottaient comme des Ifs (1) stériles humectamment brumés... Au sortir du port, le pilote engagea le bateau sur la gauche dans un chenal plus tranquille qui longeait un moment le rivage, avant de remonter vers l’intérieur des terres. Il conduisait toujours à très vive allure. Peu à peu le chenal se rétréci-cit, devint une rivière, une rivière presque à sec... — Hé’ousamint qué lou found dòw batèw ez estré ! (Heureusement que le fond du bateau est étroit ! ) Dit Je Humble au capitaine qu’il venait de rejoindre dans la cabine de pilotage, surplombant le pont, surplombant le fleuve (une vue imprenable). Je ne sut pas si le pilote avait compris... LE CHŒUR : Tel est de Marseille qui n’est pas marseillais. (Ou marseillais qui n’est pas de Marseille). Le chenal s’était fait rivière, la rivière, torrent. Par endroit, seul un petit filet d’eau s’écoulait, pressé entre les rochers... comme une femme qui urine (ou fait pipi). Mais le bateau passait en trombe, s’inclinant dans les virages sur sa quille aiguisée, selon l’angle le plus favorable. À bord, à peine ressentait-on de légères secousses. Un paysage champêtre défilait vitement au travers des arbres feuillus-verts de la rive proche. Je Humble pouvait même le relater, ce paysage insipide : « un pré, une bastide, une vache, le tout sur fond de barre rocheuse blanchâtre ». Sans aucun intérêt, donc... Si ce n’est l’incongruité d’un paysage terrestre traversé en bateau ! Oui ! Le pilote était vraiment expert. Plus loin l’eau redevint abondante et calmée. Comme un lac pollué. Le bateau slalomait à présent sur une surface lisse, évitant les enfants qui nageaient en tout sens et qui, depuis le haut du bastingage, se réduisaient à de petits points noirs minusculés. D'accord, le pilote était expert ! Mais c’était tout de même dangereux : À leur passage, certains enfants spermatosoïdiques eussent pu se trouver momentanément sous l’eau en plongée ludique sans qu’on n'eût pu les voir... et la quille aiguisée eût pu les hacher menu ! (Menu, Manu....) (1) Sans doute une allusion au château d'If ?
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Il existe une sorte d'a priori chez chacun de nous. On est croyant ou on ne l'est pas. Être croyant, c'est être persuadé que Dieu ou qu'un dieu est à l'origine de tout ce qui existe. A l'origine de tout ce que l'on constate autour de nous. Cet a priori est forcément plus marqué chez les croyants que chez les non croyants, dont Dieu est loin d'être le premier problème. Si vous préférez, on pourrait dire qu'un non croyant n'a pas vraiment d'a priori sur le sujet. Ce que les croyants on un peu de mal à comprendre, ce qui est normal : Pour un athée, Dieu n'est pas un problème du tout. Tandis qu'il est certain que si un dieu était à l'origine du monde, (ou tout du moins qu'on le croit) il ne serait pas possible de faire l'impasse à son sujet. J'ai longtemps été étonné que tous les croyants (sincères) puissent ne pas consacrer leur vie entière à Dieu. Mais c'est ainsi ! C'est ainsi, et bien des croyants (sincères) qui ne consacrent pas toute leur vie à Dieu, peuvent être par ailleurs, (puisqu'il ont effectivement une vie en dehors de Dieu ou en plus de leur croyance) scientifiques. Ils seront donc des passionnés de Dieu ET de la science. Mais Il n'en est pas moins vrai que leur croyance en Dieu reste chez eux très prégnante. Leur double passion (je ne peux pas imaginer que croire en Dieu ne soit pas une authentique passion) ne peut donc manquer de leur faire imaginer, et même miser sur une synthèse nécessaire des deux. Bien sûr que dans un certain sens l'esprit scientifique qui est fondé surtout sur un empirisme, la notion de preuve, de vérification, de démonstration, s'accorde mal avec un a priori transcendant qui voudrait donner la solution aux problèmes avant tout examen. Puisque c'est cela croire en Dieu. Ces croyants scientifiques en sont donc réduits (ou contraints) pour rester fidèles à leurs deux passions en même temps à repousser l'a priori dogmatique en question au delà des preuves et des vérifications