Gouderien

Le point de vue de Répy est révélateur, car il est bien informé. Il confirme ce que l'on ressent tous confusément : l'économie capitaliste préfèrerait crever que changer. Mais à partir d'un certain niveau de catastrophes, il n'y aura pas vraiment le choix.

Oh, mais ça peut être intéressant à observer. Si on n'est pas concerné directement... En tout cas, les journalistes auront de quoi raconter.

Je l'ai dit : "dérèglement" est préférable à "réchauffement" parce que dans certaines régions du monde on peut assister à une baisse drastique des températures - par exemple en cas d'interruption des courants océaniques, un phénomène malheureusement possible. A part ça, la question n'est plus "qui est responsable?", même si c'est une bonne question. La question est : qu'est-ce qu'on fait pour se protéger de l'avalanche de catastrophes qui va nous tomber dessus? Bien entendu que les mesures prises maintenant n'auront que des effets bien plus tard. Il faut néanmoins les prendre. Et l'argument "le niveau de vie n'est pas négociable" est le plus mauvais qu'on puisse imaginer. Quid du niveau de vie, quand on est mort? "Le gigantisme des événements climatiques" n'est pas une excuse pour continuer à vivre comme des crétins comme une partie des Américains, continuer à conduire des 4x4 ou des SUV goinfres en carburant, puiser l'eau comme si elle était inépuisable etc. Cela dit, les États-Unis commencent à payer le prix de leur inconséquence : incendies de forêt monstrueux en Californie, sécheresse etc. (Si le George Bush que tu cites est, comme je le pense, George W. Bush, avoue que l'opinion d'un âne bâté pareil n'est pas vraiment une référence, face à des problèmes aussi graves.)

Tu peux prendre la Bible, et compter. Si tu crois à ce genre de roman-feuilleton...

Vaste programme, comme disait l'autre! Le chantier est immense. Disons qu'il faut à la fois : 1) Lutter contre les causes; 2) Prévenir les effets. Lutter contre les causes, ça veut dire diminuer les émissions de gaz à effet de serre, polluer moins, arrêter la déforestation etc. Sachant que tout cela ne pourra avoir que des effets à long terme, parce qu'à court terme les jeux sont faits. Prévenir les effets, c'est prévoir les conséquences du réchauffement, et se préparer à les affronter : montée du niveau de la mer, élévation des températures, désertification de certaines régions, événements climatiques extrêmes, tempêtes, sécheresses, inondations etc.

En tout cas je note une nette différence par rapport à il y a quelques années : personne n'a dit : "Le réchauffement climatique? C'est une invention des bobos, gauchos, écolos, fachos, Juifs, journalistes, complotistes." (Rayez les mentions inutiles.) C'est sans doute dû à ce genre de nouvelles : Sécheresse : «Plus d’une centaine de communes en France n’ont plus d’eau potable», alerte le ministre de l’Écologie (msn.com)

Oui, et ça avait l'air sérieux.

Tant mieux.

Il y a toujours des volcans en activité, ce n'est pas ça qui bouleverse le climat. Attends que le Yellowstone se réveille, et on en reparlera! Ça devait être le résultat de mesures prises avant. Trump est surtout connu pour ses discours climato-sceptiques, et pour la suppression des subventions à tout un tas d'organismes qui faisaient de la recherche sur le réchauffement climatique.

Non, c'est la vie normale de la Terre.

Il y a quatre sortes de pays : 1) Ceux qui agissent VRAIMENT contre le dérèglement climatique : Costa-Rica, Islande, autres pays scandinaves, certains petits pays d'Afrique; 2) Ceux qui s'en foutent : Russie, Inde, monarchies du Golfe, et bien d'autre pays; 3) Ceux qui font semblant ou agissent à la marge : la France est un bon exemple; 4) Ceux qui agissent pour aggraver le réchauffement climatique : le Brésil de Bolsonaro; l'Amérique de Trump (je ne sais pas dans quelle mesure Biden a réparé les dégâts causés par le Donald). "L'éco-enfumage se porte de mieux en mieux", écrit cette semaine le "Canard enchaîné". C'est un bon résumé.

C'est tout à fait ça.

Inhabitable je ne sais pas. Désagréable, sans doute.

Tout à fait. C'est un "gentil volcan", paraît-il.

Oui, mais le malheur c'est qu'il n'existe que deux catégories de volcans : 1) Les "normaux", dont les éruptions ne peuvent freiner le réchauffement climatique que dans des proportions marginales (d'autant que certains des gaz qu'elles émettent aggravent l'effet de serre); 2) Les supervolcans, dont les éruptions sont rares, mais qui pourraient provoquer un hiver nucléaire. Là c'est sûr qu'on ne se plaindrait plus du réchauffement...

