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zenalpha

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Tout ce qui a été posté par zenalpha

  1. zenalpha

    Sur le Cogito

    Oui, c'est même pire que ça Le malin génie nous fait croire que nous pensons....bien....presque par définition...alors que nous pensons...mal Des truismes fait d'évidence et d'opinions qu'on nous a rabâchées ou d'idées préconçues qu'on se ressasse à la méthode coué Le fait d'être confronté à une première réalité qui viole notre entendement devrait normalement ouvrir la porte à la connaissance en portant le doute...sur sa propre pensée. On ne remplit pas une cruche pleine qui n'a aucun mécanisme pour vider ses erreurs et pour les remplacer, une méthode presque hors sa pensée pour la mettre sur la sellette et l'expérimenter aux faits. Pensée faite du doute Cartésien, certes, mais faites aussi de méthodes qui distinguent le vrai, le prouvé, le probable, l'efficace mais incomplet voire aux fondements faux... Et donc nous avons besoin de nous frotter aux théories qui nous échappent et à leur vérification pour interroger ces notions et les apprivoiser Dieu est omniprésent avec Descartes Mais ce malin génie échappe totalement au paradigme judeo chrétien Et pourtant du bien se crée le mal et du mal ressort du bien Les 2 sont omniprésents et complémentaires, les germes de l'un dans le corps de l'autre, changeant même l'un par l'autre. Les extremismes, les croisades, les dogmes, les violences au nom de Dieu C'est finalement le second paradoxe du modèle Cartésien dont l'église moderne occidentale qui, comme tout dogme, n'a jamais compris le fondement. Et fait des pirouettes au nom "du libre arbitre". Finalement choisir le bien nécessite donc le mal ce qui en fait un mal nécessaire et vertueux pour notre construction Le malin génie n'est pas compris
  2. zenalpha

    Sur le Cogito

    Autant de... rapport au monde que de Sujets Néanmoins il y a un monde Et les connaissances visent à l'objectivité Je te rejoins concernant les implications politiques Le post truth consiste à plaire et à être élu et non à dire "les vérités" impopulaires Voilà pourquoi le garde fou d'une démocratie est une population la plus "éclairée" possible Car si elle devient faible, naïve et influençable, le monde dépérit. Je me demande pourquoi on parle de sciences politiques et non d'hypnose des foules. Il faudrait y penser.
  3. zenalpha

    Sur le Cogito

    J̌'en vois une. René Descartes fait sans doute partie de ces génies dans l'histoire qui avaient la faculté de se placer à la pointe de toutes les techniques et de toutes les sciences principales de leur époque Un tel cerveau finalement, s'il s'est donné comme point de départ la certitude de douter de tout sauf de sa propre pensée a dans le même temps et dans ce contexte jeté les bases de la Science Douter de tout, du moins... le doute raisonnable...et se donner le projet de tout comprendre par lui même Et finalement...s'il émet l'hypothèse d'un malin génie qui pourrait l'illusionner il semble et probablement dans bien des cas ne jamais douter de la force de sa propre pensée. Son existence...certes...mais aussi toutes les connaissances elles mêmes remises en doute pour avoir la base par sa pensée d'en faire des certitudes le cas échéant Ça me rappelle Alain Connes qui lorsqu'il attaque un domaine mathématiques, veut qu'on lui explique quelques principes pour redémontrer lui-même les théorèmes Tout maîtriser dans son domaine cette fois Il y a plusieurs esprits Les grands esprits dont ma foi, notre seule capacité est soit de comprendre le détail de leurs pensées...parfois...ou de reconnaître les conséquences heureuses qui les ont amené à cette reconnaissance par leurs pairs Les petits philosophes comme moi dont l'humilité leur permet de s'atteler à la tâche pour convenir qu'elle les dépasse, du reste aujourd'hui, impossible d'être à la page sur tout comme au temps de Descartes... et qui donc s'intéressent aux grands principes et aux conclusions Et enfin, les naïfs...qui ont compris le discours de la méthode mais qui n'ont pas la capacité de cerner leurs limites. Ici..Le cogito permet absolument tout... Je pense donc je suis...je pense comme un génie et si une opinion ne vaut pas tout à fait la mienne mon entendement est la mesure de la compréhension du monde et donc je comprends tout. Voilà finalement pourquoi depuis Descartes, il faut tout de même comprendre où se place la limite du cogito ergo sum comme refonte de la connaissance et du cogito ergo sum comme limites de son entendement Ce ne sont pas les mêmes
  4. zenalpha

