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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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L'Homme cet animal qui s'ignore...
Blaquière a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
C'est vous qui le dites ou ces penseurs non négligeables dont vous ne seriez que la transmission sur fond de polémique?! -
Gentiment : ça me fatigue ! La notion de vérité, de vérités : oui ! de "La Vérité" : non ! Les présocratiques (certains) avaient déjà une définition "opérationnelle" (ou pratique) de la vérité en tant qu'une certaine vérité parmi d'autres. Ils jugeaient déjà qu'une idée, qu'un jugement étaient vrais s'ils correspondaient à quelque réalité. C'est aussi ce qu'est pour moi la vérité : une vérité. Observable, vérifiable. Quand Thalès dit que LA Vérité absolue, c'est : "tout est eau", ou qu'un autre dit "tout est feu" et encore un autre 'tout est nombre" (ça je crois que c'est Pythagore) pour moi, ils ne disent rien . Si ce n'est que pour eux, l'un (l'Etre, Dieu) doit l'emporter sur le multiple (le matériel, le non-être). C'est de l'esbroufe ! Une affirmation infondée, un a priori. Ce ne sont pas tous les philosophes qui parlent de LA Vérité avec un "V" majuscule, c'est simplement une catégorie de philosophes. On va dire les "idéalistes pur jus" pour faire court. Je crois qu'on peut constater dans la physique contemporaine que la structure de la matière sans être infiniment multiple; n'est pas non plus absolument unitaire. Qu'elle est... un peu diverse ! Platon assimile le beau, le juste, le bon, la Vérité, à des absolus. Et c'est faux ! Deux exemples : Le beau et le juste sont des notions relatives. Qui n'en convient pas ? Relatives à des sociétés données, à des époques données. Un philosophe est comme a pu le dire Nietzsche à la recherche d'une "petite vérité". Pour moi la notion de Vérité unique et absolue n'est effectivement pas philosophique. Mais religieuse. On le voit bien quand Jésus Christ dit "je suis le chemin, la vérité et la vie": Il s'agit bien de vérité absolue qu'il n'est pas question d'amender. C'est tout à prendre ou à laisser. C'est le contraire du doute, de la relativité, de la sagesse, de la philosophie...
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L'Homme cet animal qui s'ignore...
Blaquière a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Le sujet étant "l'homme cet animal qui s'ignore, après avoir lu l'ensemble les intervention je dis : La (seule) réflexion constructive étant de distinguer ce qui est animal de ce qui ne l'est pas. Se nourrir, se reproduire, respirer, etc. : toutes nos fonctions biologiques sont à l'évidence animales. Notre pensée ne l'est pas. Mais est-elle PRODUITE par le biologique ou insufflée par autre chose, issue du non animal : Alors, c'est quoi la problématique de tous ces bavardages ? Serait-ce que l'intelligence humaine s'est développée grâce à une volonté divine ? Un peu comme un coup de baguette magique ? En conclusion : l'homme n'ignorant pas qu'il est animal, il semble persister à vouloir croire que son humanité (son esprit) n'est pas animale. Que sa nature est double. Aussi invraisemblable que ça paraisse. Je ne pense pas bouleverser la pensée contemporaine en disant... ces banalités !!! C'est pour ça que je parle de point de départ : pourquoi notre esprit est-il si réticent à se penser d'origine modeste, matérielle ? Etc. -
L'Homme cet animal qui s'ignore...
Blaquière a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Vous ne lisez pas ce que je dis : je boude ! -
Ce point de vue va nous entraîner non pas sur les chemins de la philosophie mais sur ceux de la religion. C'est à considérer la Vérité comme un pack total à prendre ou à laisser. Nous en avions déjà parlé. Il me semble qu'à la notion d'UNE Vérité absolue, le propre de la philosophie est de substituer celles de vérités partielles. Je veux dire de plusieurs petites vérités en premier d'une part et d'autre part de relativité des vérités. Platon disait déjà "on ne fait pas la grande cruche pour ses débuts dans la poterie". Il faut donc en faire des petites. Chercher quelques petites vérités partielles. Descartes aussi qui conseille de diviser les difficultés en autant de parcelles qu'il se peut pour les mieux comprendre. Voilà. La notion de "la Vérité" a pour moi des accents religieux. Ou même fanatiques.
