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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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@LouiseAragon sors de ce corps ! (je vous aime bien toutes les deux !)
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Mais où va-t-elle chercher tout ça ?! (C'est ironique, hein ?)
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Tu as dit "chakras" Eh ? Vous êttes témoins, vous autres ? ! ELLE A DIT CHAKRAS ! Je ris trop ! Moi, là je dis : JOKER ! -C'est du "K" pour "K" ! Je blague ! C'est juste de la bonne humeur. J'essaierai de répondre point par point... mais demain. Là, en fin de journée, j'ai juste envie de me laisser aller... C'est pas que ça me fatigue de réfléchir, c'est que j'ai juste envie de rire. J'ai fait le boulot, j'ai fait rentrer quatre sous : je suis bien... Même sans âme, je suis d'un naturel gentil !
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J'ai mis : à cause d ta dernière phrase seulement ! Le reste st tour-à-fait respectable et intéressant... je le disait plus haut : les expressions sont le reflet ou symboliques d'un point de vue qui vaut ce qu'il vaut : elles nee disent pas une vérité. Pour moi le coeur est une pompe ! Il pompe le sang et le fait circuler dans le corps, pour apporter l'oxygène, par exemple... etc. Maintenant, je sais ce qu l'on veut symboliser par "avoir du coeur" par exemple : ça n'a rien à voir avec l'oxygène... Alors, les "yeux du coeur" ?! Les "yeux miroir de l'âme", on se pert facilement si on prend ça à la lettre. Certains gnostiques (ou de ce genre ésotérique) parlent du "troisième oeil". On peu dire n'importe quoi à ce niveau, ça mange pas de pain... Comme le mot "spirituel" qui dit tout... et rien finalement. La distinction entre l'âme et l'esprit ? Il faudrait déjà définir l'esprit qu'on comprend mal. L'âme c'est le coeur ? C'est pour lui donner une apparence de réalité qu'on dit ça... (je te refais pas le coup de la pompe!) Mais tout ça à mon avis ne tient pas. Parce que tout spiritualiste qu'on s dir, c'est un manque d'esprit qu'on pointe par ce mot. l'esprit st beaucoup plus vaste et comprend (de mon point de vue) ce que tu appelle l'âme. --Le/notre caractère, par exemple... --Et notre psychologie... --Nos premières expériences enfantines, de bébé, même ! Souvent déterminantes ou au moins très influentes pour la suite... --L'amour qu'on nous a porté, et qu'on nous porte, --l'amour que nous portons, --L'amitié --la haine --nos peurs, --nos angoisses, --nos satisfactions, --nos idéaux... --nos fantasmes, --nos croyances, --nos espoirs --notre altruisme --ou nos égoïsmes que tout cela, tout ce qui précède a induit, forgé... --nos violences... --Nos déceptions --notre méchanceté --notre gentillesse... --notre créativité --notre intelligence --notre bêtise --notre fainéantise --nos courages --nos faiblesses --nos forces --nos illusions --nos certitudes --nos doutes Tout cela, je le retrouve bien dans mon esprit. Entièrement, totalement. (Ce qui ne veut pas dire que je maîtrise tout ! Donc il faut aussi rajouter --nos prétentions et --notre modestie !) Et cet esprit suffit largement à tout le contenir. Alors, qu'est-ce qui lui resterait à mon âme, si elle existait ? Pas grand chose... rien. Tel aura "l'âme mauvaise" et tel autre sera bon sans âme... je crois qu'on peut s'en passer de l'âme...