    De l'existence de Dieu

    Oui J'évoquais le manque de valeurs morales et même déni de laïcité chez certains athées Mais oui, être croyant ne donne pas non plus un blanc seing concernant les valeurs mmorales bien sûr
  5. zenalpha

    De l'existence de Dieu

    Oui Mais certaines croyances ont été réfutées C'est ce qu'on appelle des découvertes philosophiques négatives Si on croit que la terre à 6000 ans et a été créée avec l'homme, ça reste une croyance Mais elle est fausse.et nous le savons Plus neutre mais pas forcément plus féconde dans quelque domaine que ce soit Si on ne croit en rien de l'amour ni à ses projets professionnels quand rien n'est certain par exemple, on ne configure rien La foi a historiquement déplacé des montagnes Et dans tous les cas, un athée s'il ne croit pas à certaines valeurs morales qui donnent sens a sa vie est un athée sans profondeur, donner sens à sa vie et trouver un sens à sa vie est déjà en soi une forme de religiosité Comprend bien que ce que je critique, ce sont les athées qui s'en prennent aux croyants (et non pas aux extrémistes) et qui se sentent investis de la vérité sur Terre avec des arguties de caniveau Un athée neutre est comme un croyant neutre concernant les athées : respectueux Respectueux de sa constitution : la laïcité Un athéisme médiocre, c'est attaquer les croyants... en étant philosophiquement vide Et comme il existe une croyance médiocre sans réflexion ni foi profonde, il existe un atheisme médiocre sans réflexion ni philosophie Une analyse objective à propos de Dieu ? Explique moi... Le fondement de la foi est un don de soi sans preuve J'entends parfois il n'y a pas d'amour mais que des preuves d'amour C'est une forme d'objectivité qui ignore tout de l'amour Il se manifeste et ne se prouve pas Demander l'objectivité de la foi, c'est rater la foi objectivement Harrari explique dans Sapiens que tout est histoire et même contes pour enfants La société anonyme est une belle histoire inventée, le crédit, la finance, la confiance au futur, la démocratie, la république française et sa mythologie révolutionnaire Quand Peugeot est attaqué pour un défaut sur ses voitures, Monsieur Peugeot n'a rien à craindre à titre personnel car on a créé une belle histoire inventée de personne morale intercalée et quand tu vas mettre tes chaussures Nike, on t'aura persuadé d'une association de belles valeurs à la marque qui se superposent au petit asiatique qui se tue les doigts à 12 ans avant de démarrer la partie où tu es le nain de world of warcraft avec un argent dématérialisé qui est versé même quand nous sommes malades Tu es pleine de belles histoires modernes et tu juges avec elles sans même apprécier ce pas historique de la spiritualité au consumérisme confortable Ce n'est pas la science qui tue la foi on m'a vite repris quand j'ai cité un paradigme scientifique, ce n'est pas davantage une philosophie vide de fondements C'est Hollywood chewing gum et le gratte ciel de valeurs associées Pourquoi implorer le ciel quand on est gavés d'histoires abracadabrantesques et qu'on y croit. C'est aussi de la pure subjectivité L'objectivité démarre par le recul pris sur soi et le regard de l'autre Ce n'est pas ce qu'on...croit...
  6. zenalpha

    De l'existence de Dieu

    Sans ornières ? Au nom de quoi cette croyance peut elle être réfutée ? Au nom de quel principe ce sont des fabulettes ?
  7. zenalpha

    De l'existence de Dieu

    C'est par une psychanalyse que tu t'es sorti de la croyance en Dieu ?
  8. zenalpha

    De l'existence de Dieu

    Je ne sais pas aux athées de le dire Ma plante verte et bubulle mon poisson rouge sont athées Toutes les civilisations depuis la nuit des temps ont leur histoire sainte, je n'ai pas à l'esprit une civilisation bâtie sans religion, il y a peut-être un précédent tu me diras Et même la science ne me semble pas une ligne de démarcation et d'ailleurs quand j'en parle, il semblerait que ce ne soit pas la logique athée Du coup...quelle logique et quelle contribution dans l'histoire ? Une licorne rose ? Invisible en effet.
  9. zenalpha

