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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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Que pensez-vous de la femme en islam ?
Blaquière a répondu à un(e) sujet de mesca-line dans Religion et Culte
Chez les musulmans, une femme de même religion, c'est une musulwoman ? -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Grrr ! " tu n'étudies pas l'idée de Dieu, tu étudies ta vision de Dieu." Dieu et toutes ces histoires religieuses ne sont que des balivernes. Dieu (pardon : l'idée de Dieu) a deux casquettes : a) Dieu créateur b) Dieu moral Avoue que je fais un effort : mettre une casquette à une idée, faillait oser ... Non ! Je trouve que c'est un peu fort d'inverser les rôles car qu'est-ce que Dieu, qu'est-ce que croire en Dieu sinon emprunter une idée et des réponses toutes faites, juste pour ne pas penser, pas se poser de vraies questions grâce à une réponse globale et totale.Moi au moins, j'essaie de me l'inventer le croyant. Est-ce que les croyants font la même chose ? Essaient-ils de s'inventer l'athéisme. Et encore l'athéisme, c'est un mot. Moi je ne suis pas athée. Je n'ai pas d'étiquette. Je regarde, j'essaie de mieux voir, de mieux comprendre, et ce qui n'est pas vraisemblable, je le laisse de côté. Jusqu'à preuve du contraire. Longtemps, je n'étais pas persuadé que les américains eussent été sur la Lune. J'avais mes raisons. Pas du genre Grande Conspiration On Nous cache tout : non ! Juste un côté très matériel : les américains, à la fin des années soixante étaient nuls pour les rendez-vous spaciaux. Ils avaient la plus grande peine du monde à faire se rencontrer deux véhicules spaciaux autour de la terre. Pas moyen : Ils n'y arrivaient pas du tout. Et voila que d'un coup ils partaient autour de la lune, y descendaient, remontaient, se rejoignaient, plus aucun problème. J'ai trouvé ça, parfaitement louche que d'un coup, ils y arrivent si facilement. D'un autre côté, je me disais s'ils ne l'avaient pas fait, les russes auraient crié à l'imposture... Mais bon, peut-être qu'il y avait un échange de bon procédé : vous vous écrasez là dessus et nous nous disons rien sur "ça"... Bref, je doutais. (Même si ça m'empêchait pas de dormir la nuit. L'année dernière, j'en parle avec mon fils (qui se foutait un peu de moi quant à mon doute mais c'était un motif récurrent de se marrer tous les deux). Mon principal argument c'était : s'ils y sont allés, ils ont qu'à nous montrer des photos prises depuis la terre de ce qui reste sur la lune (le LEM, La jeep lunaire, tout ça, il y a forcément des traces) s'ils ne montrent rien, il y a largement de quoi douter. Mon fils a eu l'idée définitive :" Et si on regardait sur internet ?" Ce qu'on a fait ! Résultat : Des photos et même des films pris d'un satellite en orbite autour de la Lune, de tous les sites d'allunissage, avec ce qui est resté au sol de traces et d'engins. Même les ornières laissées pas la fameuse jeep ! Je sais : on pourrait dire que tout ça c'est des trucages, tout est possible. Mais moi, ça me suffit. LES AMERCAINS SONT BIEN ALLéS SUR LA LUNE ! Maintenant, pour ce qui est de Dieu, les dernières "preuves" ou témoignages, datent de 2000 ans. Et encore c'est juste quelqu'un qui aurait vu quelqu'un qui aurait vu.... En toute logique ça me semble léger. Un jour, y'a un accident qui s'est produit juste devant chez moi, et sous mes yeux. (Je passe sur les détails horribles vu que je veux pas jouer sur l'émotion mais seulement sur la raison) Quand j'ai lu le compte rendu sur le journal, ça n'avait rien à voir avec ce qui s'était passé... Je crains que tous les récits bibliques, évangéliques, religieux, etc, soient tous dans ces eaux-là. Vu qu'en plus pour la plupart, ils ont tous été écrits plusieurs années après que les "faits" se soient passés. J'ai dit ! Reste à explorer l'aspect plus psychologique des croyances. Vous savez : je vois souvent des gens très religieux... Et là, je reconnais que je suis totalement désarmé. Quand ils disent : "Je sens que Jésus m'aime" C'est aussi le cas pour les musulmans qui recherchent l'amour de Dieu. Que voulez-vous que je leur dise : "Manquez-vous d'amour au point de vous en inventer un imaginaire?" Ben non ! S'ils se sentent mieux comme ça, je n'ai pas le coeur de leur enlever cette consolation. Même imaginaire. Bien sûr ils vaudrait mieux qu'ils jouissent d'un vrai amour... Chez nous au village, on avait un curé il y a très très longtemps... Et un beau jour, paff ! il s'est défroqué ! Les gens on dit simplement : "Il a préféré une petite femme à un gros Bon Dieu". Si Dieu existe, celui-là, il va droit au Paradis ! Amen ! (Je le pense vraiment.) -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Tant pis ! même si je fais partie que des 5% de l'humanité qui rejettent l'idée de Dieu comme solution universelle à tous les problèmes, je tiens bon ! No Pasaran ! Je l'ai déjà dit : ça fait des milliers d'années qu'on par de l'hypothèse que Dieu existe On pourrait passer à autre chose... Mais je suis fort capable d'étudier Dieu. a) Dieu est le Créateur du Monde Car en effet : comment le Monde ou l'Univers pourraient exister s'ils n'avaient pas été créés? A-t-on jamais vu quelque chose naître de rien ? Le simple bon sens lui même dit que c'est impossible ! Tous les récits religieux (bibliques) le disent bien. Il suffit de les comprendre intelligemment : "Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vague et vide, les ténèbres couvraient l'abîme, l'esprit de Dieu planait sur les eaux. Dieu dit "Que la lumière soit" et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière "jour" et les ténèbres "nuit". Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour." N'est-ce pas magnifique ? Magnifiquement simple beau et vrai ? Le monde n'est pas né de rien : il est né de Dieu ! Et Dieu ? me direz-vous ? Mais Dieu est tout puissant et il est né de lui-même. Que dis-je "né" ? il n'est jamais né ! Il est de toute éternité ! Pour lui pas de passé, pas de futur ! No future ! "Je suis celui qui suis !" Dieu est au présent de l'indicatif pour l'éternité ! Dieu c'est le B, A, BA de la conjugaison ! --Oui ! Ce magnifique texte est inattaquable ! --"Dieu créa le ciel et la terre" dites-vous puis, plus loin :"l'esprit de Dieu planait sur les eaux"! Or les eaux ne sont pas encore créées ? -- Meuh non ! gros bêta ! "la terre" symbolise l'eau aussi ! En fait eau plus terre, c'est la gadoue qu'il a créé au début. Mais "au commencement Dieu créa le ciel et la gadoue", c'était pas assez poétique ! Car un texte divin se doit d'être BEAU. -- Et quand Dieu crée la lumière : ce n'est qu'en suite qu'il la sépare des ténèbres ! Comment expliquez-vous qu'une lumière soit mélangée aux ténèbres et donc pleine de ténèbres ? -- Pfff ! Ces incroyants sont vraiment primaires ! Dieu qui crée la lumière, ça veut dire qu'il invente la notion, le concept, l'idée de lumière, dans sa pureté originelle ! cela est souligné par le fait qu'il la sépare des ténèbres. La lumière n'est lumière que relativement par rapport aux ténèbres ! En fait Dieu a inventé la RELATIVITé ! Son vrai nom, c'est Dieustein ! -- Et comment peut-il y avoir un jour entre le soir et le matin : entre le soir et le matin c'est la nuit qu'il y a normalement ! -- Incrédule ! Dieu fait marcher le calendrier à l'envers quand il veut ! Non, mais ! Mais dans ce cas ce n'est qu'une erreur de traduction ! Et Toc ! -
Ouais, mais je vous avais facilité la comprenure en vous écrivant quasi phonétiquement ! Merci, Cénon pour le latin : j'adore ! Reste plus qu'à passer aux hiéroglyphes : j'y vas ! après ce sera le linéaire B ! Puis enfin les smilies ! On n'arrête pas... la régression ? A propos de religion, de provençal et de femme dans l'islam, (un autre fil à côté), Un jour mon grand père avait reproché à une tante d'avoir la cuisse un peu légère. Elle lui avait répondu : "Moun cuou ès miou, n'èn faou cé qué vouèli !" intelligent comme l'était mon grand père, il en concluait en frappant dans ses mains : "Qué coun ! Auriou miès fach de rèn li diré : m'a riblat moun clavèu !" (Traducteurs, à vos marques !) ça peut se traduire en arabe ?!!!
