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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Blaquière

    Sagesse philosophique

    D'où l'intérêt de suivre (dans l'ordre) les 4 règles de la méthode de Descartes autant que possible : 1 : règle de l'évidence : ne prendre aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle. 2 : règle de l'analyse : diviser chacune des difficultés qui se présente en autant de parcelles qu'il se peut et qu'il serait requis pour les mieux comprendre. 3 : règle de la synthèse : De s'élever peu à peu comme par degré des plus simple et plus aisées à connaitre jusqu'à la connaissance des plus complexes. 4 : règle du dénombrement : de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales que je sois assuré de ne rien omettre. C'est à peu près ça. Faudrait faire un essai sur un des trucs qui viennent d'être dit, mais faut faire plus vite : Quand un nouveau sujet arrive vous vous jetez tous dessus comme des fous !!! Ah ! La sagesse philosophique !
  2. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    Une très ancienne et l'autre un peu moins... "Tête rouge et verte" (1974 ?) : "La mer derrière les arbres" (1995 ?) :
  3. Lucy : "En fait, je me demande de plus en plus si ce n'est pas la pudeur qui est subversive finalement. " Voilà une idée qui vaut le coup ! (Je ris pas.) Moi, les hommes ont plutôt tendance à m'ennuyer. Même intellectuellement. Les femmes non. Parce qu'en plus de leurs idées (comme les hommes), ce sont des femmes. C'est être féministe, ça, ou macho ? En fait, le sexe est vendeur, parce que ça marche A COUP SÛR. Pensez donc que depuis les débuts de la vie, chacun d'entre nous est l'héritier d'une chaîne ININTERROMPUE de 4 milliards d'années de désir de se reproduire. (Et se reproduire, pour nous ça passe par le sexe.) Mince d'atavisme ! La plupart de nos modes de penser en sont devenus nécessairement compatible/semblables au moins formellement avec cette reproduction sexuelle. La plupart des débats tourne à l'évidence en affrontements de mâles. (Ou en séductions.) Non modes de penser et de se divertir : Regardez les sports : La plupart consistent à faire entrer un objet (balle, ballon, palet...etc) dans un trou : Coït! Les autres à arriver le premier : spermatozoïde ! La mêlée du rugby est quasiment un sphincter et son suppositoire... J'en passe et des plus amusants ! Le sexe n'est pas vendeur, non, il est ... tout et partout ! Même le panneau de sens interdit, représente un "phallus de barrage"... On est vraiment peu de chose...
  4. On est dans un PC de tir de l'armée malaisienne. Une jeune recrue : -- C'est quoi ce bouton rouge ? Le commandant : -- Ne touche pas ! Ne touche pas ! --Trop tard !...
  5. Moi, oui : C'est exactement ce que je disais hier soir à Jules César.
  6. Je me demande ce que les américains feraient si un régime communiste s'installait au Mexique ou au Canada... Ou un régime socialiste ... Au Chili ?
  7. Je confirme que le sexe est vendeur. Je connais qq'un qui fait des lampes à huiles romaines (Elle est Suisse) Elle me dit : "celles avec un motif érotique je les vends un peu plus cher !" Moi la dernière que j'ai faite, elle avait des grappes de raisin : J'ai jamais eu le sens du commerce !
  8. "le monde méchant de Satan le Diable, le fautif , l'origine de nos problèmes, de nos guerres" Quand je pense qu'on se casse la tête pour comprendre quelque chose au monde dans lequel nous vivons Comment agir, quoi penser... Alors que tout est si simple : c'est la faute de Satan si tout ne va pas bien... Peut-être que dans 2 ou 3 millions d'années, les hommes auront un peu évolué ? Jéhovah n'existe pas alors les témoins de Jéhovah ? Qui vouent leur vie à rien ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Si vous avez du temps à perdre, apprenez le chinois ? Ou le grec ? Ou la musique ? Ecrivez de poèmes ? Cultivez votre jardin ? Peignez ?