C'est cela, oui.

D'abord, je préfère le terme "dérèglement climatique" à celui de "réchauffement", car celui-ci peut se traduire, ponctuellement, par des refroidissements. Plusieurs questions se posent : 1) On ne fait vraiment rien? Disons, pas grand-chose. Au fil des années, gouvernements et grandes entreprises ont surtout élaboré une stratégie très astucieuse du "faire semblant". Macron est un maître en la matière. Les pays qui ont pris de vraies mesures sont hélas en général des petits pays, à l'influence limitée. On nous a dit que l'écologie allait devenir rentable, qu'il existerait une industrie et une agriculture "vertes"... Mais pour l'instant, c'est plutôt "Business as usual". Et en ces temps de sécheresses à répétition, nos paysans continuent à cultiver du maïs, la céréale la plus gourmande en eau. 2) Il y a vraiment un dérèglement climatique? Oui. En fait, la question ne se pose plus. Chaque année est pire que la précédente, et surtout, les choses évoluent bien plus rapidement que les prévisions les plus pessimistes ne l'avaient envisagé. L'été 2022 n'est pas encore fini, et on sait déjà que son bilan sera lourd. On ose à peine penser à ce que sera l'été 2023. 3) L'activité humaine est-elle vraiment responsable de cet état de choses? On a beaucoup de raisons de le supposer, même si tous les scientifiques ne sont pas d'accord à ce sujet, certains prétendant que les variations actuelles ne sont pas exceptionnelles, et qu'on en retrouve l'équivalent dans l'histoire récente de la Terre. Inutile de préciser que ces arguments fournissent d'excellents prétextes à tous les dirigeants désireux de ne rien faire. 4) Que peut-on y faire? C'est là surtout que les choses se compliquent. Le dérèglement climatique n'est pas un ennemi que l'on peut haïr et à qui on peut déclarer la guerre, comme Hitler. Ce n'est pas non plus une maladie contre laquelle on peut prendre des mesures, inventer un vaccin, comme le COVID 19. Lutter contre le réchauffement climatique n'est pas un projet qui peut mobiliser les forces d'un ou plusieurs pays pendant une période donnée, comme le débarquement de Normandie ou le programme "Apollo". Il faudrait réunir toute l'humanité dans un effort global pendant des décennies, et on sent bien que ce n'est pas d'actualité. Il n'est même pas du tout certain qu'il soit dans les possibilités humaines d'améliorer les choses, du moins à court terme. Un seuil a été franchi, et tout ce que nous pouvons faire pour le moment est nous préparer à ce qui va nous tomber dessus. Par contre si nous ne faisons rien, il est vain d'espérer que les choses s'arrangeront d'elles-mêmes. 5) Que va-t-il se passer? Les pessimistes prévoient une extinction de masse, voire la fin de l'humanité, certains voyant là une punition divine. Le plus probable est qu'on assiste au cours des prochaines années à une aggravation des phénomènes actuels, qui frapperont, comme d'habitude, surtout les populations les plus pauvres et les plus démunies. De là à provoquer la fin du monde, il y a de la marge. Les pays les plus riches créeront des sanctuaires pour mettre à l'abri leur population. Sans compter la colonisation de Mars et d'autres planètes du système solaire, qui pourrait devenir au fil du siècle une nécessité urgente. C'est là un résumé très rapide de ces questions, infiniment complexes et dont on peut débattre sans fin.

Il est grande gueule, et ça ne demande pas d'élection.

Mélenchon coche toutes les cases... Malheureusement, ce sont les mauvaises.

Eh dis donc, tu me prêtes des propos de @Footcnul, je te signale. Je sais bien qu'on ne prête qu'aux riches, mais quand même.

Est-ce que tu es trop idiot pour réaliser qu'il n'y a absolument rien de comparable entre la situation des Juifs par rapport à la Palestine, et celle des Chinois vis-à-vis de Taïwan? Les Chinois n'ont-ils vraiment nulle part où aller? Ils vont se sentir un peu à l'étroit, à un milliard et demi (environ) sur cette petite île!

T'as pas peur de te répéter, toi! On reparlera de la Chine et de Taïwan quand les cinglés qui règnent à Pékin auront fini de menacer la paix du monde par leurs manœuvres d'intimidation au large de Taïwan, empiétant de façon agressive sur les eaux territoriales de cette île.

Arrête de nous pomper l'air avec ta défense inconditionnelle de la Chine. J'espère au moins que Pékin te paye bien pour ta propagande (maladroite, mais c'est le propre de la propagande). Et rassure-toi, Les Juifs ne réclament pas la Chine.

Appelons les choses par leur nom : c'est un dictateur.

Ce forum est pas spécialement antivax. Juste quelques débiles le sont.