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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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C'est une piste qu'elle est bonne ! ça me démange : je me gratte ! J'aime bien ça ! Mais je me gratte trop et voilà mon mollet en sang ! Il faut donc se gratter pour le plaisir, mais juste un peu... On peut aussi aimer les démangeaisons... (non grattées). Mais je crois que c'est soit instinctif soit un long apprentissage. D'accord : j'avais rien à dire, mais je vous voyais partager votre conversation avec tellement d'entrain que j'ai voulu en profiter aussi et me mettre au milieu... C'est de la philosophie en action...
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Pour Mélenchon, Valls est proche de l'extrême droite française et Israelienne
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans Politique
C'est De Gaulle qui a dit je crois qu'on a (en France) "la droite la plus bête du monde"... Vous êtes en train d'en faire la magistrale démonstration ! Comment peut-on défendre ça : -
j'aime bien ton idée de catastrophe ultraviolette ! l'idée de Démocrite que la matière serait composée d'atomes je la trouve génialement inspirée. Est-ce que c'est grâce à elle qu'on en est arrivé à la composition atomique de la matière, sans doute pas. Mais il avait pensé que sous son apparence continue qui nous est donnée par les sens, la matière pouvait être composée de grains. La physique quantique va toujours dans ce sens. L'idée philosophique toujours bonne est qu'il faut souvent aller plus loin que l'apparence immédiate si l'on veut approcher d'une certaine "vérité". Où comme disait Descartes que les sens peuvent nous tromper. Pour ce qui est de l'apport d'une pensée judaïque qui est à mon avis essentiellement une pensée religieuse, je serai plus perplexe. (Je reconnais peu la connaître mis à part l'ancien testament.) Mais je constate que le christianisme qui n'en est qu'un prolongement nous aura fait perdre plus d'un millénaire dans le progrès de nos connaissances... Ou alors peut-être "en creux" ? si l'on considère que les gens d'origine juive qui on contribué a l'évolution de l'esprit humain, et ils sont nombreux, étaient du point de vue de leur/ ou de la religion plutôt des dissidents.
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Tu n'aurais pas été élevé par les jésuites, des fois ? (Je ris ! mais tu n'as pas tort !) T'as oublié le légo !
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Peut-être... Ce serait bien ! Mais on est naïf de poser le problème en ces termes. Qui a intérêt à développer "esprit critique", "force d'affirmation" et "intelligence" ? S'il n'avait été question que de cela sans des intérêts... personnels qui ont poussé des prosélytes arrivistes, la religion en question serait depuis longtemps tombée dans l'oubli... C'est parce qu'une religion devient un instrument de pouvoir qu'elle s'installe et perdure. Et que cet aspect prend le pas sur l'épanouissement éventuel ou originel des fidèles... ? De la même façon le bon peuple (nous !) s'étonne de la corruption matérielle ou intellectuelle voire névrotique des dirigeants politiques : mais c'est cette "corruption" (au sens large) qui les a fait parvenir là où ils sont. Je l'ai déjà dit : ceux qui n'ont que leur bonne volonté comme motivation ont été éliminés (ou l'ont fait d'eux mêmes) depuis longtemps... Une touche d'espoir ? C'est sur les garde-fous qu'il faudrait travailler... Une touche d'humour ? Dans "La promesse de l'aube" de Romain Gary : "Il y a longtemps que je ne suis plus dupe de mon inspiration et si je rêve toujours de transformer le monde en un jardin heureux, je sais à présent que ce n'est pas tant par amour des hommes que par celui des jardins."
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"La promesse de l'aube" de Romain Gary . J'avais pas lu. Ma belle fille prof de français va en faire étudier un passage à ses élèves et du coup nous en a parlé... C'est autobiographique... Purée : quelle vie ! Et beaucoup d'humour et d'autodérision....
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La decouverte de l'être des choses : Parménide
Blaquière a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
En tout cas j'aime bien votre cours ! Je me souviens que c'est surtout Nietzsche qui a apporté un éclairage différent sur les présocratiques. Et aussi que c'est Héraclite qui semble s'opposer le plus clairement par sa conception de changement perpétuel au principe finalement plus statique et absolu de Parménide. Je vais vous faire rire : Quand j'étais plus jeune je me suis amusé un temps à traduire les présocratiques en ?...... Provençal ! ça donnait un truc du genre : "l'estre es quicon, lou noun-estre es pas rèn." (L'être est "quelque chose" (!) le non être n'est... rien du tout !!!!) Mais on sentait déjà l'interprétation ! C'était de la philosophie du point de vue d'un langage populaire ! -
C'est étonnant ça : Tu parles de l'amour -éternel en quelque sorte- et @aliochaverkievmets les paroles du Pont Mirabeau (qui dit le contraire !) au même moment...
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Tu as raison ! Je n'y pensais pas ! Mais c'est aussi un bel argument pour classer l'Être au rang des illusions !...
