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zenalpha

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Tout ce qui a été posté par zenalpha

  1. L'homme par la femme : un homme, une balle La femme par l'homme : uneune femme, un trou de balle Z'ont jamais su tirer... Bon suis pas drôle...
  2. C'est son côté marteau piqueur
  3. La question pourrait être : communions nous avec un autre ? Avec Dieu ? Avec un animal ? Avec un arbre ? Avec un objet ? ou imprimons nous en nous une idée de communion ? Pour les religions, le concept même de communion n'a pas du tout la même signification. La transsubstantiation ? La consubstantiation ? Le partage du moment ? De la foi ?
  4. C'est plus précisément le taoïsme qui a développé cette idée dans le Tao Te King dont je tire un extrait, idée extrêmement féconde quand on la met en relation à notre expérience du monde. "Tous par le monde reconnaissent le beau comme beau; aussitôt voilà le laid. Tous reconnaissent le bien comme le bien; aussitôt voilà le mal Ainsi, existence et non existence s'engendrent l'une et l'autre. Difficile et facile se constituent l'un l'autre. Long et court prennent forme l'un de l'autre. Haut et bas se renvoient l'un et l'autre" Le fait même que notre esprit se concentre sur un concept a l'effet d'engendrer son contraire. Ce n'est pas seulement que Lao-Tseu mette en évidence le côté paradoxal de la pensée ni leur binarité...il renverse l'ordre ordinaire qui affirme .... plutôt que de saisir le fondament sur lequel s'appuie l'affirmation Pensez aux affirmations de toutes les religions, de toutes les philosophies, de toutes les idéologies... La pensée taoïste, ... fondamentale, est la pensée de l'ambivalence ou une chose et son contraire ne sont pas opposées...mais en relation étroite. Et cette relation est dynamique, cette opposition si on veut garder cette conception passe de l'une à l'autre, imbrique l'une dans l'autre, contient les germes de l'autre...comme le mouvement d'un balancier lui aussi fondamental. N'est alors plus vertueux comme nos naïves représentations celui qui éradique le mal pour ne retenir que le bien, ce qui est impossible et désidentifiant du bien lui même... Mais celui qui tente de maintenir un équilibre entre le bien et le mal, objectif d'ailleurs plus humain et plus responsable Une alternance qui donne courage dans les instants difficiles et prudence et modestie quand tout va 'bien' La réconciliation des contraires fait aussi partie de la conception bouddhiste, la voie du milieu... Ce dernier nous dit qu'il existe une réalité conventionnelle perçue par nos sens et une réalité ultime faite d'inter connections. La voie médiane conclue qu'un phénomène n'est pas inexistant...mais qu'il ne peut posséder d'existence autonome hors des relations et du cadre qui lui permet d'exister, de fonctionner et d'agir notamment selon les lois de causalité Une philosophie bien plus riche et extrêmement critique de nos philosophies de l'absolu qui ne résistent a aucune analyse sérieuse
  5. Opinioner étant un néologisme, peut-être opiner a t'il été proposé par le correcteur orthographique. Philosopher revient il à exprimer son opinion ? Voilà comment j'ai compris le sujet puisqu'evidemment philosopher n'est pas opiner donc n'est pas dire oui. Entre faire usage de son entendement, penser, raisonner donc....philosopher et exprimer son opinion, il y a pourtant des liens. Je pense qu'opinioner va plus loin qu'exprimer son opinion mais entend de se refermer sur son opinion. Et là...on a plus aucune capacité depuis ses a priori d'ouvrir son raisonnement, la défense de ses opinions devient presque pawlowien. On ne peut qu'opiner sur ce mécanisme.... Je pense que beaucoup de philosophes opinionnent pour que nous opinions sous couverture de philosophie... Faire usage de son entendement reste le chemin le plus sûr si on sait qu'il est honnête, agile, cohérent, perfectible