scientifiques déjà attestées. Le terme de métaphysique prend ici tout son sens. Un scientifique croyant est à la fois scientifique et métascientifique. (Les deux ensembles ne se chevauchant pas.) Mais la façon de concilier ces deux exigences incompatibles dépend aussi du caractère de chacun. --Les frères Bogdanoff qui sont par exemple un peu naïfs dans leur genre (mais bien sympathiques), voudraient trouver une preuve directe : "si l'ajustement atomique de la matière est si précis, cela ne peut être que parce qu'il est le fruit d'une intelligence supérieure !" --Hubert Reeves, lui est plus subtil (et tout autant sympathique) et sa "preuve" sera indirecte : "Si ce n'est pas Dieu, ce ne peut être que le hasard, et tout ce qui existe serait le fruit du hasard. Or je ne peux pas croire qu'une symphonie de Mozart ne soit que le fruit du pur hasard !" D'une manière plus générale, la théorie du Big Bang est longtemps restée (quelques années) le refuge de Dieu. Car --sous l'influence surtout des scientifiques croyants qui en étaient les promoteurs-- Il était dit qu'on ne pourrait pas remonter plus tôt ni au delà. C'était donc le "lieu" parfait où situer Dieu pour les croyants scientifiques. Mais la (vraie) science, l'esprit scientifique authentique ne peut pas se contenter d'un non savoir définitif. Voilà donc que de plus en plus nos braves chercheurs scientifiques commencent à réfléchir et à émettre des hypothèses sur un avant Big Bang. Dieu sera encore contraint de reculer d'un cran...
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ADM ? Vous avez "mis le doigt" sur notre divergence en disant : Ce que vous affirmez (je ne peux pas parler de raisonnement) semble juste. (En partant de l'idée d'un Dieu tout puissant) Le problème c'est que Dieu n'a pas de petit doigt. Et que s'il en avait un il ne serait pas Dieu. A ceci près nous sommes d'accord ! On dit : Dieu créateur. S'agit-il d'une création comme nous en voyons d'autres réalisées par nos artistes ? Non ! Nos créations sont toujours un réarrangement de ce qui est déjà existant. Du point de vue matériel, s'entend, (mais c'est bien la création du monde matériel que nous disons être l'oeuvre de Dieu) Dieu créerait donc à partir du néant. A partir d'une (de son) idée. Rien dans le réel nous permet de penser qu'une telle création soit possible. (Sans l'intermédiaire du petit doigt bien matériel.) On n'en a pas d'exemple. Mais en premier, pour que Dieu crée il faut déjà qu'il soit là, et qu'en second il décide de créer.. Décider pose le même problème que ce lui de la création à partir de rien et exige un esprit décideur, une volonté. Et là encore, nous n'avons pas d'exemple d'esprit existant sans corps matériel. Je ne dis là rien d'extraordinaire : je reste au niveau des constatations quotidiennes. Dieu préexistant au monde, et Dieu le créant ex nihilo Tout cela reste du domaine de l'imaginaire. De l'invention. Mais cela relève aussi de notre part d'un désir de ne pas savoir. D'accorder des vacances à nos esprits. La seule démarche à mon avis intellectuellement acceptable est s'il y a eu un Big Bang par exemple, de chercher à comprendre ce qu'il y a eu auparavant pour y arriver. Ce qui est heureusement, la démarche scientifique. Et non de dire : "Circulez, y'a rien à voir : c'est Dieu !" C'est ainsi que l'existence de Dieu n'a cessé de reculer. Et reculera encore... Indéfiniment. C'est mon hypothèse. Tous les esprits et toutes les intelligences que nous constatons sont particuliers. C'est cet ancrage dans l'instant qui leur permet d'exister en tant qu'esprits et intelligences. Imaginer une esprit infini, universel, intemporel reste à mon avis aussi de l'ordre du fantasme sans le moindre commencement de constatation, et même contradictoire avec ce que nous savons de l'esprit, de l'intelligence, du désir, de la volonté... etc. (de tout ce que nous prêtons à un Dieu imaginaire). A mon avis Dieu est incompatible avec le monde tel que nous le connaissons autour de nous. Seul un monde matériel le précédant pourrait lui permettre d'exister.