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C'est génial ! En tout cas, merci, c'est sympa ton interprétation ! Mais je vais t'étonner ! Je trouve que ça ne veut absolument rien dire ! Ça n'a pas de sens pour moi ! C'est d'autant plus amusant que je suis sûr que pour toi ça en a plein ! C'est comme si nous ne vivions pas dans le même monde ! Tu dis par exemple : "un esprit ne peut tout simplement pas mourir, de par sa nature spirituelle, il est éternel"! Quand je lis ça, je me dis : "mais pourquoi elle invente ça ?" Peut-être c'est le mot "mourir" qui te choque ? Il me choque aussi ! J'aime pas cette idée de mourir... Remplaçons-le donc par "n'existe plus". Prenons par exemple des "têtes de gondoles" pour savoir de qui on parle et demandons-nous "où est l'esprit de Jules César?"... Ben... il n'existe plus ! Ou celui de Victor Hugo ? Pareil ! Bien sûr, je peux lire "la guerre des Gaules" ou "la légende des siècles", et on pourrait dire que d'une façon figurée, leurs esprits y sont ou s'y reflètent encore en partie ou qu'ils y sont "enregistrés". Mais il ne s'agira que d'une "production" fermée, finie de leurs esprits à un moment donné, au moment où ils ont écrit ; pas de leurs esprits agissants, actuellement... La dynamique que je vais/peux trouver à leurs pensées mortes et enregistrées, ce sera moi qui la leur prêterai, ce sera en réalité, la dynamique de mon propre esprit actuellement vivant ou existant... Mais ton idée d'un esprit éternel est intéressante ! Je prends une autre "tête de gondole" ! Napoléon ! C'est à coup sûr un belle pièce ! Son esprit... éternel ! Et je vais lui demander Qu'est-ce qu'il doit faire, (lui qui s'y connaît en bagarres) pour contrer l'invasion de la Gaule par le précédent Jules césar ? Et allez, tiens, passons gaiement le "point Godwin" !!! Comment Napoléon avec son esprit guerrier sans pareil aurait-il arrêté (ou n'ayons pas peur, éternité oblige) va-t-il arrêter l'invasion de la France en 40 ?! Parce que j'en suis sûr : il l'aurait fait ! Non ! Il le fera ! Oui ! Vraiment ta notion d'esprit éternel, m'inspire !... Allez, une autre "Grosse Tête" Dont nous allons tous nous bien "gondoler" : l'esprit éternel de Ptolémée ? Avec sa Terre au centre du monde, après avoir été "éternel" plus de 1000 ans, qu'est-ce qu'il dit, maintenant de notre petit soleil qui vadrouille dans notre locale et modeste galaxie ? Et celui d'Einstein... Ah non ! Pour lui, c'est encore trop tôt !... Le monde me semble plein d' "esprits éternels" qui ont fait long feu... Et moi-même, je n'échapperai pas à la règle : Snif !
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Je me suis mal exprimé sans doute, dans le sommeil paradoxal (quand on rêve) l'esprit est encore un peu là, il fonctionne un peu. C'est juste sa partie consciente qui s'est amoindrie. C'est dans le sommeil profond que notre esprit est... mort. La plus grande partie du sommeil, d'ailleurs. Le réveil c'est le corps qui se réveille, la vie, n'était pas partie ni disparue, elle. Elle veillait. En veilleuse ! Le corps n'est pas mort pendant le sommeil, l'esprit, oui. Je veux dire qu'il n'existe plus. Le corps (essentiellement le cerveau) ne le "produit plus" (à part encore une fois pendant le sommeil paradoxal où il est produit, un peu en roue libre). Donc au réveil, paf ! le corps qui continuait à vivre "biologiquement" ou physiquement, seulement pendant le sommeil, refait tourner la machine à plein régime et reproduit de l'esprit. Il faut écouter les poètes ! Brel : "les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps"... Je pense avoir compris la différence de nos conceptions. Tu dis "l'esprit nous est donné", ou "il nous est repris, il est parti". C'est une conception transcendante de l'esprit. L'esprit vient d'ailleurs. Comme un bonus ! Bon, les animaux, n'ont pas droit à ce bonus. Ma conception c'est l'immanence (de notre esprit): je considère que notre esprit est produit, émane de notre "existant" physique. Je ne veux pas dire qu'il n'est rien ! Il est une production momentanée. Tant que le physique marche bien et est assez "costaud" pour le produire. Pour le sommeil, le physique se repose, et pendant un moment, ne le produit plus... Cette nuit, vers le matin j'ai rêvé... j'étais dans un magasin de souvenirs. Une femme achetait un collier. Il était fait de petites pierres de la grosseurs de perles, tout approximativement de la même taille, mais c'étaient bien des pierres. Irrégulières, plutôt translucides, et de couleur beige ou ocre clair : pas une couleur bien formidable. Le prix du collier a été annoncé. Enfin, j'ai su quel était son prix : Trois mille deux cent mille trois cent euro ! Ce qui n'est pas un vrai chiffre et ne veut rien dire, mais qui était à l'évidence un prix élevé ! Je suis resté un moment sous le choc à me dire : il faut absolument que je me souvienne de ce prix pour en parler plus tard. Je suis sorti du magasin. Et je vois peu après ma femme qui en sort à son tour... Je ne l'avais pas vue dans le magasin quand j'y étais ! Et elle me montre ce qu'elle vient d'y acheter. C'était un genre magnet qu'on colle sur le frigo, il représentait une petite maison en relief et en résine. Bleu clair et blanche... Et elle me dit avec un air visiblement satisfait : "Je l'ai payé 2 euro !" Évidemment, J'ai pensé qu'on était un peu minables d'acheter des souvenirs à 2 euro quand d'autres en achetaient à des milliers de milliers d'euro ! (Comme disait Clint Eastwood dans un film : "ça s'appelle des millions !") Là c'était le matin et je me suis réveillé ! J'essaie de trouver un sens à mon rêve... Je pense à la "petite épicerie" existante à 2 euros (mon être) dont je parlais hier soir juste avant de me coucher, opposée à l'âme divine de milliers de milliers d'euro... Mais bon, ça m'arrange, sans doute ?! En tout cas le contenu manifeste, pour le collier, je viens d'y penser, hier soir, un film de guerre du Vietnam : un soldat portait un bracelet de petites perles blanches...
