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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. La métaphysique des physiciens, c'est un oxymore ou je m'y connais pas ! J'en parlais justement hier soir avec Jules César et Marilyn Monroé...
  2. J'ai un peu l'impression (au feeling) d'être d'accord sur R.ien, mais je dis un énorme BRAVO !
  3. La mort est une illusion ! Ouf ! Me voilà rassuré ! Moïse, Platon, Jêsus ou Mahomet n'auraient pas mieux dit ! Maintenant, ça a l'estampille scientifique !
  4. Excusez ma naïveté, mais pour moi, "au lourd passé de commando"(!), FM, c'est "Fusil-Mitrailleur" ! Pour vous, c'est quoi ? Souvenir, souvenir... On avait aussi PM Pistolet-mitrailleur, PA, Pistolet automatique, LRAC, lance roquette anti char, et FOMEC (Forme, Objet, Mouvement, Éclat, Couleur) pour le camouflage), et enfin, pour résumer tout ça : RAB : rien à branler ! Ce qui donnait ; "Faut faire FOMEC pour le PM, le PA ou le LRAC ? RAB ! dit le GV " (Le GV, c'est mézigue : le "Grenadier Voltigeur") Et VIVE L'EMPEREUR ! Demain, je vous explique comment faire face à une attaque nucléaire ! Mais, un doute m"assaille : serais-je HS ? (A vous de décider : Hors Sujet ou Hors Service !)
  5. Ma Cathy est catho ! Ma Cathy est athée ! Je suis catho athée : J'ai tâté ma Cathy !
  6. Solipsiste ? Solipsiste ? Est-ce que je t'insulte moi ?! Solitude ? Tudieu ! Solitaire, me taire ? Solidité, dis, t'es qui ? Solidaire tu ères... Soliste, Hystérique ! Soliste, je persiste ! Soliloque, c'est qui la loque ? Solidifie, qui me défie ? Soliman, tu mens !
  7. L'avarice C'est comme les varices : Quand on n'a pas de veine Ou qu'elles tiennent plus, les veines... Là, je n'ai qu'un mot ! Bravo !
  8. Faites gaffe les mecs ! Quand Macron baisse sec, la droite s'affole ! Et c'est le genre à mordre ! Sortez les casseroles ! Vais pas me faire tordre ! Pouvez tout mitrailler : Moi je vais m' "empailler'...
  9. ça, ça s'appelle être victime de la propagande ! Si les prix augmentent trop, on redoublera les salaires ! Y'avait combien d'inflation dans les "30 glorieuses" ? Et tout le monde était content ! L'inflation ou pas n'est pas un but en soi. "Faut pas jouer les riches quand on n'a pas le sous !' (Jacques Brel, économiste !)
  10. Su comme réforme tu double les salaires, t'auras plus un seul gaulois réfractaire, ils seront tous enchantés du changement...
  11. Blaquière