  9. Mais qu'est-ce que vous avez tous à vouloir casser mes vases ?!
  10. baillousque, le 19 novembre 2012 - 10:35, dit : toi t'es plus intelligent que Dieu ça se voit ! Ah oui ! ça j'y tiens question "qualité prix" le moindre humain moyennement intelligent l'est nécessairement plus que Dieu ! Si l'on considère la taille de l'Univers, force nous est de considérer que l'esprit du Dieu qui l'aurait créé lui serait en quelque façon proportionnel? En tout cas en rapport? Or voici que l'intelligence de l'homme, fruit de son cerveau infiniment microscopique est en grande partie en mesure de le comprendre cet Univers. Et bientôt d'agir sur lui. Alors oui, question "qualité prix", l'homme est nettement plus intelligent que Dieu. Tiens, imaginez l'intelligence qu'aurait un cerveau humain tout petit et même minuscule de la taille... disons... du soleil ! (et le soleil n'est qu'un atome par rapport à l'ensemble de l'Univers...) En plus toujours sur un rapport qualité prix, voyez le faible rendement de notre système si l'homme est considéré comme la finalité de la création : Les milliards de milliards de milliards de tonnes de notre système solaire au regard du peu que pèse l'humanité entière : quel mauvais rendement ! quel mauvais bilan ! Vraiment, Dieu, faudrait revoir sa copie ! La seule façon simple et logique de considérer tout ça c'est d'admettre, qu'à la suite de "mélanges d'atomes" improvisés, c'est la vie sur terre, puis l'homme qui a inventé, inauguré l'Esprit. (ce qu'on entend par esprit, intelligence, conscience... etc.) (En tout cas dans notre coin de l'univers : ailleurs, ça a certainement dû se passer et se passera des tas de fois...)
  11. C'est fabuleux, ça d'être saint : ça vous fait des morts en pleine santé !
  12. Blaquière

    Selon vous

    Je pense à la quantité de "prophètes" qui n'ont pas marché... Ceux que l'on connaît , les "grands prophètes" ont pu être intégrés aux religions existantes ou les faire un peu évoluer. Je pense au "Christ de Montfavet" par exemple qui a défrayé la chronique dans les années 50... Et qu'on a largement oublié. Et qu n'a pas été reconnu par la religion chrétienne officielle. Et Jésus Christ lui même : il est l'exemple parfait du prophète qui n'a pas marché ! Mais oui ! Son intention était de réformer la religion juive : et ça n'a pas fonctionné du tout ! (En ce sens, on pourrait "parier" (!) qu'il n'a jamais dit à St Pierre : "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église" tout simplement parce qu'il n'a jamais eu (de son vivant !) l'intention de bâtir une église.) (ça c'est vraisemblablement de Pierre qui après la disparition du Christ a voulu se placer.) Jésus dit bien (quelque part) que c'est les juifs seulement qui l'intéressent, eux, qui sont importants à ses yeux. Quand ses disciples ont compris qu'ils étaient rejetés par les autres juifs, (les pharisiens qui tenaient la religion juive officielle), et que leur idées ne seraient pas acceptées, ils ont changé leur fusil d'épaule et se sont tournés vers les païens... St Jean Baptiste lui a été récupéré in extremis par les chrétiens qui à sa disparition ont eu l'idée de faire l'O.P.A. sur ses disciples... Il y a donc des "aspirants prophètes" qui sont rejetés et oubliés, d'autres qui finissent par se voir incorporés aux religions préexistantes, et d'autres enfin qui pour être rejetés, finissent Dieux !
  13. Pourquoi je veux éviter le principe de finalité ? Parce que ce principe équivaut à dire que la nature, la matière pense. Ce que je refuse d'après ce que je comprends être la pensée. Qui est (pour faire simple) une représentation de ce qui est matériel . Or à mon avis, la matière ne peut pas être à la fois elle-même et sa représentation. Parce qu'une représentation implique un sujet "se représentant" sur un mode virtuel la "chose" matérielle. Pour en revenir à la sexualité, on l'a déjà dit, c'est la reproduction qui est l'acte final (je dis pas le but !) C'est à dire que la sexualité s'arrête quand la reproduction commence. La conception finaliste dira que le but de la sexualité est la reproduction. Je me contente de dire pour le moment que chronologiquement la reproduction vient après la sexualité et qu'elle en est la conséquence. Voyons comment fonctionne la sexualité : Elle est une tension (ne riez pas !) La "montée" de cette tension même si elle peut être considérée comme un plaisir est aussi une "souffrance" . Et dans la mesure où la suppression d'une tension, donc d'un mal est systématiquement recherché par le vivant, c'est bien ce qui va se passer. Nous savons aussi que c'est la jouissance qui va mettre un coup d'arrêt à cette tension. La reproduction peut commencer. Mais ! Le véritable moteur est la tension et la suppression de la tension sexuelle. Tous des processus mécaniques. Dès lors que la psychologie est complexe, l'origine de la tension peut varier : l'amour peut entrer en jeu, la "pulsion scopique" énormément, les hormones... etc. Suivant la psychologie, elle peut donc avoir (la tension à résoudre) ou pas une origine (un désir) homosexuel ou pas...
  14. Tout cela revient à dire que s'il nous fallait repartir de zéro et faire un être humain, nous n'y arriverions pas... Mais en fait on s'en fout puisque on est là ! Est-ce que la théorie du chaos suffit à nous expliquer ? Si l'on veut éviter le principe de finalité, il faut dire oui ! La question est donc là : "pourquoi voudrait-on éviter le principe de finalité", ou "pourquoi tiendrait-on à le conserver?" Autre problème : en dépit de la théorie du chaos, tout compte fait, les résultats finaux (finaud moi-même!) ne sont-ils pas équivalents?