    De l'existence de Dieu

    Athée : qui ne croit pas en Dieu Mais à titre personnel évidemment, je trouve cette "logique" médiocre Je peux égrener une liste considérerable de concepts auxquels je ne crois pas et me "battre contre elles" Mais ça signifie que sans quelqu'un auprès de qui m'opposer, ma propre conception concernant la question ... est nulle. Pas tout à fait. Athée : qui a besoin d'une licorne rose invisible. Vous avez raison néanmoins En me référant à des paradigmes scientifiques, je dépasse totalement la conception athée. Je vous ressers une licorne rose ?
  10. zenalpha

    De l'existence de Dieu

    Je ne prétends pas que Dieu existe ni même qu'il soit sa propre cause Un enfermement dans un principe de causalité finalement qui serait plus fondamental que ce Dieu créé et qui le contraindrait à être créé "dans le temps" qu'il aurait lui même créé... En revanche, j'ai un peu de mal à comprendre que si le temps comme l'espace étaient une création comme c'est le modèle plutôt classique athée lié au big Bang, on puisse encore imaginer une création dans le temps d'un principe antérieur dont le temps lui même serait issu. Qu'est ce qui est antérieur au temps avant l'instant 0 ? C'est paradoxal d'imaginer un principe de causalité sans temps et sans espace. En réalité je ne comprends pas très bien la logique athée. Ou chez Aristote...avec un temps éternel et absolu pourquoi pas Sauf qu'Aristote est mort et bien mort en sciences
  11. zenalpha

    Sur le Cogito

    Hello Loufiat Il y a sur la forme dans le "cogito" la traduction latine où le "je" apparait normalement dans la conjugaison du verbe et non dans le pronom Le latin est comme l'italien : le pronom personnel ne se prononce pas sauf exceptionnellement pour renforcer l'appropriation Cogito, c'est simplement je pense en latin Dans les méditations métaphysique sur 3 pages ou "je pense, j'existe" reprend le célèbre "je pense donc je suis" du discours de la méthode, "je" est écrit 76 fois sur 2 pages et demi Peu importe la forme, mais le je est omniprésent dans ses textes. Sur le fond, le cogito consiste à placer la conscience comme le seul élément de connaissance qui échappe au doute, le reste n'étant que croyance : c'est la limite du doute cartésien pour un dogme de vérité absolue, son propre esprit, le sien ? Peut être plus que le notre oui, surement, mais pas pleinement non... "En définitive, se définir essentiellement par le corps ou par une propriété caractérielle est donc toujours contestable. On ne peut démontrer que nous sommes ce corps ou cet ensemble de propriétés que nous pensons avoir. Pour autant, notre nature n’est pas hors de notre portée, car nous sommes assurés de penser. La seule évidence qui s’impose est donc la suivante : le « je » qui existe est entièrement spirituel. Premièrement, je sais que je suis. Deuxièmement je sais que je pense. Là s’arrête notre savoir. Tout le reste est croyance." "Par conséquent, il y a de quoi douter de ce que l’on est. C’est même nécessaire de le faire. Il est en revanche indubitable que l’on pense être quelque chose. C’est-à-dire que notre nature consiste uniquement à penser. Je ne suis pas certain d’être réellement ce que je pense être mais je suis certain que je pense l’être, c’est-à-dire que je suis certain de penser. Je suis donc assurément une chose qui pense, un esprit. Je ne peux rien assurer de plus. Mes qualités, mes défauts, mes propriétés sont des hypothèses, des croyances plus ou moins crédibles mais absolument pas certaines. Dans le langage ordinaire, plutôt que de dire : « je suis x, je suis y, je suis z » il faudrait toujours dire : « je pense être x, je pense être y, je pense être z ». Nos propriétés existent dans notre pensée, c’est-à-dire qu’elles sont des idées. Il n’est pas certain que nous soyons ceci ou cela, mais il est certain que nous le pensons" Descartes est un fondateur et un génie Mais il y a une chose qui est certaine dans ce cogito, c'est qu'il replace dans le sujet humain un absolu par sa pensée et qu'il place un projet rationaliste avec une démarche quantitative qu'on retrouve dans ses mathématiques Mais déjà Protagoras soutenait que l'homme est la mesure de toute chose et Pythagore soutenait que comprendre l'essence des choses revenait à mettre au jour la structure mathématique Primat du sujet et Objectivisme rationaliste... scepticisme du doute et rationalisme de l'objectivité mathématique Personnellement je le vois ici son génie entre le cerveau gauche rationnel et le droit beaucoup plus créatif Belle âme que ce Descartes Et sa lecture montre du reste que ses questionnements métaphysique excèdent de loin le cadre rationnel J'aime son passé militaire, ses disputes, sa sombre ironie, ses controverses, sa polyvalence hors norme, le doute érigé en méthode Mais je n'aime pas le sujet en absolu Peut être et je dis bien peut être devrais tu lire la critique de la raison pure de Kant pour qui le cogito ergo sum cache une erreur logique A savoir inférer de la seule pensée, du seul concept pour reprendre cette manière rationnelle de penser, l'existence réelle du sujet fondée sur le seul "idéalisme" du cogito au delà de toute expérience Du reste... la science est cette rencontre entre la théorie et l'expérience Et je vois bien ce reliquat idéaliste où beaucoup voient dans la seule force de leur pensée ... les lacunes de systèmes beaucoup plus complexes et subtils. Je pense donc je suis est une autoréférentialité spirituelle qui est l'inverse d'une démarche de connaissance Et c'est un peu malheureux
  12. zenalpha