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Vous avez (vous, amis "religieux"), des mots que j'adore ! Dans cette page, j'en ai relevé deux. Le Paraclet ! chaque fois que je vois ce mot, je subodore une erreur de frappe. Car en effet, sur le clavier, les touches "r" et "t" sont à côté... Chez nous, on disait : UN PATACLET. Un "pataclet" (dixit mon grand père) C'est ... un pastis ! Parfaitement ! Et tout ça ne manque pas de sens. Après plusieurs "pataclets", je suis sûr qu'on se rapproche considérablement de l'esprit de Dieu.... Le second mot que j'aime énormément, ; c'est "l'oint" ! Trop beau ! On dirait un cri de canard ! "C'oint, c'oint" ! Je me souviens d'ailleurs d'empreintes attribuées au Christ, vers les Indes, qui ont tout de pieds de canards... Faute de frappe là aussi ? "l'oint" au lieu de "coin"? En plus ce mot d'oint est si riche en rime ! Et la rime est aussi toujours pleine de sens... Un pingouin de Tourcoing et son babouin d'adjoint de St-Ouen, sous l’œil chafouin d'un bédouin, sans soin, dans un coin, au loin, très l'oint, du poing et du groin, ni plus ni moins, se roulent dans le foin... tagada, tsoin-tsoin !
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Le "Web" comme on dit aux Antilles ?
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Tu as raison ! il faut multiplier les expériences ! Je n'ai pas dit sexuelles hein ? (mais que je suis con !!) Je veux dire qu'il faut chercher partout, dans les expressions comme tu fais. "Avoir de l'esprit, perdre l'esprit, rendre l'esprit"... etc. Mais il faut aussi envisager le sens de ces expressions. Avoir de l'esprit, bon on sait, mais "perdre l'esprit" par exemple ce n'est pas "n'avoir plus d'esprit" mais avoir l'esprit qui fonctionne de travers. "Rendre l'esprit, c'est mourir : on est d'accord. Mais j'y sens une résonance religieuse : c'est un peu rendre son esprit à un dieu qui serait sensé nous l'avoir donné... Ceci dit, je te vois parler de l'être. Je comprends ta position. L'être comme une sorte d'absolu. (Je dis ça avec des pincettes, mais c'est un peu comme un enflement de l'ego, cette idée d'un être absolu, extraordinaire ! Aucun de nous n'y échappe... Évidemment pour chacun son propre être est totalement essentiel. Mais il faut se raisonner et se dire "mon être n'est pas si extraordinaire que ça"! Et je ne suis pas la "pièce unique": en ce moment on est plus de 7 milliards à avoir cet être-là ! C'est limite mystique pour moi cette conception quasi surnaturelle de l'être. Pour ça j'aime bien quand Descartes mets être et exister dans le mème panier ! Tu dis que notre esprit continue d'exister quand on ne pense pas... Il faut considérer l'esprit au sens large, englobant l'inconscient par exemple. (Ou ses possibilités potentialités ?) Mais non ! L'esprit est un phénomène (bien sûr, j'affirme, mais je dis ce que je pense c'est plus facile en affirmant et en plus je m'en convainc mieux moi-me !) Donc quand l'esprit ne fonctionne pas, il n'existe pas ! C'est un phénomène momentané, un production de notre cerveau ! Quand le cerveau ne fonctionne pas, pas d'esprit ! Tu me dira qu'il fonctionne toujours plus ou moins ? Mais non ! Quand on dort (n dehors du sommeil paradoxal quand on rêve, notre esprit est... mort ! On en fait l'expérience tous les jours... "Donc", pas d'être qui surnage ou persiste. seulement un "existant" avec parfois une production d'esprit. Notre existant ? C'est un patchwork fait de bric et de broc ! C'est notre corps, certainement, cerveau compris, et ses expérience, ses accident, et tout ce qu'il a emmagasiné comme mémoire via le cerveau et donc aussi notre esprit (quand il fonctionne) et qui régurgite nos acquis. La société, le langage, nos souvenirs d'enfance... etc. Je sais ça fait un peu boutiquier, tout ça ! Et on peut l'avoir mauvaise et hésiter à remplacer un être supérieur, magnifique, et permanent, une âme... divine (osons le mot!) par une petite épicerie ! D'un autre côté, si l'être magnifique n'est que du vent et seulement imaginaire et que la petite épicerie est bien réelle et bien existante, (même si elle n'est ouverte que 15 heures sur 24), c'est tout bénef ! Je relis pas, je verrai demain ! Je vais juste mourir quelques heures, et demain : RÉSURRECTION ! ( C'est mon esprit qui parle, mais j'espère que mon corps tiendra le coup, qu'il veillera au grain pendant que mon "je pense" sera aux abonnés absents ! )
