Gouderien

On va s'ennuyer, quand il ne sera plus là!

Pour Macron, la France profonde s'arrête à Neuilly-sur-Seine; après, c'est la jungle.

C'est déjà ça!

"La nation a perdu bc". C'est qui, ce bc?

Tu t'en sors sans un bobo, c'est le principal, non? Sinon, quelqu'un d'un peu impulsif lui aurait filé un bon coup de boule sur le nez, au mec; ça calme. Ou alors un coup de pied dans les parties. Bien sûr il y a le risque qu'à ce moment ses copains s'énervent et interviennent. C'est à faire surtout s'il y a du monde dans le coin : en même temps que tu attaques, tu cries très fort : "Au secours! On nous agresse!" Tu rameutes tout le quartier! Il faut voir une chose, c'est que les gens interviennent rarement pour défendre quelqu'un qui se laisse faire : la peur, c'est contagieux. Après, je ne conseille pas de réagir comme ça; mais j'en connais qui ne réfléchiraient pas une seconde, et chez qui ça partirait tout seul.

L'excité est aussi l'attaqué, je te signale. Quant aux Chinois, ce sont les rois du double jeu. Je suis persuadé que Poutine n'aurait jamais attaqué l'Ukraine sans leur permission. Vu que ça se passe mal, Pékin tente de calmer les choses... en apparence du moins. Mais tout ça n'est peut-être que du cinéma. Cela dit, je serais le premier ravi si des négociations commençaient et débouchaient sur un cessez-le-feu durable. Mais j'y croirai quand je le verrai. Aucun doute là-dessus!

Hélas non, nous ne sommes pas payés par LCI, ou BFM TV. A mon grand regret, d'ailleurs! Il y a un truc que je n'ai pas compris dans cette affaire : on nous dit que c'est une "brigade d'élite", et puis après on reconnaît que ses soldats sont inexpérimentés (comme une grande partie de l'armée russe, d'ailleurs). Il faudrait savoir : c'est l'un ou l'autre, mais ça ne peut pas être les deux à la fois. Si la grande offensive de Poutine démarre comme ça, on va rigoler!

"Balthazar", sur TF1. Le 6e épisode de la 5e saison clôture la série. Si l'intrigue ne brille pas par son originalité - encore une histoire de frères ennemis - par contre les ultimes images, qui sont donc les dernières de la série, sont originales et très astucieuses - on met d'ailleurs un moment à comprendre. Il est rare de voir une série finir d'une façon aussi élégante. Ce dénouement n'interdit pas qu'il y ait un jour une 6e saison, si jamais Tomer Sisley, qui voulait tourner la page, change d'idées.

Désolé, tant qu'à faire je préfère les comiques drôles.

Youtube est ton ami. Moi je ne suis pas du tout un fan de Palmade. Mais d'après ce que j'ai vu dans les nombreuses émissions qui lui ont été consacrées à l'occasion de ce drame, il n'arrêtait pas d'en parler, de ses addictions.

Oh oui, dans ses sketchs, interviews etc. Mais à quoi sert de porter un regard aussi lucide sur soi-même et ses addictions, si c'est pour être totalement impuissant à s'en sortir?

Ce qui est surtout étrange, c'est ton post. En défendant l'Ukraine c'est nous qu'on défend. On sait très bien qu'un dictateur belliqueux qui vient de gober une proie en reste rarement là. C'est toute l'Europe, qui est menacée par Poutine. Après, qu'il y ait de gros intérêts économiques en jeu, évidemment.

A Stalingrad, les Russes ont perdu (environ) 2 millions d'hommes. Comme disait Staline : "Un mort, c'est une tragédie; un million de morts, c'est une statistique." Poutine, grand admirateur du "petit père des peuples", ne paraît pas penser autrement. La différence, c'est qu'heureusement, il ne semble pas avoir sous la main deux millions de pauvres types à envoyer au casse-pipe contre l'Ukraine.