  6. Schopenhauer est idéaliste, dans la droite lignée de Kant, il n'elabore pas un monde transcendant extérieur à notre propre esprit qui pèserait notre volonté pour décider de notre karma. Sans doute on le comprend mieux après avoir lu Kant et sa manière de considérer le temps comme l'espace comme l'expression de notre sensibilité interieure et non comme une réalité physique extérieure Schopenhauer pose le sujet comme l'élément central à partir du reste TOUT découle. Le monde que tu peux qualifier d'exterieur est ici defini comme une simple idée (idealisme), un simple objet dans l'esprit du sujet. Si un objet est perçu, il entre dans le sujet et devient donc idée. Il y aurait beaucoup à développer mais c'est ainsi qu'il faut comprendre l'essentiel Et donc, pour Schopenhauer, le monde est volonté car toutes les idées sont la manifestation de la volonté. La volonté n'est ni une idée...ni une représentation...mais une chose en soi, la réalité sous jacente du monde, monde qui est une idee dans le sujet. Une force autonome, contraignante, qui n'est pas soumise au principe de raison suffisante (élément clé de compréhension) ni à la nécessité. La volonté est l'être en soi du monde phenomenal et peut être irrationnelle Si tu veux, la volonté au sens de Schopenhauer est un concept rattaché au sujet conscient mais qui recourre à une définition plus large que le sens que nous lui donnons couramment d'une force parfaitement conscientisee L'individu n'a conscience que de ses idées et représentations mais la volonté n'est pas un objet pour le sujet et n'entre donc pas dans son champ de connaissance C'est cette force qui pousse l'individu à agir, la source n'est pas directement conscientisable mais elle resulte du principe d'action qui est la forme morale du principe de la raison suffisante
  7. La volonté est le vol éhonté de l'idée des autres en s'y attelant avec entrain comme si elle était sienne alors qu'on est ce wagon tiré par la locomotive des illusions des autres. Les dernières volontés sont pour celà toujours assurées par les autres.
  8. Qui est introuvable aux 4 coins du monde quand le monde est rond qu'en 4×4, on n'y trouverait aucun angle un de ces 4 matins a quatre pas d'ici y compris a 4 mousquetaires tétrapilectomiques.
  9. On peut quand même dire qu'en règle générale le français de couche en tire une de souche.
  10. Ce n'est pas contre toi, mais il y a quand même quelque chose d'incomplet dans la représentation existentialiste. On sait, on le...sait...que nous sommes capables de dater des événements par des méthodes, diverses, qui datent des événements bien avant l'émergence de la vie, bien avant l'émergence de l'homme. Comment peut on dire que...tout...part de la sensation et de la sensibilité si ... la sensation comme... la sensibilité...sont des concepts émergents... Comment, comme le prétend Kant, le temps peut il être une forme a priori de notre sensibilité si nous savons que notre sensibilité s'est inscrite dans le temps et donc n'est pas première.... C'est ce qu'on appelle le paradoxe de l'ancestralité. Et au regard de ces connaissances nouvelles, personne au niveau purement philosophique ne vient ré interroger le paradigme de Kant au regard de ce que nous avons appris depuis.... Le débat peut être ré ouvert mais les seuls arguments... sérieux... proviennent désormais...des sciences Le philosophe est lourdé
  11. Preuve que la réalité nous dupe on pense tous finir entre 4 planches alors qu'il en faut 6.... Je freine des 4 fers en le disant aux 4 vents que vous avez beau couper les cheveux en 4, je vous dis entre 4 yeux vos 4 vérités en me mettant en 4 pour le faire mais comme vous avancez 4 à 4 on s'en sortira jamais
  12. Un extrait plus qu'un discours : "La doctrine de l’εν και παν, c’est-à-dire de l’unité et de l’identité absolue de l’essence intime de toutes choses, après avoir été enseignée en détail par les Éléates, Scot Érigène, Jordano Bruno et Spinoza, et renouvelée par Schelling, était déjà comprise et reconnue de mon temps. Mais la nature de cette unité et la manière dont elle parvient à se manifester en tant que multiplicité, voilà un problème dont la solution se trouve chez moi pour la première fois. – De même on avait, depuis les temps les plus reculés, proclamé l’homme un microcosme. J’ai renversé la proposition et montré dans le monde un macranthrope, puisque volonté et représentation épuisent l’essence de l’un comme de l’autre. Mais il est évidemment plus juste d’apprendre à connaître le monde par l’homme que l’homme par le monde : car ce qui est donné immédiatement, c’està-dire