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L'Homme cet animal qui s'ignore...
Blaquière a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Pfff ! Je veux dire c'est suffisant comme point de départ de réflexion, bien sûr ! -
B'en v'oilà ! il s'uffisait d'le d'ire ! IRE ! Les cédilles aussi ? Mais j'aime bien le texte du début en particulier dans sa forme !...
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Selon vous la violence est-elle innée ou culturelle ?
Blaquière a répondu à un sujet dans Philosophie
Alors, la violence n'est qu'un mode psychologique de lecture (dans les deux sens, victime et bourreau) de la loi du plus fort. C'est ce qu'il me semble... La foudre est-elle violente ? (Oui si elle est lancée par Jupiter ! Non, je rigole:...) Absolument ! mais on est déjà dans la psychologie. Non je crois qu'on s'en fout vraiment pas. La violence est d'autant plus douloureuse qu'on la sait volontaire, injuste, imméritée... etc. (On est quand même des humains qui vivent essentiellement dans des relations entre humains.) Si la grêle hache mes tomates, ça me fera suer, mais si c'est quelqu'un qui les arrache, ça ne me fera pas le même effet. Bien que le résultat final soit le même. -
L'Homme cet animal qui s'ignore...
Blaquière a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
L'homme est un animal, Tout le monde est d'accord. L'homme suite à l'évolution a une intelligence plus développée que les autres animaux, Tout le monde est d'accord. Pour moi c'est suffisant. Alors, c'est quoi la problématique de tous ces bavardages ? Serait-ce que l'intelligence humaine s'est développée grâce à une volonté divine ? Un peu comme un coup de baguette magique ? -
Oui ! J'agrandirais la définition à "ceux qui recherchent sincèrement la vérité". pour rester dans une certaine modestie indispensable (selon mon point de vue) à la philosophie...
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L'Homme cet animal qui s'ignore...
Blaquière a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Je me demande si votre pessimisme (je parle en général) n'est pas une posture un peu à la mode. Dès l'apparition de la première cellule vivante; celle de l'esprit, de l'intelligence et de la conscience, donc de l'humanité était très très probables. Puisque plus efficaces objectivement à la survie. L'homme participe de la même évolution que la fourmi. Il n'en est qu'une autre voie, qu'une autre étape. L'apparition de l'oeil et de l'oreille qui permettent de voir et d'entendre le monde extérieur, sont du même ordre que celle de notre cerveau qui permet de le comprendre. Je l'ai déjà dit : il ne peut y avoir d'esprit sans support biologique, il ne peut y avoir de vie sans matière minérale, de matière sans... nous ne savons pas encore exactement, mais un jour viendra (énergie, refroidissement, cordes vibrantes ?... )... L'homme ne trahit pas l'animal. Pas plus que l'animal trahit la salade ou la salade le cristal de sel et le sulfate de cuivre : il marque simplement une autre étape. Ceci dit, rien n'empêche qu'à mal employer notre intelligence à cause de notre cupidité et de notre bêtise (animalités) nous n'en n'arrivions pas un jour à nous détruire. Mais rien n'est écrit. -
Selon vous la violence est-elle innée ou culturelle ?
Blaquière a répondu à un sujet dans Philosophie
Meuh non ! On peut tout en dire sauf les dire violents quand ils ne le sont pas. Vous avez déjà bien tous dit que c'est en appliquant notre grille de lecture que nous trouvons violent le lion qui mange la gazelle. Il n'est pas violent, même si cette image à nous, "êtres" sensibles et conscients de ce que sont la vie et la souffrance est difficilement supportable. Parce que nous nous identifions aux protagonistes... à la souffrance de la victime... La violence (le principe de violence) implique (à mon avis) une certaine conscience. Toute une psychologie. La violence est une récompense ! Une récompense à un trouble psychologique. Une façon de l'évacuer. Le violent ou la violente ne peuvent qu'éprouver un certain plaisir à être violent. Sinon ils ne le seraient pas. Quand ce plaisir ne serait qu'une diminution de tension pénible, désagréable. Le vrai mystère de la psychologie est : Pourquoi, en quoi, comment, infliger un mal (la violence) à autrui amoindrit un mal (une souffrance) par nous ressenti. -
Selon vous la violence est-elle innée ou culturelle ?