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Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Oui, il est vachement bien le sujet de ce fil : Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu ça permet de rester entre soi, entre gens bien pensant de bonne compagnie ! ça permet d'éliminer tous ceux qui ne sont pas croyants, puisque par hypothèse, ils sont tenus de faire comme s'ils l'étaient. Je vous demande juste de réfléchir sincèrement à ce que je viens de dire : n'ai-je pas raison ?!!! Eh bien ne comptez pas sur moi pour jouer ce jeu ! Quelqu'un peut-il me dire à quelles conclusions vous en êtes arrivés après toutes ces pages ? Après toute ces "études", ces recherches ? Dites-moi ! Dieu est comment ? Dieu est quoi?, est qui quelles sont ses qualités? ses pouvoirs ? sa volonté ? Son utilité ? Et qu'on ne me réponde pas "je l'ai déjà dit ailleurs ou plus haut " : Je veux une synthèse, là : immédiatement ! (je ne peux pas m'empêcher de sourire en écrivant ça !) (Libertade : moi je pense que la croyance en un dieu est une très mauvaise chose en soi. la fonction des religions est l'asservissement de l'ensemble des peuples au profit que quelques uns : des rois, des princes, des nobles, etc. et autres assoiffés de pouvoir ainsi que des castes religieuses, des clergés. Bien sûr, la malice de ces castes dirigeantes est de faire croire aux peuples que c'est là leur intérêt (les croyances). Pour appâter le client, il leur font miroiter une au-delà meilleur : pardi ! "Ici, c'est nous qui profitons, vous, vous vous rattraperez plus tard !" C'est tellement cousu de fil blanc que je me demande comment un être même moyennement intelligent peut tomber dans le panneau ! Les musulmans font pas mal aussi : 72 vierges qu'ils promettent ! Les bras m'en tombent ! La religion chrétienne, elle précise bien : "si vous croyez en moi, vous aurez la vie éternelle, si non, que dalle ! " (J-C. dixit). Des fois; je me demande : est-ce qu'une bonne musulwoman aura droit, là haut à 72 beaux mecs... "bien équipés" ?!!! Oh pardon ! Une femme, une mère, ou une soeur idéale ne peut être que vierge (Ste Marie !) et avoir horreur de tout ce qui touche de près ou de loin à la sexualité ! Pour ce qui est de la politique, il faut -à mon avis- faire la différence entre "l'esprit et la conception de la politique" chez les gens de droite et chez les gens de gauche, et la "conception politicienne partisane de la politique des politiciens", de ceux qui appartiennent à la CASTE POLITIQUE et qui sont donc mus par les mêmes motivations (intérêt et pouvoir) que les tenants des religions cités plus haut. -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Libertade : je vois dans ta devise (ou votre devise) : Ni dieu ni maître : ça j'aime , mais aussi "apolitique" :ça me rappelle une phrase d'Alain, le philosophe : "Quand quelqu'un dit qu'il ne fait pas de politique, il est toujours de droite." Dont : mèfi ! En ce moment, la physique , au sujet de cette force ou plutôt ce champ de force dans lequel "baignerait" l'univers, parle de "champ de Higgs". C'est celui qui permettrait à la gravité de s'exercer, et donc à l'ensemble de l'Univers de rester apparemment et relativement cohérent. (Comme un champ magnétique -de photons invisibles- permet aux aiguilles de boussoles de s'orienter.) Les frères Bogdanof eux, croient en Dieu parce que les équations qui gèrent le monde (la matière) qui nous entoure sont à la fois si complexes et si précises qu'elles ne peuvent avoir été imaginées que par un esprit infiniment supérieur... Dans cet optique, c'est "la mathématique" qui gère tout ce qui existe, et donc, forcément un esprit. Mais là je suis loin des Ecritures... Mais ça dit bien que Dieu arrive à se cacher partout. Je l'avais déjà dit : Le vrai problème à mon sens n'est pas de savoir si Dieu existe réellement; mais pourquoi on veut y croire, ou pas. Il faudrait pour répondre à cette question, que les croyants envisagent sérieusement quelle serait leur réaction et ce qui résulterait pour eux, si Dieu n'existait pas. Perso, moi qui n'y crois vraiment, pas, si Dieu existait, je ne pourrais pas imaginer une autre vie que de la lui consacrer entièrement. Ce qui me fait dire que mis à part les religieux -de métier- ceux qui se disent croyants ne croient pas vraiment, ou font semblant, ou ne savent pas trop en quoi ils croient. Et qu'ils croient pas habitude, coutume, tradition, et sans trop se poser de questions. Pour ne pas y penser, finalement. En fait c'est la fonction des religions qu'il faudrait étudier... Les textes et les différentes définitions de Dieu, dépendent de cette fonction. -
Pego : l'a dégun qué parlo prouvènçaou la souleto lèngo vertadiero dé civilisacien? Mi sènti maou ! (Zut : y'a personne qui parle le provençal, la seule vraie langue de civilisation ? Je suis mal !)