la conscience propre, sert à expliquer ce qui est donné médiatement, c’est-à-dire les objets de la perception externe, et l’inverse n’est pas possible. Si j’ai de commun avec les panthéistes cet εν και παν, je ne partage pas leur παν θεος [tout est Dieu] ; car je ne dépasse pas l’expérience prise au sens le plus large, et je veux encore moins me mettre en contradiction avec les données existantes. Très conséquent avec l’esprit du panthéisme, Scot Érigène déclare tout phénomène une théophanie ; mais alors il faut transporter cette notion jusqu’aux phénomènes les plus terribles et les plus hideux : singulières théophanies ! Ce qui de plus me distingue des panthéistes, ce sont surtout les différences suivantes : 1° Leur Dieu est un x, une grandeur inconnue ; la volonté est au contraire de toutes les choses possibles la mieux connue de nous, la seule à nous immédiatement donnée, et par suite la seule propre à expliquer toutes les autres. Partout, en effet, le connu doit servir à expliquer l’inconnu, et non pas inversement. – 2° Leur Dieu se manifeste animi causa [par fantaisie], pour déployer sa magnificence ou pour se faire admirer. Abstraction faite de la vanité qu’ils lui attribuent par là, ils se mettent ainsi dans le cas de devoir nier, par des sophismes, les maux énormes de ce monde ; mais le monde n’en demeure pas moins dans une contradiction vivante et effroyable avec cette excellence rêvée par eux. Chez moi au contraire la volonté parvient toujours par son objectivation, quelle qu’en soit la nature, à la connaissance de soi-même, ce qui rend possibles sa suppression, sa conversion et son salut. Aussi chez moi seul la morale trouve-telle un fondement solide et un développement complet en harmonie avec les religions les plus élevées et les plus profondes, avec le brahmanisme, le bouddhisme et le christianisme, et non plus seulement avec le judaïsme et l’islamisme. La métaphysique du beau n’est aussi complètement éclaircie qu’à l’aide de mes principes, et n’a plus besoin de chercher un refuge derrière des mots vides de sens. Seul, je reconnais loyalement dans toute leur étendue les maux de ce monde, et je le puis, parce que chez moi les deux questions de l’origine du mal et de l’origine du monde convergent vers une même réponse. Au contraire dans tous les autres systèmes, tous optimistes, la question de l’origine du mal est le mal incurable toujours renaissant, qui les condamne à traîner une vie misérable, au milieu des palliatifs et des drogues. – 3° Je pars de l’expérience et de la conscience de soi naturelle, donnée à chacun, pour arriver à la volonté, non seul élément métaphysique : je suis ainsi une marche montante et analytique. Les panthéistes au contraire prennent, àl’inverse de moi, la voie descendante et synthétique ; ils partent de leur Dieu, que, deux fois sous le nom de substantia ou d’absolu, ils obtiennent de nous par leurs instances ou nous imposent, et c’est cet être entièrement inconnu qui doit expliquer par la suite tout ce qui est connu. – 4° Chez moi le monde ne comble pas l’entière possibilité de toute existence ; mais il y reste encore une large place pour ce que nous ne désignons que négativement par la négation du vouloir-vivre. Le panthéisme au contraire est optimiste par essence ; si le monde est ce qu’il y a de meilleur, il doit s’en tenir là. – 5° L’idée des panthéistes que le monde visible, c’est-à-dire le monde comme représentation, est une manifestation intentionnelle du désir qui y réside, loin de contenir en soi une explication véritable de l’apparition du monde, a bien plutôt besoin elle-même d’éclaircissement. Chez moi au contraire le monde comme représentation ne trouve place que par accident : l’intellect, en effet, avec sa perception extérieure, n’est tout d’abord que le medium des motifs pour les phénomènes les plus parfaits de la volonté, et cet intermédiaire s’élève progressivement jusqu’à cette objectivité de l’évidence intuitive qui constitue l’existence du monde. En ce sens ma théorie rend réellement compte de l’origine du monde, en tant qu’objet visible, sans recourir, comme les panthéistes, à d’insoutenables fictions. "