    La langue d'oc

    Je ne sais pas si tu connaissais tout le sonnet de la "Colombette", mais il est savoureux ! Bellaud nous surprend à chaque ligne ! Je l'avais mis en musique et je l'ai chanté plusieurs fois ! Mais l'enregistrement que j'en ai est tellement mauvais que je me risquerai pas à le mettre ! Bon an, bon mes, bon jourt, ma dousso Coulombetto, Bon houro, bon matin, tous tems vous doune Diou; Ouand vous non farez ren, au mens pensas à you Que per trop vous amar bessay rendray l’armetto. Hé! que si vous teniou dedins un bouosc souletto, (Hé ! car si je vous tenais au "fond" du bois, seulette) On imagine la situation, Bellaud ayant la réputation d'un fier luron, Et on se dit : la pauvre ! qu'est-ce qu'il va pas lui faire au fond du bois ?! Bellaud, c'est le loup du Chaperon rouge ! Mais non : Autre mau, per ma fé, bello, non vous fariou autre mal par ma foi, belle je ne vous ferais Sinon qu'à plenos mans de flours you cuillariou sinon qu'à pleines mains des fleurs je cueillerai Las jetant à l'entour de vouostro persounetto. Les jetant à l'entour de votre personnette ! Là il en fait un peu trop ! Il n'est plus crédible ! Du coup, il passe au burlesque baroque : Et puis en vous baisant vous diriou: — Janeton, Et puis en vous embrassant, je vous dirais : "Jeanneton, Coumo lard en sartan sy fond mon couraçon, Comme lard en poêl(on) se fond mon corazon ! Leissen passar eicy la calour titanièro. Laissons passer ici la chaleur titanesque Veirez que lous ausseoux que sabon mon tourment Vous verrez que les oiseaux qui savent mon tourment En cantant vous diran: Sus, fillo, prestament, En chantant vous diront ; "Sus fille, prestement De gracy contentas Louis de la Bellaudiero. De grâce contentez Louis de la Bellaudière ! Bellaud n'est pas emprunté pour la rime, il tape même dans l'espagnol au besoin ! Mais celle-là elle est à retenir question "romantisme" : Coumo lard en sartan sy fond mon couraçon, Comme lard en poêl(on) se fond mon corazon ! Et on passe sur le "sus fille, prestement !..." ("Courir sus à ses ennemis" était largement employé à l'époque.)
  12. T'inquiète : j'ai juste fait semblant de le prendre mal ! Faut bien que je me la joue un peu des fois ? On a bien le droit de penser ce qu'on veut ! Y'a du bon et du mauvais partout... Mais en vrai, j'en ai vu récemment, des descendants de ceux qui je crois bien avaient dénoncé mon père sous Pétain, qui sont persuadés que leurs ancêtres, y'avait pas plus résistants !...
  13. Blaquière

    La langue d'oc

    C'est clair ;" faites l'amour pas la guerre !" Et le vrai scandale c'est en 14, quand les vieux on envoyé les jeunes se faire tuer. Dans les années 60, mon grand père qui par chance était passé au travers en 14, disait : "Se quauque jorn l'a mai la guerro, es nautre lei vieilhs que fau que li anem, fau pas que li mandem lei joeines !" "Si quelque jour y'a encore la guerre, c'est nous les vieux qui devons y aller, il ne faut pas y envoyer les jeunes !" Je signe tout de suite ! (Aujourd'hui, j'ai le droit !) (Sinhi subran ! Encuèi n'ai lo drech !
  14. Mince ! ça veut dire quoi, ça, je dis que mon père a été obligé de se planquer pour pas partir travailler pour les Nazis et toit tout ce que tu trouve à dire c'est qu'il y a des histoire dégueulasses dans le maquis ! C'était mieux les nazis ? T'as ta petite idée sur les maquis et paf! t'entends le mot et ça sort comme un réflexe ! Y'a certainement eu des connards dans les maquis comme partout ailleurs, mais là ça n'est pas le problème. En plus, dans ce que je dis, il est question de réfractaire et pas de gaulois.
  15. Les mots on une histoire. Mon père se disait "réfractaire" et il en était fier ! Il a même dû en prendre le maquis. Il était réfractaire au travail obligatoire en Allemagne... Être réfractaire, c'était ça. Continuer la lute...
  16. Blaquière

    La langue d'oc

    Il est à noter les différentes forme du "moi" Ventadour XIIème : "eu" (prononcé "èou" diphtongue) XIV-XVème et la forme 'officielle" conservée aujourd'hui : "iéu" (Prononcer yéou) triphtongue) (On pense à l'espagnol et à l'italien qui ont aussi ce son "i" : "yo" et "io") Mais on voit que Bellaud de la Bellaudière écrit "You" : le "é" a disparu. Mais c'est comme ça qu'on prononce (ici : provençal maritime) depuis Bellaud (400 ans !), alors ? : "yiou" triphtongue : c'est le son "é" qui s'est transformé en "i" par rapport au XVème. à mon avis... Je me suis finalement raisonné à écrire "iéu" tout en prononçant "yiou' !
  17. Blaquière