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5 L’Afrique L’avion était panoramique. Et plus large que long. (Imaginez un Zeppelin avançant de travers, ou un large sourire.) Ce n’est que peu à peu, au fur et à mesure de leur approche sur les grandes dalles lisses et bétonnées de l’aéroport que les passagers-fourmis prenaient conscience à petits pas de son immensitude. Et toujours ils croyaient l’atteindre, et toujours plus loin il était... jusqu’ à ce qu’enfin arrivés sous son ventre arrondi de tôles luisantes, le ciel en fût caché et l’horizon dans son entier. On accédait à la grand salle de l’aéronef par un escalier monumental à vissette (videlicet : colimaçon). Je au-regard-circulaire nota que les sièges, tournant le dos au sens de la marche, permettraient aux voyageurs pendant le vol, de contempler le paysage au travers de l’impressionnante baie vitrée légèrement courbe qui occupait tout l’arrière de l’appareil. — L’été, quand le temps le permet, la baie reste grande ouverte et NOS passagers peuvent entendre chanter le coucou dans les grands peupliers frémissants, lui expliqua l’hôtesse en l’accompagnant à son fauteuil. Je prit sa place, comme il eût fait au cinéma... Sur sa gauche aussitôt vint s’asseoir une femme qui pouvait avoir... vint cinq ans ? Petite, plutôt très jolie, brune, aux cheveux mi-long façon chinoise, le front bombé et les yeux noirs, pommettes rouges, très maquillée... Et cette femme lia immédiatement conversation avec Je : les voyages en avion la ter-ro-ri-saient. D’ailleurs, dès que la longueur de ses vacances le lui permettait, c’est en bateau qu’elle faisait le voyage à Bizerte où elle allait visiter sa famille. Diserte, volubile, elle formait ses mots du bout des lèvres en remuant le bout du nez. Des lèvres soulignées au pinceau avec application, dont Je suivait, ému, les papillonnements... Et ce fut le départ sur la piste d’envol ! Une piste d’envol semblable à un immense creux de vague — Marseille est marine —, mais en dur : asphaltée. L’équivalent d’un double-large-toboggan opposé par sa base : élevée au début,profonde en son milieu et relevée à la fin. Pour décoller, l’avion se jetait dans le vide où il prenait de la vitesse, de la vitesse, puis, fort de son élan, il remontait l’autre versant au sommet duquel tout bêtement... il volait ! Je se senti fondre à la renverse, comme gobé à reculons dans un gouffre soyeusement capitonné. Ses jambes s’agitèrent au dessus de sa tête... et retombèrent d’un coup ! Une fraction de seconde, il eut l’impression de peser dix tonnes… Et il pesait vraiment dix tonnes ! (L’avion était au creux de la vague.) Mais voilà qu'aussitôt, ses mêmes jambes caoutchoutantes pendaient sous lui, s’étirant vers le bas... Sa chaussure droite se détacha, alla claquer contre l’écran vitré lors en bas en aplomb qui récoltait de plein fouet maints objets hétéroclites mal arrimés. Et soudain… LE SILENCE SIFFLANT DE L’ESPACE ! Les objets plaqués à la vitre glissèrent doucement vers le parquet métallique moquetté. L’instant était de détente feutrée légendaire, où enfin libérés des ceintures, les passagers en débandade, s’égayent sous la monumentale voûte de l’avion globulaire... et vont identifier pour les récupérer, leurs objets volants et perdus. La voisine de Je s’était apaisée. Je en profita pour lui proposer une partie qu’elle accepta… sans rechigner. Ils se levèrent,empruntèrent l’étroit passage dérobé... La salle de sport de l’avion, vaste elle aussi, jouxtait la salle panoramique. Une grande femme mince aux cheveux courts, clairs et bouclés y gesticulait pour l’heure des coups de raquette maladroits, face à un partenaire encore plus grand, mince et blond, blanc-jambé, bermudé, en tenue africaine : pas de chance le court de tennis était occupé par un couple d’anglais ! Lesquels tinrent à conserver leur place (les anglais sont de grands... sportifs). Seule restant donc libre, dans un angle de coin, l’étroite table de ping-pong, Je et la petite brune bien dessinée s’y installèrent, le temps d’échanger quelques balles... Déjà,l’avion-rapide survolait l’Afrique : On arrivait ! L’appareils’inclina lentement sur la droite... et vira brusquement à gauche, d’un coup ! Mais c’était parfaitement illogique ! Les passagers à l’unisson, s’en sentirent éjectés de leurs sièges, centrifugés. Encore se trouva-t-il heureux qu’ils eussent à l’instant rebouclé leurs ceintures, n’eussent-ils pas,sans ça, rouleboulé tout d’un sur l’autre et dans le plus total désordre ? N’empêche qu’à présent, l’avion tombait tel un parpaing. « Quelque chose ne va pas » se dit Je, prompt-à-la-méfiance. Et il regarda par le hublot les milliers de boulons à têtes arrondies qui rivetaient les plaques métalliques des ailes et des moteurs… « Cet avion n’est en réalité qu’un vaste puzzle ! » se tourmenta-t-il. Or, sur une telle quantité de boulons, pouvait-on raisonnablement escompter que pas un seul n’en vînt à se disjoindre ? Je eut alors la vision de l’avion, exactement pulvérisé dans le calme ciel africain en une infinité de fragments inrecollables, dont lui, ridiculement assis sur du vide (son fauteuil s’étant aussi atomisé) au milieu de nuages pâles cotonneux, défilant vers le haut et à toute vitesse, en corollaire de sa chute libre... Il entreprit alors de resserrer mentalement chaque boulon. L’essentiel était de maintenir l’ensemble solidaire ! Mais c’était difficile ! Parce que les têtes étaient rondes et que la clé glissait... De plus, il eût fallu en faire autant pour l’autre côté de l’appareil, l’arrière, le dessous... « ne laisser aucun boulon libre de ses mouvements... » s’exhortait Je. Une tâche épuisante, nerveusement. Quasi insurmontable.Typiquement une tâche à la Je. D’ autant que s’insinuait le doute : « ceux que je vois, j’y veille mais quid des autres ? » se disait-il, glissant un mot latin pour se tranquilliser. Et son angoisse s’accroissait en rapport du nombre de boulons incontrôlables... Dut alors se produire certain déclic dans son malin cerveau — baigné à point nommé d’enzymes glucosiques — dont l’inclinaison apparemment incompréhensible de l’appareil lors du brusque virage, se commua soudainement très rationnelle : « Suis-je bête ! nous sommes désormais dans l’hémisphère austral, ici, toutes les manœuvres sont... inversées ?!!! Et l’avion se stabilisa. LE CHŒUR : Par la finesse de son raisonnement Je Humble a évité la catastrophe. Au fond de lui, brillait en effet une petite flamme héroïque. ... Je était à présent d’un calme olympien. Par delà le hublot du Boeing au verre épais de myope comme au fond d’un tuyau, défilait la mousse verte et dense de la forêt équatoriale. L’avion prit son alignement sur le fleuve, et se posa subrepticement sur la vieille porte en bois du jardin à la peinture écaillée, mêmement verte, qui flottait là par hasard. Je s’en prit à douter du sérieux du plan de vol, voire du professionnalisme de tels aviateurs. Un fort accent d’improvisation se dégageait en effet de cet atterrissage... « Bah! C’est l’Afrique ! » se désengagea-t-il. L’Indulgence à-visage-mou avait repris les commandes. Et il se retrouva au beau milieu du fleuve, debout et à l’avant d’une étroite et longuissime planche — unique reliquat de la porte d’atterrissage —, pagayant alternativement d’un côté, de l’autre, d’une main, des deux... Derrière lui, sur la planche, aussi debout en équilibre, un grand nègre maigre au visage épanoui, marquait le rythme d’un « Houm !Houm ! » exotique. Encore plus loin, tout en bout de la planche-pirogue, un vieux joueur de pipeau santonesque, enveloppé dans sa grande cape de pâtre provençal, rêvassait, sans rime ni raison, raide comme un piquet. (Celui-là même qui sort parfois de sous son long manteau, sa flûte, pour étonner les enfants.) À la surface du fleuve vert et à perte de vue surnageait une multitude de feuillets, probablement détachés du carnet de bord lors du brusque virage. Les senteurs de l’Afrique, j’en passe et des meilleures... Et les oiseaux parleurs ! Papagayos. Je ardemment pagayait remontant le courant. La planche s’en vint alors buter contre une marche du fleuve. Inévitable ! Puisque le fleuve descendait ! — Descendons et passons la marche à pied ! Résolut Je,mosaïquement parmi les fines pages flottantes. (En tant que le premier de planche, lui échéait la responsabilité de la naviguitude.) Ce qu’ils exécutèrent. À la seconde marche, recommencèrent. À la troisième, aussi... Plus loin, les marches se multipliant, le fleuve étant sans fin, ils allaient décider de poursuivre leur route à pied, tout du long. Il n’y avait d’ailleurs guère que dix centimètres d’eau. L’Afrique est toujours surprenante. ...Et ils remontaient le large fleuve africain, dans un temps altéré, pataugeant au mitan, claquant gaiement l’eau des semelles, la planche sous le bras... LE CHŒUR : L’AFRIQUE NOIRE, s’ouvrait devant Je Humble...