  13. Schopenhauer est sans aucun doute une espèce de pont entre la philosophie occidentale et la philosophie orientale à l'heure ou l'occident se l'est "appropriée" Le "vouloir vivre" est vu comme une souffrance chez l'homme et dès lors, rejeter cette volonté devient un arrêt de la souffrance, un appel de la mort en paix, à ne surtout pas confondre avec une recherche du suicide qui reste la souffrance de la volonté On va être clair, je vois Schopenhauer pour ce mérite de s'être ouvert à la philosophie orientale mais sa transposition est une bien bien pâle copie... Sur la nature de l'être, bien peut ont saisi la richesse de l'Orient. C'est bien dommage car nos philosophes sont généralement aussi triviaux que pompeux, a la recherche de leur heure de gloire sur fond de concepts douteux. Regarde comme il raisonne en toi.
  14. Je pense que la Science nous dit qu'on peut avoir des certitudes ... mais que ces certitudes sont partielles, dans un système précis, fermées, non absolues. Nous avons la certitude quant à certaines caractéristiques du monde physique au point que si le four a micro ondes ne fonctionne plus, on imaginera pas vraiment une modification des lois de l'electromagnetisme du jour au lendemain....mais une panne matérielle... Ces certitudes sont mêmes extremement puissantes mais elles ne sont des certitudes que dans un cadre précis. Ce que tu exprimes, c'est un retour à kierkegaard qui rejette l'idée de poser un système fermé contenant toutes les vérités... A ce titre, c'est aussi la conclusion de Gödel pour tout système axiomatique recursif de haut degré de complexité La logique est d'accord avec ça Sa vérité est une incertitude objective dont la conclusion se débouche sur une transcendance ouverte, la foi religieuse, cette croyance au saut périlleux dans le vide dont tu parles, sans assurance ni preuve intellectuelle mais qui exige une foi profonde contre cette adversité Personnellement, je m'interroge sur le degré de maturité de cette attitude. L'abandon de la rationalité et de ses limites est elle aussi un retour vers l'irrationalité et ses ... errements. Oui, c'est une sortie de crise individuelle et profondément existentialiste en donnant un sens a son existence Et dans le même temps, c'est presque un déni de réalité qui est une forme de non humilité en posant sa solution transcendante qu'on ne sait pas caracteriser. Je trouve que le stade ultime serait plutôt une sortie de tout système rationnellement bancal. Pour une démarche de prise de conscience urgente que nous ne sommes ni a l'image de Dieu, ni transcendant mais partie prenante du système et plus que co responsables de son équilibre Il y a une fuite dans la vie après la mort qui rend nos vies indignes en imaginant des concepts que l'on sert quand nous desservons la nature auquel on appartient L'homme n'est pas trans naturel comme maître et possesseur de la nature, qui se rappellera, rationnellement à nous...
  15. Oui, Einstein était sans aucun doute le pur produit du parfait mariage entre cerveau gauche et cerveau droit. Capable d'une intuition et d'une imagination hors de notre temps tout en ayant l'humilité de la confrontarion à l'expérience et a la raison, de la reconnaissance de l'erreur. Pacifiste, humaniste, chercheur pur révolutionnaire Le sur homme de Nietzsche. On ne devrait que viser à, je pense que ça permettrait de trouver une alternative vertueuse.
  16. Évidemment que le forum révèle quelque chose de nous-mêmes... Parfois on a cette impression avec toi du nouveau né soudainement baigné dans le monde et qui prend, petit a petit conscience des choses. C'est mieux que le solipsisme et c'est un bon début.
  17. Si l'obscurantisme est l'action de jeter un voile d'obscurité en usant d'un facteur d'obscurcissement, c'est forcément qu'on considère le paysage au travers d'une lumière initiale. Mais c'est aussi considérer la fragilité de cette lumière, la via lucis, qui balise la sécurité du chemin. Sans doute que le modèle galiléen était obscurantiste du temps de l'inquisition, avant que la platitude de la Terre ou sa position centrale ne soit qualifiée d'obscurantiste aujourd'hui. Et finalement, celà renvoie non pas à la nature de cet obscurcissement mais aux critères qui confortent notre dispositif d'éclairage. Ai je la lumière à tous les étages La via lucis
  18. zenalpha