    La langue d'oc

    Amis de la peuézie, Beujur ! Puisqu 'on est sur le forum de littérature, il serait dommage de cantonner la langue d'oc à des ânes chargés de blé ! J'aime bien comparer la notion du temps chez Bernard de Ventadour (XIIème siècle, troubadour très lyrique et cette même notion chez Bellaud de la Bellaudière, poète "baroque" de la fin du XVIème. Ventadour, lyrique, part du réel "le jour" et l'enfle, le grandit, va vers l'universel (les années) On se sent perdu dans l'immensité du temps : Lo tems vai e ven e vire.................. (Le temps va et vient et tourne) Per jorns, per mes e per ans,...........(Par jours par mois et par années) Et eu, las no.n sai que dire,.............(et moi, hélas, je ne sais que dire) C'ades es us mos talans..................(car mon désir est toujours le même -un-) Ades es us e no.s muda,..................(toujours le même et ne change pas) C'una.n volh e.n ai volguda,............(Car celle que je veux et ai (toujours) voulue) Don anc non aic jauzimen...............(jamais ne m'a accordé ses... faveurs.) ("Dont jamais je n'ai eu jouissance": n'exagérons rien ! surveillons notre traduction!) Bellaud, lui prend le chemin contraire. il part du temps en général (les années) et en vient à l'heure présente. A la vie... réelle : Bon an, bon mes, bon jourt, ma dousso Coulombetto, (Bon an, bon mois, bon jour, ma douce Colombette) Bon houro, bon matin, tous tems vous doune Diou; Bonne heure, bon matin, tout le temps vous donne Dieu) Ouand vous non farez ren, au mens pensas à you (quand vous ne ferez rien, au moins pensez à moi) Que per trop vous amar bessay rendray l’armetto. (qui de trop vous aimer, peut-être rendrai-je l'âme) L'an, le mois, le jour, l'heure, le matin : tout le temps, chaque minute. l'universel est reconstruit à partir du tout petit, du particulier. Il est à noter aussi la modestie de sa demande : "quand vous ne ferez rien, au moins, pensez à moi" ! Bellaud se contente de vivre l'heure, il veut du tout petit...
  18. Blaquière

    La langue d'oc

    Bon la traduction de "la facture déchirée" "La podisse estrassade" la facture (ou le reçu) déchiré/e (Aquo ero l'an 1540) ("ça", c'était l'année 1540!) A revelat Honnorat Sieyo : Honoré Sieille a déclaré : « Hiou enbe Jehan Selion Moi, avec Jean Selion et lou tresourier Olivier Pec et le trésorier Olivier Pec ung pauc avant ou vrayament apres Calendes un peu avant ou plutôt après Noèl salien toux ensemble foras de la gleyse Nous sortions tous ensemble (hors) de l'église et en salient Jehan Flayol diguet : et en sortant, Jean Flayol dit : « Olivier Pec mi voles vous fayre "Olivier Pec, voulez vous me faire aquelle podisse ? » Ce reçu ?" et ainsin Olivier Pec va dire : Et alors, Olivier Pec de dire : « Oy da » (en fait oy et da sont séparés) "Oui da !" et toux dous mi digeront : et tous deux me dirent : « Avet vous ung scretore ? » "avez-vous un écritoire ?" et hiou aneri dire que oy et moi, j'allai répondre que oui. et ainsin Olivier Pec et Jehan Celion Et ainsi, Olivier Pec et Jehan Celion tous ensemble aneram a mon houstal (et moi) tous ensemble allâmes à ma maison per fayre la podisse pour faire le reçu. et Olivier Pec fes une poudisse et Olivier Pec fit un reçu et quant l'aguet fache l'anet legir et quand il l'eut fait "il vint" à le lire laqualle podisse per l’aver de quatorze lequel reçu (était) pour l'avoir de quatorze ou verament de dix et hoict ou véritablement de dix-huit soumades de blat charges de blé que Jehan Celion li avie donat que Jean Celion lui avait données per la rende del molin (en paiement) de la rente du moulin es veray que non mi recorde pas ben il est vrai que je ne me souviens pas bien que mileime si fousse de quel quantième c'était ni aussi de que mes et non plus de quel mois. mes es ben veray que la podisse fut fache Mais il est bien vrai que le reçu fut fait ung pauc avant calendes un peu avant Noël ou un pauc apres calendas ou un peu après car dou mes de septembre hiou ero a Aix car à partir du mois de septembre, moi, j'étais à Aix e aqui demoureri ung mes et j'y ai demeuré un mois. Il n'y a pas tellement d'influence du français sur la langue j'ai souligné ce que je crois ... --"Mi voles vous" la précision du "vous"; il me semble, mais c'est pas sûr. Les formules de politesse sont souvent surprenantes. -- et le "oy da" et le "oy" que je n'ai vus que là. -- J'aime bien aussi le "x" de "toux" (tous) qui "fait français à l'esbroufe" ! "toux dous" pour "tous deux" ou le "x" et le "s" sont inversés ! Ils savaient qu'il fallait plus de "x" en français, mais ils savaient pas où ! -- et le "Avet vous ung scretore ?" vaut de l'or ! Il fait très chic ! Je l'entends : "avet' vouss ung' scrétoré !" au lieu d'un trop paysan : "avès ung escritori ?" ce qu'ils ont plus probablement dit... Mais c'est surtout dans la graphie que l'influence est visible : --les "e" du féminin au lieu des "o" à l'époque, le "o" qui était déjà à mon avis une influence du français par rapport au "a" médiéval. -- les "soumade" et "dou" pour "saumado" et "dau"... Mais il est intéressant de remarquer que si le "e" final "français" ne les gênait pas, c'est que la prononciation n'était pas si éloigné de la prononciation contemporaine où le "o" final est prononcé comme le "e", atone mais jamais muet comme en français. Il y avait à mon avis un différence de culture ou de connaissance entre celui qui notait les témoignages et qui était sans doute mieux rompu à la langue française et les gens dont il écrivait ces témoignages et qui devaient bien reconnaître ce qu'ils avaient dit. C'est donc un peu un moyen terme ce texte! D'autant que l'Edit de Villers Cotterêt stipulait bien que tout devait être écrit en langage maternel français ! C'était en un certain sens insoluble puisque ici, le langage maternel n'était pas le français ! La solution trouvée, ici, c'était d'écrire un provençal qui ressemble à du français ! Légalement, le secrétaire était "couvert" !
  19. Blaquière