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Je n'y crois pas une seconde ! Je fais l'impasse ! A la sortie de l'épreuve de philo du bac, le prof de philo nous attendait. Pour qu'on lui parle de ce qu'on avait fait. Un copain a dit au prof : "J'ai fait un devoir simple..." Le prof lui a demandé : "Simple, simpliste ou simplet ?"
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Je vous signale quand même que dans la plupart des anciens pays de l'est, les plus misérables regrettent le communisme. C'est une vérité. Faites-en ce que vous voulez. (Bande de bourges !!!)
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J'aimerais bien savoir ce que c'est que la stupidité de la démarche communiste. C'est dire que chacun à droit à son dû ? Une démarche non stupide c'est dire que dès qu'on en a un peu les moyens il faut exploiter les autres ? Et collaborer avec le pouvoir en place quel qu'il soit ? Pour en récolter quelques miettes ? Très bien : je le note !
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On vous donne des vrais textes, des vraies citations et vous continuez de délirer sur vos idées préconçues c'est un peu pitoyable. Ne vous en déplaise aujourd'hui le capitalisme/financier lui-même est ouvertement marxiste pour mieux vous exploiter; et vous au lieu de l'être aussi pour vous défendre au mieux, sur un pied d'égalité, vous le critiquez ! Comiques ! Bientôt vous allez nous ressortir la Patrie en danger, peut-être ? (Mince, c'est déjà fait !)
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Quoi toi vouloir dire par "choses justes et vraies ?" "Juste" et "vrai" : toi employer ces mots comme synonymes voulant à peu près dire la même chose ou dire choses différentes ? Si toi vouloir dire la même chose par ces deux mots, pourquoi toi, employer deux mots ? Si sens différent "juste" signifier moralement bon ? Et "vrai" conforme à comme choses réelles ? Toi penser que "chose moralement bonne" ("juste") être faciles à comprendre ? Et "Choses comme réelles conformes à réalité" ("vraies") faciles à définir trouver ? Moi pas penser comme toi. Moi penser que "choses vraies" pas toujours être "juste" ni bon de les dire. (Toi comprendre moi ?)
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Starlette Starlette, c'est ma soeur ! Le soleil, je l'ai dit. Avoir une soeur de deux ans et demi son aînée, pour un garçon, c'est trop génial ! Déjà que les filles au même âge, sont plus en avance, que nous, grâce à elle, je me suis toujours retrouvé "plus en avance qu'en avance" de deux ans ! A treize ans, je savais tout danser : le rock, le slow, le Madison et le twist ! Même le cha cha cha et le tango. Le paso-doble ? trop facile ! il suffit de marcher sur le rythme ! Et après la bataille de confettis, sur la piste de danse on laissait derrière nous des ornières de skieurs dans la poudreuse. L'orchestre qui venait au village, tous les étés, c'était "Les fans du rythme". Et mes idoles absolues étaient Sydnet Bechet et Louis Armstrong quand mes copains ne juraient que par les Shadows ! Le gouffre des générations ! Mais n'exagérons rien : j'aimais bien les Shadows aussi ! "Apache" en particulier, et ses sonorités viriles de guitares électriques : Don, ding, doooon... Ding don, ding doooon ! Et puis, c'était Starlette qui m'écrivait mes compositions françaises. Jusqu'en troisième au moins ! (J'étais fainéant, vous ne pouvez pas vous imaginer !) Tous les matins, les internes garçons de quatrième et de troisième, nous montions en rang depuis Raynouard, jusqu'au collège de la liberté, en haut du cours, de l'autre côté de la ville et nous croisions en ville, le plus souvent au niveau de la gare des cars, le rang des filles internes qui de la seconde à la terminale, descendaient, elles, au lycée Raynouard. Et pendant ce croisement, Starlette pouvait me passer les feuillets de MES rédactions. Les rédactions dont je lui avais