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Mais j'y pense, le "je pense donc je suis" conçu comme un raisonnement, une déduction, ("du fait que je pense, j'en déduis que j'existe") ne se trouve que dans le discours de la méthode, je crois. Dans les "méditations", Descartes est plus (ou moins!) précis et dit "Je suis, j'existe, cette proposition est nécessairement vraie chaque fois que je la prononce ou la conçois dans mon esprit" (de mémoire...) Comme s'il était plus important pour lui d'exister que de penser ! Ce qui donne raison à Swannie ! Si bien qu'il semble saisir dans un même mouvement d'évidence (ou de certitude) et sa pensée (du moment) et son esprit existant en train de la produire... et non pas déduire son existence de sa pensée, mais saisir les deux simultanément.
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On comprend bien de la même façon la démarche inversée mais légitime de Swannie. J'ai cherché pour Lacan, je trouve : « Je pense où je ne suis pas, donc je suis où je ne pense pas ». Sans perdre de vu que souvent Lacan s'amuse dans ses formules !
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On retombe sur le "je est un autre" de Rimbaud que reprenait Lacan : Le "je" c'est l'existant sans qui rien n'existe, mais depuis l'esprit pensant, depuis ma pensée, ce "je" (qui en est pourtant l'origine active) est effectivement un autre, il n'est pas cet esprit, pas cette pensée elle-même. Et Lacan dira même si je me souviens bien "je suis (ou le "je" est) là où je ne pense pas". A l'extérieur de ma pensée proprement dite. Enfin, je crois, c'est délicat, tout ça... Descartes n'était pas si bête (on s'en serait douté !) ni si naïf quand il disait "Je suis une chose qui pense".... Cette chose, c'est l'existant brut ... le Je autre
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Mais j'ai précisé que tu avais raison chronologiquement ! Quand je dis la pensée, je dis l'esprit, je mets tout dans le même sac ! la pensée c'est "l'esprit pensant". L'esprit qui émet et la pensé émise(1). Je veux dire que quand on pense ce qui nous apparaît c'est la pensée en train de se faire, de s'élaborer. L'esprit n'est esprit que quand il pense. S'il ne pense pas, il n'existe pas, il n'a rien à dire, il n'est rien. Et dès lors qu'il pense, il est cette pensée (dynamique, en action, qui advient) Et si on veut séparer le sujet proprement dit, celui qui agit, qui met la pensée en mouvement, ce sera... un animal ! Qui au lieu d marcher ou de s gratter l'oreille (comme le chat) ; pensera. Ce qui existe en premier, c'est l'animal ! C'est l'existant, mais ce qui apparaît en premier dans l'esprit, ou la conscience, c'est l'esprit pensant. L'existant qui à proprement parler ne pense pas ne peut pas ne peut pas penser l'esprit ou la pensée. Il la rend possible mais ne la justifie pas. C'est comme ça que je le conçois. L'esprit en quelque sorte inverse la chronologie véritable. Ou la rend caduque dans l'ordre des connaissances. Je ne sais pas si je suis clair ! Avant de penser, je ne pense pas encore. C'est juste ça que je veux dire. L'existant en tant qu'existant n'est qu'un bourrin ! Mais à partir du moment où l'existant pense il peut commencer à se poser des questions sur son existence. Pas avant... Tu as raison vu d'un observateur extérieur, qui dit "il ne peut pas penser si premièrement il n'existe pas", mais Descartes a raison du point de vu de "son intérieur" depuis son esprit pensant. On est en plein dans le sujet je crois ! (1) On comprend mieux pourquoi Kant disait "le "je pense" doit pouvoir accompagner toutes mes représentations" pour marquer la simultanéité et l'inséparabilité de l'esprit pensant et de la pensée émise. Encore un fois je crois comprendre de cette façon. Et on voit bien la différence entre une "véritable" pensée s'élaborant dans l'esprit et une pensée "toute faite" qu'on ne fait que régurgiter.... La différence "idéale" !!! Dans la réalité qui peut dire si c'est vraiment de MA pensée qu'il s'agit ?! C'est peut-être ce doute que suggère le "doit accompagner" de Kant ! Putain que je suis bavard !