    La langue d'oc

    Je pnse aussi qu'on n'utilise pas assez la notation phonétique... Ce serait une des premières choses à apprendre à l'école ou au collège. ça faciliterait la prononciation de toutes les langues. Hélas les signes sont difficilement accessibles et encore, s'ils sont connus... le qui est le "ou" ou le [j] qui vaut "y"... du coup pour expliquer la prononciation du provençal qui est une "langue sœur"pourtant, je tente une prononciation "à la française" ! Le "en" provençal par exemple qui correspond au "in" français!... Ou alors, on fait appel à l'anglais ! "Gau" (le coq) qui se prononce comme le "cow" anglais ! Mais c'est approximatif... Et on finirait par prononcer le provençal avec l'accent anglais ! Bon, d'accord : Richard Cœur de Lion (Cor dé Léoun) (arrière petit-fils de Guilhem de Peitieus, premier troubadour, aurait écrit ses poèmes en langue d'oc ! Mais c'est pas un raison ! Sans compter leur fameux "sport" qu' "ils" avaient piqué au grand père : "desport"= plaisir ! (Ils sont forts ces anglais !) "Qu'eu ai agut joi e de(s)port" (car moi j'ai eu d la joie et du plaisir) ( J'ai rien souligné et ça a souligné tout seul et je peux pas l'enlever !)
  20. Blaquière

    La langue d'oc

    Quand je tombe sur un texte comme ça, je suis charmé de la tournure : "may qué argènt vèngo" may=pourvu... J"entends encore mon grand père dire "mai qué plougué" : "pourvu qu'il pleuve" par exemple. 500 ans; et la langue est la même !... ou presque (!) C'est un bonheur !
  21. Blaquière

    La langue d'oc

    Oui ! Exactement ! Mais que ce soit un texte ou l'autre, le grand problème de 1540, c'était incontestablement le blé !!!!
  22. Blaquière