fait passer les sujets lors d'un croisement précédent. Elle était en première et moi en quatrième. En plus nous avions le même prof de français ! (Elle savait d'avance ce qui lui plairait !) C'était Boulois. Un poète. Et cette fois là, il s'agissait d'une rédaction sur le Moyen-Âge... Le sujet était d'imaginer une suite à un passage de la "Chanson de Roland" que nous avions sans doute étudié en classe. Moi, ça ne m'inspirait pas tellement ces vieux trucs. Vous pensez bien que pour un futur ingénieur à Marcoule, le moyen-âge... ( Mais là, je réalise que la semaine dernière j'expliquais à des quatrièmes du Collège Cézanne --à Brignoles !--, le texte du serment de Strasbourg à la mort de Charlemagne ! On pourrait se demander s'il n'y a pas de la revanche dans l'air ?...) Passons ! Le fait est que si Charlemagne et le Moyen-âge ne m'inspiraient pas. En revanche, Starlette, dans MA rédaction, elle, elle se promenait ! Elle faisait parler Charlemagne qui retournait vers "France la douce"... J'en était émerveillé ! Et Ganelon, le félon, et Roland qui s'époumonait dans sa corne de brume tandis que la belle Aude aux bras blancs se morfondait... C'était si beau ! Et quelle imagination ! Or, dans MA rédaction de Starlette, il y avait un mot que je n'arrivais pas à déchiffrer... "Que vouliez-vous qu'il fît ?" (Que je fisse?) J'ai tout bêtement reproduit l'hiéroglyphe sans le comprendre ! J'ai reproduit le même tracé incompréhensible ! Starlette écrivait non pas mal, mais avec des circonvolutions bizarres dans ses lettres. Par exemple, un "o", elle le reliait non pas par le haut à la lettre suivante, mais par le bas après avoir fait un tour de plus qu'il n'en fallait... C'était une preuve visible d'originalité. Mais du coup, à l'arrivée, toutes les lettres étaient rondes et se ressemblaient ! C'était beau, mais difficile à lire. Donc je reproduis l'hiéroglyphe sans le comprendre... Et puis j'oublie. J'aurais pu lui demander, le dimanche, à la maison, ce qu'elle avait écrit, mais je n'y ai plus pensé. Quand c'est dans la boîte, on n'en parle plus !... Mais est venu le jour ou Boulois, le prof de français poète avec son visage maigre, au menton et au grand nez pointus en lame de couteau, devait rendre les compositions françaises sur Charlemagne... Soudain je me souviens ! "Mince, l'hiéroglyphe ! J'ai écrit un truc que je sais même pas ce que ça veut dire ! Si le prof me demande, C'EST LA HONTE !!!" Imaginez la scène, Boulois me montrant ma copie double : "Qu'est-ce que vous avez écrit, là ?" Et moi : "Euh !... je sais pas !" C'était une histoire de fou ! J'allais perdre toute ma crédibilité... Eh bien non ! Boulois avait dû déchiffrer mon gribouillis que je ne comprenais pas moi-même et seulement reproduit ! Ou alors il n'avait pas compris lui non plus et pas osé me demander ? Non c'est impossible, ça. Un prof ça n'a pas ce genre de coquetterie. Bref l'hiéroglyphe est passé comme une lettre à la poste ! Vive Charlemagne, France la Douce et la Belle Aude aux bras blancs ! Boulois, écrivait des poèmes. Il lui arrivait de nous en lire un... Celui où il parlait du rang des filles qui les matins de pluie descendaient au lycée Raynouard sous leurs parapluies multicolores, par exemple : "C'est une armée de champignons qui traverse la ville..." Son commentaire d'un vers de Victor Hugo m'est resté aussi : Hugo : "Son pied mignon semblait rire à côté du mien..." Boulois : "Ah j'aim' bien ça, moi, ce pied qui rigole !"
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Un petit extrait si vous ne pouvez pas accéder aux textes : 1471 "Ils ne sont que comme en location chez eux, payant tailles du Roi -que Dieu maintienne (!)- et des Seigneurs, et sens et services et autres impositions et charges de l'Eglise... ce qui serait long à tout écrire. De plus, les bonnes terres sont presque entièrement aux mains des Seigneurs du Chapitre et autres Seigneurs..."