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La decouverte de l'être des choses : Parménide
Blaquière a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
J'ai un peu l'impression que tu veux tester ton cours... Si c'est ça il faut le dire ! L'héritage sur la pensée occidentale ? J'ai souvent remarqué que le plus souvent, on considère que cette phrase de Parménide 'l'être est et le non être n'est pas" comme le premier pas de la pensée rationnelle. Je l'ai longtemps cru aussi. Mais après avoir lu la description de l'être que fait Parménide, (genre : parfait, fini, sphérique... -de mémoire-) je me demande si Parménide ne serait en fait l'héritier de toutes les pensées mystiques ou théologiques précédentes et annonciateurs des suivantes. C'est une question que je me pose. -
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Tout-à-fait d'accord ! C'est l'esprit (au sens large de volonté, visée, intentionnalité, et même mode d'ordonnancer -par les catégories entre autres ?) mais pour toutes ces raisons (et en premier les fétiches!) cet esprit n'est pas libre et se connaît mal lui-même. (Le phénomène n'émane pas des choses en soi (comme les simulacres de Démocrite) : c'est nous (avec ces réserves) qui allons le chercher ! Et même précisément et matériellement avec notre "dotation sensorielle"...)
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Il me semble qu'on se mélange un peu là ! Déjà pour Kant, la chose en soi est ce qui ne se révèle pas. Elle n'est qu'une hypothèse. Ce qui se révèle par les sens, ce sont les phénomènes. La chose en soit c'est la volonté du sujet connaissant qui la suppose ou l'affirme. Sans plus. Et cette affirmation, par le fait que l'on considère qu'il y a est nécessairement une chose en soi, pensable mais seulement au sens de la nommer (sans la connaître), de dire qu'elle existe, fait de cette chose en soi un noumène. Ainsi donc dans ce sujet, on a "en bas" , l'existence brute, d'où l'on part en général (moi en tout cas !) pour s'élever, monter vers l'Être. Par sa réduction, Husserl considère que cet être reste hors de notre portée. On peut donc considérer que notre analyse (et la connaissance en général), se situe entre deux zones inconnues. D'un côté l'Existant, la chose en soi, et de l'autre l'Être indéfinissable. Pourrait-on changer le sens de notre enquête et partir de l'Être pour "descendre" vers l'existant ? "Il est dit" par Parménide immuable, parfait, hors du temps... Qu'est-ce donc qui est immuable, parfait et hors du temps ? Quelle expérience avons nous de ce type d'êtres ou d'objets ?
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Bon, ça vous dérange pas trop si au lieu de parler de la démocratie on essayait de réfléchir sur l'être, le non être, l'ontologie et l'existence ? Y'a Kant, Husserl, Heidegger qui attendent ! C'est comme en politique : on aime bien se crêper le chignon sur Mélanchon, Le Pen et Macron, mais quand je propose de réfléchir s'il faut ou non privatiser les aéroports, tout le monde s'en fout ! C'est portant ça la politique. Alors les idées sur l'être et le néant de la philosophie indienne, on est aussi preneurs ! (je parle pour moi !) , pour la démocratie et le crêpage de chignon faut voir ailleurs. Tiens, moi je m'en vais pour ce soir. N'aï proun vist ! (j'en ai assez vu !)
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Je crois qu'il suffit de définir (ou décider!) si "ces formes a priori" son universelles ou seulement celles de l'esprit et donc de notre esprit. si c'est la second conception qui est la bonne, c'est l'esprit humain qui décide de tout. (Pour ce qui est des phénomènes seulement, évidemment. Pas des choses en soi qui restent par définition hors de portée. Mais c'est vrai qu'on a de la peine à penser que c'est nous qui décidons du monde !... (A part ça je pensais les mêmes choses)
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Maroudiji : tu "t'encagnes" (oc pour t'énerves !) tout seul ! Donne tes raisons et chacun jugera... La démocratie c'est le gouvernement du peuple par le peuple comme définition. Et nos démocraties le sont dans une certaine mesure puisque qu'on vote de temps en temps. Mais dans une certaine mesure seulement. Il se trouve que quand le peuple n'est pas suffisamment manipulé, pour voter "dans le bon sens" il vote par exemple contre la constitution européenne. Et les dirigeants qui se disent pourtant démocrates passent outre... C'est une démocratie... approximative! Dans la Grèce ancienne, il est probable qu'il en allait de même et qu'il suffisait d'un bon orateur pour modifier l'avis des citoyens. Disons qu'on est un peu soumis aux volontés d'une certaine classe dirigeante, mais pas complètement comme dans une dictature. Ici, le sujet c'est "l'être et le non être" si tu veux le changer en "être ou ne pas être en démocratie" : ouvre un sujet ?! "L'être est le non être Népal ..."