    La langue d'oc

    Exemple d'un texte de la même année "au village" : le provençal y est parfaitement cohérent : 1540 e 9 de Febrier "MAI QUE ARGENT VENGUO" (Pourvu --à condition-- que l'argent vienne) Hen aquest luoc non ha ges de blat e hes hen Dans ce village il n'y a pas de blé et il est en gros dangier que calque ung moro de fam. Per grand danger que quelqu'un meure de faim. Pour so Mosen lo Rendier n-a hencaro calque Cela Monsieur le Rentier du moulin en a encore quelques Saumado per so ha dich que si lo volen al pres "Charges"(1), pour ça; il a dit que si nous le voulons au prix que hen trobo que es 12 Fl. per Saumado, que où on le trouve qui est de 12 Florins par charge que hel hes per lo nos laissar plus tost a nos que lui, il est prêt à nous le laisser à nous plutôt qu'à autres, may que hargent venguo. D'autres pourvu que l'argent "vienne"(!). Que si parle a Mosen lo Rendier per veser que Que l'on parle à Monsieur le Rentier pour voir quel/s partit li-plasera de nos fayre. parti (avantages) il lui plaira de nous faire. (1) La charge, "la saumado" c'est ce que peut transporter une ânesse une "saumo" On pense dans les 120 litres de blé.
  23. Blaquière

    La langue d'oc

    J'ai ! Ce sont les témoignages d'un procès ou au moins d'une enquête. La "podissa/o/e" c'est un "reçu", une "reconnaissance" pour une somme ou des fournitures dues ou versées. Je ne retrouve pas ce mot ds les dicos. (ça pourrait venir de "poder" : "pouvoir" (en tant que document) ?) Ce que je trouve "savoureux" dans ce texte, c'est que les témoignages sont notés avec une forte influence du français... 'comme les"e" finaux du féminin. et tout le vocabulaire provençal francisé ! A la même époque, dans les villages, les textes sont exactement en provençal, mais à St Maximin, ils se la jouaient "grande ville" ! Ils fallait écrire en français, ça faisait plus classe.... " mi voles vous fayre..." !!! Il y avait eu en 1539 donc l'année précédente l'édit de Villers-Cotterêts... A St Max, on était à la mode ! extrait : J'avais pensé comme titre tiré du texte après ce passage : "La podisse estrassade" (la facture déchirée) (Aquo ero l'an 1540) A revelat Honnorat Sieyo : « Hiou enbe Jehan Selion et lou tresourier Olivier Pec ung pauc avant ou vrayament apres Calendes salien toux ensemble foras de la gleyse et en salient Jehan Flayol diguet : « Olivier Pec mi voles vous fayre aquelle podisse ? » et ainsin Olivier Pec va dire : « Oy da » (en fait oy et da sont séparés) et toux dous mi digeront : « Avet vous ung scretore ? » et hiou aneri dire que oy et ainsin Olivier Pec et Jehan Celion tous ensemble aneram a mon houstal per fayre la podisse et Olivier Pec fes une poudisse et quant l'aguet fache l'anet legir laqualle podisse per l’aver de quatorze ou verament de dix et hoict soumades de blat que Jehan Celion li avie donat per la rende del molin es veray que non mi recorde pas ben que mileime si fousse ni aussi de que mes mes es ben veray que la podisse fut fache ung pauc avant calendes ou un pauc apres Calendas car dou mes de septembre hiou ero a Aix e aqui demoureri ung mes Je mets le texte, je verrai plus tard pour le français....
  24. Blaquière

    La langue d'oc

    @tison2feu Génial ! j'ai retrouvé mes notes ! En fait c'était "oyda " ! Je me souviens que j'avais mis du temps à comprendre : j'imaginais un participe de "ouïr"... Je vais passer une bonne soirée : mettre le texte au propre ! Si ça vaut le coup, je le mets là !... C'est un "escaufestre" (une embrouille) de 1540... On peut citer les noms ?
  25. BFM à gauche : tu es fou ! (Mais je rigole !) C'est vrai j'ai oublié Fillon comme collectiviste ! Réfléchis : le capital est à droite, et il finira par n'y avoir plus qu'un patron forcément puisqu'ils se bouffent tous entre eux : ce sera le communisme. C'est sûr, sûr !
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