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Pendant des siècles (DES SIECLES !), les français en général (l'ensemble du peuple) étaient parfaitement exploités par les autorités religieuses, seigneuriales et royales. Mais pour avoir pendant des années étudié dans le détail les textes des archives de ma région, j'ai acquis la certitude que dès le XVIème siècle pour ne pas dire le XV ème, la Révolution était en route, inévitable. Pour avoir un aperçu, j'ai mis des archives sur le net à : Mon lien Je vous recommande paticulièrement, pour vous faire une idée de ce qu'était la vie sous "l'ancien régime" : 1471 : l'enquête d'affouagement du Roi René (voir aussi dans "textes inédits") : -Néoules Bien sûr c'est objectivement et humainement mal d'avoir exécuté Louis XVI et Marie-Antoinette et tant d'autres. Bon. Mais si on avait encore un Bourbon en France, comme ils ont en Espagne, qu'est-ce qu'il ferait ? Il irait tuer le dernier éléphant ou le dernier rhinocéros blanc d'Afrique ? On s'en passe fort bien.
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(Merci !) L'argile étant une roche détritique formées par l'érosion des sols. Mais surtout un silicate d'alumine hydraté. Il y a une molécule de silice, une d'alumine et entre les deux une molécule d'eau. Cette molécule d'eau empêchant la pérennité de l'ensemble. Il s'agit donc de la chasser (par la cuisson, à partir de 500°) pour que les liaisons entre les molécules de silice et d'alumine se stabilisent. Dieu, lui soufflait dessus sa statuette et celle-ci devenait un homme. Je me marre ! (Il y connaissait rien au métier !)
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Petit poids semble subjugué par tes réponses pirouettes ! Mais tout d'abord, merci pour ces réponses en détail... Souvent contradictoires (Comme l'était aussi mon questionnement !) Mais qui finalement répondent à côté de la question. En premier, pourquoi décider que l'infinité et l'éternité SONT inconcevable ? La meilleurs preuve qu'elles le sont c'est qu'on leur a donné un nom. Et quand je parle d'éternité et d'infini, tu sais tout de suite de quoi je parle. Est-ce autre chose que de concevoir ?. Je dirai donc que l'infinité et l'éternité sont parfaitement concevables Quand bien même elles restent étonnantes. Simplement étonnantes. On les conçoit bien qu'elles ne fassent pas partie de notre quotidien. Deuxièmement les qualités. Dieu serait l'ensemble des qualités ? Il est donc la grandeur et la petitesse, l'infini et le fini, l'éternel et le momentané ! Il est le tout et le détail, il est tout et son contraire, il est tout et rien. Il n'est rien. Mais je reconnais que ce genre d'affirmation (encore) en impose. C'est de le pure spiritualité : du vent.... Quant à l'espace et le temps qui ne seraient pas tout mais encore pas du tout, ce ne sont là que des mots. Je n'ai pas dit que pour exister il fallait être dans le temps et l'espace. (Bien que je le pensasse ! Et d'où l'on peut conclure en toute logique et définitivement que Dieu non pas dans mais hors de l'espace et du temps, n'existe pas.) Dieu matière à réflexion ? Oui ! La preuve étant que nous en parlons mais surtout, Dieu, matière à égarement. Dieu étant tout et son contraire, existant mais hors de l'espace et du temps. Ce qui ne se peut pas. On pourrait croire qu'il s'agisse là d'une sorte d'affirmation gratuite. ("Exister, c'est dépendre, c'est être battu du flot extérieur" disait Alain. C'est dans ce sens que je dis qu'exister c'est nécessairement pris (voire englué pour les pessimistes!) Dans l'espace et le temps. Qui ne sont que des cadres à l'existence. à ce qui existe. Et bien sûr que l'espace et le temps existent en étant en eux-mêmes mais sans tourner en rond. (En voilà une idée qu'elle est bonne !) Ils sont le cadre de l'existence et existent en tant que ce cadre. Quand bien même ils tirent leur existence de ce qui existent en eux. Plus d'existants (de matière) dans l'espace et le temps, plus d'espace ni de temps dont cette matière absente puisse rendre témoignage... Mais je reviens à ce que j'avais dit bien plus tôt et qui avait été traité de futile je crois. Comment Dieu aurait-il créé le monde. En le décidant, en le fiat luxant ? Dieu infini, éternel, s'est fait petit, et momentané, il est entré dans le temps et l'espace... Et là il a... Il a quoi ? La seule possibilité, c'est : ---"Abracadabra !" (Quel mec ! Mais ça a un côté farce.)