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On a aussi "putain de Dieu !". Biens sûr je pousse trop loin ! Ce que vous dites est bien. Peut-être croyez vous en Dieu ? Peu importe (enfin, pour vous si !) mais pour moi qui n'y crois pas, quand je lis votre "ce qui brille" ou votre "appel d'infini", je suis contraint de le remplacer par... ? Et avant de le remplacer, de l'analyser : s'agit-il vraiment d'un "appel d'infini ?" L'infini c'est grand ! et j'ai un peu tendance à me dire qu'à en parler, on en rajoute toujours un peu. Bon ne chipotons pas sur "infini". Il y a une "force" en nous ça suffira ! Après tout la moindre chose, quand il se pourrait qu'il n'y ait rien, c'est déjà un peu de l'infini... Reste donc (pour moi) à penser, à comprendre cette "force", cet "instinct de vie" comme diraient les "néo-babacools" à la mode. La psychologie ou la psychanalyse nous proposent tout un éventail... Le seul fait que l'origine de cette force (pourtant) en nous soit inconnue (pour nous pour chacun), incompréhensible, insaisissable, peu maîtrisable, étonnante, indéterminable, fera l'affaire et tiendra lieu d'infini. En relisant votre post, je réalise que j'ai retourné votre "appel d'infini" vers l'instinct de départ !!! C'est un comble ! Puisque pour vous il servait d'équilibre à cet instinct ! Mais si l'on veut équilibrer, on peut aussi bien dire que l'inconscient est le contraire de l'instinct. (Quand ce ne serait qu'à cause de la censure...) Plus son élaboration complexe... Plus prosaïquement, "l'appel d'infini", le désir/besoin de "s'élever" peut simplement provenir (en partie) de deux cent milliards de neurones-éponges qui sont prêts à se gorger de tout ce qui passe à leur portée. Avec ce qu'on se trimbale sous le crâne, nous sommes bien obligés de penser !... (Pardon pour ma vulgarité !)
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Je crois que c'est l'histoire qu'on apprend. Ces guerres, c'est violences. Parce qu'on trouve ça plus remarquable, plus digne d'intérêt. C'est l'histoire des pouvoirs. Pour avoir passé des heures et des jours à déchiffré des archives, c'est pas du tout ces paroxysmes de violence la très grande partie de la vie. Il nous paraissent simplement plus spectaculaires. La majorité du temps, les gens vivent, s'organisent, décident du prix de la viande, du pain, embauchent un tuilier pour venir leur faire des tuiles pour réparer les toitures, font réparer la roue du moulin, Protègent les récoltes, construisent des ponts, font garder les cochons... c'est ça la vie. c'est grâce à ça qu'on est encore là. Et on peut en être fiers... Et quand on les oblige à aller se battre ils ne sont même pas dupe : ils n'ont pas d'ennemis, eux, il se battent contre "les espagnols ennemis de notre prince"... Je crois avoir compris qu'avec les espagnols ils s'entendaient plutôt bien... Si en plus dans les armées espagnoles il y avaient des catalans, ils parlaient déjà la même langue !... Oc !
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J'avais pas fini ! Mais rien que ça ça disait l'essentiel.! Bon soir !
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Je suis sur le cul ! Exister, ce n'est pas avec un grand "E" de l'Existence, c'est juste avec des bouts de ficelles !... Exister c'est manger quand on se sent l'estomac vide, exister c'est vite retirer sa mains quand elle brûle... exister c'est une suite de réflexes. Exister c'est ressentir ce qu'on ressent et se comporter en conséquence. Avec notre esprit (ou notre conscience) nous avons un peu étoffé les choses, et pour nous exister c'est aussi être triste, être gai, espérer, envisager ceci ou cela... Amen !
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Tu fais exprès ou tu fais semblant de pas comprendre ce que je dis ? L'existence est un concept qui doit être pensé. L'existence n'est qu'une idée. Un concept qui a été extrait ou qui s'est forgé à partir de notre expérience, et de notre constatation que des choses et des êtres existent. Mais pour exister on n'a pas besoin d'être au fait du concept d'existence qui est une construction intellectuelle. Il suffit d'être dans le temps et dans l'espace : quand on démontre à Diogène qu'il ne peut pas mathématiquement dépasser la tortue, il se lève et la dépasse... Les dinosaures s'en foutaient de l'existence : ils existaient, c'est tout. Ils étaient là et à un certain moment et c'est nous qui avons décidé que ça s'appelait exister... c'est nous qui disons qu'ils avaient une existence.
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La decouverte de l'être des choses : Parménide
Blaquière a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
La remarque n'est pas bête ! Mais c'est intéressant ce qu'il/s raconte/nt !... On va voir où ça veut en venir... Que la philosophie (telle que nous la connaissons) soit née en Grèce, c'est certain. Que cette naissance soit due à la langue grecque, c'est assez vraisemblable. Qu'elle ne soit due qu'à la langue grecque c'est très possible, mais c'est une thèse. Le cartésianisme est-il du à la langue française ? Le kantisme à la langue allemande ? On pourrait le croire. On voudrait le croire ? Cette focalisation sur le verbe être grec favorise la réflexion. (Mais je trouve aussi que ça fait peut-être trop ?) On verra où ça nous mène... L'arabe pour le très peu que j'en connaisse emploie guère le verbe être et il accole le qualificatif au sujet directement. ça n'a pas empêché les arabes de nous transmettre les philosophes grecs ce qui prouve que ça ne les empêchait pas de s'y intéresser. En revanche, l'espagnol a deux verbes être? "Ser y Estar". (Est-ce par réaction ?!!!) Estar pour attribuer des qualités momentanées et ser pour des "états" plus durables. Ce serait aussi digne d'être analysé...