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« Boire un grand bol de sommeil noir... »
Blaquière a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Littérature
Il y a quelques jours, pour un autre sujet, je cherchais des peintures qui représentaient le rêve et je suis tombé sur ce dessin de Magritte qu'il avait fait pour illustrer un écrit d'Eluard : "Je rêve que je ne dors pas". Je le trouve tout-à-fait surréaliste, mais pas... téléphoné ! On reste "saisi"... -
Qu'est-ce qui est le plus évident, le plus "certain" dans le "je pense" ? Le "je" ou le "pense" ? Le fait qu'il y a un "je" ou un "moi" qui pense ou le fait qu'il y a une "pensée" ? Si la pensée elle-même peut être d'emprunt, c'est sans doute le "je" ? Il y a donc un "je" quelque part ! Derrière la pensée qui elle, m'apparaît... Et ce "Je" pourrait bien être... le Malin Génie soi-même ?!... Flûte : "Je est un autre" !!! (Air connu...)
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Parce que le "noyau dur" c'est la pensée, la conscience à partir desquelles le sujet pensant perçoit son existence. (Pour Descartes être = exister.) Le chat est, existe, mais ne pense pas. Une pierre existe mais ne pense pas. Le fait d'exister ne présage pas d'une pensée ni d'une conscience. J'édite pour être plus clair : être (exister) est une condition nécessaire pour penser, mais pas suffisante. Chronologiquement, il faut bien exister en premier mais logiquement (du point de vue de la conscience ou de la raison), à l'intérieur de l'esprit (!) la pensée est première à apparaître. Quand après le doute généralisé, le monde et donc mon existence dans ce monde, liée au monde, ici, et maintenant, ne sont plus sûrs, il ne reste que ma pensée, (ou ma volonté de penser?). C'est à partir de cette volonté, de cette pensée que je peux dire "s'il y a pensée c'est qu'il y a quelque chose qui pense !" . Quelque chose d'où émane cette pensée, quelque chose qui existe, qui est le sujet de cette pensée. Enfin, je le comprends comme ça... On pourrait rechigner ! Le monde a complètement disparu, (chez Descartes) après l'argument du Malin Génie qui serait sensé me tromper à tous les niveaux, et Descartes dit (en substance) que "ce Malin Génie ne pourrait pas me faire croire que je pense si je ne pense pas!" Et pourquoi pas ? Cette idée du Malin Génie est à mon avis absolument géniale chez Descartes qui préfigure d'une certaine façon l'inconscient. Et en effet quels domaines Descartes évoque-t-il pour dire que rien n'est certain, que l'on peut douter de tout ? La folie et le rêve ! Comme la psychanalyse ou la "psychologie des profondeurs" le fera plus tard... Alors, la question qui ne me semble pas totalement résolue est : "Ne croit-on pas souvent penser (à tout le moins par nous-mêmes et consciemment) alors que nos pensées ne sont ni vraiment nôtres ni vraiment tout-à-fait conscientes"?... Le Malin génie ne peut-il pas me faire croire que je pense alors que je ne pense pas (vraiment) ?!