    Regards sur notre monde

    Un lieu froid parce que des esprits s'echauffent ferait des églises, mosquées et synagogues un sunlight des tropiques oû l'amour se raconte en musique. La religion du concept, c'est un Dieu, un messie, un curé et des fidèles assis. Il faut y trouver sa place ou laisser l'office se faire. Mais de quoi vivrait l'église sans les pêchés de ses fidèles ? J'ai toujours trouvé étonnant que la richesse des gens de l'église ait comme premier principe le critère de pauvreté. Heidegger nous parle donc de l'être.
  19. zenalpha

    Regards sur notre monde

    Ce que tu dis là est particulièrement vrai me concernant, je suis loin d'être certain que ce soit général. Je ne fais que très peu dans l'affect que d'ailleurs je ne cherche pas....du tout... En revanche je dis ce que je pense, sans filtre. C'est donc ma 'récréation', bien évident que toute 'vérité' n'est normalement pas bonne a dire tout le temps. Mais ce que je dis n'est pas pour blesser La manière dont celà est reçu peut choquer mais a mon locuteur d'en faire ce qu'il en veut.
  20. zenalpha

    Regards sur notre monde

    Onfray est peut-être le philosophe le plus impitoyable, a juste titre, avec heidegger... On ne sait même plus où donner de la tête... Non, permet moi de te dire qu'il est difficile d'être juif et de digérer le cas Heidegger... Quant à dissocier l'homme de l'oeuvre, je veux bien pour un coureur de 100m, je digère déjà moins pour Polanski mais alors si on est philosophe, ça ne passe pas... Encore moins quand cette andouille nous donne un cours sur la nature de l'être et de l'étant... Maintenant, je crois que l'action ne t'intéresse pas dans la philosophie, juste le blabla et non les actes, c'est bien ça ton discours habituel ? Je regarde toujours les actes avant les discours, moi... Mais tu trouveras un Luc Ferry prêt tout comme toi à ces petites compromissions tout en reconnaissant le caractère nazi de Heidegger qui n'a jamais exprimé le moindre regret.... Il y a différentes catégories d'hommes c'est un fait
  21. Évidemment que la Science n'a pas "tout pouvoir sur nos vies" et je serai bien curieux de savoir précisément ce qui devrait être écarté... S'il s'agit de réguler les domaines où les technologies sont utilisées sans aucun discernement, c'est sûr, je suis bien d'accord, mais c'est un problème d'éthique et de politique Aller comparer les sciences aux religions, c'est un peu ... bizarre Ou commencez par ôter de votre vie tout ce qui est rendu possible par la science : votre ordinateur, votre téléphone, vos traitements médicaux, vos prothèses, les apports énergétiques de votre domicile, votre auto, vos transports, les productions diverses et variées issues de technologies... D'ou vient cette animosité ?
  22. zenalpha