    De l'existence de Dieu

    L'IA garde un militantisme qui est celle de faire l'écho de son interlocuteur Personnellement, j'avais été stupéfait de ChapGPT par sa capacité à tenir un échange conceptuel qui donne le change avec pas mal d'arguments et de références Et dans le même temps par sa capacité de soutenir des énormités qui sont de parfaites contre vérités quand on l'interroge sur des éléments précis à commencer par exemple par des résumés de romans, par des présentations de personnages ou par des détails à propos de thèses ou des différents contextes On était même pas à deux doigts d'élucubrations mais dans des totales élucubrations suivis de "oui vous avez raison" suivi d'une ré écriture Nous ne sommes pas habitués dans une recherche google par exemple à des totales aberrations dans l'information délivrée, un cv de personnage public parfois et par exemple Il faut faire attention parce que sous couvert d'un échange absolument cordial et constructif, il n'y a que des références à des chaines de textes qui se rapportent précisément à la structure grammaticale que l'on utilise et au codage des intentions. Et les limites sont encore assez rapidement atteintes
  13. zenalpha

    Sur le Cogito

    Su tu veux discuter, apprend 2 choses La bienséance et la remise en question Je te rappelle d'une part que tu as été et que tu restes incapable de résumer les conclusions de Zenon d'Elee concernant ses conclusions concernant la divisibilité ou l'indivisibilité de l'espace et du temps. Est il divisible ou indivisible ? Tout cela pour dire que les pythagoriciens avaient tort sans rien conclure de ses paradoxes lui même ? Et que tu restes également incapable de comprendre que les mathématiques résolvent l'ensemble des questions telles qu'elles sont formulées par Aristote qui les a relayé et résolu depuis plusieurs siècles déjà. Donc la question n'est pas tant de savoir ce qu'étaient les intentions de Zenon que tu n'as jamais comprises..ni résumées en terme de conclusion... Mais de comprendre que son questionnement est totalement résolu par l'emploi des bons concepts mathématiques dont il était dépourvu Non seulement ces paradoxes n'en sont plus mathématiquement depuis longtemps... Mais qu'en plus, physiquement, nous savons que la relativité générale nécessite une continuité de l'espace pour ne pas rompre les invariances de Lorentz Et qu'on a même pas besoin du reste de cette théorie cadre pour répondre à ses questions triviales aujourd'hui Et que nous savons également que les objets de l'espace physique indiquent une discontinuité de l'espace comme du temps au niveau quantique Bref...Zenon est un génie de son temps Mais en 2024, tu loupes le concept de suites infinies en mathématiques, tu loupes la relativité restreinte et générale, tu loupes la mécanique quantique, tu loupes toutes les théories de synthèse de gravitation quantique et de la définition de la nature des espaces associés Tout cela pour prétendre que le raisonnement mathématique de Zenon est bon alors qu'il est faux et tout cela pour ne même pas savoir répondre aux questions de discontinuité ou pas de l'espace Ta seule conclusion est de considérer vrai un raisonnement mathématiquement FAUX, en conclure sur la limite des mathématiques alors qu'on tombe dans les errances de la philosophie lorsqu'elle est réfutée par les mathématiques et par la physique Bref, c'est très très faible. Mais le plus faible en vérité est ton incapacité totale à raisonner et te remettre en cause
  14. zenalpha