Blaquière a répondu à un sujet dans Philosophie
Je pense que ça n'a de sens, de parler de violence que dans la mesure où elle est issue ou au moins accompagnée d'une volonté consciente de violence. -
Selon vous la violence est-elle innée ou culturelle ?
Blaquière a répondu à un sujet dans Philosophie
Je crois bien qu'à part le sel et l'eau, tout ce que nous mangeons est vivant. Entendez-moi bien : je suis un tigre pour le radis ! Et la moustique qui m'a piqué une tigresse pour mes globules... Et tout cela (radis-gazelle et tigre-moustique) sans la moindre violence. à peine une illusion d'optique, une erreur de lecture. VIOL VIOLENT VIOLON VIOLET... Tiens ? à vous entendre parler de violence, ça me rend poète ! -
Selon vous la violence est-elle innée ou culturelle ?
Blaquière a répondu à un sujet dans Philosophie
"D'ailleurs, personne ne devrait se permettre de réfléchir sans avoir lu avant au moins trois fois MON intervention. J'ai de loin écris ce qu'il y a de plus éclairant ici." Voilà : ça c'est du Dompteur-de-mots comme on l'aime ! J'adore ! Et je vois que Nietzsche.junior est toujours fâché(e) aque les astropophes... -
Si tu veux plaire à Dieu, c'est simple. Il te suffit de t'acheter des sous vêtements super sexys, De t'en parer et de danser ainsi très très légèrement vêtue devant ta glace. Surtout ferme toutes tes fenêtres et ta porte à double tour. Afin que personne d'autre que Dieu ne te voie... Je suis sûr que tu lui plairas ENORMEMENT...
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Chaque histoire peut être considérée comme une courte nouvelle séparée qui vaut pour elle-même. Les chapitres regroupent ces nouvelles par thèmes, chacune ajoutant une touche, un éclairage différents à la psychologie de Je Humble par "accumulation" ! Il ne me semble donc pas nécessaire d'attendre que tous les titres d'un chapitre soient écrits pour lire le premier... Bien cordialement... . . 4. GENERATION (La boulangère - Le mercure - Les jambes nues de la boulangère - Le tapis persan - L’orgie au nom du père - Les serpents de toiture - Drôle d’oiseau - Et Je pissa partout... - Le rapide esquif - Le bowling - Il était trois petits navires.) 26 La boulangère Je Humble était très ami avec la boulangère qui ne le faisait jamais payer. Il en était gêné. D’où sa résolution en ce gai mois de mai d’aller à la boulangerie, d’y acheter n’importe quoi, mais de payer. Pour solde de tout compte. Histoire de se racheter... Il abrita sa voiture dans la petite cour sous l’acacia fleuri, n’osant pas cependant pénétrer jusqu’au fond pourtant libre du vieux garage. Il se retourna pour sortir de la courette : Il faisait face à la maison du four. Appuyées debout contre le mur, deux longues tiges filiformes encadraient l’antique porte du fournil en contrebas de la ruelle. Une de fer à l’extrémité crochétue que le boulanger utilisait dans un premier temps pour curer le four du gros de ses scories, et une autre en bois grêle de pin, l’escoubillon, au sommet duquel pendouillait au niveau du second étage, une estrasse1 grisâtre innommable aux allures de fanion pompéien dont il achevait ensuite le nettoyage de la sole cendreuse avant l’enfournement... Plus haut, sur la façade, au ras des toits, s’effaçait peu à peu, pour être peint à fresque, plein sud, côté pluie et soleil, le Rébus d’Origine surmonté dans un esprit décoratif de deux petites pelles croisées, symboliques de la « Boulange ».Je peina un instant à déchiffrer les quelques mots énigmatiques, connus de longue date mais toujours aussi nouvellement surprenants : « 940, tan a doublé ». Il fallait lire : « 940 : temps à doubler », autrement dit : 1880. C’était la date de construction de la maison du four. La compréhension en était gênée à cause de ce bizarre « tan a doublé ». Tan, (ou tant), ça voulait dire (en provençal) "peut-être", et Je Humble en déduisait d’instinct, que peut-être, le boulanger avait "doublé", la veille : "Tant, il a doublé". Auquel cas, la boulangerie, ce jour-là, serait fermée. Il n’y aurait personne et... pas de pain ! D’un autre côté, cette inscription sibylline étant écrite depuis belle lurette, tout cela ne pouvait être que de l’histoire ancienne et il ne pouvait s’agir que d’un "doublage" révolu dont il eût été ridicule de