  15. Blaquière

    Selon vous

    Le lendemain, le lendemain... Nous les paysans de la campagne, on est restés longtemps païens ! (La preuve !!!) Il nous a fallu du temps pour nous y faire à la nouvelle religion.. Il y a deux raisons antagonistes : d'un côté le conservatisme, l'inertie, la peur du changement de l'autre côté le côté un peu snob de suivre la dernière MODE. Dès que le clergé ou l'autorité a basculé, (par intérêt, par politique) le reste de la population est obligé de suivre. On vient d'en avoir l'exemple en Russie. Il y a une vingtaine d'année 20% seulement des russes étaient vraiment croyants, grâce à Poutine aujourd'hui, ils sont je crois plus de 60% ! En une génération !
  16. Blaquière

    Selon vous

    Amissa ? Tu dis : "C'est là qu'interviens l'aspect spirituel des choses ,la religion est équipé de livre plus ou moins moraux censé matérialisé la pensé de Dieu ,elle est surtout un attrape nigaud ,par exemple,quant dans une religion ont demande aux croyants de dormir du coté droit mais pas du coté gauche parce que cela déplaît à Dieu c'est un nom sens en contradiction avec ce concept là ,je m'explique:<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; line-height: 20.400001525878906px;">Si Dieu est omnipotent,omniscient ,parfait ,qu'ils est partout à la fois ,qu'il est le maître absolu ultime ,qu'il contrôle tout l'univers ou les univers potentiel ,alors pourquoi un tel être serais fâché de te voir dormir du coté gauche plutot que du droit ? ceci est un exemple mais il s'adapte à toutes les situations ." Je ne crois pas en Dieu le moins du monde, mais là, je dois dire qu'en effet il vaut mieux dormir du côté droit ! Parce que le foie est à droite, qu'il est l'organe le plus lourd et particulièrement important pour notre santé et qui mérite donc de "reposer" directement et de ne pas rester "suspendu" pendant le sommeil. Evidemment c'est par hasard que le côté droit a été choisi ou parce qu'une majorité d'humain est droitière ? Le bon fils c'est Ben-Jamin "le fils du côté droit". Enfin, tant qu'aucun religieux décidera d'exterminer les gauchers, on s'en sortira pas trop mal !
  17. Je parlais des jeunes gens et de leur enthousiasme. Personnellement, j'ai eu la très nette impression de ne "naître à la réflexion personnelle" qu'à partir de la classe de philosophie. Bien sûr avec l'exemple des philosophes. pour ce qui est du vulgaire, peut-être que chacun en a une définition un peu personnelle ? Hier j'avais fait une liste de ce que je trouvais vulgaire... Et je ne la trouve plus !!! J'essaie de la refaire : La méchanceté L'indignité Le cynisme Le mépris La manipulation (d'autrui) La prétention L'égoisme La mauvaise foi Se mentir à soi-même... La liste pourrait être bien plus longue, mais on peu voir facilement que les contraires seraient à considérer comme des vertus !... Même idée que vous : le but d'une existence (philosophique) est d'avancer. (individuellement au moins !) et de rechercher un épanouissement de soi.
  18. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    Deux que j'aime mieux que les autres (dans les récentes) :
  19. Même s'il le fait mal, je trouve déjà bien beau que "le vulgaire" s'intéresse quand même à la philosophie (plutôt qu'au... foot ball ?) ! Et puis le côté mépris du "vulgaire", forcément très proche du "populaire" m'est assez désagréable. J'ai l'impression d'une atteinte à la dignité humaine... Un peu comme quand des tarrés agitaient des peaux de bananes au sujet de Taubira, une femme à mon avis exceptionnelle de qualités. Et tellement plus humaine que les agitateurs de bananes... Oui. Je m'étais senti atteint dans ma dignité d'homme cette fois-là. Voilà ! Pour moi, c'est ça le vulgaire : l'indignité. Quand il s'agit de points de vue philosophiques pas très subtils, c'est pas si grave. On peut toujours discuter... Quand j'étais en philo à la fac, je me souviens d'un prof de philo qui nous avait sorti : "Mettez-vous bien dans la tête que la philosophie c'est ce qu'ont écrit les philosophes et rien d'autre." Quelle stupidité ! Bien sûr que c'est vrai en un sens ! Mais dire ça à des jeunes gens qui sont tout heureux de découvrir qu'ils sont capables de penser par eux mêmes, est à mon avis surtout une marque de bêtise de cynisme et de prétention...
  20. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    Merci ! c'est gentil... Pour cette dernière peinture, je m'eSplique : Le triangle, c'est l'homme, le carré, la femme et le cercle, le plaisir ! (C'est pourtant simple ! (...boff !)) J'en ai plein d'autres... Des dizaines... Faut juste que je choisisse... Attendez, j'y pense, je peux donner l'adresse d'autres peintures... https://sites.google...tures/peintures (Je vérifie si ça marche... apparemment, oui !)