    Sur le Cogito

    Ce qu'on ne verra jamais, c'est une méthode de réfutation ailleurs que dans le domaine scientifique. Et aucune philosophie ne dresse un protocole quelconque pour être mise à l'épreuve des faits et dresser des protocoles naturellement qui visent à la mise à l'épreuve expérimentale. Et cela est...parfois...un problème Parce que dans certains cas qui te concernent, il n'est plus naturel de cerner où se dresse le périmètre de la méthode scientifique et le périmètre de la discussion philosophique Quand un philosophe par exemple entend démontrer par l'absurde que les prémisses d'un monde continu mènent à une incohérence logique et que, dans le même temps, que les prémisses d'un monde discrétisé mènent également à une incohérence logique...il devrait savoir qu'un raisonnement par l'absurde ne vaut que si la logique utilisée répond à celle du tiers exclu Et donc qu'il ne peut pas utiliser une méthode ou A mène à une absurdité et non A mène également à une absurdité Et encore moins en theorisant une réflexion théorique...absurde...qui est contraire dans ses conclusions aux vérifications expérimentales Cet onanisme de pure pensée plus forte que la logique et plus forte que l'expérience est une dérive de la philosophie Du reste... Aucune philosophie n'est venue dans l'histoire de l'humanité réfuter sans une méthode scientifique une démonstration mathématiques ni une théorie physique Et donc si la philosophie me semble nécessaire à la pensée et au scientifique, si elle l'accompagne et l'influence dans de nombreux changements de paradigmes scientifiques, la philosophie se trouve dépassée par la démonstration, la theorisation, l'induction pour la physique, la déduction souvent pour les mathématiques et le processus de réfutation imaginé par l'expérience. D'ailleurs la science parfois à un pouvoir de réfutation de conceptions philosophiques quand elles concernent une vision du monde qui entre dans le champ de l'expérience et de la logique
  15. zenalpha

    Sur le Cogito

    Absolument. Sur l'idée du modèle où la carte n'est pas le territoire j'ai à peu près la même conception qu'Alain Connes pour le domaine mathématique où une "réalité mathématique archaïque" pré existe et n'est découverte que par la méthode axiomatique qui est un outil puissant mais limité et comme l'a démontré Gödel pour l'explorer. Et j'ai à peu près la même conception que l'anti réalisme de David Louapre concernant la physique où le modèle est une approximation efficace mais qui manipule des objets qui peuvent fondamentalement être extrêmement différent de ce que peut être la réalité ontologique et qui peuvent néanmoins être des outils puissants pour en dévoiler certains aspects. Oui, je ne suis ni pur physicien ni pur mathématicien, j'ai utilisé pas mal de mathématiques pour les statistiques et l'économie uniquement Et oui, quand je lis ce volume tout de même assez considérerable d'œuvres de physiciens et de mathématiciens, c'est parce que j'y vois le seul développement rationnel de la philosophie classique dont je ne cache pas qu'elle est un point d'entrée et que j'ai également poncé. Tout cela pour me forger ma propre philosophie et ma propre spiritualité qui identifie clairement les connaissances et ses limites, la recherche et ses méthodes, l'intuition et le bon sens issu de mes centres d'intérêt et même une forme de spiritualité envers mes semblables et envers ma reconnaissance envers ce monde Les techniques m'intéressent néanmoins sachant que nombre d'entre elles me dépassent. Mais je n'hésite pas à lire les formalismes y compris quand certaines choses m'échappent. Le sens. C'est ce qui m'intéresse
  16. zenalpha