Un an de guerre en Ukraine : Et oui, ça fait un an exactement que Vladimir Poutine a démarré ce qu'il appelle son "opération spéciale" en Ukraine. Un an de tueries, de bombardements, de massacres, de crimes contre l'humanité. Même si le bilan humain reste flou, le chiffre de 180.000 morts russes a été cité; du côté ukrainien, c'est sans doute moins. Le nombre total des tués, en additionnant les pertes des deux camps, se monte donc certainement à plus de 300.000; pour connaître celui des blessés, il faut multiplier ce chiffre par 5. Ce qui donne une idée de l'horreur de ce conflit, qui est très loin d'être terminé. Moi qui me targue de suivre attentivement l'actualité politique française et l'actualité géopolitique internationale, depuis les années 60 (c'est-à-dire l'époque du général de Gaulle), j'avoue que je n'ai pas vu venir cette guerre. Certes, depuis 2014, des séparatistes pro-russes occupaient l'est de l'Ukraine; d'autre part, Moscou avait mis la main sur la Crimée, apparemment sans effusion de sang. Comme beaucoup de gens, je n'accordais qu'une attention distraite à cette situation, pensant que l'annexion du Donbass par la Russie était inéluctable à long terme; mais j'imaginais que cela se passerait par la négociation - et c'est ce qui aurait pu arriver, si le mot "négociation" faisait partie du vocabulaire du tsar du Kremlin. En fait, depuis longtemps, Poutine avait décidé d'écraser l'Ukraine, un pays qui n'existe pas, selon lui, et qui a a deux défauts majeurs : 1) Être une démocratie; 2) Se rapprocher de l'OTAN et de l'Union européenne. Ce que personne n'avait compris et surtout pris au sérieux jusque-là, c'est que le rêve de Poutine était de reconstituer l'Empire soviétique, et que l'annexion de la riche Ukraine, dont l'histoire est entremêlée avec celle de la Russie depuis la nuit des temps, était un passage obligé pour ce projet dément. A l'été 2021, l'armée américaine évacua précipitamment l'Afghanistan; un retrait qui prit vite l'allure d'une débâcle, et qui rappelait fâcheusement la fin de la guerre du Vietnam et l'évacuation de Saigon, en 1975. Tous les dictateurs du monde - Poutine le premier - prirent bonne note de ce qui paraissait une preuve éclatante de faiblesse de la part des USA, d'autant que cela venait après le désengagement américain du Proche-Orient ordonné par Trump. Dès lors, l'intervention contre l'Ukraine, sans doute préparée de longue date, devenait possible. Au cours des mois suivants, les Russes commencèrent à entasser des forces le long des frontières de leur future victime. C'est en janvier 2022 que j'ai pris conscience de la gravité de la situation. A l'époque, je me préoccupais surtout de mon futur déménagement, mais la montée des tensions dans l'est de l'Europe ne pouvait rester ignorée. Les bruits de bottes se firent plus insistants fin janvier et début février, et l'on dut bien admettre que, pour la première fois depuis 1945, une guerre était possible en Europe. Il y avait déjà eu des conflits - notamment dans l'ex-Yougoslavie - mais rien de comparable à ce qui s'annonçait. Et arriva le 24 février 2022... Malgré les avertissements et les tentatives de médiation des Occidentaux, Poutine jeta ses armées sur l'Ukraine. Pour moi pour qui l'Histoire est une véritable passion, surtout l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, cela ressemblait beaucoup au 1er septembre 1939, jour du déclenchement de l'agression allemande contre la Pologne. Pour tout dire, j'étais terrifié, comme je l'ai rarement été dans ma vie. Un point en particulier était effrayant : Poutine avait fixé comme objectif à ses troupes de "dénazifier" l'Ukraine. Comment dénazifier un pays... qui n'est pas nazi (mis à part quelques démonstrations folkloriques, que personne ne peut prendre au sérieux)? La Russie entrait en guerre avec un "but de guerre" inatteignable; ça commençait mal. Mais il y a pire. Seul un fou pouvait déclencher une telle agression, et la justifier par des arguments aussi délirants - surtout que ceux qui, dans cette affaire, se comportaient comme des nazis étaient bel et bien les Russes. Mais