  21. Serguei Zoubatov dit : "Ben ouais, ça existe encore des catholiques. Des gens qui refusent de renier leur foi, la foi de leurs pères et de leurs ancêtres. " Finalement vous avez raison et je suis votre exemple ! Mon père ne croyait en rien qu'en la dignité de l'homme. Je ne renie rien de lui ! Dans le grenier, j'ai retrouvé le cahier de chansons d'un arrière, arrière grand père : Il avait noté les paroles de "l'Internationale". Je vous conseille de les lire ; je n'y trouve pas un mot à changer. Je ne renie rien de lui ! Si je remonte à 2000 ans, je tombe (parait-il) sur un arrière, arrière/.../ arrière, arrière grand père ou oncle : Juvénal !!! "Mens sana in corpore sano" Je ne renie rien de lui ! Sur un plan pratique je trouve que s'encombrer l'esprit de dogmes et de rites religieux n'a pour conséquence que de s'empêcher (ou d'éviter!) de se poser les vrais problèmes importants de l'existence. Là par exemple : qu'avez-vous à faire des homos s'ils se marient ou pas ? Si ça peut les rendre heureux, c'est tout bénef ! Si vous êtes pas homo, vous vous en foutez et si vous l'êtes, vous pouvez ! ça concerne en plus une si petite marge de la société !... Et si vous voulez bien ouvrir les yeux, vous verrez que la religion chrétienne catholique est vraiment en grande partie fondée sur le refoulement de l'homosexualité masculine. Ce n'est pas de la psychanalyse de comptoir. Ou plutôt oui ! toute psychanalyse est de comptoir ; mais le comptoir dit vrai ! Tiens dans les brèves de comptoir, j'ai lu ça justement : "Si c'était les musulmans qui adorent un type cloué sur une croix en bois, je sais pas ce qu'on dirait..." Personnellement, n'ayant que très peu de tendances homosexuelles ou sado-maso, je me verrais mal adorer un jeune homme quasiment nu cloué sur une croix de bois... Mère vierge... (quelle horreur un sexe de femme !) J'ai connu plusieurs curés au cours de ma vie. Le premier était... comment dire ? normal-hétéro !!! Il s'est défroqué et s'est marié. Le second était... normal-homo. J'étais ado. Il lui arrivait de caresser la joue d'un camarade en le traitant de "coquine" ! Moi, il me traitait de "MECREANT!" Mais on était tout-à-fait copains ! Le troisième était normal-bi ! (On dira qu'il tirait sur tout ce qui bougeait !) Un jour, il m'a précisé : "c'est très beau aussi un homme tout nu"... Tous les autres étaient sympathiques, et assez nettement efféminés... Si l'on rajoute à ça le célibat obligatoire, vous ne pouvez pas dire qu'il n'y a pas de problème à ce niveau dans le catholicisme. Essayez de réfléchir à tout ça ? Et rabattez-vous sur la devise socratique : "Connais-toi toi-même." ça, ça mérite qu'on s'y applique. "Est-ce bien moi qui pense ça, ou me l'a-t-on inculqué de force ?" "Quel est mon vrai désir ?" "N'ai-je pas endossé les désirs de quelque ancêtre, ou de quelque autre, les croyant miens ?" "Est-ce que je me mens à moi-même ?" "Est-ce que je (me) joue un rôle ?" "Est-ce que je n'oblige pas mes proches à jouer aussi un rôle? " "Jusque où dois-je laisser les autres décider pour moi ?" Voilà. Juste de la dignité humaine. C'est très très difficile. Et on n'est jamais sûr de rien. "AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES !" Et vous en premier...
  22. Eh oui : C'est dur de se regarder dans le miroir... Serguei : "Si un homme commet un péché (grave, en l'occurrence) et refuse de s'amender, alors l'Eglise"... Quand je lis une phrase comme celle-là, vraiment j'en reviens pas : ça existe encore tout ça ?... Le péché !!!