tenir compte en permanence !... Mais alors, si on ne doublait pas, la maison avait plus de mille ans ! Ce qui est vieux, même pour une maison. La légende disait qu’en ces temps reculés, on forçait le mitron à ne pétrir qu’en caleçons et à mains nues sa pâte collante, afin qu’il ne s’enfuît avant la fin du pain. (Car c’eût été vraiment la fin de tout !) Et aussi que les gens du pays avaient les molaires du fond, usées comme de vieilles meules, à force de mâcher trop de ce pain pétri dans des farines insuffisamment broyées et tamisées... Dont était attestée la pugnacité des ancêtres qui n’hésitaient pas à passer leurs longues soirées d’hiver à ruminer comme les vaches. En ce temps-là, au village, le boulanger était plus important que le Maire. D’ailleurs, il n’y avait pas de maire ! Plus de "mille ans" auparavant, c’était ici, dans cette vieille maison du four, ici, devant l’abattant ouvert, que Je Humble, n’était pas mort. Grâce à la bonne chaleur de la voûte rayonnante. Temps à doubler : deuxième chance... Je descendit la ruelle du fournil jusqu’à la placette, et entra dans le magasin. Dieu soit loué ! La boulangère s’affairait dans l’arrière boutique et c’était le commis et lui seul, qui s’occupait des clients : ce serait un jeu d’enfant de payer ! En attendant son tour, Je fit son choix d’un chausson aux pommes doré à point, en demie lune, qui l’attendait au sommet d’une pile du même calibre dans la vitrine réfrigérée. Las ! Semblant s’être donné le mot, systématiquement, tous les clients le précédant ne voulurent dès lors rien tant que des chaussons aux pommes ! Dont le tas diminuait, diminuait... Et ce fut le tour de la dernière cliente avant Je... Qui prit le dernier chausson ! Je Humble fulminait. Pour si peu ? Il savait qu’il aurait dû garder son calme... LE CHŒUR : Je est humain. Que diable ! Il était là pour payer et ne songeait qu’à s’empiffrer! LE CHŒUR : Certes, un sacrifice doit être total ou ne pas être ! Mais Je humble, trop humain, insista, piteux : — Il ne vous en reste plus de vos chaussons aux pommes ? Demanda-t-il veulement au commis. (Mais à voix basse pour ne pas attirer l’attention de la boulangère.) — Bien sûr ! Répliqua celui-ci qui, heureusement, avait compris le misérable bredouillis. Et il retira de la vitrine une forme imprécise... de toute évidence... pas un chausson ! Sans perdre de temps en jérémiades contre ces filous de commerçants qui... (et patati et patata), Je Humble, vif-improvisateur, changea de cap. Il ferait l’impasse sur ce faux chausson. — Donnez-moi donc aussi cette pâtisserie ! C’était une blanche meringue. LE CHŒUR : Je Humble adore les meringues, ces dulcissimes friandises, qui fondent et se subliminent sur la langue en vous pompant la salive... Mais bien que l’indication de Je fût précise, le commis alla extraire de la vitrine une vague galette mal saupoudrée d’un sucre pulvéru-virulent, aux trois quarts engloutie sous un amas dégoulinant de chantilly aux reliefs jaunissants qu’il plaça sans grand soin dans un carton, trop vite et donc mal déplié, aux parois duquel tout allait certainement se coller... Venait le moment de payer. Je retira du profond de sa poche une poignée de pièces de formes diverses. Du bout de l’index droit dans le creux de sa paume gauche, il essaya de les trier, en trouva des carrées,embouties d’une étoile aux quatre coins, opta finalement pour la plus ressemblante à la pièce de trois euros courante et se risqua à régler avec ça. C’était bon ! Le commis insistait même pour lui rendre la monnaie : — Je n’ai pas le droit de la garder, disait-il à Je Humble. Mais Je refusa catégoriquement de la récupérer : — Ça ira pour le pain au chocolat d’avant-hier que je n’ai pas payé... Du coup, les autres clients regardèrent Je Humble d’un air mauvais : « Et pourquoi qu’il ne payerait pas SES pains au chocolat, celui-là ? » pensaient-ils. Du coin de l’œil, Je nota que le commis, sans plus insister, glissait la monnaie dans sa poche. Il eût été si simple de faire un signe à la boulangère ! Heureuse de sa visite, elle lui eût servi avec plaisir, gratuitement et en priorité, le doux chausson aux pommes !... LE CHŒUR : Je, ne comprend rien au monde qui l’entoure. Ce lui est grand tourment. (1) Provençal pour "Vieux chiffon".