si Poutine était fou, comme on pouvait le soupçonner, alors tout pouvait arriver : l'agression de la Roumanie, de la Pologne ou des États baltes, l'usage des armes nucléaires et/ou chimiques. Bref, on semblait être au seuil de la 3e Guerre mondiale, et les rodomontades d'un Lavrov, le dégénéré qui sert de ministre des Affaires étrangères à Poutine, n'avaient rien de rassurant, pas plus que les photos montrant le maître du Kremlin en déplacement avec la valise nucléaire à ses côtés. Si j'avais été du genre à me saouler, nul doute que je l'aurais fait, dans ces journées de la fin février où l'on attendait la chute de Kiev d'un jour à l'autre. Mais il y a bien longtemps que j'ai compris que l'alcool ne résout rien. Et puis Kiev n'est pas tombée. Et, divine surprise! on s'est aperçu que l'armée russe était totalement incompétente, commandée par des ânes, équipée de matériel obsolète, paralysée par une logistique désastreuse et une bureaucratie omnipotente, utilisant des tactiques remontant à la Grande Guerre patriotique, mais sans les moyens de l'Armée rouge d'alors. L'aide américaine et européenne est arrivée en masse, permettant aux Ukrainiens de stabiliser le front puis de reconquérir une grande partie du terrain perdu. Un an plus tard, on peut résumer la situation ainsi : Points positifs : 1) Nous sommes toujours vivants, ce qui après tout est le principal. Pas de 3e Guerre Mondiale. La Russie n'a attaqué personne d'autre - même si on la soupçonne de vouloir s'en prendre à la Moldavie - ni employé les armes nucléaires et les armes chimiques. 2) L'Ukraine héroïque, soutenue par l'ensemble du monde libre et dirigée par un homme exceptionnel, Volodymyr Zelensky, est toujours debout, et résiste à la barbarie russe. 3) L'armée russe a fait la preuve de son extrême incompétence, ce qui a constitué l'une des plus grandes surprises de cette guerre. Les rares succès ont été remportés par la milice "Wagner", dont le chef, Evgueni Prigojine, s'entend de plus en plus mal avec Poutine. Points négatifs : 1) Poutine est toujours là. On le dit malade, voire mourant, mais ce sont peut-être des voeux pieux. Qu'il soit mentalement atteint ne fait guère de doutes, son comportement aberrant depuis un an en témoigne. En effet, n'importe quel dirigeant digne de bon sens aurait arrêté les frais, après le début désastreux de son expédition en Ukraine. Aucun espoir de négociation, il veut éradiquer l'Ukraine, même si cela doit coûter des centaines de milliers de morts à la Russie, ruiner ce pays et le mettre au ban des nations. 2) C'est la Russie, immense pays aux ressources presque illimitées, même si elle n'a plus la puissance de l'Union soviétique d'antan. D'autre part, même s'il existe des résistances internes, il y a peu d'espoirs que le peuple russe se soulève contre le tyran qui fait pourtant son malheur. 3) Poutine compte sur le soutien de la Chine, pays qui s'est signalé jusque-là par son attitude ambigüe, appuyant tour à tour sur le frein et sur l'accélérateur, n'hésitant pas à sermonner le dictateur russe - tout en maintenant une grande tension avec les Américains. On a du mal à imaginer que Poutine se soit lancé dans cette aventure délirante sans le soutien de Pékin. Qu'il soit manipulé par Xi Jinping n'est pas impossible. Quel avenir pour ce conflit? Comment prévoir les réactions d'un malade mental? Il semble en tout cas que les chances de négocier une paix soient minces, tant que Poutine sera au pouvoir. Une éclatante victoire ukrainienne pourrait-elle déboucher sur une révolution de palais au Kremlin? On l'espère en tout cas. Mais malheureusement on ne peut négliger l'hypothèse que les généraux de Poutine finissent par apprendre leur métier, et que le poids de la puissance russe se fasse sentir sur le front. Une défaite ukrainienne serait un désastre pour l'Europe, car il peu probable que Poutine s'arrête là - sans parler bien entendu du drame humanitaire gigantesque que cela impliquerait. L'Europe a laissé grandir et prospérer à ses côtés un monstre, et la seule chose certaine, c'est que nous ne sommes pas près d'en être débarrassés.