  23. Blaquière

    Le roman de Je Humble

    23 Toulon — «Si je comprends bien, vous n’aimez pas Toulon ?... » conclut Je Humble pour résumer la diatribe venimeuse de la petite femme assise en vis-à-vis qui venait de déverser sans desserrer les dents, un flot de haine aveugle sur sa Cité Sacrée. Et sans plus piper mot, le regard bientôt dissout dans des brumes mémorables, il la laissa descendre, sèche, pincée, grognante, et obsessionnellement efficace, à une station quelconque du bord de mer touristique et très beau, ruisselante de soleil et d’argent blanchi. Pour Je, le seul marché du Cours La Fayette rendait impensable l’inexistence de Toulon... et ce marché, ça n’en était qu’un millième ! Savoir qu’on irait à Toulon, déjà, c’était rompre avec le train-train quotidien (où rêvassait en ce moment Je Humble). Il y aurait un avant et un après : un voyage. Et un voyage dont Je rentrerait pantelamment ému, la tête pleine de choses imprévisibles, inimaginables. À jamais différent. D’où il avait un petit peu peur, aussi, qu’un jour, ce ne soit plus du tout le même qui revienne à sa place... Mais en premier et plus certainement, c’était l’horaire de la matinée qui s’en trouvait chamboulé. Parce que le car — l’Autobus — passait à la gare vers une heure, heure à laquelle commençait le repas, d’habitude Dès lors, le repas avancé, en déséquilibre dans la journée, en devenait un faux repas : on aurait mangé... et pas encore mangé… L’arrière grand père, l’Inventeur, lui, c’était le car de onze heures qu’il prenait, pour descendre à Toulon. Celui qui monte à la Coopérative. Et il commençait de se laver les pieds à onze heures précises, quand on apercevait le toit du car attaquant la dernière côte de Font Marcelin. Il faut être propre pour aller en ville. LE CHŒUR : « Propre comme un citadin neuf » dit le dicton. Sans pour autant risquer de se laver les pieds en vain, la fugace incursion du car au village restant suffisamment aléatoire pour qu’on n’y crût vraiment qu’au brutal cri chuintant de sa portière accordéonistique. ...Et le car et ses passagers impatients, attendaient la fin des ablutions de l’arrière grand-père... LE CHŒUR : O tempora ! omores ! Conductor haec intelligit, passageri vident; hic tamen : "—Lavabo !" 1 Mais l’arrêt de une heure était à un kilomètre. Un kilomètre au pas de charge à la poursuite d’une colossale maman d’avant-garde avec la peur au ventre de manquer le car. Dont on perdait par la transpiration et la poussière du chemin, le bénéfice de l’exceptionnellement grande toilette matinale. LE CHŒUR : Ne soyons pas si pessimiste ! La seule crasse récente aussi épaisse soit-elle, est toujours moins démoralisante que sa stratification sur d’anciennes couches déjà fossilisées... A-t-on jamais manqué le car ? On atteignait la gare. Pas une gare : LA Gare. Gare sans voie, gare sans train, un ancien relais de diligences, paraît-il… Une porte aux planches pourries, disjointes, mais fortement barricadée, condamnait l’entrée de la masure sans toit par le devant...Pourtant, après avoir contourné le bâtiment (il fallait biens’occuper en attendant le car), Je découvrait, toujours surpris, non seulement que l’accès à l’intérieur était possible par une fine brèche du mur de derrière, mais encore que la ruine, loin d’être déserte, abritait tout un univers, complet, calfeutré, autonome, peuplé de grands figuiers sauvages aux-longues-feuilles-essuyeuses et de culs de bouteilles aux dents acérées y disputant les lits informes de gravats à des merdes noircies granuleuses, en voie de lyophilisation — quoi qu’ayant encore souvent fière allure — : des voyageurs qui avaient dû attendre leur car bien longtemps... et peut être même, avec un peu de malchance... le rater ! Chacune ( parlons bas, nous évoquons les merdes ) avait sa mouche truffière ivre de l’odeur mate poivrée, qui éveillée en sursaut par l’intrusion de Je, zigzaguait un moment, affolée, en bourdonnant dans l’atmosphère restreinte, surcuite au soleil concentré entre les quatre murs. Selon la granulométrie des vestiges, Je Humble à-l’esprit-archéologique-qui-s’intéresse-à-tout, vrai Sherlock Holmes des décombres, pouvait même en définir avec une marge d’erreur acceptable, la date d’émission : noyaux d’olives ? froid hiver claustrophile, de cerises ? doux printemps enjoué, prunes, abricots voire pèches ? (mais oui !), l’été sécateur des blés mûrs... Et pépins de raisins : reverdissant automne ! Bal des saisons. Mémoires intestines. Souvenirs lancinants... Et mélancoliqueux. LE CHŒUR : C’est fou ce que le temps passe... La ruine se dressait de l’autre côté de l’Issole asséchée, juste au delà du pont. Le monde étrange-étranger commençait là. Quelques siècles