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4 Les marmites blanches L’histoire ne dit pas comment Je s’en sortit ni ce qu’il advint du train. Il est cependant vraisemblable et logique qu’au sortir des tunnels, les deux demies voies convergeant à nouveau, les deux moitiés du train se ressoudaient. L’ INGENIEUR: Resterait à définir combien de fois un train peut subir ce découpage-recollage sans que cela ne nuise gravement à sa solidité, le métal le plus dur n’étant pas sans faiblir à la longue... Le fait est qu’après l’éprouvante mission et à trois jours de là, nous retrouvions le rapide Je Humble, en sa demeure clos, fort occupé à des activités très domestiques. Le voyiez-là d’ailleurs, essuyant d’un torchon blanc, certain faitout émaillé blanc ? Devant lui, une femme. Inconnue ou connue. Aux bras ronds et dorés, essuyant un faitout, itou, tout semblable à celui de Je Humble, émaillé, blanc aussi, et avec un torchon, blanc aussi, mais rayé celui-ci d’une belle raie rouge... Comme la chair à vif d’un entrejambe féminin... Ou un négatif de sens interdit. LECHŒUR : L’équivalent d’un sens obligatoire ?... Je Humble en fut choqué (que la belle étrangère ait aussi aisément su trouver quelque torchon chez lui). De plus, terminé l’essuyage, la voilà qui cachait tout naturellement la marmite essuyée sous la table. Et c’était là sa place ! Je n’en revenait pas : « Elle savait qu’il fallait faire ça ?!!! » Ensuite elle sortait. Sans un signe pour Je. Mais Elle qui venait d’assister à la scène tentait de la retenir sur le pas de la porte... LE LOCUTEUR : Ben mon cochon ! Il était à nouveau temps pour Je de changer d’altitude. Ou bien de latitude. Voire des deux et concomit(onn)amment.
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Et un troisième ! Je sais : c'est un peu dense !... 3 La revolución En ce temps-là, Je Humble s’évertuait en Amérique du Sud. Peut-être à Cuba ? Où sa mission était d’infiltrer le groupe contre-révolutionnaire du terrible Don San Francisco. Or,il advint qu’on le démasqua. Et que sa seule issue fût la fuite !... Par chance, il retrouva dans un coin du hangar ondulé (celui où s’effectuaient les louches transactions), son ancienne voiture, la Traction-Avant Citroën. Prestement, il la dégagea des vieux cageots vermoulus qui la dissimulaient... Elle était poussiéreuse, certes, mais toujours noire en dessous. Et en parfait état de marche ! Je réfléchit : s’il regagnait l’Europe en traction, au lieu de prendre le bateau ou l’avion, personne ne se douterait de son stratagème ni ne saurait où le chercher ? Il lui suffirait d’emprunter des chemins détournés. Comme ferait une simple voiture tout aussi poussiéreuse mais rouge et sans cageot venant de Nîmes... (Simple hypothèse.) C’était un excellent raisonnement ! Il s’introduisit dans l’habitacle et actionna la tirette de démarrage. Le vieux moteur rendit un ronronnement creux et velouté qui l’aspira instantanément au centre d’un passé indéterminé. « Aurevoir et adieu, jolie fille... Madeleine ! » Mais tout à sa joie de manipuler à nouveau et en tous sens — sans faire geindre la boite — la petite manette de vitesses coudée, fichée dans son étroit logement rectangulaire au centre du tableau de bord, Je n’avait pas remarqué les autres occupants du hangar ondulé... Un toussotement... Et il se retourna ! C’était le beau et brun Miguel, jambes allongées sur canapé, à contre-jour de la fenêtre, un bras gauche nonchalamment étiré sur le dossier Louis Quinze matelassé de ramages quelconques (mais d’époque). D’énormes bagouzes en or enfilées aux cinq doigts de sa main droite vrillaient la semi-pénombre. Autour de lui, debout, bien découpées en ombres chinoises, trois magnifiques créatures souples, lianeuses, aux cheveux blonds vaporeux, ondulés, illuminés en auréoles par le soleil couchant, dancéolaient, tenant à son plus près, le rôle de gardes du corps... (Longtemps avait cru Je en l’amitié sincère de Miguel, et les raisons de son échec étaient certainement imputables à cette erreur.) Il apostropha Miguel : — Avec ta tête et ton bagou, tu iras loin ! Tu finiras même... Président ! j’en prendrais le pari ! mais ce travail de président, tu... tu le feras mal ! et... et on s’en rendra compte ! LE LOCUTEUR : Je est parfois d’une naïveté déconcertante. LE CHŒUR : Mais c’est bien dit ! Que n’eût donné Je Humble, en cet instant, pour être le beau Miguel ? ... En souvenir de leur amitié non sincère, Miguel laissa libre Je Humble. Il lui interdit simplement de prendre la Traction. LE CHŒUR : Un peu de méchanceté chez ses ennemis, réconforte. Je s’enfuit donc en train. C’étai un petit train tortu®eux de montagne qui serpentait en altitude et en à-pic de précipices andins, anodins, rocailleux, ricailleux... Mais qui dit "train de montagne" dit aussi : "tunnel !" CEPENDANT. La nature du terrain ayant rendu impossible le percement d’un seul grand (tunnel), on l’avait remplacé par deux plus petits. Et l’on disait: "Tunnels !" Précisons (pour achever ces données immédiates), qu’avant de s’y engager,le train trop gros — quoique petit — devait être refendu dans le sens de sa longueur par un fil vertical tendu debout au milieu de la voie, chacune des deux moitiés du train empruntant alors l’un des petits tunnels, en équilibre sur un seul rail... Libre donc, aux passagers de se garder du découpage, l’œil prudemment convergent, en se plaquant dos aux fenêtres, le plus loin possible du milieu cisaillé. Ce que fit Je. (Il n’y a rien à voir dans un tunnel.)