    Sur le Cogito

    Grossièrement faux
  17. zenalpha

    Sur le Cogito

    Oui. Il y a dans tous les cas en philosophie des lacunes en matière de définition Qu'est ce que penser ? Qu'est ce que être ? Qu'est ce "je" ? Et qu'est ce qu'une implication ? Mais pour en revenir à ta conclusion que je partage au demeurant, ce bémol N'y a t'il pas là une surrestimation du pouvoir réel du sujet ? Car pour mettre de l'ordre dans ses pensées, il faut avoir un devoir de transparence avec elles Toute introspection nécessite des expériences à l'alterité On peut dans tous les cas y ajouter le soupçon Freudien de la capacité de la conscience à exercer une lucidité et une psychanalyse permanente. Et à vrai dire être ne se résume pas à penser. A mal penser, c'est le mal être. Il faut les autres pour bien penser. Au mathématicien.. en quoi si a = b et si b = c alors a = c Quelle est la preuve que le système axiomatique ait a priori les propriétés axiomatique voulues donc qu'il soit transitif, réflexif et symétrique ?
  18. zenalpha

    Sur le Cogito

    Mais quels contre-sens précisément ? Aurelien Barreau classe Descartes dans l'écrin des 3 ou 4 philosophes qui l'ont le plus influencé et le désigne comme le philosophe des philosophes Il n'empêche Descartes qui, à n'en pas douter est tellement incrusté dans notre manière de penser qu'on se réclame tous de l'esprit cartésien a en effet imaginé un animal machine au sein d'un univers mécanique quelque part où tout était réglé Et c'est évidemment et désormais nous le savons faux Et Descartes a également érigé au statut de l'homme une position extrêmement privilégiée telle le maître et possesseur de la nature dont la seule possibilité de concevoir l'idée de Dieu était une idée si parfaite qu'elle en était une preuve de Dieu... Le petit souci de Descartes et on a parfaitement le droit de le dire, c'est de penser l'homme comme un esprit évidemment supérieur et un fini capable de penser l'infini A une époque où conceptuellement on ne savait pas grand chose de l'infini ni en mathématiques ni en physique du reste. La voix du juste milieu, ce n'est ni s'aveugler du mal ou du bien pour le défier, c'est juste comprendre que la manière de penser est le reflet d'une époque Fût elle puissante et reconnue la critiquer est la ramener à sa dimension humaine Ses découvertes mathématiques elles, sont beaucoup moins contestable Et sa philosophie je la vois un peu et même beaucoup avec son cogito comme une suffisance de sa propre pensée et donc comme nos insuffisances occidentales Une anecdote qui m'avait fait sourire pour dire que Descartes est partout dans nos esprits Je rentre dans des toilettes ou était placé une affiche sur la porte intérieure "veuillez laisser les toilettes aussi propres que vous auriez souhaité les trouver" Et au dessous au feutre noir "J'y pense donc j'essuie" J'avais souri. La puissance dans nos cerveaux de sa pensée et du cogito
  19. zenalpha

    Sur le Cogito

    Je ne sais pas ce que signifie "tous les poncifs" sur Descartes... Aurelien Barrau est certes un grand scientifique mais comme il s'ennuie les week end il est aussi docteur en philosophie. J'imagine que ce n'est pas en agitant que des poncifs... Du reste, cette réflexion à propos de l'animal machine est parfaitement fondée, il suffit de ... lire Descartes... https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Animal-machine D'où ma question D'où vient ta manière d'idéaliser Descartes en piochant dans son œuvre ce qui fait écho chez toi, ce qui me paraît normal évidemment...mais en faisant du même coup un rejet de tout esprit critique de sa pensée et en parlant de poncifs à propos de thèses... que Descartes a défendu ? N'as tu pas l'impression de t'être construit une image de Descartes qui n'est pas Descartes ? Et je me permets la question avec mon admiration pour lui.
  20. zenalpha