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Printemps Le printemps Les fleurs bleues Et les p'tits zoziaux Cui-cui ! Gelée blanche L'herbe tendre enduite Et gainée de rosée Au petit matin Croustillant. Goutte d'eau Une bulle d'eau bleue ondule, Au sol gris et terreux s'égare, Et puis glisse au ruisseau luisant.
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Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
Au début de l'humanité, moi, j'y étais pas. (Mais il me semble que dès que des animaux vivent en horde, ils sont contraints de respecter certaine règles. Sans quoi la horde explose. Si elle n'explose pas c'est que ces règles sont suffisantes. Les loups, les gnous, les fourmis et le guêpes n'ont pas de dieu et ça marche super bien leurs sociétés. Dans 10 000 ans, les hommes n'auront plus de religion et ça marchera ... super bien et encore mieux !) En revanche, pour les périodes connues, je remarque, que les religions se sont toujours développées en parallèle et en connivence avec les pouvoirs temporels politiques de castes dirigeantes qu'elles ont aidées à s'imposer sur leurs peuples. D'une manière générale, les religions, en promettant un monde plus juste dans l'au-delà (qui bien entendu n'existe pas) aide les pauvres gens exploités injustement à supporter leur vie de m... ici bas, et leur enlève l'envie de faire la révolution puisque là haut, les derniers seront les premiers!!! La vache d'arnaque ! Tiens, c'est bien fait pour leur gueule. Amen. -
J'ai profité de ce que tu as dit pour relire un peu de Schopenhauer. Je suis largement en phase avec ce qu'il dit. Mais je sens par ci par là certains décrochages. Il faudra que j'approfondisse mieux pour définir ce que j'accepte mal chez lui.
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Vous me faites rire ! Schopenhauer ? Je conviens que c'est une bonne adresse ! Vous en avez d'autres à me communiquer ?
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Tiens : je vous livre tout chaud mon rêve de cette nuit ! ça peut passer (avec un peu de bonne volonté) pour un conte philosophique ? Les deux politiciens et les singes à fourrure. Deux beaux politiciens nous ont rendu visite. Ils sont venus chez nous, les singes, afin que nous votions pour eux. Le meeting se tenait dans une longue pièce obscure et basse de plafond. Nous étions tout au fond, préssés en demi-cercle et les politiciens ont été amenés par l'autre extrémité dans des cages dorées. Pour éviter tout incident. Les cages étaient petites. Ils s'y tenaient assis et parfois à genoux. (Et l'on a pu penser à Louis XI, aux "fillettes".) Malgré l'obscurité, on les distinguait bien. Leurs visages étaient plats, comme entourés d'une fourrure blanche, de poils ou de cheveux. Lors, ils nous ont parlé. Leurs bouches se mouvementaient comme des aboiements, chacun disant le contraire de l'autre. Ce qui m'a révélé l'imposture et qui m'a fait crier : "Pantins, pantins, pantins !..." Les autres singes alors, m'ont imité et il s'en est suivi un énorme vacarme de pantin. Dont les politiciens ont été (ou se sont) retiré dans leurs cages dorées et les portes refermées. A quelque temps de là, les deux sont revenus. Même lieu, même géométrie, même confrontation. Atmosphère semblable et de fin de journée, ou bien de fin du monde. Et les politiciens reprirent leurs discours. Quoiqu'ils aient ce jour-là leurs places interverties. Celui de gauche étant à droite et je l'ai reconnu à ses poils les plus blancs. Mais ce n'était là qu'un début ! Celui de droite tenait à présent le discours, précédemment tenu par celui de droite, et qui se retrouvait présentement à gauche ! Ces discours subito me reviennent à point : L'un disait "c'est pour vous" et l'autre, "c'est pour moi" ! (Que vous travaillerez ou nous travaillerons ?) Saisissant à nouveau l'arnaque politique, de nouveau j'ai hurlé et de plus en plus fort : "Pantins !" "Pantins !" "Pantins !..." Etant tout aussitôt singé des autres singes fourrurés de beau noir. Suivit un brouhaha terrible et les politiciens... de fuir. Depuis nous attendons à l'obscur et cloîtrés, la fin du monde ou son commencement. Mais je suis très très fier de mes frères simiens QUI NE S'EN LAISSENT PAS CONTER.