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L'évolution : d'accord ! Une affaire de hasard et de sélection naturelle : d'accord. MAIS : Seulement ? De même qu'il y a des maladies psychosomatiques, et des médicaments placebos efficaces, Ne pourrait-il pas y avoir parfois (au moins localement, ou ponctuellement) une composante psychologique et donc ... spirituelle de l'évolution ? Cela pourrait en quelque sorte unifier le créationnisme du dessein intelligent et l'évolutionnisme ! Exemple : Si les femmes ont... acquis au fil de millions d'années de gros... nichons (pardonnez-moi !) et de grosse fesses... Ne serait-ce pas pour se rendre plus attirantes ou attrayantes aux yeux des hommes ? Et plus récemment : si les hommes sont de plus en plus chauves, ne serait-ce pas pour avoir de plus en plus l'air de têtes de bites ?.. Je m'interroge en scientifique...
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Attends ! au chapitre 2, ça parle de foot et de cul : tu vas aimer ! Amazones et Lucy merci pour l'encouragement ! Je tente un second texte ?... J'y Go ! (Pour ceux qui n'aiment pas, ça va pas s'arranger !...) 2 Les abeilles Je remontait chez lui vers le pays d’en haut. Il pensa aux abeilles, ces insectes multiples. Qu’était-il devenu, l’essaim rond rapporté quelques années plus tôt de voyage ? LE CHŒUR : Que deviennent les souvenirs au cours du temps qu’on ne se les rappelle ? Je s’empressa auprès des vieux figuiers sauvages aux-longues-feuilles-aimées-des-chèvres qui ne donnaient jamais que des figues amélies1. Il n’avait pas rêvé ! L’essaim s’y trouvait bien ! Mais écrasé sous une planche épaisse, appuyée, verticale, de tout son poids sur lui : il avait chu ! Et sa chair blonde d’étoupe gonfle, ligaturée de ronces brunes, gisait au sol, souillée de débris végétaux noirâtres. Je ôta vivement le bois lourd pour dégager l’essaim, qui aplati par le milieu, gardait l’empreinte anguleuse de la planche. Comme une éponge ronde, séchée dans sa déformation sur un rebord de baignoire où on pu barboter des corps nus de femmes plantureuses... « L’essaim des abeilles est fragile ! » dit Je. L’essaim était désabeillé ! Déserté,mutilé. BOURVIL: Bzzz, bzzz, bzzz... bzzz, bzzz, bzzz , les abêêêilles !... D’ où venaient donc ces abeilles virevoltant à l’ombre laiteuse des figuiers ? NOSTRADAMUS: Lo grand eissame si levara d’abelhos Que non saura d’onte siegen vengudos2... Tout simplement du chien meneur d’essaim ! (Il apparut en cet instant aux pieds de Je.) C’était un chien peu grand, maigre, un chien coureur, dont la tête atrophiée, grosse en tout comme une balle de tennis, servait de ruche mobile : à sa surface enduite et dégouttante de miel, s’agglutinait une épaisse couche d’abeilles grouilleuses. Un nuage bourdonnant enveloppait le chien-tout qui s’amusait des insectes, mordant gaiement l’air de droite et de gauche. « Leschoses sont bien faites se dit Je, les abeilles savent qu’ilne faut point piquer le chien porteur-mordeur. » Et en observateur toujours enthousiaste des spectacles insoupçonnés de l’Imaginative Nature, il contempla le chien et les abeilles. LE CHŒUR : Je Humble aime savoir… et VOIR !. Il serait digne de l’Equipe Cousteau. Soudain, tout se gâta, tout ce gâteau soudain s’avaria. Je écœuré,venait de sentir horriblement, sur ses lèvres innocentes, le frizonnement démangeatoire d’une abeille, grattant de ses pattes velues et expertes de pollineuse. Elle cherchait à pénétrer à l’intérieur de sa bouche ! Ces insectes bourdineurs et sans gène, avaient-ils décidé d’installer l’essaim à même sa langue ? Je pressa autant qu’il pu ses lèvres — qui en devinrent violettes — pour fermer le passage à l’abeille ! Mais en dépit de l’effort surhumain, la maudite bestieulette se frayait peu à peu son chemin... « Si on avale une abeille et qu’elle vous pique le gosier, on meurt étouffé dans d’atroces souffrances », dit le dicton. Je en émoi, tentait de raisonner. À garder les dents bien serrées,peut-être ne passerait-elle pas ? Ne dit-on pas aussi de la mâchoire qu’elle est chez l’Homme le muscle le plus puissant ? "Argument pour argument", pensait Je Humble. ... L’histoire dit qu’il résista aux assauts de l’abeille. Mais aussi que ce ne fut ni sans peine ni mal. Car pendant tout le temps de sa lutte immobile, il ne savait parler que les dents jointes, mâchoires crispées au maximum. Ce qui est difficile et fatiguant. À force de se presser contre ses dents, l’abeille suicidaire avait fini par se couper en deux. D’usure. Et cela lui était méritoire. Je recracha l’un des morceaux, chercha l’autre de la langue entre les lèvres et les gencives... sans succès. L’abdomen de l’abeille avait dû sauter de lui-même comme un siège rayé, éjectable et petit-poilu. Crissèrent alors sur le gravier du parking, les roues d’une longue automobile commerciale, rouge et poussiéreuse. — Nous suivons cet essaim depuis Nîmes en voiture ! Ont dit ses passagers. LE CHŒUR : Et c’était à l’époque d’avant l’autoroute !... Puis, ils contèrent à Je, les routes et les chemins détournés qu’ils avaient empruntés, les champs traversés au plus court, les monts, les vaux, les molaires rocheuses. Autour d’eux, l’air vibrait d’une déflation d’aventure... Encore échaudé par sa lutte héroïque, l’esprit de Je vagabonda brièvement à la poursuite imaginaire de la fraîche caravane, l’essaim libre et léger voltigeant dans les collines, et le chien ventre à terre, et la voiture bringuebalant sur les arrières, les pneus dangereusement écorchés par les ronces et les cailloux pointus des restanques altières, à deux doigts de la crevaison. Admettons ! Ils l’avaient mérité leur essaim ! Mais Je Humble à-qui-on-ne-la-fait-pas remarquait certaines invraisemblances dans le récit. Comme une asynchronie symbolique et du temps : Malgré tous ses efforts d’éponge et de baignoires, l’intrusion avortée de l’abeille n’avait rien perdu de son mystère (ni le jardin de son odeur). Il enrestait dubitatif. 1 "Gâtées avant que de mûrir". 2 "Le grand essaim se lèvera d’abeilles Et l’ on ne saura pas d’où elles sont venues."