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Merci je n'en demandais pas tant ! Si on peut dire... (Le pôvre !)
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D'où nous vient cette idée de Dieux ou d'un Dieu créateur ? Et à quelle époque a-t-elle été "lancée" ? Quel était l'état des connaissances quand elle l'a été ? Pourquoi accorderais-je quelque crédit à ces traditions ou textes antiques et à ceux qui les ont INVENTEES ? Des légendes ou des textes qui ne correspondent plus guère à ce que nous avons appris depuis ces époques, sur la réalité du monde.
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"un "fini-mortel" ne peut pas concevoir ce qui est infini et éternel !" C'est une affirmation. On conçoit très bien ce qui est infini et éternel; même si on peut pas le... dessiner ! (Et même si on se trompe un peu !) L'infini semble être une qualité possible de l'espace et l'éternité du temps Mais d'abord, qui a décidé que Dieu était infini et éternel ? Dieu serait un ensemble de qualités de l'espace et du temps ? Il serait l'espace et le temps ? Ou DANS l'espace et le temps ? (Qu'il soit dans l'espace et le temps semble exclu puisque cela signifierait qu'il leur est inférieur et comme dépendant) Mais l'espace et le temps ne sont pas tout. Il y a aussi ce qui existe dans cet espace et ce temps. La matière par exemple. Quels sont les rapports de Dieu avec la matière. Car en plus, l'éternité, n'est qu'une des caractéristiques possible du temps. Elle n'est pas tout le temps. il y a aussi le fait que le temps s'écoule et dans un seul sens. De même que si l'espace peut être infini il a aussi la propriété de définir des lieux particuliers. Ce qui me fait me poser deux questions (entre autres) Dieu s'écoule-t-il ? Dieu est-il localisable ? Et subséquemment change-t-il ? Se déplace-t-il ?
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C'est tellement vrai ! Mais on peut y voir une façon de luter contre le temps et l'inexistence : "Je ne suis pas grand chose, mais je suis au moins celui qui a promené son chien !" Bien sûr que c'est dérisoire. Il m'arrive de ressentir le contraire exactement. Je veux dire de ne pas avoir assez parlé ni (m'être) fait connaître... Ce qui comptait pour moi, par exemple, à une époque, c'était de comprendre la musique et le chant des troubadours. J'y suis resté plus d'une dizaine d'années, dessus. Puis quand j'ai fini ce parcours, quand j'ai pensé avoir atteint mon objectif de compréhension, je suis passé à autre chose. Mais parfois je me dis : mince, il n'en reste rien, aujourd'hui. Rien de rien. C'est un peu triste aussi.
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Mon seul but était de faire sourire les gens cités, et accessoirement que chacun (dont moi) se dise "je donne mon avis sur le silence, mais qu'en est-il de moi-même ?" JE REFUSE TOUTE CULPABILITé ! Si ce n'est celle de sourire aussi des choses sérieuses. Effectivement 100% de ceux qui apprécient le silence l'on rompu ! MAIS : plus ou moins... (Non, mais !)
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Nolibar : 0,67 message par jour ! Plus actif dans le forum "philosophie": GAGNé !
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En lisant cet éloge du silence, j'ai eu l'idée de faire une sorte de bilan de ceux qui avaient répondu sur ce topic, afin de comparer leurs "débits" ! (J'ai classé par ordre croissant et je m'y suis mis, évidemment.) ça ne peut pas ne pas avoir de signification, mais je ne m'aventurerai pas à dire ni même à penser laquelle ! (C'est sans doute à chacun de s'en inventer une.) Dompteur de mots : 1,42 (messages par jour) Quasi-Modo : 1,51 Blaquière : 1,7 Enchantant : 2,35 Théia : 2,77 zenalpha : 4,3 Quérida13 : 18,85 PS les forums où ces intervenants sont les plus actifs, sont soit "philosophie", soit, "société"....