plus tôt, la diligence qui transportait la paye des ouvriers de l’arsenal avait été attaquée aux abords de la Gare et son équipage sauvagement massacré. L’argent jamais n’ayant été retrouvé, ni les coupables, au dire des gens du village restés pauvres, donc vertueux, la fortune des RICHES datait approximativement de cette époque... Mais c’était l’autobus moderne qui arrivait. Sur la route étroite et toujours poussiéreuse de Garéoult, entre les vignes et la rivière tueuse. JEHUMBLE : Moi ? ça va ! N’en persistait pas moins l’obsédance d’un doute jusqu’au dernier moment : « et s’il ne s’arrête pas ?... ce serait vraiment trop bête ! » Était-il plus prudent de lui faire ostensiblement signe de stopper, afin qu’il les embarque,eux, espérant ci-debout et habillés de neuf devant la gare en ruine, ou suffisait-il d’entreprendre un simple mouvement d’approche lentissime, vu la faible distance à parcourir, mais très démonstratif et expressif, vers l’endroit où il était sensé s’arrêter ? Un comportement impérieux vis à vis du chauffeur que Je ne connaissait pas : « Je m’avance et tu t’arrêtes ! » « S’il ne s’arrête pas, je me jette sous les roues ! » pensait parfois Je Humble pour rire. Ce qui ne le faisait pas rire du tout ! (C’était quand même sa vie qui était en jeu.) Mais le car s’arrêtait. Toujours. On montait, s’installait. L’intérieur sentait la crasse rutilante, le cuir et le métal, l’essence et un cocktail de parfums ordinaires... LE CHŒUR : Le parfum, c’est la voie royale, palsanbleu ! La signalisation routière de la femme ! Et le pire sent bon ! Avec un peu de chance, Je serait obligé de s’asseoir sur la roue, la place déconseillée par les sages adultes et qui donnait soi-disant des nausées à certains... mais de loin la plus amusante pour Je qui l’obligeait à garder ses jambes en hauteur, pliées sous le menton. Sans compter les vibrations plus sèches et secouantes là qu’ailleurs : en fait, tout le contraire du mal au cœur ! Et c’était le départ. Comme dans un cocon. Au bout de quelques kilomètres de rase campagne, le car plongeait dans la verte vallée sinuante encaissée. Aucun virage n’avait encore été redressé et la route multipliait ses boucles méticuleuses. Le car tanguait. En ces temps primitifs où la vitesse de la lumière n’existait pas, le comble de la rapidité était — à l’unanimité — de descendre la vallée du Gapeau, À-QUATRE-VINGT-À-L’HEURE en s’inclinant dans les virages. (Ou en tout cas, de dire — en le mimant — qu’on l’avait fait.) Le premier village à traverser, Méounes, par son nom était encore un peu Néoules. Mais un Néoules bafouillé, déjà équivoque. Défilait ensuite au ras des vitres, le long bâtiment de la papeterie qui suivait un moment la route dans ses virages. Puis Belgentier, beau et gentil. Toujours virage sur virage. Et le faux Solliès, Le Toucas (qu’on ne traversait pas), puis le bon, Solliès Pont, en déboulant dans la vaste plaine comme une renaissance. Avalé théoriquement à Brignoles, après une brève chute œsophagique jusqu’à Néoules et le long parcours intestinal de la Vallée du Gapeau, le car, décidément indigeste, était rejeté tout rond, oscillant fièrement sur ses quatre pneus caoutchoutés de noir. LE CHŒUR : Alléluia! Encore un autre faux Solliès, perché là-haut à droite sur la colline,pointu, patriarcal : Solliès Ville. À présent, la nationale tirait droit, le car prenait de la vitesse et tout se ressemblait. La Farlède tordait à peine le ruban de la route. Il eût suffit d’un instant d’inattention pour rater sur la gauche, la Maison Hantée aux balcons déhanchés, moulurés, barbouillés de couleurs incertaines. On dit comment, une maison hantée, en « T », ou en thé ? Bientôt, le car s’engageait entre les platanes avancés de La Valette ( le pays de quelque arrière grand-père ). Venait ensuite, en introduction à la Ville — et c’était déjà Toulon —, l’interminable Saint Jean du Var, toujours encombré mais tiré au cordeau. Puis le rond-point Bir Hakeim. Et pour finir, la Place Noël Blache. Terminus pour Je Humble ! La place Noël Blache sur laquelle donnait le cabinet de la dentiste était pour Je, le centre de Toulon. Car le but du voyage, c’était la visite chez la dentiste. Autant dire que jusqu’à ce que Je s’évade de l’antre désinfecté, décoré à plus soif de mâchoires emplâtrées ricanantes aux gencives crayeuses rose bonbon, il se sentait en sursis, évoluait en apnée. Craignant à chaque fois un verdict sans appel de la praticienne sur quelqu’une de ses molaires, qui pour être de lui serait lui tout entier. LE CHŒUR : Je Humble s’aime bien ! Une place ronde gigantesque, un manège incessant aux révolutions immémoriales, que cette place Noël Blache. L’Éternité. Où toutes les rues de la