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Je crois que le problème, pour les gens d'origine arabe, c'est que l'Islam est (et leur est présenté) comme la seule possibilité de revendiquer une identité dans une certaine dignité. Ne leur jetons pas la pierre. Parce qu'il est (presque) nécessaire pour un individu de se référer à (ou de revendiquer) une identité. Bien sûr, l'ennui c'est que l'Islam (comme toutes les religions) est une identité facile. On vous l'offre "clé en main". Y'a pas d'effort à faire tout est déjà ficelé. C'est ce que j'appellerai une FAUSSE IDENTITE. Une identité de groupe. Une identité grégaire. Je m'explique. Une "vraie identité", ça se fabrique au niveau de l'individu. Une vraie identité, vous êtes le seul à l'avoir. Il a fallu que vous vous la forgiez à la force du poignet. C'est difficile ! il vous faut choisir point par point : là je suis d'accord, là non... Les religions ne veulent pas de ça. C'est le pack entier qu'elles vous demandent de prendre (ou de laisser). C'est ce que j'appellerai de l'anti-intelligence. Quand Jésus Christ dit pour la prostituée : "que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre" ou encore "il faut aimer ses ennemis", je prends ! J'aime ! ça c'est des paroles d'un vrai penseur. En revanche quand il dit "je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre, mais le glaive... etc." ou "mangez mon corps et buvez mon sang", je me dis qu'il est tombé sur la tête, le pauvre ! Je n'imagine pas qu'on puisse demander de faire ce tri à des musulmans à propos du Coran... Et pourquoi pas ?!!! Mais il ne s'agit là que de religions... L'identité d'un individu n'a pas à s'établir qu'en fonction des religions. Il y a eu d'immenses poètes arabes. De grands musiciens arabes (nos guitares et nos luths viennent bien du oud !) De grands philosophes arabes, Des mathématiciens arabes, Des astronomes arabes.(les noms de la plupart des étoiles sont arabes Altaïr, Aldébaran...) Des artistes arabes Des médecins arabes (qui ont inventé l' alcohol !) Et de tout temps même, de grands philosophes arabes totalement opposés à l'Islam. Il y aurait largement de quoi se forger une vraie identité personnelle dans le respect de cette grande civilisation et en toute dignité. Vouloir limiter le monde arabe à sa seule religion, est tellement réducteur ! Evidemment, c'est du travail. La quête de la liberté et de la dignité sont à ce prix. Tant que l'identité d'un individu n'est pas le résultat d'une vraie démarche personnelle, il ne s'agit en réalité que d'une fausse identité, que d'une identité d'emprunt ; et cet individu ne reste qu'un pion sacrifié à l'instinct grégaire. Un instinct largement animal. Ce serait triste, mais pas si grave que ça... Si quelques MALINS n' étaient pas toujours là pour tirer les ficelles...
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LE ROMAN DE JE HUMBLE I AUXCOMMENCEMENTS (Le port tranquille -Les abeilles - La revolución - Les marmites blanches - L’Afrique- L’aventure africaine - Le maelström fluvial - Le volcan -Icare.) 1 Le port tranquille (Leport d’Hyères, le 7 février 2000 et quelques, 15 H 15 G.M.T.) Le long de l’eau huileuse et irisée du port déambulait Je Humble. La mer, comme une peau tendue, introuable et lustrée, clapotait faiblement entre et contre les barques. Lentement elle s’enflait en respiration lourde. Elle aurait pu tout submerger, mais s’affaissait à chaque fois... Au bord du reflet inverse délimité par les margelles de pierres sages, Je s’arrêta. Tout en bas, à l’opposé par les talons, s’agitait l’image d’un double, élastique, mosaïqué, en perpétuel éclatement, qu’il maintenait sans le savoir uni et symétrique. Il s’engagea sur le ponton de bois sombre aux pilotis fichés dans une vase brune de fond de port. Les poupes des bateaux, alignées de part et d’autre pressaient l’étroit passage. De part et d’autre, les mats nus, dépouillés, raides et filiformes, tendus de câbles obliques, balançaient doucement dans l’air frais. Je atteignit la dernière planche du ponton. Un chenal de quelques mètres à peine le séparait de la jetée transversale sur laquelle alla buter son regard. C’était le bout du monde. Le bout du monde… ou son commencement ? Enracinée sur un entassement de roches rousses aux facettes vite estompées sous la surface, la longue masse de ciment, lisse et blanche, s’étalait devant lui, inerte, pesamment, comme un empêchement de première minute : « Le phallus primitif de barrage !... » (Est-il jamais question de ce dont il s’agit ?) L’arrête nette du sommet tranchait le ciel à vif, fermait l’espace. Je parcourut des yeux la ligne horizontale jusqu’ au phare en fer noir en forme de capuchon à sa toute extrémité droite qui se découpait sur la colline bleue embuée du lointain. Bleu le ciel. Encore plus bleue, sans doute, la haute mer par delà la jetée, le tout en suspension, vide, tranquille. Il rebroussa chemin. Soulagé de retrouver sous ses pas un sol dur, solide et sans reflet, il entra au bar du port et s’attabla, confiné, devant la Marilyn du mur voletant dans sa robe en pétales sur une bouche d’égout. Encontre coup des photos affichées, l’intérieur de son ventre se tapissa d’images froides de cinéma. —Garçon, un chocolat sucré ! L’Amérique n’existait pas. Et le temps n’avait pas d’importance : Hyères, hier, un simple calembour... « À peine tiède ce chocolat ! » LE CHŒUR : Motus et vivendi. Ensuite il se leva, et tournant le dos à ce déjà flou souvenir, il s’enfonça à travers rues dans un continent qu’il imaginait coloré et grouillant. Le port fut sans Je Humble. Il s’anima. Les flancs bardés de pneus, une grande barge plate de service s’en revenait du large, manœuvrée par un petit bonhomme sombre, debout,à l’air blasé, mais aux jambes écartées pour garder l’équilibre. Avec un bruit de moteur caverneux, elle décrivit à faible allure sa trajectoire habituelle le long de la jetée pour venir se plaquer au ponton en glissant de travers. Depuis la gauche, un cycliste déboula sur la lisse jetée, s’arrêta, descendit de vélo, et poursuivit sa route à pied en tenant son guidon sur le côté. Un ouvrier ponctuel apparu par hasard, s’accroupit au pied du grand lampadaire aluminique éteint, et armé d’un minuscule marteau piqueur effroyablement bruyant, entreprit de creuser le goudron à sa base. L’appareil tremblotant perdait et reperdait son aiguille sans cesse... Alors s’interrompait l’ouvrier patient qui rajustait l’aiguille et reprenait son percement méticuleux jusqu’à ce qu’elle retombât. MaisJe Humble n’était plus là…
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Les limitations en France sont ! 30, 50, 70, 90, 110, 130... Vous ne remarquez rien ? Abstraction faite du zéro, les chiffres symboliques de la limitation sont donc 3, 5, 7, 9, 11, 13: Rien que des chiffres impairs ! Entièrement d'accord : ça, ça en jette ! Et l'on voudrait nous limiter à 80 ? Un huit ? Pair et manque ! un 8 ! Mais c'est un truc de gonzesse, ça ! Et pourquoi pas des limitations à 20, 40, 60, 100, 120 ?!!! Mais où va le monde ?!....
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ça n'a pas de sens de répondre à David74 : il n'est plus venu depuis le mois d'avril !