    Sur le Cogito

    Les discours de la méthode auxquels suivront les méditations métaphysique oú il poursuivra par "je suis, j'existe" Ce que prétend René Descartes, c'est trouver un discours de la méthode qui puisse s'appuyer sur une base première Le fameux doute cartésien duquel échappe le cogito dans une époque versée dans la scolastique Tiens, une petite réflexion intéressante à cet égard 1 min 10 sec
  21. zenalpha

    Sur le Cogito

    Pour être précis, c'est selon lui ce qui reste et ce qui résiste au doute méthodique Et mon propos est que...selon moi...ce n'est absolument pas le cas Je ne formule pas un jugement de valeur sur un tel ou un tel, j'émets une réserve personnelle sur son raisonnement qui ne résiste pas à l'analyse D'ailleurs aucune analyse reposant sur un fondement ultime, une forme d'absolu...ne résiste soit au doute soit à un cadre parfaitement défini Cogito ergo sum ne résiste ni à un absolu ni un cadre précis et donc comme je le disais ni au solipsisme ravageur. Descartes est un génie au demeurant Pas la dessus
  22. zenalpha

    Sur le Cogito

    Pourtant, existent de nombreuses limites au cogito J'émettais celle de l'autoréférentialité dans la logique pure mais elle mènerait presque à une validation du solipsisme ou des méthodes de l'onanisme. "Je pense donc je suis" ne fait intervenir que soi même... et encore, le corps est oublié dans cette identité et la nature de la pensée n'amène pas naturellement une conséquence qui est cette conséquence grammaticale finalement d'être reliée à "je" Qu'est ce "je" en soi et par soi indépendant et fondamental replié dans ce système fermé qui pense et qui présumerait que nous disposions d'une lucidité comme d'un libre arbitre ? Non Je pense pourrait être une caractéristique de folie pure voire même une illusion de la puissance de notre inconscient ou d'un ersatz de perception de libre arbitre pour une partition complète dont nous ne serions qu'un instrument D'ailleurs notre manière de pensée est directement reliée à notre condition d'homme et à nos perceptions limitées inscrites dans un ADN dont nous ne sommes pas affranchis Si "je pense donc je suis" n'était qu'une directive injectée à un sous système appelé Descartes sous un conditionnement d'auto satisfaction béat pour servir de cadre à un projet plus global où l'individualisme et la pensée seraient des axes d'auto organisation d'un système plus vaste ? Je pense que la levée du doute en réalité est un chemin nécessaire pour diriger sa vie et une forme d'emprisonnement de la pensée. On passe d'une certaine manière de la pensée libre pour lever les doutes à la pensée arrêtée pétrie de certitudes Une religion
  23. zenalpha

    Sur le Cogito

    Concernant le cogito ergo sum ou "je pense donc je suis", il y aurait beaucoup à dire je pense concernant la définition des termes, l'autoréférentialité et même l'implication du donc. Ce qui est paradoxal quand on sait que c'est selon Descartes l'élément fondamental qui reste lorsqu'on retire tous les éléments du doute Pourtant elle contient non seulement ces limites logique mais aussi tous les doutes qui concernent l'identité, le "je" parlant de soi avec son manque d'objectivité par définition ainsi que la notion de l'être et l'ontologie sans compter le langage lui même et ses limites Bref, des tartines de philosophie Quand je vois que c'est dans le cadre de l'école de Francfort, c'est encore plus amusant puisqu'elle considère une reflexivité objective, une inter disciplinarité et de la diversité. C'est un peu toute la puissance et toute la limite de la Philosophie finalement.
  24. Bonjour Passiflore Ok Mais que te dit ton bon sens par rapport à la question de Leibniz qu'il caractérise comme la plus difficile de la métaphysique (pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ?) et par extension concernant l'ordonnancement du monde qui mène à notre regard et à nos interrogations sur notre condition ?
  25. Dans le fond c'est génial Les athées utilisent une licorne rose ou bleue dont ils n'ont rien à faire pour contrer des arguments qui ne sont pas donnés par les croyants Où comment nous nous sommes americanisés pour rien Parce que la bas, j'imagine qu'elle a un intérêt Une licorne est une start up fortement valorisée Celle ci vaut pas bien cher Une licornette rosette Ma théorie est qu'en Europe c'est une catharsis athée que je ne ferai pas rembourser par la sécurité sociale pour son côté nocif Pas plus que le réseau social en général
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