Poutine n'a jamais considéré l'Ukraine comme un vrai pays, suivant en cela une tradition russe ancienne. Après tout, l'Holodomor a eu lieu bien avant Poutine. Peut-être finalement aurait-il fallu intégrer l'Ukraine dans l'Otan bien plus rapidement. J'ai longtemps pensé que les Occidentaux s'étaient comportés comme des sagouins avec la Russie dans les années 90; j'en viens à me demander maintenant s'il n'aurait pas fallu démembrer complètement l'ex-URSS, de manière à ce qu'il n'en reste aucun pays plus puissant que disons, l'Italie. C'est un peu comme l'Allemagne après 1918 : au fond, la Russie est encore bien trop puissante, pour le bien de ses voisins et de l'humanité en général. Mais on ne peut pas refaire l'Histoire... J'ajoute que Poutine a-t-il eu besoin d'un casus-belli, quand il n'a laissé que des ruines de la Tchétchénie? Quand il s'est attaqué à la Géorgie? Quand il s'est emparé du Donbass et de la Crimée? Toujours cette idée culpabilisante que, si les salauds se conduisent comme des salauds, quelque part c'est de notre faute. Ben non : c'est de la leur.

Est-ce que ça s'est fait? Non. Il y avait certainement moyen de discuter, de négocier. Sauf que ce sont des choses dont Poutine est incapable. On a été très sympas avec Poutine. Il a même fait partie du G8... jusqu'à ce qu'il se lance dans ses projets guerriers.

Non, même pas. Le seul tort de Biden, c'est d'avoir abandonné précipitamment l'Afghanistan, ce qui a fait croire à tout le monde qu'il était faible. Et aussi d'avoir dit qu'il ne sortirait pas l'arme atomique pour défendre l'Ukraine. Mais après, il a agi avec une certaine efficacité. Pour moi c'est un coupeur de cheveux en quatre dans le sens de la longueur; aucun intérêt. Mais j'admets qu'à la veille du premier anniversaire de cette horrible guerre, mon niveau de tolérance à l'égard des défenseurs de Poutine est descendu très bas...

Comme ces cons sont incapables de trouver un argument valable pour défendre l'agression russe en Ukraine, ils en sont éternellement réduits à mettre en avant les exactions américaines qui datent de plusieurs décennies, comme si les unes excusaient l'autre... Curieux qu'ils ne nous ressortent pas les guerres indiennes, ou l'invasion américaine de Cuba. Pitoyable! Pourquoi les défenseurs de Poutine sont-ils tellement idiots? Voilà une vraie question! Le coup de l'Irak, combien de fois on nous l'a sorti, depuis un an! 30, 40 fois? Les débiles qui rabâchent ça ne se rendent même pas compte qu'en ressortant l'exemple de l'invasion américaine de 2003, ils condamnent un peu plus l'expédition folle de Poutine : car si on peut trouver (à la rigueur) des raisons de défendre l'invasion américaine (après tout, Saddam Hussein était un dictateur, qui avait d'innombrables morts sur la conscience), comment justifier l'agression de Poutine contre un pays démocratique comme l'Ukraine, dirigé par un président librement élu? L'invasion russe n'a absolument pas pour but de rétablir la démocratie en Ukraine (vu qu'elle y est déjà), mais au contraire de réduire en esclavage ce peuple admirable, de piller ses richesse et de déporter ses élites au Goulag, comme Staline (l'idole de Poutine) savait si bien le faire.

Tu as de drôles de distractions. Ça pouvait être amusant au début, mais ça fait un an qu'ils répètent les mêmes sottises de la propagande russe (qui n'a pas inventé la poudre). Alors on s'en lasse.

Intéressant film de Romain Goupil sur France 2 : "2 place de la Victoire, Kyiv". L'ambiance à Kiev, peu après le début de l'immonde agression russe, dont on va commémorer vendredi le premier anniversaire. Pas fulgurant, mais on apprend des choses. Quand je pense à la façon dont certains Français (dont moi) ont ressenti la tragédie ukrainienne, je n'ose même pas imaginer la souffrance, morale et physique, des habitants de ce pays martyr. Et il y a encore des connards sur ce forum qui soutiennent la guerre de Poutine contre l'Ukraine! J'espère au moins qu'ils sont payés pour ça, parce que finalement ça serait moins déshonorant que de le faire par conviction. La joie des Ukrainiens filmés par Goupil, après les premiers succès de leur armée, au printemps 2022, fait vraiment plaisir à voir! Goupil s'est installé dans un cirque dont le directeur parle français, ce qui donne à ce film un petit côté "Piste aux étoiles", surtout que les cirques ukrainiens possèdent encore des animaux, contrairement à ce qui se passe en Occident. Après il visite une région anciennement contrôlée par les Russes, et constate les horreurs commises par les occupants. On est loin de BHL, qui s'est beaucoup plus rapproché du front, mais il fallait avoir le courage d'y aller, en Ukraine, au début de cette horrible guerre dont on ne voit pas la fin.

Les trolls pro-Poutine, je les mets systématiquement en "ignoré". Je ne vais quand même pas perdre mon temps à discuter avec des cons pareils!

C'est un psychopathe. On cherche déjà à lui trouver des tas d'excuses, à se demander s'il est responsable de ses actes et autres sottises, parce qu'à notre époque on a des problèmes à admettre l'existence du mal. En voilà pourtant un bon exemple.

Celui de St-Jean-de-Luz, c'est plus un malfaisant, ou un dingue, qu'un con.

Polémique après un tweet du ministre de l'Éducation : Pap Ndiaye se fait épingler : son tweet suite au meurtre d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz ne passe pas, ce mot qui dérange ! (msn.com)

Pierre Palmade va être tranquille, maintenant : avec le crime de St-Jean-de-Luz, BFM TV s'est trouvé un nouveau sujet de bla-bla!