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Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
D'accord sur tout ! reste à savoir si nous sommes là pour exégéter ou pour enquêter ! Moi mon péché mignon c'est de croire (!!!!) en la vérité et de la chercher ! Je reconnais que pour certains (je jure que là je ne vise personne !) ça a un côté un peu lourdingue. -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Quant aux trous noirs, je suis catégorique : ce ne sont pas des êtres sensibles ! (Je l'ai déjà dit : je ne suis pas croyant !) -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Hé ! Hé! (ou Eh ! Eh ! : ai-j" bien mis l'"h"?!) Je remarque qu'en dépit de vos protestations vous êtes d'accord pour les deux idées : Sans preuve... ben on reste dans l'hypothèse, Quand au nombre d'adeptes, (la vérité n'est pas démocratique : là, je suis tellement d'accord !) c'était votre argument pour dire : ils n'est pas possible que tous ces gens se soient totalement trompés... Mais c'est vrai qu'à se chamailler (un peu pour le plaisir) on risque de sortir du sujet... J'ai bien pris note que vous aviez dit de Dieu qu'il ne pouvait guère se définir en dehors des textes sacrés dont vous disiez qu'il étaient bien souvent concordants. J'admets. Et quand ils ne le sont pas ? En ce moment je suis dans les Evangiles. Je dis en ce moment, mais j'y suis presque en permanence. L'Ancien Testament, c'est marrant pour les histoires, mais ça a... un peu vieilli !!! Et puis à mon avis, c'est en grande partie une fiction. La création du monde en 6 jours, la mer rouge qui s'ouvre... personne de normal n'y croit plus vraiment à la lettre, je pense. En revanche, moi, ce qui m'intrigue, et qui m'a toujours intéressé, ce serait de faire un tri dans les évangiles. Puisqu' ils ont été écrits (on pense) dès la fin du premier siècle, assez peu de temps après les vrais événements, tout compte fait. Le tri à faire serait entre ce qui s'est réellement passé et ce qu'a réellement dit le Christ et ce qui a été rajouté après coup pour les besoins de l'établissement du christianisme. Ce serait donc de définir une/la vérité historique. Parce qu'il y en a certainement une. Je comprends bien que sur ce terrain ceux pour qui les évangiles sont... paroles d'évangiles,auraient du mal à me suivre ! Voilà. Peut-être qu'il faudrait lancer un autre sujet, alors ? -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Mais pourquoi qu'ys s'énervent ? On essaye juste d'avoir une discussion et d'échanger des idées : pègue ! Quant à mon pseudo de Blaquière, mis à part mon vrai nom, je prends toujours le même ! Les Blaquières, c'était le nom d'un petit terrain, le préféré de mon grand père... que j'ai jamais connu ! En provençal, ça veut dire "les chênes blancs". Amen ! -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Réponse à Scénon : (je me mets en italique!) S'il ne s'agit, toujours et partout, que d'un pur mécanisme, dû à un inconscient ou à un psychisme un peu moins “verrouillé”, selon les moments, chez certains individus, pourquoi, si vous, moi et bien d'autres étions dans ce cas, pourquoi irions-nous prétendre être inspirés par Dieu ou par un autre être vivant et doué d'intelligence et de parole (ange, démon, génie...)? Cela me paraîtrait absurde, à vous aussi, et à toutes les honnêtes personnes ! Parler de pur mécanisme (dans le cas ou l'inspiration -y compris "divine"- vient de notre propre psychisme) me semble volontairement réducteur (dans votre bouche !) On peut parler de mécanisme, si l'on considère le nécessaire l'enchaînement de cause à effet . Mais il ne faudrait pas trop simplifier : je pense qu'il s'agit de toute une élaboration avec une telle quantité de paramètres que pourrait s'y glisser comme une impression de ... libre arbitre ! MAIS : s'il s'agissait de Dieu qui parlerait au travers de nous ne serait-ce pas encore plus "mécanique" ce simple... copier/coller ? (Pardon : là je me sens un peu jésuite !) Je pense que c'est un conditionnement culturel qui pousse les inspirés à se croire inspirés de Dieu, (et en général de quelqu'un d'autre en soi ; et l'on pense à ces dédoublements de personnalités qui sont des pathologies psychiques connues) >Or les poètes et prophètes nous donnent des descriptions et des définitions très nombreuses et très détaillées, souvent extrêmement précises et explicites, sur ces “êtres” que, disent-ils, ils ont rencontrés, vus, touchés, entendus. Ma réponse : hallucinations. Ils voient ou ont vu ce qu'ils voulaient voir, ce qu'il étaient conditionnés à voir. Je vous avais demandé "si vous n'aviez jamais entendu parler de Dieu, l'auriez-vous imaginé, et vous aviez répondu : "jamais" ! Or ces gens-là, les prophètes baignaient en permanence dans cette atmosphère religieuse, avant, pendant et après leurs visions. Tous seraient forcément des imposteurs, conscients ou inconscients?! Si c'était inconscient, ils pouvaient bien être sincères et croire et dire voir ce qu'il ne voyaient pas réellement, qu'il imaginaient seulement voir. L'imposture s'inscrit à mon avis au champ de la volonté. Et... les sens nous trompent comme disait Descartes ! Tant qu'on n'a pas vécu la même expérience qu'eux, le doute est certes permis et parfaitement légitime. Bien sûr ! L'étude précise des textes de ces "témoins" peut nous permettre de définir quelle déviation psychique (le plus souvent assez courante pour se retrouver dans d'autres cas... cliniques!) les a emmenés à leurs conclusions qu'il s'agissait de Dieu. Pour peu qu'on aborde cette étude avec ce que vous appelleriez peut-être un... Mauvais esprit ! Je pense à ce que j'appelle le "syndrome de Jésus Christ" que je pourrais définir ainsi : "Mon père n'est pas mon père, il n'est pas assez bien pour moi ! Le seul père digne d'être mon père, c'est Dieu !" En attendant, je ne vois pas pourquoi, devant la multitude de témoignages précis et souvent étonnamment concordants, je ne pourrais pas, moi, et beaucoup d'autres, émettre, comme hypothèse au moins plausible, ou crédible, vraisemblable, sensée, l'idée que ces êtres correspondent à une réalité, et qu'un grand nombre d'auteurs, en les décrivant, savent très exactement de quoi, ou plutôt de qui, ils parlent et écrivent. Concordants ? Je n'y crois qu'à moitié. C'est comme les prédictions des évangiles tout cela a été écrit après coup pour être justifiés en fonction des prédictions des prophètes précédents . On peut se rendre compte à la lecture des Evangiles, les efforts fait par ceux qui les ont écrits et modifiés, pour établir, fabriquer une concordance avec les textes religieux antérieurs. Mon idée est par exemple que le Christ ne se doutait pas qu'il serait crucifié, (son seul but était de réformer la religion juive) et encore moins qu'il "ressusciterait". Tout ça a été arrangé après coup. Je pense en général, d'ailleurs que toute prédiction est fausse, et relève plus ou moins de la charlatanerie (à part les vrais illuminés qui y croient et qui sont... comment dire ? Différents !): Le futur n'existe pas, n'est rien : comment le verrait-on, comment le connaîtrait-on ? Qu'il y ait parmi eux des imposteurs ou des prétentieux (les fameux “faux prophètes”), je peux l'admettre sans aucune difficulté; des doux rêveurs ou des “imitateurs”, qui aiment le langage fleuri et métaphorique, itou. Le Christ dit il me semble qu'après lui viendront des/ces faux prophètes. En quelque sorte : "Croyez-moi sur parole : moi je suis le vrai, les autres serons des faux...) C'est