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Philosophie versus Sciences - Réalité - Stephen Hawking
Blaquière a répondu à un(e) sujet de zenalpha dans Philosophie
(J"avais pas fini!) D'abord, on pourrait croire quand la lumière rouge disparaît qu'elle est sortie du champ de vision, mais ce qui est marrant c'est qu si on continue à tourner l'oeil gauche vers la droite, ll réapparaît, plus vers la gauche... C'est donc bien qu'à un endroit précis, on ne peut pas le voir, mais tout autour, oui.... Ce qui est remarquable dans ce phénomène c'est qu'on ne peut pas savoir qu'il y a un point aveugle si on ne fait pas ce genre d'expérience : il n'y a pas de tâche noire ou blanche dans notre champ de vision ; il n'y a rien ! Et on ne le sait pas ! ça me fait penser à l'inconscient qui est lui aussi "hors de notre champ de vision". On ne peut pas savoir qu'il existe, (et par voie de conséquence qu'il peut nous influencer à tous les niveaux de notre vie consciente) tant qu'on n'est pas confronté à une expérience adéquate. Je ne pense pas qu'on puisse dire que notre œil ou notre rétine (ou notre inconscient !) nous trompent du fait que nous n'ayons pas une perception flagrante de notre point aveugle... Le réel m'en semble farouchement logique : l' aveugle ne voit pas et l'inconscient n'est pas conscient ! Pourquoi s'en étonner ? Précisons : le réel... tel qu'on le construit !!! -
Chic ! Un ennemi !
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Je me souviens d'une phrase d'un film... C'était la "guerre de Murphy" avec Peter O'toole... On se souvient des interprétations mystiques de cet acteur... il y disait : "la mécanique, je l'aime d'Amour". J'avais trouvé ça beau comme phrase. Et là je me dis : "Et pourquoi que Satin n'aimerait pas la philo, d'Amour "?... Je veux dire qu'on est pas obligé --ce que nous faisons tous-- de la violer à tout bout de champ pour l'aimer... (Des fois je m'étonne moi-même ! )
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Philosophie versus Sciences - Réalité - Stephen Hawking
Blaquière a répondu à un(e) sujet de zenalpha dans Philosophie
Que rajouter de plus sinon que je m'amuse souvent avec mon "point aveugle" ! De l’œil gauche avec la lumière rouge de la cafetière, et je regarde bers la droite jusqu'à ce que je la voie plus... Tiens je vais faire faire l'expérience à mon petit fils... Il va encore dire "pépé il est fada !" (Je rigole on est trop contents quand on est ensemble....) -
Oh toi ! Tu shuntes toute ma psychanalyse de comptoir !
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Philosophie versus Sciences - Réalité - Stephen Hawking
Blaquière a répondu à un(e) sujet de zenalpha dans Philosophie
C'est génial ! On a encore plein de choses à comprendre, à découvris, à inventer ! (Je vois que l' "inflation" te laisse aussi sur le cul !!!) C'est peut-être ça, l'apport indispensable de la philosophie, de pouvoir dire "Ben là, alors, je suis sur le cul" ! -
Oui difficilement ! "Le ciel étoilé au dessus de ma tête, la loi morale en moi" : On peut difficilement (aussi) faire moins rationnel ! J'ai parfois décrypté la figure "géométrique" de l'étoile, symboliquement comme un cercle (= rond, doux) mais "qui pique" ! Autrement dit comme l'absence, la restriction, l'interdiction du plaisir. Et comme symbolique donc de l'éclat du regard autoritaire du "père", Dieu, du principe de contrainte. Un étoile qu'on retrouve sur tous les drapeaux ! Américain, européen, communiste, musulman ! Sur la tête de la Statue de la Liberté ! Liberté sous contrainte !!! Sur la tête même du Fils en couronne d'épine et dans le ciel au jour de sa naissance, à Bethléem... Une petite question à peine subsidiaire : l'étoile de David a six piques, mais qui est la superposition de deux triangles équilatéraux inversés a-t-elle la même valeur symbolique de contrainte que les autres à cinq branches ? Je crois que oui, en partie, mais je ne suis pas sûr, sûr...
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Imperturbable !
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Satinvelours expose les raisonnements de tel ou tel philosophe de tel ou tel courant de pensée, et nous fait toucher du doigts leurs différences de conceptions. Elle ne préjuge pas de nos conclusions personnelles, elle nous fournit des éléments de réflexion. C'est pas inutile, ça met ou remet les choses en place. Ça nous remet aussi nous-mêmes à notre place (!) et nous dit que nous ne sommes pas les premiers à nous poser ce genre de questions. Autant profiter des réflexions de nos prédécesseurs. Viendra le temps de faire notre choix, ou d'imaginer notre propre conception, mais ce sera d'autant mieux fait que nous serons mieux... informés... Elle ne dit pas que c'est bien ou mal de remplacer un manque de l'être par l'avoir mais que ce besoin d'avoir peut être interprété comme ça comme une compensation d'un manque d'être. Et encore, ce n'est pas elle qui le dit mais telle ou telle école de philosophie. Je crois.