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Belle histoire ! Elle me rappelle le ton, l'esprit et l'humour des petites histoires de Frédéric Mistral, (Prix Nobel de littérature tout de même) J'ai bien envie de la traduire en ..occitan-provençal ! Allez ! Chiche ! (N. B : la lettre "e" se prononce toujours [é] ou [è] et la lettre "o", le plus souvent [ou] : la première phrase pourrait donner : émé di'g lou rolé dé diw l'armo dow moundé ) Emé dins lo role de Dieu : l'Armo dau Monde... Avié plougut a bassino, de semanos a-de-reng dins lei montanhos e la ribiero ero vengudo grosso. Comencet de negar sei ribos... E tojorn l'aigo montavo... Totei lei abitants s'en anavon si refugiar dins leis auturos. Franc d'un ! Un ome que cresié dur como ferre en l'Armo dau Monde. Un dau vilage venguet li demandar : --Como va que venes pas emé nautres ? De segur vas estre emportat se restes eici !" --Ieu ? Cresi en l'Armo dau Monde, Mossur ! Elo mi sauvara ! E l'ome s'en anet. Mai l'aigo continuavo de montar et per li escapar, noestr'ome, duguet s'anar quilhar sus la toulisso ! Aquito, si, presenteron doei sauvadors : --Sauta' leu a l'aigo avant que la ribiero sieche troup auto e vous embalo !" Li feron. --Nautres, vos ajudaren pueis per arribar au sec ! --Nani ! Respondet l'ome, l'Armo dau Monde velho sus ieu ! ren mi pou arrivar ! E lei doeis omes s'en aneron. Aro, l'aigo es talament auto que li monto adaut dei ginos... Un barquier ven a passar que li fa : -- Leu, leu, monta' leu émé ieu que vos anas far 'mportar !" -- Nani e nani ! Li bramo l'ome : l'Armo dau Monde mi ten segur, mi va mandar quauque beu miracle !" E lo barquier s'aluencho. Mais tres minueitos pus tard, l'ome resquilho, l'aigo l'emporto e si nego ! Arribat au Paradis va veire l'Armo dau Monde e li demando : --Como va que m'as pas sauvat ? Avieu fé en tu como si pou pas dire ? Monte son passats tei miracles ? --Mai mon bèu, t'ai mandat ce que ti fasié beson ! --E monte eron lei angis dau ceu ? Monte ero lo lume divin ? Monte ? As pas boulegat lo pichon det per mi sauvar ! --Grand colhon ! T'ai mandat ren qu'un ome, doei sauvadors e un barquier : N'avié pas pron per tu ? Ges de miracle enfoero de la vido ordinari.
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C'est aussi l'impression que j'ai : des textes que j'aime et d'autres que j'aime moins !!! Et pourtant quand je lis un de ceux que j'aime moins, je me dis : "Mince ça c'est important, c'est essentiel, ça c'est moi tout cru ! Et en plus c'est vraiment arrivé : comment le changer ? " Est-ce que je me sur-joue moi-même pour le spectacle ? Du coup, la réalité moins fardée devient plus terne ! Mais c'est la réalité ! Et qu'est-ce qui est plus vrai ? Les souvenirs certainement transformés de la vraie vie ou les souvenirs certainement transformés de vrais rêves ? Finalement, je ne voudrais être que le copiste qui essaie de comprendre ce qu'il copie. Mais un copiste y mets toujours du sien. Le pour soi de l'en soi de soi-même : je m'y perds un peu ! Vais voir ce que TU écris ...
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Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
Lu et approuvé !