ville, toutes les rues du monde aboutissaient, s’enroulant en spirale sur elles-mêmes. Le Nombril de la terre... Mais qui pourtant, au fil des années, allait se transformer en simple rond-point. Quand la dentiste qui s’était peu à peu cheveux-boucle-grisée se serait effacée, le cabinet du nouveau dentiste ouvrant ses fenêtres, Place de la Liberté, Toulon allait changer de centre... Mais revenons à Noël Blache ! Depuis ce lieu de débarquement, Toulon c’était d’abord la rue en pente — sans fin pour être légèrement courbe — du marché, Le Cours La Fayette qui s’enfonçait dans le sombre des maisons... et ne pouvait, parti comme il l’était, que s’engloutir à l’arrivée, tout en bas, dans la mer. Une mer invisible d’en haut mais que l’on sentait omniprésente par l’air frais, salé, collant d’humidité. Toulon c’était la ville de la mer... La mer toute rongeante et toute dévorante et où tout dévalait. En début d’après midi, le Cours récemment débarrassé, ruisselait encore du nettoyage qui démultipliait un mélange d’odeurs douceâtres et avariées de fruits et légumes à présent volatilisés. Pour voir le marché battre son plein, sans doute eût-il fallu venir le matin ?... Ce qui était inconcevable : Toulon n’existait pas vraiment le matin. (À cause du car de une heure.) En haut du Cours, d’autres odeurs, sucrées et parfumées, louches et sèches, celles-là, comme de foin, tentaient une furtive sortie de la boutique d’épices qui détaillait les produits exotiques. Là, de grands sacs en jute, appuyés debout contre les murs tout autour de la pièce, baillaient en grand, la toile retroussée, ourlée en rond sur le pourtour, attendant sans pudeur la sasse métallique qui les pénétrerait d’un coup vif en faisant crisser les graines rousses ou les farines vert pâles mal tamisées... Et la sasse, toujours la même sasse, au gré des acheteurs, passait impunément d’un sac à l’autre... Toulon, c’était aussi les marchés aux poissons qui répandaient aux environs une odeur effroyable. D’autant plus effroyable que le poisson n’était plus là pour se justifier... SARTRE: Deux choses sentent le poisson dont une qui est le poisson2. LE LOCUTEUR : C’est malin ! Moi qui faisais dans la littérature ! Tout près, la petite échoppe pour les artistes peintres, en contrebas de la rue, par où l’on aurait pu plonger sans espoir de retour dans l’obscur monde de l’Art et des couleurs trop vives… Toulon, c’était la Rue d’Alger des marchands juifs qui s’accrochaient aux clients lorsqu’ils tentaient de fuir, jusque sur le seuil des boutiques, pour leur vendre la chemise ou la cravate qui tout compte fait ne leur plaisait guère. C‘était l’épreuve des magasins de chaussures et des interminables essayages. Je Humble ne savait jamais si ça allait ou pas. LE CHŒUR : Le sait-il aujourd’ hui ? — "Une paire est trop petite et l’autre un peu trop grande..." disait Je Humble. — "Alors on prend les deux !" répondait la maman généreuse aux-mains-pleines-de-larges-billets. Ce qui ne faisait pas une moyenne ni la bonne pointure ; mais était atavique, le grand-père de Je, chaussant d’un pied sur l’autre, deux pointures d’écart : de quoi se plaignait Je ?!!! Toulon, c’était la Rue du Canon, pleine de créatures spéciales, in-reconnaissables à Je Humble, où des marins gueulards devaient venir en ribambelle dans des chambres sordides, tirer à boulets rouges (du même rouge que leur pompon), sur les sexes écartelés des filles de joie. JE HUMBLE : Moi,je dis : « putes » LE LOCUTEUR : C’était pour faire plus gai... La Rue du Canon où l’Inventeur était venu, un pied nickel, manger en trois jours la maison construite de ses deux mains, et où son fils,pépé Je, le Grand-père Mythique aux-pieds-irréguliers, armé de sa guitare, venait dit-on, charmer les belles au son de la Comparsita. PÉPÉ JE : « Un petit con par ci, un petit con par là...» Toulon, c’était le port. Avec ses larges dalles blanches et glissantes de promenades du dimanche en semaine, de promenade pommadée exhibitionnistique devant les terrasses de bars. Ici, l’autre grand père, pas le mythique, le vivant, tout habillé de blanc, s’était fait applaudir d’un pet monumental par les gens attablés, avant de constater que son pantalon blanc, pourtant en plein soleil, en avait pris ombrage sur une large surface... LE CHŒUR : Cuverville3 en rit encore ! Le port qui avait été le lieu immonde du titanesque sabordage, graisseux, huileux, envahi d’épaves noirâtres rouillées, puis était redevenu celui des bateaux clapotant paisiblement à quai. Des bateaux qui auraient pu vous emporter n’importe où sur l’eau lisse et onduleuse. On n’en avait pas envie puisqu’ on était bien ici... mais c’était bon de le savoir. Toulon c’était la ville des