vraiment une parole de gourou qui "tient" ses oilles... Mais que, sans exception, tous leurs dires concernant Dieu, ou les dieux, ne correspondent à absolument rien de vrai, permettez-moi d'en douter un peu, ou même assez fort. Je vous explique ma position (vous allez rire !... j'espère) : Puisque Dieu n'existe pas, on ne peut que douter de la clairvoyance de ceux qui se réclament de lui ! Vous voyez : je prends le problème par l'autre bout ! Vous savez ? Ces histoires de Dieu "je le vois, tu le vois pas" sont un peu des finasseries, C'est comme la résurrection de Christ : il lui suffisait d'apparaître le dimanche en pleine forme sur la place publique et le tour était joué ! Tout le monde y croyait et y croirait encore Que dis-je y croirait : le saurait fils de Dieu de source sûre ! Au lieu de ça, il s'est "montré" à quelques uns de ses amis, et encore, le plus souvent il est dit qu'ils ne le reconnaissaient pas ! Avouez que c'est plutôt tiré par les cheveux... Idem pour Dieu. Dire que l'on doit croire en tout ça sans aucune preuve, pour en quelque sorte mériter d'être sauvé, c'est enfantin. C'est encore un truc de gourou. "Croyez en moi (cela renforcera au passage ma propre croyance en moi-même*) et vous serez sauvé !" (*J'ai un peu d'amitié pour Jésus!) Je ne vois pas, en tout cas, pourquoi mon explication serait plus absurde que la vôtre, ou pourquoi elle ne serait pas a priori au moins aussi défendable que la vôtre. Bien sûr ! Mais là, vous inversez les rôles ! Votre avantage c'est que vous avez des siècles derrière vous de traditions religieuses, c'est donc la mienne d'explication qui mérite d'être soutenue... (puis que la vôtre a fait... Euh... ses preuves ?!!!) Je crois que plus de 80% de la population mondiale est actuellement croyante. Pour rire, je dirai "la vache, y'a encore du boulot" ! -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
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Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Pour arriver à discuter, je crois qu'il faudrait remonter plus en amont... C'est à mon avis notre façon d'appréhender le monde en général qui est différente. Bien avant Dieu, comment nous nous comprenons nous-mêmes. Vous parliez de la part de Dieu qui est en chacun de nous... Oui ! Mais c'est une interprétation, déjà. Platon disait des poètes oï poietaï enthéos ontes : "les poètes étant des êtres divins". c'est de l'interprétation ! D'où vient l'inspiration ? (Et l'esprit en général) de Dieu ou d'ailleurs ? Vous direz sans doute de Dieu et je dirai de l'Inconscient... C'est au sujet de cette psychologie -des profondeurs- que nos avis vont différer. Je dirais (toujours à mon sens) que chacun d'entre nous (humains) est le siège d'un conflit. Il y a notre corps et notre esprit, soit, mais c'est en plus dans notre esprit que se trame ce conflit. Notre conscience (nous savons de quoi on parle) et nos pulsions... on va dire animales ou vitales... De la manière dont nous allons résoudre ces conflits résultera notre personnalité et nos croyances. J'ai lu que votre croyance se fonde sur une "expérience" personnelle, je comprends ça comme une illumination. Mais votre conclusion est (que cette expérience vous a rendu Dieu "évident". Le problème ( la divergence de vue) vient peut-être de là que ce qui est évident pour l'un peu ne pas l'être pour un autre. Je me dis que de la même expérience que la votre, j'aurais vraisemblablement tiré d'autres conclusions. Pour moi, chaque jour m'apporte une foule de preuves qu'il n'y a pas de plan préétabli derrière la "création"... Et ça ne me gène pas tellement ! Je dirais même au contraire : c'est bien plus extraordinaire... Bien plus beau... Que de rien ou presque rien, avec le temps, on en soit arrivé au monde qu'on connaît, à nous... -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
Je bosse ferme sur vos posts ! J'en suis à la page 21 ! Si je peux, demain je reviens ! Je relève des trucs. Y'en a certains, je suis en total désaccord ! Et y'en a d'autres que je croyais passés de mode, obsolètes genre : "ce monde soumis au péché" (Scénon) je m'imaginais pas qu'on pouvait penser des trucs comme ça Vous comprenez ? pour moi, la notion de péché, ça n'existe pas... ou : "Dieu ne peut rien sans l'homme et il n'est véritablement présent que dans l'homme ; entendons-nous : dans certains hommes, rares ceux-là." Là, je dis : danger ! J'y sens plus ou moins la notion de peuple élu ou supérieur (Aryens ou Juifs) donc pointer une forme de racisme... Finalement, je me sens plus près des droits de l'homme que des tables de la lois. Même si une grande majorité des gens sont plutôt cons et malhonnêtes, Je trouve immoral de les exploiter et/ou d'en faire des esclaves. Mon père (le vrai, pas Dieu, le faux) me disait : "si tu es plus intelligent que les autres, ton devoir est de les aider, pas de les maîtriser ni de les mépriser !". Il est vrai qu'il était parfaitement athée ! Du coup, j'ai jamais eu envie d'en changer, de père... -
Partons du postulat que Dieu existe et étudions Dieu
Blaquière a répondu à un(e) sujet de sylvia 12 dans Religion et Culte
juuken, le 26 septembre 2013 - 11:08, dit : Le sujet n'est pas étudier les Dieux décrits dans les différentes religions, mais d’émettre des hypothèses sur ce que serait DIEU. Scénon : J'en ai déjà cité plus haut (p. 14) et ailleurs, mais les réactions ont été généralement d'une platitude irrémédiable...L'hypothèse suivante n'est tirée d'aucune religion, elle n'est pas de moi, et il s'agit bien d'une définition de Dieu:«Dieu n'est pas une hypothèse, c'est une nuée incandescente, c'est une pierre translucide, c'est une réalité vivante à jamais». Pétache ! je suis pas venu d'une semaine et je suis perdu ! je voulais dire ça : "Partons du postulat que Dieu existe et étudions-le ?" D'ac ! ça va donner ... ---la religion Juive et ses variantes : Les essénien... les sadducéens, les pharisiens, les disciples de St Jean Baptiste, les premiers chrétiens... le rabbinisme... etc. ---ça va donner le christianisme : l'église copte... orthodoxe... le catholicisme... les protestants... l'anglicanisme... les baptistes... les évangélistes... les mormons... etc ---ça va donner l'Islam : Chiites... sunnites... etc ---Et n'oublions pas : Les mythologies gréco-romaines : Zeus/Jupiter et compagnie... ---Les mythologies égyptiennes : Amon-Ra... Isis, Osiris... etc ---Les religions précolombiennes de Quetzacoalt à Grand Manitou... etc ---L'hindouisme (Shiva etc...) Tous ces gens-là ont toujours été persuadés (et le sont encore) que leur dieu est le seul vrai. Ce qui pourrait nous faire conclure que Dieu n'est pas un être existant (réellement) mais plutôt une entité imaginaire... Et que chacun l'imagine donc ... à sa façon, selon ses penchants, sa psychologie, la société ds laquelle il vit à un moment précis, selon ses intérêts SELON SES DESIRS, SELON SES FANTASMES ! Dieu est à la fois au menu... et à la carte... De tous les intérêts divers j'ai eu récemment, (en regardant des bonzes hindous à la télé) l'illumination de celui de l'immense majorité des religieux : LA FAINEANTISE. (Je prie pour vous, je vous dis ce qu'il faut PENSER et vous, vous me nourrissez...) (Même si pour ne pas être injuste, il est vrai qu'il y a / a eu des prêtres ouvriers, ou des moines qui vivent de leur travail. Saint Paul aussi qui disait travailler pour se nourrir. C'est cependant une INFIME MINORITE.) Je ris ! Je m'autorise parfois le droit d'être débile !