    Regards sur notre monde

    Quand je dis que j'excècre Heidegger, ce n'est pas QUE pour son passé de nazi ni pour son total détachement entre son rôle de penseur à propos de l'homme et son engagement dans le nazisme.... Il symbolise 3 maux qui sont des gouffres et qu'on retrouve chez tous les philosophes qui se laissent passivement ensorceler ... et c'est encore plus flagrant quand on se définit des racines juives... 1 - Son ignorance des sens de la nature est abyssale, il croit que la réflexion philosophique se nourrit d'elle même, sans fondement, sans base objective, sans référence à l'expérience et au concret. Aucune référence physique, astrophysique, biologique ou issue des neurosciences Celà conduit une armée de crédules à la masturbation intellectuelle pour la masturbation intellectuelle et à cet abîme entre le savant en science et les philosophes régnants, cette coupure du dialogue. D'ailleurs son mépris pour la technique est un pilier important de son argumentation 2 - Le mépris affiché pour la culture judéo chrétienne et la pensée des hébreux. Il n'y a que la pensée grecque et la pensée allemande au point de cautionner la shoah et l'éradication de cette alternative au paradigme héllenique. Le juif comme le chrétien pensent un monde contingent dont le seul absolu est porté par Dieu Alors que la vision allemande pensent l'absolu dans l'univers, dans cet être absolu que son ego d'étant estime atteindre avec ses recettes de pacotille 3 - Le mépris et la détestation de l'économie politique emprunte d'une naïveté d'ado qui refuse le réel concret pour lui substituer ses désirs d'absolu. Une forme d'anti libéralisme obsessionnel qui le predispose à accueillir le national socialisme et definit le juif comme homme calculateur de ses intérêts Et ce gars là est perçu par beaucoup comme... le philosophe du 20eme siècle... Son influence dévastatrice sur les mentalités est en tout cas omniprésente... La philosophie comme je l'excecre
  23. zenalpha

    Regards sur notre monde

    C'est même plus profond que ça Cette immersion dans l'angoisse comme un voyage intérieur révélateur du rien et de l'être est censé déboucher sur un silence autistique qui rend muet les étants, une grève de la parole... Mais alors puisqu'Heidegger fait ces aller retour dans l'angoisse et puisque tu tentes cette même expérience, comment se fait-il qu'il y ait une analyse de l'immersion si prolixe ? Heidegger n'a jamais fait la moindre crise d'angoisse...
  24. Je connais ton interprétation de la mécanique quantique qui fait appel à la notion d'inertie. J'ai un peu de mal à bien la comprendre... Toujours est il que jamais l'article n'appelle le concept d'inertie Et tu vois bien que, dans tous les cas, tu restes sur la notion de système complet entre le phénomène quantique et l'instrument de mesure, un peu sur le modèle de la décohérence quantique. Alors que cette interprétation dans cet article fait appel non pas à cette interaction entre phénomène quantique et instrument de mesure dans une optique dite réaliste , mais entre phénomène quantique et observateur conscient dans une optique dite idéaliste ou correlationniste.
  25. Sur ce sujet, je viens de lire "pour la Science" du mois de mars, qui est la version française du Scientific American Le titre : quelle réalité cache la mécanique quantique ? Hervé Zwirn propose une nouvelle interprétation du formalisme de la mécanique quantique originale : le solipsisme convivial, la mesure n'aurait aucun effet sur l'état du système mesuré, il n'y aurait pas d'effondrement de la fonction d'onde, mais ce serait la perception de l'observateur qui filtrerait une projection, une composante de l'état. Un solipsisme puisque finalement la réalité serait la projection vue par le sujet mais convivial parce que cette réalité présuppose que seule l'histoire dans laquelle chacun a projeté la même représentation soit cohérente. Alambiqué mais pourquoi pas ? En tout cas, la mécanique quantique est sans doute la théorie la plus ouverte sur la nature de la réalité
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