bombardements préhistoriques où la maman de Je s’abritait sous des tables qui volaient en éclat dès qu’elle en changeait. Toulon d’où elle était revenue un jour, avec des dents de fer et un beau sourire triste. Toulon, c’était la ville sans nom de la Révolution, la ville ouverte à l’Anglais, encore plus tôt ouverte au Turc, et bien plus tôt, la presenta ciutat de Provensa4 qui se protégeait des galères pestilentielles en quarantaine derrière sa frêle palayssada hyménique... et avait d’ailleurs fini par en être engrossée de peste noire... ou brune ! Toulon ville ouverte. Ville offerte à qui voulait la prendre et se réjouissait du moindre petit navire pénétrant sa rade au goulet resserré, sous l’œil lubrique et attendri du vieux père Faron... Mais Toulon, c’était aussi le sursaut de ses antiques municipes qui avaient ordonnancé l’arrêt de fanatiques religieux descendus dans la basse ville pour y tabasser une prostituée. Mille quatre cent quarante et quelques... Toulon, c’était les remparts impeccables et pointus de Vauban, la Porte d’Italie, Napoléon, la gloire, le car, le retour. Tous les chemins mènent à Rome et le Roi de Rome est mort... En remontant, il faudrait guetter la Maison Hantée sur la droite, cette fois. Toulon était une ville... était LA ville... Juste assez grande pour croire qu’on aurait pu s’y perdre, sans le risquer vraiment. Je Humble avait vécu au centre de Toulon, rue Paulin Guerin (caraca-si-couteau), septième étage sans ascenseur, neuf mois comptés, en toute liberté. Indispensable, insupportable liberté... Et il se demanda : « Comment peut-on ne pas aimer Toulon ? » Notes : 1 « Quel époque ! quelles mœurs ! Le conducteur le sait, les passagers le voient ; et lui pourtant : — « je me laverai ! » (Cicéron !) 2 Sartre, Lettres au castor (du 25 février 1940), Gallimar (" Mon cœur sent le poisson"). 3 Statue sur le port de Toulon. 4 "la présente cité de Provence" et "palayssada" : "palissade".
  24. Si vous lisiez bien les Evangiles; vous vous rendriez compte que les probabilités pour que Jésus Christ ait été homosexuel sont assez grandes. (Il y est dit par exemple de Jean, "l'apôtre que Jésus aimait". Et je passe sur d'autres détails tout aussi curieux.) En fait, les catholiques que l'on a vu défiler contre le mariage gay et récemment sur les problèmes de genre et d'adoption ne sont pas rétrogrades. Ils sont simplement en état de "régression" psychologique. Je m'explique ! Perso,, au début, le mariage homo, j'étais pas vraiment pour. Une forme d'association comme le pax aurait été à mon sens suffisante et même mieux adaptée. C'est juste quand j'ai vu la gueule de ceux qui manifestaient que je me suis dit : "là, vraiment, non je peux pas être avec ceux-là !" En réalité, ceux que l'on retrouvent dans ces manif sont à plus de 50% vaguement homos ; mais refoulés. En fait, ils ont peur de leur homosexualité. Peur que cette homosexualité ne remonte trop à la surface. Ils tentent donc de se persuader qu'ils seront d'autant moins homos qu'il manifesteront contre les homos. C'est le cas de tous ceux qui "cassent du pédé". Alors pourquoi est-ce une régression ? Parce que tous issus d'un père et d'une mère, en dépit du choix dès la fécondâtion d'un chromosome X ou Y, les deux entités mâles et femelles restent des composantes de nos être. Et que pour un homme ou une femme, l'hésitation consciente entre les deux possibilités, remonte à une période très primitive de nos personnalités... Ceus qui manifestaient pour que les enfants aient tous un père et une ère, eux c'était une régression à leur petite enfance qui les tarabustait : Ils se sentent encore petits enfants et on peur qu'on leur enlève leur père ou leur mère. C'est pour ça qu'ils manifestent avec des drapeaux bleus et roses Rose pour les petites filles et bleu pour les petits garçons qu'ils sont redevenus... Finalement, c'est des névroses qui ont fait reculer le gouvernement : comique !
  25. C'est le film de je sais plus qui qui vous a convaincus que Salieri était merdique et Mozart un génie ? J'ai écouté les variations de Salieri sur "les folies d'Espagne" avec cette même idée a priori... et j'ai été stupéfait de l'incroyable variété et de la richesse des inventions de Salieri. Avec cette mentalité qui règne aujourd'hui qu'il n'y a qu'un petit nombre d'élus forcément reconnus (à la mode) et que les autres méritent de rester dans l'ombre, (simplement parce qu'ils passent leur énergie à créer, inventer et non à se mettre en avant) je pense que notre époque passe à coup sûr et systématiquement à côté de tous ses grands créateurs. Nous serons certainement la risée des générations futures. JE ME MARRE !
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